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[RP] Non loin de la plage, une tombe anonyme.

--Jean.jean




Jean-jean ne comprenait toujours pas ce qui s'était passé.

La jeune fille l'avait pris pour un génie, lui et il n'avait pas su que lui répondre d'autre que :


"Bah vi, tu m'as pas vu arriver et ..."

Mais déjà elle était rhabillée. Elle lui paralit d'un porte-bonheur et d'une bohémienne et saluait son génie avant de partir.

"Bah ça alors, faudra qu'j'raconte à Riri quand il arriv'ra. I'm'croira jamais."
--Le_maure


Au détour d'un chemin, il avait perdu la rousse de vue. Il avait du ne pas être assez discret. Elle était assez maligne pour l'avoir repéré, il en était certain. Le Maure marcha un moment le long de la plage avant de se rappeler Jean-jean. Il était temps d'aller lui faire une visite afin de montrer qu'il était fiable.

Le Maure savait où se trouvaient les tombes. Sur la route, il vit une blondinette qui parlait toute seule. Il haussa un sourcil lorsqu'elle le croisa sans peur en lui disant bonjour. Il s'arrêta un instant et poursuivit sa route pour arriver enfin là où un Jean-jean désarçonné se tenait non loin des deux tombes. Il le salua d'un signe de tête.



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--Jean.jean




Le colosse fronça les sourcils. Il entendait le bruit de pas qui venaient vers lui. Ils lui semblaient trop lourds pour être ceux de la blondinette et déjà il avait la main sur la garde d'une de ses épées. Un bruissement de branches et il put distinguer son visiteur.

Une peau aussi sombre, il reconnut au premier coup d'oeil l'étranger de la taverne.


"Tiens Momo..."

Pourquoi était-il là ? Ami ou ennemi ? Rifkin ne cessait de lui dire qu'il n'était passez méfiant, reproche que lui faisait aussi Guillaume. Il est vrai que le colosse savait pouvoir compter sur sa force pour se sortir des pires situations.

"Qu'est ce qui t'amène par ici ? Ce sont des tiens qui sont enterrés ici ?"

Jean-jean tentait de faire la conversation et il se doutait qu'il n'était guère doué. Sa main droit n'ayant pas quitté la garde de son épée, toujours dans son fourreau.
--Le_maure


Le colosse avait sa main sur son épée, il restait méfiant. C'était bon signe, il ne faisait pas confiance si facilement et c'était tant mieux. Le Maure s'avança un peu. Son cimeterre à la taille, il n'y toucha pas, ne fit même pas mine d'approcher sa main de la garde de l'arme.

Il s'arrêta à quelques pas de Jean-jean. Suffisamment près pour qu'il comprenne qu'il n'avait pas peur, mais assez loin de la lame tranchante de l'homme qui lui faisait face.

Je ne connais ceux qui son enterrés là. Sa voix était calme, sereine. La rumeur locale dit qu'il s'agit d'un de Blayac et d'un Rastignac. Deux hommes qui se sont affronté lors d'évènements sombre dans le village. Le Blayac a semé la terreur. Il a tué le Rastignac avant de mourir des coups de sa soeur. Voilà l'histoire de ces tombes. Le petit monticule entre les deux je ne sais ce que c'est.

Les yeux du Maure passèrent des tombes au colosse. Il plongea son regard dans le sien.

Tu m'avais dit où tu étais. Mes pas m'on mené jusque là après avoir suivit une étrange femme rousse.

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--Rifkin


Rifkin avait suivi la môme un instant, il savait ou elle logeait, il se dirigeait tranquillement et sans bruit vers les tombes, là ou Jean-Jean l’attendait seul.

Il s’approchait et le son d’une conversation lui venait aux oreilles, son ami ne semblait pas être seul…il avança encore plus prudemment, toujours sur ses gardes près à toute éventualité, c’était sa devise…à travers une branche, il distingua son ami et Momo…"Tiens, tiens , Le Maure est là ! "…les deux hommes ne l’avaient pas entendu venir mais lui avait entendu les paroles du Maure…


Alors comme ça, on suit les femmes, Momo? Voilà qui est interessant !

Il s’avança vers les deux hommes, un sourire en coin sur le visage.
--Le_maure


Alors comme ça, on suit les femmes, Momo? Voilà qui est interessant !

Un léger sursaut, il devait être plus attentif. Il n'avait pas entendu le compagnon du colosse approcher. Comment s'appelait-il déjà ? Peu importait. Il se tourna vers l'arrivant.


C'est que son comportement m'intrigue. Je n'ai jamais vu une femme d'ici demander des renseignements à coups de poing. J'observe ces gens vivre depuis bien longtemps. J'aime observer les gens.

Cette femme l'intéressait plus que les autres villageois, dans la taverne quelque chose l'avait fait fuir, là elle n'avait pas hésité une seconde... Il reporta son attention sur les deux compères. Avec ces deux là, il préférait jouer franc jeu, en en dévoilant le minimum. Valait mieux les rassurer sur ses intentions, il n'avait aucune envie de mourir sous leurs coups.
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--Jean.jean




Le colosse réfléchissait. Parfois cela lui arrivait et un gouffre s'ouvrait à ses pieds. Sa main quitta la garde de son épée et il fit deux pas vers le Maure après avoir fait un léger signe de tête à Rifkin. Il savait que si quelque chose n'irait pas, il pouvait compter sur lui.

Jean-jean s'empara du col de l'étranger et le secoua comme l'angoisse montait en lui.


"T'as dit qu'y'a un Rastignac ici. Guigui ?"

Le géant commençait à craindre le pire. Un homme avait tué ici son chef, son cher Guillaume, expliquant pourquoi Cassandre et la petite, qui devait être leur fille étaient seules.

"Et cette Rousse c'est quoi ?"

Jean-jean était toujours marqué par sa rousse, celle qui l'avait marqué au fer. Elle était leur ami. Ce pouvait-il qu'ils s'étaient tous retrouvés en l'oubliant, lui...

La rage du colosse remonta en lui encore plus violente que cette haine qui le faisiat courir sur les routes espérant pouvoir se venger d'une des deux femmes qu'il détestait le plus au monde.

Il serra encore un peu plus le col du Maure, ne se rendnat pas compte qu'il était en train de l'étouffer.
--Le_maure


Immédiatement, il regretta d'avoir été franc. Mais s'il devait mourir là tout de suite, il n'aurait pas menti au moins.

Pas Guigui le Rastignac... Devil ... Devilpierre...

L'étreinte du colosse se serra encore un peu plus. Il lui demandait des comptes sur la rousse. Il ne connaissait pas cette femme. Le Maure respirait de plus en plus difficilement. Son seul salut, se défendre il décocha un coup de poing dans l'estomac du colosse.

La rousse ...répondrai ... quand ... tu ... me ... laches....

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--Rifkin


Rifkin avait observé la scène d'un air totalement détaché, il connaissait Jean-jean qui réagissait au quart de tour...des fois il l'arrêtait, et des fois non, cela lui plaisait de voir la colère brute de ce géant, la peur dans les yeux de ses victimes...

Mais Le Maure pouvait leur servir, il avait observé les gens de ce villages, Rifkin était certain qu'il pourrait être encore utile...s'il fallait le tuer, autant attendre qu'il est livré toutes les informations dont ils auraient besoin, aussi fit-il claqué dans l'air ces deux mots :


Jean-jean arête!
--Jean.jean




Jean-jean ne sentit aucune douleur due au coup que le Maure venait de lui mettre mais la surprise et surtout toutes les questions que le géant pour une fois se posaient, le firent lâcher.

Il allait réagir à l'agression de la seule manière qu'il connaissait, tuer son adversaire. Il portait déjà la main sur son épée quand l'ordre de Rifkin siffla dans l'air. Il se tourna vers son ami et demanda bêtement :


"Pourquoi ?"

Puis le géant commença à réfléchir lentement.

"C'est pas Guigui ? C'est Devil..."

Jean-jean se souvenait bien de Devil. Ils avaient bourlingué sur les routes ensemble sous la houlette de Guillaume. Le géant se tourna vers les tombes et commençait à comprendre qu'un ami reposait là. Il s'agenouilla entre les deux tombes avant de se tourner vers le Maure.

"Tu sais c'est laquelle la tombe de Devil ? On verra pour la rousse plus tard. Faut d'abord honorer les amis avant d's'occuper des pouritures."

Le colosse pour une fois ne souriait pas. Il avait des larmes dans les yeux en songeant à cet homme avec qui il avait passer quelques années de sa vie, qui était le frère du Chef et un homme froid comme il les aimait.

"Sais tu si la soeur, la p'tite Félina était là ?"
--Le_maure


"C'est pas Guigui ? C'est Devil..." Une interrogation. L'idée fait son chemin dans l'esprit de la brute. Silence, Le Maure ne répond pas, leçon à retenir. Ne pas se mêler des affaires des autres.

"Tu sais c'est laquelle la tombe de Devil ? On verra pour la rousse plus tard. Faut d'abord honorer les amis avant d's'occuper des pouritures." Bien sûr qu'il ne sait pas. Les gens d'ici ne lui font pas de confidence. Silence, Le Maure ne répond pas. La brute ne mérite pas. Une larme. Une larme dans l'oeil de la brute la rend à nouveau humaine. La brute souffre. Est ce que la souffrance que vient toute cette violence? La brute souffre comme un animal blessé, traqué ... traqué par la souffrance d'une trahison. "Sais tu si la soeur, la p'tite Félina était là ?" Silence encore un instant, mais le Maure sait qu'il va répondre. La petite, n'était pas si petite que ça, une guerrière froide... Le regard tourné vers les tombes, le Maure décide de raconter.


Je ne sais quelle est sa tombe. Félina est arrivé pendant l'hiver avec Devillepier et une enfant, leur nièce. Félina n'est pas si 'petite' que cela. Cette femme est une mercenaire redoutable. Dans le coin on dit qu'elle a tué le Blayac qui repose à côté de l'homme que tu connais.

Silence. Le Maure se tait à nouveau. La rousse l'intrigue, il n'en dira pas plus sur elle. La brute semble en vouloir à sa vie. Le Maure a passé du temps à observer les autres. Il a vu la lueur meurtrière dans le regard de la brute à chaque fois qu'elle parle de la rousse.
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