[RP] Ménage par le feu

[Le soleil vient de se lever... encore une belle journée, ou pas]

Ce matin là aurait dût être un matin comme les autres, ou presque. C’était en ce jour que Kateline devait prendre sa place de préposée au cadastre de Bourges.
Voilà ce qui avait été l’objet de sa récente obsession depuis son arrivée dans la capitale, récupérer méthodiquement le travail accompli par sa tutrice disparue afin de ne pas l’abîmer, et le perpétuer.
Elle avait réussi à rencontrer le bourgmestre quelques jours plus tôt et lui avait proposé ses services pour reprendre en main la situation et mettre de l’ordre dans le bureau qui semblait avoir été laissé à l’abandon, du moins sa dernière visite lui avait laissé cette impression.
Une reconversion en douceur pour la donzelle, mieux valait pour elle de se faire à la vie sédentaire et aux obligations terrestres à un rythme raisonnable. Confiante au possible, c’était d’un pas décidé qu’elle se rendit à son nouvel office.
Le trousseau de clé ouvrant les portes de la mairie qu’elle serrait d’une poigne ferme tintait à chaque pas qui la rapprochait. Une odeur légèrement désagréable vint lui chatouiller le nez, l’exhalaison en elle-même n’aurait pas attiré son attention outre-mesure si elle n’avait pas été grandissante. Puis de la fumée commença à envahir la ruelle que la jeune femme arpentait. Sa précédente assurance se changea en méfiance, un feu de cheminée ne fume pas autant, sauf si la maison brûle !
Kate pressa le pas pour se rapprocher de la source des fumerolles et constata l’inévitable : la mairie était en proie aux flammes.

AU FEUUUUU !!! AU FEUUUUUU !!! A l’aide !!! Il faut de l’eauuuuuu viiiite !!!

La brunette récupéra un seau qui trainait devant la porte d’une chaumière et courut jusqu’au puits qui se trouvait sur la place pour le remplir d’eau. Elle continua à s’égosiller afin d’ameuter le plus de monde possible, priant pour que tous ne soient pas déjà partis aux champs.
Ce n’était pas ainsi que la jeunette avait imaginé son premier jour, son baptême du feu…
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Kyoshir qui marchait tranquillement dans les ruelles à la découverte de sa nouvelle ville, fit soudain alerté par des cris venant du puits...
Une jeune femme qui semblait apeurée remplissait son sceau d'eau à toute allure en criant "Au feu!!"
Il ne comprit pas immédiatement l'urgence du problème puis il leva les yeux au ciel et vit une épaisse fumée noir s'élever.

Au feu?Fumée noire?
Ça brûle!!!

Kyoshir se précipita prés du puits,saisi un autre sceau qui était prés de celui ci,le remplit et couru immédiatement vers un bâtiment dont il ne connaissait pas encore réellement l'existence,il commença alors de nombreux aller-retour en espérant que d'autres personnes leur viennent en aide!


Personne n'est dedans??? demanda t'il à la jeune femme affolée.

Elle se sentit bien seule pendant quelques secondes qui lui semblèrent interminables. Un, deux puis trois allers-retours plus tard quelqu'un vint à son aide.
L'homme se saisit alors d'un seau lui aussi et suivit la jeune femme dans sa tentative désespérée d'éteindre un feu à elle toute seule! Sa question, très pertinente d'ailleurs, la fit sortir de sa torpeur.

Je... je ne crois pas! Je n'ai pas vraiment eu le temps de réfléchir!

Inquiète mais prudente elle s'approcha du brasier, la main en visière pour maigre protection et ainsi tenta d'apercevoir quelque chose.

Mais... mais.... c’est pas possible !! C’est mon bureau!! Noooonnnnn!!

Figée sur place un instant, les yeux écarquillés devant les flammes qui léchaient âprement les murs de l'édifice. Elle pouvait même distinguer des morceaux de parchemins enflammés virevolter ça et là, décimant tout ce qu’elle avait espéré récupérer et sauver. Raté.
Elle secoua la tête, il y avait encore une chance de sauver un maximum de choses s’ils parvenaient à éteindre l’incendie. Elle reprit de plus belle ses va-et-vient.

A deux on va jamais y arriver ! Le feu va finir par s’étendre, on ne fait que le contenir là ! AAAA L’AIIIIDEEEE !!!! AUUU FEUUUUU !!!!
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Passant dans une ruelle voisine, Aldébarand entendit des appels à l'aide et se précipita vers les cris... La fumée s'élevait épaisse et les flammes montaient peu à peu. Il regarda autour et se saisit d'une vasque qui trainait puis s'en alla la remplir et commença des aller-retours, aspergeant tout ce qui pouvait l'être. Il adressa un sourire qui se voulait rassurant à la Dame et hurla à son tour afin d' appeler un maximum de personnes

AU FEU. A LA RESCOUSSE. AU FEU !!!
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Ô belle arrivée du printemps ! Ô oiseaux chantant ! Ô enfant riant dans les champs ! Ô Berry chatoyant ! Ô que la vie... que quoi ?!? C'est bon on est pas chez les bisounours tu remballe et tu recommence !!! Ouais bon bref ... (à lire avec mauvaise humeur et mauvaise foi.) C'était sur une fraicheur matinal que les berruyers ce levaient pour allez travailler dans leurs champs respectif, Tryo ne manquait pas à l'appel ! Cheveux ébouriffés elle avalait sa tisane matinal, mélange de sauge et de je ne sais pas quoi . Puis après avoir mis un peu d'ordre dans sa tignasse blonde, la jeune femme sortit de chez elle pour prendre la direction de la mairie dans l'idée d'aller chercher un emploie. Quand soudain .....


Norf de norf !!!

Les yeux écarquillés elle aurais pus se mettre à hurler, courir en tout sens, appeler au secoure mais elle n'en fit rien, l'air dépitée elle retourna juste calmement chez elle.

Qu'elle idée d'oublier de ce chausser avant de sortir !

c'est ainsi que la blondinette enfila ses poulaines avant de reprendre à nouveau la direction de la mairie, les rue était déserte, et un épais brouillard envahissait petit à petit les écarts entre les maisons de la capitales. Brouillard ? Mais non !!! Épaisse fumer noir !! Inquiétée par cette dernière la jeune berruyère pressa le pas en direction des cris qui ce faisait entendre. C'est alors qu'elle vit une femme et un homme devant la mairie enfin près du puits non loin de la mairie qui était elle même en feu ! Prise de panique la jeune femme ce mis alors à courir en tout sens et hurlant.

Au feu !!! Au feu !!!! Le femmes et les blondes d'abord !!

Sans attendre elle arracha le sceau des mains de la jeune femme et en vida le contenue sur les flammes puis fit de même sur trois ou quatre allez retour avant de se plier en deux essoufflée.

Peuuuuf.... Peuuuuuf ....Peuffff .... On va jamais y arriver... Peuff... Peufff....
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Ouf se réveilla se matin de très bonne humeur, elle se prépara comme à son habitude avant d'aller faire un tour dans son bureau à la mairie.
Il ne lui fit pas beaucoup de temps pour arriver devant celle ci et apercevoir que tout un petit monde sautait dans tous les sens, la bouche grande ouverte, en criant aussi fort qu'ils pouvaient.
La vieille sourit.
Elle n'imaginait pas que les berruyers étaient aussi fiers et heureux d'avoir comme nouveau Duc, le grand George Le poilu. Au moins ils montraient leur joie de vivre.
Quelques pas plus loin, les sons des cris arrivèrent à ses oreilles et la berruyère comprit enfin ce qu'il se passait!

Le Feuuuuu Norf de norf, mais notre mairie brûle!!!!


Elle courut jusqu'au petit groupe et s'empressa de prendre un seau et se jeta sur l’abreuvoir de la taverne d'à coté afin d'essayer de ralentir le feu, de peur qu'il se propage sur toute la ville.

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Leur cris n'avaient pas été lancés en vain, du monde s'était enfin décidé à rappliquer et à leur donner un coup de main. Ce fut tout d'abord un autre homme, dont Kate ignorait le nom, qui vint rejoindre le duo de départ.
Puis une blondinette sans scrupules lui arracha même le seau des mains et se lança à sont tour dans des va-et vient infernaux.
Elle ne put s'empêcher de sourire à voir l'entrain de ces habitants dont l'entraide n'était pas à prouver à ce moment là.
La brunette jeta un coup d’œil à droite et à gauche à la recherche d'un nouveau récipient et aperçu Ouf qui se joignit au groupe.
Elle fut rassurée de la voir à l’extérieur du bâtiment et non à l’intérieur comme elle avait craint quelques instants plus tôt. Qui sait, peut être y avait-il des victimes, il ne fallait pas qu’ils relâchent leurs efforts.
Mais à ce rythme ils se retrouveraient bientôt trop épuisés, le feu stagnait mais ne diminuait pas.

Faisons une chaîne et passons les seaux !

Kate repris le seau à la blondinette complètement essouflée et courut jusqu'au puits.

Nous nous épuisons beaucoup trop rapidement à courir dans tous les sens ! Je me mets au bord du puits ! Placez vous les uns à côtés des autres, nous irons plus vite !!
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Baltix fut brusquement tiré d'un songe par des cris d'abord indistincts... "Mais qui donc hurle comme cela à cette heure ?!"

"Quoi !!!"

Baltix venait de comprendre la gravité de la situation : il chercha ses chausses... Ah oui, c'est vrai, il n'en avait pas encore ! "Dans tes rêves les chausses pauvre sot"... Ah oui, un seau vite !"

Baltix dévalait déjà l'escalier en bois le conduisant au rez-de-chaussée de sa demeure, il ouvrait dans la précipitation la porte et se jetait dehors... La porte n'était pas suffisamment ouverte... Il gémit de douleur lorsque son épaule heurtait l'embrasure mais ne ralentit pas... Il se précipitait vers le puit, glissait sur le sol tout humide encore et plongeait en avant. Sa tête frappait le parapet du puit. Bing ! "Foutre Dieu de Saint Théodule !!!" Il saisissait le seau, le lançait au fond du puit. Plouf. Il remontait déjà le seau rempli, le dégageait et trottait le plus rapidement qu'il pouvait vers la mairie pour apporter son aide, et son eau...

"Tiens, attrape ça marraine" dit-il en apercevant Ouf!



Baltix

Aldébarand se plaça en début de chaîne, près du feu.

Les Dames vers le puit, les hommes vers les flammes... Galanterie oblige...
Messires, nous nous relaierons pour lancer les seaux et être ainsi efficaces si vous le voulez-bien...

Joignant le geste à la parole il se mit en devoir de lancer le plus loin possible l'eau afin de circonscrire rapidement l'incendie... Voir le bureau où il avait travaillé pendant six mois partir en fumée le motiva encore plus et il redoubla d'efforts.
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Ouf courait dans tous les sens, elle croisa le regarde de Kateline quelques instants. La gazoute avait l’air de maitriser le stress de cette mésaventure et gérait la situation à merveille…. Et ça beaucoup mieux que la vieille berruyère.

Toujours en train de faire des allers-retours avec son seau, Ouf reçut en pleine tronche une grosse quantité d’eau.

Pouarfff lacha t-elle en essayant de reprendre sa respiration.
Mais qui m’a lancé ça ??? Ca ne va pas la tête !!!

Ses yeux s’ouvrèrent et elle aperçut son plus jeune fillot, Baltix !! Elle ne put que sourire à le voir présent !!

Oh Baltix !!! Merci à toi de venir nous aider !! Et dis donc tu n'aurais pas vu qui m'a envoyé un seau d'eau ?
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"Oups, malheur !" Baltix venait de lâcher son seau dans sa course au moment même où ouf! se tournait vers lui et alors qu'il s'apprêtait à lui passer le seau en question.... Spalachchl !

Oufs, trempée, regardait Baltix ravie de le voir là mais éberluée par ce qu'elle venait de subir...

Baltix restait pétrifié... puis honteux, ramassait le seau tombé à terre...

"bon, c'est moi, j'ai glissé, je suis un peu maladroit... désolé, ben je vais rechercher de l'eau..."

Tryo assistait au spectacle, la chaine ce faisait de plus en plus efficace et de la vapeur d'eau s'envolait à chaque fois que l'eau était lancée sur le feu. Occupée à passer les sceaux elle ne vit pas Oufette ce faire arroser mais quand elle entendit le vieille berruyère grommeler, la blondinette ne put s'empêcher de tourner la tête, et prise d'une crise de fou rire elle en fit tomber son sceau à ses pieds.

Norf !! Et bien Oufette on peu dire que tu est rafraichit !

Petit rire cristallin puis elle repris sa place dans la chaine.
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Malgré quelques seaux perdus et trempages en règle, leurs efforts ne furent pas fournis en vain. La chaîne fonctionna parfaitement, les flammes diminuèrent et ne laissèrent à la place qu'un vaste champ de bataille où se mêlaient l'eau, la suie et les vestiges de ce qui fut alors le cadastre.
Dépitée Kate s'assit à même le sol pour observer les dégâts tout en reprenant son souffle.
Elle se tourna vers ces personnes qui avaient décidé en ce jour de ne pas passer leur chemin et de venir donner un coup de main.

Merci à tous! Heureusement que la solidarité existe... Même si mon bureau est ravagé au moins le reste de la mairie et les maisons voisines ont été épargnés... Grâce à nous tous, merci...

Un faible sourire éclaira son visage un instant, mais la jeune femme ne se reposa pas plus sur ses lauriers et se releva pour commencer le nettoyage et constater s'il y avait encore quelque chose à récupérer à l'intérieur.
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Bubul déambulait dans les rues de Bourges, quand une fumée noire attira son attention.
Il accéléra le pas et se rendit compte, en arrivant sur place, que le bureau du cadastre avait brulé complètement.

Norf !!!!!!!

Mais ... Mais ...
Y a plus de bureau.

Y a pas de blessés au moins ?

Il alla remplir des seaux d'eau pour permettre aux combattants du feu de se désaltérer pour récupérer de leur intensive et dangereuse activité.

Tenez c'est pour vous ! buvez ! récupérez !

Mais en y réfléchissant bien, les secours avait dû être plus que lent, vu l'état totalement détruit du bureau du cadastre. Son visage ne montra rien de ce qu'il pensait.
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Ouf s’explosa de rire !

C’est pas grave Baltix, pis tu sais, ce n’est pas quelques gouttes d’eaux qui vont me faire du mal.

Elle le bizouilla puis s’aperçut que les flammes de la mairie s’étaient enfin affaiblies.

Le sourire aux lèvres, elle courut à l’intérieur pour voir si la cave du maire avait été touchée.

Norfff cria Ouf ! Tout était intacte, il faisait toujours aussi frais dans la pièce mais il manquait énormément de bouteilles depuis la dernière fois qu’elle était venue.
La vieille décida donc d’en cacher quelques unes sous son mantel, afin d’en faire profiter les berruyers, après tout, fallait partager la richesse, surtout quand ca peut tout partir en fumée !

Elle remonta, les poches bien remplis, puis aida la douce Kateline à récupérer ce qu’il restait de son bureau.
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