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[RP ouvert]Une île sur l'Armançon

Minouche
[ La couleur sur le bout de la langue ]


- Retour à l'Office : Soyons bête, soyons simple -

Les pupilles pétillent de joie. Elle a dit oui. Un petit pas pour le travail, un grand pas pour la naïveté. Le petiot brun contient comme il peut l'énergie optimiste, la laissant miroiter uniquement sur son visage rond. Une demande difficile ? Il ne peut qu'être d'accord. Que de sueurs pour un jouet de fille... S'il écoutait sa paresse, il aurait juste cherché un bouchon original. Ou une chausse cloutée, ça doit exister.

Blague à part, les émeraudes suit le visage dévoré par l'âge jusqu'au coffre désigné. Une caverne d'Ali-Baba fourbie de tissus liée à une palette de couleurs dont... Il ne sait pas le nom. Raaaaaaah que les vieux sont vicieux derrière leur masque fatigué !
Les doigts saisissent un premier échantillon : Rouge.


Aime pas.

Avec grande délicatesse, le joli bout choit sur un sol bien nettoyé. Prochaine victime ? Le Rose.

Yeurk !

Mea culpa à vous mesdames/mesdemoiselles qui bénissez le port de ce bonbon édulcorée. Enfin, soyez pourvues de mansuétude, j'ai quand même mis une majuscule. Nan...? Bon. Jaune canari ?

M'enfin !

Titi passe à la casserole. Une minute de silence... Noir ?

Nan nan nan.

Amants des ténèbres, vous êtes vaincus. Marron peut être ?

Ah vi voilà, ca c'est bien pour la rousse...


Un survivant ! Monseigneur a du goût et une clémence... Digne de son statut. Un peu de Vert ?

Nan...

Ce sol prend une teinte moderne. Le chic joue le Pourpre ?

C'est bô... T'crois qu'ça fait bien pour d'la robe riche ?

Gagné. Ne le niez pas, ce garçon est fait pour la mode. Un bon roturier avec un art certain... Pitié mamie, apprenez-lui !
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--Jeanne_sidonie


[Ah ben faut lui donner des leçons en plus...]

Elle regarde le mioche qui ouvre le coffret comme s'il avait découvert le trésor du siècle. Et les bouts de tissu qui volent. Mais il est fou au prix qu'est le beurre!


Nan mais arrête... Ca s'traite avec du respect. Tu crois qu'c'est de la guenille qu'tu touches là?

Pour un peu, on pourrait dire oh la belle rouge, oh la belle rose.

Amène-moi ça qu'j't'aides. On dirait une poule qu'à trouver un coutio...

Elle secoue la tête la Jeanne quand en plus elle voit les couleurs choisies.

Bon dieu... Du marron pour la tit' Maeve. Nan mais puis quoi encore. L'bout rouge là, pis l'vert. Et pour l'Aleanore, faudrait du framboise... Ou alors du noir.

Dans la vieille tête ça cogite déjà, ça se met en place, bout par bout, ça pourrait être pas trop mal.
Minouche
[ Initiation à la mode poupée ]


- T'imagines mémé qui te coupe l'herbe sous l'pied -

Grommellements divers et variés. Une poule moua ? Han la honte. Heureusement qu'ils sont plus ou moins seuls, sinon le Minouche verrait déjà le regard hilare chez le Paon de Bourgogne. Et là ce serait trop la cata... La vieille peau qui te coud les lèvres, ça te suit ce genre d'histoires, toute ta vie.

Il se souvient encore de la Bérengère et de son don inavouable à manier le balai comme personne, surtout quand il s'agissait de faire fuir les sales mains qui osaient voler ses légumes. Quel est le crétinus qui a dit que les carottes rendent aimables ?!

Parenthèse fermée, recentrons nous sur la chèvre et l'agneau. Un peu étonné le gamin lorsque la Jeanne cite les noms des filles décédées. Zut... L'a tout découvert grand mère... Pourtant il avait été le plus vague possible - pour son âge et sa grannnnnnde intelligence - . Vraiment sournoises ces personnes âgées...
Les couleurs défilent avec leur lot de noms. Le gosse apprend, silencieux, les yeux verts fixés sur les gestes adultes.


T'veux qu'je prend la paille et l'caillou ? Y faut d'la couleur aussi ?
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--Jeanne_sidonie


[Mais que va-t-elle faire dans cette galère?]

Trouver comment arranger le tout pour que cela ressemble à quelque chose. Pas simple son histoire quand même. La Jeanne lève la tête et regarde le mioche.


De l'paille de couleur? Ah ben bon courage mon gars! Mais pour les cailloux, ça serait bien oui.

Elle prend la boite et farfouille, cherche, parmi tous les trésors, parce que oui pour elle ces fils, ces bouts de tissu, de laine, ce sont des trésors, chacun son truc, pour trouver de quoi faire les visages, les mains.

Bon... M'faudrait aussi un peu d'toile de jute. C'pour faire les corps et d'ssus j'vais coudre les bouts de tissu et tout ton...

Fait un signe de la main pour désigner les trésors du gamin. Oui, comme dit, chacun les siens.

Oui puis du fil... Pour faire les yeux, la bouche...

Oui décidément ça cogite dans le crâne de la vieille couturière. Dernier problème à résoudre néanmoins.

Y t'faut ça pour quand?
Minouche
[ Circulez ! ]


- Parce qu'une galère, c'est mieux à deux -

Paille de couleur... Le minot fait une moue indescriptible. Quelques idées de vengeance trottent dans la tête malsaine de celui qui doit apprendre la bienséance, mais elles disparurent aussi vite qu'elles furent venues. Des cailloux différents, aucun problème... Toile de jute et fils, bon là il va offrir généreusement la tâche à quelqu'un du domaine. Comment ça paresseux ? Rôh, vous y allez un peu fort tout de même, c'est un malin - sens propre et figuré certes - , nuance !

Discussion close, le marmot détourne immédiatement son attention pour une course endiablée, lâchant pour seule aide temporelle à la pauvre vieille dame :


Bin l'plus vite ! Urgent !

Clair. Net. Précis. Un peu de pragmatisme ne fait pas de mal. L'affaire est à prendre au sérieux !
Les gambettes sous adrénaline infantile, le petit corps se faufile à travers escaliers et dédales, le chemin sur le bout des doigts. Si l'on tend l'oreille, on peut entendre plusieurs jurons faire sombres taches dans l'acoustique de la maisonnée. Une course aussi saupoudrée de quelques excuses vite lancées, histoire de ne pas avoir de monde aux basques pour une fessée générale. Vous l'aurez compris, écartez le passage bande de limaces !


AH ! 'Scusez !


Vrai qu'il n'y a pas que des cailloux dans la recette. Le nain freine sa course près d'une autre servante.

Jeanne a b'soin d'toile d'jute et d'fils. C'est pour d'la commande expressément d'la maitresse !

Ceci dit, le marmot reprend sa vive allure, pour le plus grand malheur de ceux qui portent quelques fragiles ou lourds objets. Les minutes passent entre gambades en couloirs, fouilles en chambre, et airs hagards de la gente équestre devant cet humain jouant les piques-assiettes. Toutefois, c'est vainqueur que le jeune écuyer revient auprès de la sage femme à l'aiguille, tout content de l'approvisionner.


Ca t'dérange po si j'r'garde ?

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--Jeanne_sidonie


[Sept d'un coup pour certain, elle, elle se contente de deux.]

Elle a tout juste le temps de l'entendre au vol, si j'ose dire, et le suit des yeux en râlant.


Urgent... Urgent.. M'fait rire lui. S'toujours urgent avec eux aut'.

Qui sont les autres pour la Jeanne? Et bien les autres. Tous les autres. En gros tous ceux qui ne sont pas elle et qui lui donne du travail. Qui est forcément toujours de l'urgent sinon forcément ce serait tout de suite moins drôle. Et ce môme n'y échappe pas. Si c'est pas malheureux.

Enfin pendant qu'il court comme s'il avait le diable aux trousses, elle choisit les morceaux de tissu, les touche, les lève à la lumière, fait la moue, range, ressort.

Et le voilà de retour alors qu'elle a tout juste fini et que la Bertrande lui apporte ce que le mioche a pas trouvé tout seul.


Me'ci. Regarder? Si t'veux oui. Mais tu m'assommes pas d'question et tu touches à rien.

Et les mains se mettent en branle, saisissent, taillent, cousent, retirent, remettent autrement, repoussent mais ne cessent jamais. Et lentement l'objet demande prend forme. Sera-t-il tel que Minouche l'a rêvé? Voilà une bonne question.
Mariealice
Le retour pour profiter de Sémur avait été encore de courte durée. Il fallait déjà repartir et en urgence, comme souvent. Alors résonnèrent à nouveau les sabots des chevaux sur le pont de pierre reliant l'île au village tandis qu'une petite troupe de cavaliers repartaient sur les routes.
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en cours de mise à jour
Mariealice
Lentement, le petit groupe remontait les rues de Sémur en direction de la demeure de la brune. Le soleil se levait, paresseusement, étirant ses rayons comme un ensommeillé le ferait de ses bras au réveil, éclairant la ville au fur et à mesure de son avancée.

Combien de temps resterait-elle là cette fois? Une semaine? Un mois? Soyons fou, deux? Il lui arrivait parfois de se demander pourquoi elle avait une demeure, vu le temps qu'elle y passait. Et se rappelait, honteuse, qu'elle avait encore un fils vivant qui avait besoin d'un toit sur sa tête. Merlin. Sans doute bientôt le dernier vestige d'un mariage moribond mais sans pour autant qu'il y ait haine et rancoeur entre Flaiche et elle. C'était ainsi.

Les sabots quittèrent la route pour rejoindre le pont qui menait à la petite ile sur laquelle se dressaient la maison et les dépendances. Un peu de repos après une courte visite à l'enfant endormi puis elle devrait voir l'intendant ainsi que les filles pour cette fameuse liste.

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en cours de mise à jour
Walan
Sémur, le retour. Ce n'était pas vraiment un foyer -du moins pour l'instant-, pour le Dauphinois que Walan était mais cela demeurait un point fixe en comparaison de ces villes où ils ne faisaient que passer ou rester quelques jours. Car Dauphinois, il l'était toujours, dans son esprit et sa loyauté tout du moins, à défaut de présence physique.

Sémur donc, où il pourrait retrouver certains visages connus. Anne notamment, dont il ne pouvait que ce demander quels changements l'avaient encore touché de puis la dernière fois qu'il l'avait vu il y a quelques semaines -ou mois, déjà ?-.

Le pont, l'île, la demeure, tout était comme lorsqu'ils étaient parti, simplement un peu plus avancé dans l'année, comme le témoignaient feuillages, fleurs et autres signes de la nature que l'été s'approchait pour prendre la place du printemps.

Tandis qu'ils mettaient pied à terre, le regard gris alla se poser vers la maîtresse des lieux, suivi un instant plus tard d'une question assortie d'un fin sourire.


Et bien, tu es heureuse d'être de retour chez toi ?
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Mariealice
Le nez levé vers la façade, elle observait la bâtisse principale comme si cela pouvait lui permettre de savoir ce qu'il s'était passé pendant son absence. Si quelque chose était survenue, sans doute que quelqu'un l'aurait prévenu. Et puis qu'est-ce qui aurait bien pu arriver d'abord?

La voix de Walan lui fit baisser les yeux sur lui. Si elle était heureuse d'être de retour... Son nez se fronça tandis qu'elle réfléchissait. Une bonne question tiens que celle-ci.

Et bien oui... Après tout c'est mon chez moi et il y a Merlin....

Merlin oui encore, son fils qui devait encore avoir grandi et avec qui elle n'arrivait toujours pas à se comporter comme une mère.

Son regard se reporta sur les murs puis sur le reste de la troupe.

Mais pour combien de temps....
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en cours de mise à jour
Ewaele
Partir, revenir, partir, revenir, partir… En ce jour c’était un retour dans cette demeure qui n’était pas la sienne, mais où elle avait trouvé un foyer, une famille, même si elle le savait depuis longtemps, depuis un certain épisode à Paris à l’hôtel Alessandr, celui de sa Suzeraine, c’était devenu une évidence… Passée la ville de Sémur elle était presque impatiente de voir le pont, sa monture piaffait aussi… Avec Enguerrand, ils avaient pris un peu les devants mais, comme à leur habitude arriver à ce stade du parcours, ils avaient stoppé leur chevauchée et avaient attendu que la maitresse de maison passe devant ainsi que les autres afin de fermer la marche…

Le jour se levait et le soleil était déjà au rendez-vous, les rayons reflétaient sur l’Armançon et l’ile où se dressait l’habitation et ses dépendances prenait une nouvelle dimension dans les yeux de la rousse… Auraient-ils pour une fois un peu de temps à eux, afin d’avancer dans leur projet, ou, à peine leurs malles déballées, leur faudrait-ils les refaire ? Qu’importe, pour l’heure les deux cavaliers s’étaient dirigés vers les écuries laissant les autres prendre possession de la demeure. Leurs amis avaient pris l’habitude maintenant de les voir s’éclipser ainsi de temps en temps, et c’était naturellement que les choses avaient pris leur place sans plus d’explication, comme naturellement. Leur relation n’avait pas été expliquée plus que ça pourtant, après le leurre de l’enlèvement d’Ewa… Il fallait dire aussi que la vie avait fait que les évènements s’étaient enchainés, négatifs… Et que d’expliquer un bonheur naissant n’avait jamais trouvé sa place au milieu des missions, alors ils avaient fait le choix, ou pas d’ailleurs, de vivre simplement et que si des questions venaient un jour à se poser, d’y répondre sans chercher à cacher quoi que cela soit…

Pourtant elle savait qu’une discussion avec sa Suzeraine et le frère de cette dernière allait devenir nécessaire s’ils voulaient finaliser leur décision… Elle regarda son amant, Enguerrand de Lazare, tout en prenant les rennes pour les donner à un palefrenier, prit la main du Baron et ils se dirigèrent vers les jardins afin de se détendre les jambes en faisant quelques pas et prendre enfin le temps de discuter de la marche à suivre… Pour eux !

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Walan
Le regard gris restait posé sur Marie tandis qu'elle réfléchissait avant de répondre à la question. Il ne manqua cependant pas de changer d'objet pour se diriger vers la façade de la bâtisse lorsqu'elle évoqua Merlin, reflétant ainsi ... quoi ? La gêne d'entendre parler de cet enfant qui n'était pas le sien ? La honte de l'avoir omis de ses pensées lors du "voyage" qu'ils venaient de faire ? Ou avait-il simplement suivi le regard de Marie ?

La question, qui n'en était pas vraiment une, de la maîtresse des lieux fit apparaître une légère moue sur le visage de Walan. Elle provoqua par ailleurs d'autres questionnements dans son esprit, ayant trait à la gestion de ses propres domaines. Questionnements vite résolus, puisque Sans Repos avait toute confiance en son intendant et que le fait qu'ils soient désormais en un point fixe permettrait de faciliter grandement les échanges.

Un léger coup d’œil sur le côté l'informa que deux de leurs compagnons de route s'éclipsaient déjà tranquillement, ainsi qu'il leur était devenu naturel. Comment le leur reprocher, alors même qu'il aurait souhaité pouvoir faire de même aussi ouvertement ?

Ses yeux de retour vers Marie, non sans un fin sourire taquin apparaissant sur ses lèvres, Walan demanda :


Votre Grandeur nous autorise-t-elle à entrer en sa demeure ?
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Mariealice
Le reste de la troupe qui s'éclipsait, du moins son frère et sa... Sa quoi d'ailleurs? Amie, vassale, belle-soeur? Un peu tout ça à la fois et tant d'autres qu'elles deux seules savaient. Il était des choses qu'on ne pouvait expliquer, des évidences qui ne vous demandaient pas votre avis, il fallait accepter que c'était ainsi.

Elle les regarda faire, les observant dans leur petite bulle, marchant côte à côte ouvertement, se remémorant les hauts et les bas, les prémisses, départs et retours de cette histoire. Si Grizzly n'avait pas tourné la tête à la rousse, sans doute seraient-ils déjà mariés. Mais sans doute aussi seraient-ils différents si chacun de leur côté ils n'avaient vécu. Cela aurait-il été un bien? Un mal? Un soupir s'échappa malgré elle tandis que toutes ses interrogations la ramenaient à ses propres questions et son regard de se poser à nouveau sur le brun dont le sourire taquin illustrait bien ses propos.


Sa Grandeur je ne sais pas. Il faudra lui demander à l'occasion Vicomte. Mais faisons comme si et marchons. A moins que vous ne préfériez faire comme certains et vous dégourdir les jambes?
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en cours de mise à jour
Walan
Léger haussement de sourcil interrogateur tandis qu'il l'entendait soupirer, avant de retenir un bougonnement en se retrouvant pris à son propre piège. Il aurait dû le savoir pourtant, qu'elle répliquerait de la sorte à sa taquinerie, mais il n'avait cependant pu s'empêcher de la faire.
Un coup d'oeil vers les jardins lorsque Marie évoqua la possibilité de s'y dégourdir les jambes également, mais son regard se fixa très vite à nouveau sur les yeux noisette pour y plonger quelques instants avant de répondre.


A vrai dire, je préférerai une bassine d'eau et de quoi me débarrasser de la poussière des routes, y compris de celle qui assèche ma gorge, si madame le veut bien.

Léger sourire à nouveau, un brin taquin tandis qu'il continue de la vouvoyer, avant qu'il ne continue en observant sa réaction du coin de l'oeil.

Après cela je répondrai favorablement à toute marche et dégourdissement de jambes que vous voudriez faire, si tel est votre souhait.
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Mariealice
Et toc aurait-elle pu lui répondre en retenant un sourire goguenard. Il la connaissait maintenant pourtant et aurait dû prévoir qu'elle n'allait pas en rester là. Et le voilà qui continuait. Bien, elle aussi donc.

Juste une bassine? Ne préférez-vous pas quelque chose d'un peu plus important? Vous n'avez pas peur d'y être un peu à l'étroit?

Et pour votre gorge j'ai bien peur que vous ne deviez vous contenter d'un peu de bourgogne. Je n'ai point de piquette lorraine.


Et retoc.

Je passe devant si vous permettez, des fois que nous rencontrions Sa Grandeur, il ne faudrait pas que vous preniez un bain tout habillé.

Direction la porte d'entrée, se retenant de siffloter, commande d'un bain pour le Vicomte et d'une bouteille.
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