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Vlaamse kroeg - La gargote Flamande : [Débat d'idées et interpellations diverses] Vox Populi

Adrienne
Bien sûr, en tant que juriste, je vous répondrai en toute impartialité que :

Selon l'article 2 de l'Opus 1 de notre Constitution :

Citation:
Le comté des Flandres est régit par un système féodal parlementaire, le Comte des Flandres reconnu représente l’autorité suprême.


De par sa légitimité, le Comte de Flandres a donc les pleins pouvoirs. S'il estime que des faits graves entachent la crédibilité du Parlement, il a tout à fait le droit de réclamer sa dissolution comme le stipule l'article 6.1 de l'Opus 5 de notre Constitution :

Citation:
La dissolution du Parlement

Le comte peut, une fois durant son mandat, décider de dissoudre le parlement s’il estime que les circonstances l’exigent. Pour ce faire il devra d'abord recueillir l'approbation d'une majorité de conseillers. Il justifiera de sa décision par une annonce publique. Aucune loi ne pourra être modifiée tant qu’un parlement n’aura pas été reconstitué.

En cas de dissolution, le Conseil des Bourgmestres sera chargé d'élire 10 nouveaux parlementaires, 2 par ville, afin de relancer le parlement, et ce toujours à l'approbation d'une majorité.


Précisons bien qu'il n'est nullement question de supprimer le Parlement, dont le Comte Plasm a toujours été un ardent défenseur. Il s'agit de le protéger en neutralisant le venin qui s'est immiscé en son sein et nuit à son bon fonctionnement, étant donné que le Président n'a pu ramener le calme en son institution.

Le Comte a donc opté pour la décision qu'il jugeait la plus sage, et de son plein gré. Voilà pourquoi je m'insurge lorsque vous accusez les membres d'Autrement d'influencer les choix de sa Grandeur Plasm.

Maintenant que cela est compris de tous, qu'est ce que l'abus de pouvoir, Messire Zorg ? Et bien c'est par exemple utiliser le courrier du maire pour promouvoir une liste électorale, comme vient de le faire Messire Alineaire, bourgmestre de Bruges. Selon l'Opus 4, article 8 :

Citation:
Les maires ne peuvent utiliser "la lettre du maire" et l'annonce de la mairie dans le cadre de promotion d'un candidat, ou d'une liste au cours de périodes électorales.


Un fait gravissime et déloyal qui relève de la Haute Justice : Livre de la Justice, chapitre 2, Opus 4, article 3 :

Citation:
| Tout Maire, pour le bon déroulement du processus démocratique, ne devra prendre parti publiquement pour un candidat lors d’élections à l’exception de sa propre réélection sans quoi, il sera inculpé pour Haute trahison.
L'utilisation des moyens mis à la disposition de la mairie reste prohibée.


J'espère avoir éclairci vos interrogations.

EDIT : Encore une précision : Cessez de détourner la vérité à votre convenance, en faisant croire que le Comté est la cause de l'appauvrissement de notre capitale. Le CAC n'a jamais imposé à Bruges les mêmes quotas qu'ailleurs, faisant preuve de compréhension et fournissant des céréales et autres denrées de subsistance à la ville à chaque fois qu'elle en a fait la demande. Il rachète régulièrement vos poissons à très bon prix pour permettre aux pêcheurs de subsister. En ce qui concerne les impôts je ne comprends pas vos calculs, ils sont tronqués ! Revoyez vos chiffres, Maître, Ghent n'a que 276 citoyens actifs !!! L'impôt a été réparti en toute équité. Si ça ce n'est pas de la désinformation ...

Pour le prestige, je suis lasse de répéter sans cesse la même chose, allez donc lire les annonces de notre Majesté à ce sujet, vous comprendrez alors que descendre sous 2 étoiles de prestige est difficilement concevable pour un Comté comme le nôtre.
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Doudou
Nous n'avons pas du lire la même lettre dame Adrienne.

J'aime beaucoup notre corpus :
Livre de la Justice, chapitre 2, Opus 4, article 3 ... Indigeste non ?


Non, Non le corpus est trop bien comme il est....
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---fromFR~Soledad~
Regarde les beaux messieurs et les gentes dames s'étriper joyeusement à coup de paroles assassines...et se dit que si beaucoup mettaient autant d'enthousiasme à oeuvrer pour la prospérité flamande qu'à se planter des couteaux dans le dos, la Flandres serait sans conteste le comté le plus riche des royaumes...


C'est ça être adulte... bon ben je crois que je vais rester une enfant...
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Willy...jouet offert par mon papa !
Bartox
Oui, je pense qu'il faut raccourcir notre Corpus en une dizaine de lois, que j'appellerai des Commandements. Je ferai tout, car vous savez très bien que les plus belles lois flamandes viennent de moi. Aussi, compte tenu du nombre restreint d'articles, Sir Zorg passera entre les mailles de la justice. Oui, car les démagogues narcissiques hypocrites et menteurs ont le droit de parler comme bon leur semble sur la gargotte. Même si c'est l'intégrité et le travail du Comte et du Parlement qui sont remis en cause !

Vive un futur FIL avec un "Livre de l'autocratie, Article Unique".
Ce n'est que régression, mais au moins c'est court !


* Sort une peluche à l'effigie du Lion flamand et part jouer avec Soledad *
Skorwatchkha
- Mais qui est ce jeune freluquet qui prend la parole ? diront certains ...

Mais bon, je peux comprendre que ces même "certains" puissent trouver inconcevable qu'un gueux de ma sorte puisse émettre un avis sur ce qu'il vient de lire en parcourant ce sujet passionnant.

Tout neuf dans les RR, et par la même occasion dans le comté, j'essaye de m'intéresser un tant soit peu à ce qui se passe au niveau flamand. Et je constate, par mon plus grand désarroi, que les sujets abordés actuellement ne me donnent absolument pas envie de voir ce qui s'y passe, alors je n'ose même pas imaginer pour mes confrères nés dans l'année qui ne voient pas forcément plus loin que le bout de leur nez.

Cela dit, même si je trouve le débat passionnant autant qu'il est passionné, il centre sur un conflit de personnes et non sur les intérêts de notre Comté.
Ne serait-il pas judicieux, messires, de vous recentrer vers quelque chose de constructif, vous qui représentez le peuple et l'élite des Flandres, et qui en font l'unité.

Je ne crois pas que mon intervention soit constructive, mais elle permet d'exprimer mon courroux face à ce manque de discernement concernant l'avenir uni des Flandres. Ce genre de déviance ne fera que diviser les Flamand, à commencer par moi même, divisé entre l'envie de rester cloîtré dans mon village, et celui de m'informer des orientations générales éditées sur la Gargotte.
Doudou
ouha messire Bartox quelle intelligence, quelle réplique, quelles avancées après vos interventions !

Je lis en diagonale, je critique avant de voir le résultat...

j'ai soumis déjà quelques commandements en matière de commerce à quelques personnes.
Bien que court et simple, il cadre preque tout (et j'ai une parade pour le reste)
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Zorg69
Merci Dame Adrienne de cette réponse argumentée.
Elle est riche, mais malheureusement elle ne répond pas tout à fait, à la question posée.

Vous n’avez, semble t-il, pas pu vous extraire du contexte. Dans mon esprit, il était trop tôt pour juger si j’avais tort ou raison de penser ce que je pensais, et je ne vous demandais pas, de vous exprimer sur ce sujet.

C’était un avis de juriste, que j’attendais, pas un avis orienté. J’ai sans doute aussi des torts dans la formulation. Aussi je comprends votre réponse.

Le vicomte Louis Hubert, que je connais bien est aussi un juriste éminent. J’aurai pu le solliciter, il m’aurait répondu, je crois.

C’est pourtant à vous que j’ai demandé. Cela signifie deux choses :
- Je vous reconnais cette compétence depuis toujours. Cela ne m’a pas empêché de me moquer et de vous épingler quand votre comportement ne me paraissait pas adéquat à la situation. Mais n’en parlons plus cela va encore lasser Valentianne. Et ca me peine de la lasser. *sourit*
- Je vous considère, en tant qu’avocate au dessus de tout soupçon, et votre réponse le sera donc tout autant. Elle aura ainsi le mérite d’être incontestable, puisque je n’ai pas l’honneur de compter au rang de vos amis, et que vous me considérez, à tort, comme un adversaire politique. Je dis, « à tort », parce que bien entendu, je ne nie pas attaquer vertement le parti dont vous êtes membre, mais c’est une démarche apolitique, dans la mesure où je ne sers aucun parti. Je suis absolument certain, que vous pensez le contraire, aussi n’essaierai-je pas de vous en convaincre.

Je formule ma question autrement, donc, en l’extrayant du contexte flamand. *sourit* Encore une fois, si c’est votre bon vouloir, pouvez-vous me répondre en tant que juriste, c'est-à-dire avec l’énoncé de la loi et votre avis sur la question.

« Un citoyen quelquonque, dans un comté quelquonque, accuse le comte d’abus de pouvoir, parce qu’il se sert de son mandat pour défendre les intérêts d’un parti. »

Il ne vous appartient pas, si je puis me permettre d’être directif, de transposer au contexte flamands, ni de vous assurer de l’applicabilité pour le cas qui nous occupe : le comte Plasm.
Je cherche juste à savoir, quelle loi peut invoquer ce citoyen dans son accusation.

Au demeurant, je vous annonce que je ne me servirai pas de votre réponse, contre le comte Plasm. La fin de mon intervention vous convaincra de cela, sans difficulté.

En ce qui concerne la lettre d’Alinéaire, dont je ne comprends pas bien pourquoi vous m’en parlez à moi, ou plutôt je comprends très bien ce que vous essayez de corréler, je l’ai lu aussi.
Nous n’avons pas lu la même, madame. Il y appelle à la mobilisation générale pour voter. Rien d’autre. Procurez vous cette lettre, madame, votre œil de juriste avisé corrigera instantanément votre jugement qui ne peut être que le fait d’une mauvaise information. Je me refuse à penser que vous auriez pu l’interpréter à des fins politiques. Si vous avez des difficultés à vous procurer cette lettre, demandez là, je vous enverrai mon exemplaire.

Pour couper court, sur le sujet : Je suis présent sur la liste FIL par pure amitié. Je n’avais aucunement l’intention de m’investir dans les comtales à venir, si dragon ne m’avait pas insulté. Et encore je n’ai pas réagit immédiatement mais uniquement lorsqu’il en a remis une couche, irrité sans doute que je n’ai pas répondu à sa provocation. La politisation de l’affaire n’est pas de mon fait, même si je suis persuadé, là encore, que votre appréciation est inverse.

Je vais demander officiellement à Doudou et Alinéaire, de retirer mon nom de cette liste. Trois raisons à cela.
- Evitez l’amalgame que vous venez de faire
- Ne pas mettre en danger cette liste par mon impopularité, complètement assumée en ce qui me concerne, mais dont je refuse qu’elle puisse nuire à autrui.
- Pas envie de m’investir plus que cela dans la campagne.

FIL reste néanmoins la liste que je soutiendrai, par ce qu’elle représente Bruges, et que Bruges à besoin d’être au conseil.
Je vous avais « poussé » quelques remarques autour de ce thème. Je me suis sans doute trompé sur le décompte des actifs de Gent, j’ai du compter les morts. *sourit*.
La désinvolture avec lequel vous avez balayé le fond du sujet, en exploitant cette erreur, ne m’a pas donné envie de vérifier. D’autres reviendront dessus s’ils le souhaitent.

Madame, je n’y reviens pas, mais un mot quand même. Je n’ai pas dit qu’Autrement (le conseil) était responsable de l’état de Bruges. Je dis qu’Autrement ne fait rien pour améliorer la situation et que les idées qui n’émane pas de la mouvance d’Autrement ne trouve jamais grâce à vos yeux, pourtant ravissants. *rit*

Pour finir Madame, je vais vous révéler en avant première une information de première main, concernant une décision que je viens de prendre.

J’ai décidé Madame, de quitter définitivement le parlement. Cette décision n’est en rien motivée par mon éviction provisoire. Elle émanait du président Abadonne, elle était donc incontestable et je m’y suis plié sans sourciller. Il s’agit de ce que j’ai entendu de droite et de gauche, au parlement comme en gargote. Encore très récemment messire Bartox, qui est pourtant mon collègue au parlement et avec qui j’ai eu des échanges toujours courtois, déclarait me concernant « Sir Zorg passera entre les mailles de la justice. Oui, car les démagogues narcissiques hypocrites et menteurs …/… »
Des insultes à nouveau. Chaque mot est une insulte. Chaque mot est inexact. Même le « Sir », je ne suis pas noble.

D’autres encore pense que mes propos sont des diarrhées verbales. Je suis insensible aux compliments comme aux critiques. Ce genre de commentaire m’amuse, surtout quand il émane, là encore d’un confrère, dont on peut déguster, rarement je vous l’accorde, la richesse de ses considérations. Et je ne parle même pas de la forme !

Comment voulez vous que je reprenne des débats sereins et constructifs avec ces collègues qui pensent cela de moi ? Je ne vais tout de même pas faire un procès à tous ces braves gens qui sont aveuglés, où effrayés par des propos non conventionnels, qui se refugient dans un soutien massif et indéfectible à mes contradicteurs, sans que leur démarche ne soit jamais motivée.

Comment reprendre des débats avec eux disais-je ? C’est au dessus de mes forces, qui sont pourtant incommensurables, vous avez pu en juger, par ma résistance, à tous les ténors d’Autrement qui se sont relayés sans relâche, jamais sur le fond malheureusement…
Mais ce n’est plus mon affaire.

La dernière raison est l’incompréhension générale de mes actes et de mes propos. Pour certain je suis un fou, pour d’autres bien trop rares, un visionnaire. Le « partisianisme », aura eu ma peau finalement. C’est amusant d’ailleurs moi qui ne suis partisan de personne. Mon indépendance me vaut aussi aujourd’hui une absence de soutien qui est aussi un élément qui est entré en ligne de compte. Ma démarche générale était orientée vers la défense des modestes en général et plus particulièrement ceux de Bruges. Seul, c’est un peu fastidieux, et je manque cruellement de temps. C’est que j’ai un élevage à faire tourner et des étals de boucher à garnir !!

Pour finir, je ne nie pas que ma virulence soit parfois déplaisante, mais le fond est souvent juste. Il est malheureusement systématiquement évacué au profit de polémiques partisanes. C’est sans doute le dernier élément dont j’ai tenu compte.

Cette décision est donc réfléchie, et nullement liée à la sanction je le répète. Pas un brin d’émotion non plus pour ceux qui pourrait penser … Juste de la lassitude.

Voila madame. Rependez vite la nouvelle, c’est une bonne nouvelle pour beaucoup de gens.

Je vais me concentrer désormais sur le procès qui m’oppose à Messire Dragon. J’entends obtenir réparation. J’ai assisté à son témoignage où pour l’instant il essaye pitoyablement de s’extraire de ses responsabilités et joue l’obstruction. J’ai moi-même témoigné en rappelant que l’on n’était pas là pour discuter du temps qu’il fera demain, mais pour juger d’une diffamation avérée, dans un lieu publique, devant de nombreux témoins.
J’attends la suite des événements et espère le voir un jour en prison.

Quand à moi, je m’en vais philosopher tranquillement aves les petits cochons, ou je ne risque pas le quolibet et l’insulte. Je les ai beaucoup négligés, et c’est aussi pour y revenir que je lâche prise.
Je continuerai aussi d'animer ce lieu de temps en temps quand l'actualité s'y prettera !

Je serai tout de même ravi de vous lire, sur le petit point juridique que je vous ai soumis. Pure curiosité intellectuelle de ma part, si vous n’avez pas envie, ce n’est pas grave.

Madame, je m’en vais maintenant, faire mes adieux au parlement.
Bon courage pour la suite.

Zorg
Qui va se recentrer dans un premier temps sur l’événementiel à Bruges. Lire des contes en Taverne par exemple …
J’en ai un sous le coude. Savoureux …
*en rit d’avance*
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Etis ater pecalum ideas ferem
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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Bartox
Oh... Comment avez-vous su que ma parodie vous étiez dédiée Sir Doudou ?
Ah oui... en même temps j'ai repris des phrases pratiquement telles qu'elles sont sorties de votre bouche.

Et question avancée, je ne suis pas le plus buté. Moi quand je me trompe, j'essaye de ne pas m'enfermer dans mon coin, en me protégeant d'un cercle d'arguments à deux deniers qui ne tiennent pas la route pour se dresser sur ses deux jambes et ne pas pouvoir rebondir faute d'appuis solides... surtout en critiquant l'autorité du comte.

J'avais aussi mis en avant votre idée il y a de ça quelques interventions, en disant qu'il fallait laisser le Corpus tel qu'il est, car très bien. Et alors, pour permettre aux MA et nouveaux de vite comprendre les principales lois en place, d'installer votre système; mais uniquement a but "consultatif", et non pas comme Corpus Législatif à proprement parlé !
Abadonne
Dame Adrienne, permettez moi de revenir sur vos propos?

Citation:
Précisons bien qu'il n'est nullement question de supprimer le Parlement, dont le Comte Plasm a toujours été un ardent défenseur. Il s'agit de le protéger en neutralisant le venin qui s'est immiscé en son sein et nuit à son bon fonctionnement, étant donné que le Président n'a pu ramener le calme en son institution.


Honnêtement, je ne vous comprends pas si je suis votre raisonnement, Sa Grandeur le Comte de Flandre, Pl@sm de Montfaucon est intervenu uniquement par ce que je n'arrivais pas à calmer le sieur Zorg et le Seigneur Dragon f1re de Saint Ange.

Dois je rappeler que son intervention au Parlement n'a pas eu le but escompté, plusieurs parlementaire ont demandé qu'il rovoye son jugement sur la disolution du Parlement. Ce n'est qu'après l'intervention de certains parlementaire que Sa Grandeur le Comte m'a permis de constituer un dossier pour sanctionner à nouveau le sieur Zorg. Dossier que je n'ai pu constituer à moitié vu l'impatience de Sa Grandeur à clôturer au plus vite cette affaire.

Maintenant avant de juger mes actes en tant que Président, il faut aussi me laisser le temps d'agir en dépassant le stade de l'émotionnel. malheureusement dans cette histoire et comme souvent en Flandre, nous ne dépassons que très peu ce stade.

Dame Adrienne, ne voyez pas en ma prise de parole une quelconque attaque à votre encontre ou envers votre parti.
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De retour et ca va faire mal
Adrienne
Messire Zorg, voici ma dernière intervention icelieu, je ne voudrais pas lasser vos lecteurs avec mes textes de lois, mais c'est avec plaisir que je réponds à votre questionnement, espérant que ceci vous satisfasse :

Zorg a écrit:
« Un citoyen quelquonque, dans un comté quelquonque, accuse le comte d’abus de pouvoir, parce qu’il se sert de son mandat pour défendre les intérêts d’un parti. » Je cherche juste à savoir, quelle loi peut invoquer ce citoyen dans son accusation.


Mais on n'attaque pas le Comte ainsi, puisqu'il représente l'autorité suprême !!

Chaque Comté a des lois qui lui sont propres, voilà pourquoi je m'en réfère à nouveau à mon livre de chevet, notre Constitution flamande.

Citation:
Opus 3 : Article 12.1.

Le Comte en exercice ne peut être poursuivi par la justice de son comté. En cas de fautes graves ou d’abus de pouvoir, il devra comparaître devant la haute cour de justice du Royaume de France.


Autant vous dire qu'il faut un dossier solide et de sérieuses preuves pour entamer pareille procédure. En Flandres, il est également possible que le Comte soit destitué pour faits gravissimes, ce qui n'est pas le cas partout ailleurs :

Citation:
Opus 3, Article 10.

Hors période de loi martiale, le conseil et le parlement peuvent se réunir en session extraordinaire.
Par une majorité absolue, ils peuvent voter la non confirmation d’une action entreprise par le Comte
A l’unanimité, ils peuvent voter une motion de destitution envers le Comte.


Ensuite, je comprends votre désabusement même si j'ai bien envie de vous dire que l'on récolte ce que l'on sème. Mais je ne me réjouis nullement de vous voir quitter votre siège au Parlement, au grand jamais je n'ai souhaité cela. Sachez que je vous respecte et avais pour habitude de vous lire avec amusement même lorsque vous ironisiez honteusement à mon sujet !

Malgré notre rencontre plutôt fracassante et nos prises de bec habituelles, je ne vous considère pas comme un ennemi, disons juste que vous avez tout l'art de m'agacer ! Et je me dois de rétablir la vérité lorsque celle-ci est déformée.

Quant à vous, Messire le Président,

Je ne me permettrais pas de juger les actes d'un illustre personnage tel que vous. En bon médiateur, vous avez fait le nécessaire pour maîtriser les débats houleux en votre institution mais cela n'a malheureusement pas suffi. Je pense simplement qu'un rappel à l'ordre ferme et rapide de votre part pour condamner la divulgation d'archives confidentielles et la virulence des propos tenus à l'égard du Comte, aurait pu éviter d'en arriver à ce stade.

Pendant que vous méditiez à la sanction à adopter, l'affaire avait pris une telle ampleur qu'une intervention plus musclée se justifiait. Tout n'est pas permis, la provocation a des limites, voilà mon humble avis ...
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Zorg69
Hum... merci pour cette réponse complète, exhaustive, ... que dire d'autre !
Le comte est donc intouchable.
Bigre! Nous avons pris des risques. *rit*

Se dit qu'il faudra quand même qu'il le lise, un jour, le CL. *rit*

Désabusé ?
*sourit*

Bonne comtales et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Zorg
Quelqu'un lui a dit ce soir : « Tes contradicteurs ne sont des contradicteurs que parce que tu es là ! »
Perturbant pour un esprit comme le mien.
Cela pose immédiatement la question suivante : "Les contradicteurs disparaissent-ils si je disparaît ?"

Zorg se retourne et crie à Alinéaire
- Ali, Ali, … j’ai trouvé un moyen de faire gagner FIL *rit*

Se dit aussi que peut-être Adrienne l'aime un peu, finalement ! *sourit niaisement comme il aime à le faire *

Changement radical de ton dans le post suivant. pfff quel talent ! et hop un petit coup de mousse.
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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Zorg69
Zorg sortait du parlement ou il venait de faire son dernier discours. Son ami Mehar, l’attendait à sa sortie.

- Alols Zolg, c’est fini.
- Oui Mehar, c’est fini
- Et ca s’est passé comment ?


Je suis arrivé dans le parlement accompagné du président, qui avait usé de son autorité et de son influence pour me permettre de faire mes adieux. A l’entrée de la salle, j’ai posé une main sur son épaule gauche, bras tendu, l’autre lui serrant la droite, je lui ai dit sur le ton de la confidence mes remerciements et à quel point j’appréciais son geste.

Puis je me suis dirigé au centre de l’hémicycle vers la tribune de l’orateur, face à mes collègues. Le brouhaha ambiant laissa place progressivement au silence. J’étais très ému. J’étalais mes notes devant moi, pour masquer mon trouble. J’observais un silence interminable, avant de me lancer. L’hémicycle était calme, un silence de mort rendait le moment solennel, chacun retenant sa respiration.


- Et tu leul a dit quoi, Zolg ?
- Oh c’est facile, je me souviens par cœur de mon discours. J’ai dit :


Chers confrères.

Je voudrai, pour commencer, remercier notre président, qui m’a permis, par sa seule influence d’être présent devant vous, en m’accordant de manière exceptionnelle une dérogation à l’exclusion temporaire dont je fais l’objet.


- J'ai marqué un nouveau silence, j'ai respiré profondément et j'ai reprit.

Comme vous le savez déjà sans doute, au-delà de la suspension, j’ai choisi librement de vous quitter, pour des raisons personnelles liées à l’affaire qui m’opposa à Messire Dragon. Elles sont largement exposées en Gargote.

J’ai beaucoup aimé cet endroit et j’aurai été navré de ne pouvoir vous saluer une dernière fois.
J’ai aimé y réfléchir, j’ai aimé y travailler, j’ai aimé vous y côtoyer.

Je m’en vais cependant sans nostalgie, même si je crois que les séances parlementaires me manqueront un peu au début. Je suis fatigué, et puis je crois qu’il faut aussi savoir se retirer. Des choses définitives ont été dites …

Avant de vous quitter je voudrai revenir sur les dernières propositions que j’ai faites. Ce sera un peu mon lègue à l’institution, mon testament parlementaire.

Il faut que le parlement se réforme…
Il faut que le parlement se transforme…
Il faut le désacraliser…
Il faut améliorer sa notoriété …
Il faut soigner sa communication …
… Il faut en un mot le rendre vivant, au cœur du système institutionnel, proche des flamands et de leur préoccupation.

J’en suis intimement convaincu.

J’ai naturellement manqué de temps pour développer et finaliser un texte plus aboutit et plus complet. L’esprit est néanmoins clair. Le maitre mot est l’ouverture.

L’ouverture du parlement sur l’extérieur, l’ouverture du conseil aux parlementaires, l’ouverture de l’institutionnel au peuple …

Cette ouverture nécessaire peut s’appuyer sur des mesures concrètes.

Rendez les séances parlementaires publiques pour ceux qui le souhaitent.
Obtenez du conseil, un mode collaboratif moins unilatéral.
Battez-vous pour rééquilibrer la relation entre le conseil et le parlement. Le comte doit rester souverain mais il faut légiférer pour annihiler le risque qu’il abuse de son pouvoir à des fins personnelles ou politiques.


- A ce moment, un « oh » de surprise est monté de l’assemblée. J’ai immédiatement levé un bras tendu, poignée à l’équerre pour intimer le silence et faire comprendre que je n’avais pas fini. Puis j’ai repris :

Ne vous offusquez pas si facilement et ne mettez pas derrière mes paroles, ce que je n’y ai pas mis moi-même. Le risque existe réellement dans la constitution d’aujourd’hui. Il faut l’éradiquer ou proposer un garde-fou. Cela ne signifie pas que je considère que le comte Plasm, soit actuellement dans ce cas.

Mes chers confrères, les quelques idées que j’ai hâtivement jetées sur le papier peuvent constituer une feuille de route, si quelques parlementaires ont la volonté de se saisir du sujet.

Je voudrai terminer par deux points qui me tiennent à cœur.

Dame Blanche une conseillère municipale de Bruges postule pour devenir parlementaire. Dans le cas ou son admission deviendrait une réalité et qu’elle serait admise à siéger ici bas, je vous remercie, chers confrères, de l’accueillir dignement. Ce n’est pas parce qu’elle vient de Bruges et qu’elle est mon amie, qu’elle doit pâtir de mon image. Mon départ ne remet pas en cause sa candidature, ce que j’ai craint un moment. Mais je fais confiance au président sur ce point.

Enfin, je voudrai souligner l’excellence des relations que j’ai eues avec vous président. Je pense que nous nous serions bien entendu sur la durée.

Dans le même esprit je voudrai vous dire Maistre Braellock, que j’ai beaucoup apprécié de travailler à vos cotés. Vous toujours si juste et si pondéré. Vous êtes un exemple et vous fûtes excellent dans toutes vos responsabilités.

Je vous quitte donc, chers collègues.
Ce départ est un peu brutal.

J’ai pleinement conscience, que cette épisode dans l’histoire du parlement est une première. Je me singularise encore malgré moi.
Mais je ne peux transiger avec me valeurs, celles qui font que je me lève chaque matin pour faire avancer les Flandres.

Je peux tolérer le mot de trop…

… Je ne peux admettre le quolibet systématique, l’insulte basse, le dénigrement gratuit, comme des modes de contradiction.

Je ne suis pas non plus tout blanc. C’est l’évidence. Mon ironie fréquente, sous couvert d’humour, peut être parfois si mal perçue. Cela m’étonne moi même. Le comte me dit méchant. Comme il se trompe, mais je crois qu’en l’état il serait vain d’essayer de l’en convaincre.

J’espère cependant, malgré ce dernier épisode de ma vie de parlementaire qui sera peut être jugé différemment à l’épreuve du temps, laisser derrière moi l’image d’un collègue sérieux et travailleur

Je vous salue humblement, Président, Mesdames et Messires, et vous laisse à vos travaux.


- A la fin, j’ai replié en silence les notes étalées devant moi. Tu vois Mehar, j’étais calme, serein, étrangement apaisé. Je me rappelle avoir fait un dernier signe de main en m’éloignant, j’ai salué le garde qui s’écartait pour me laisser passer et je m’en suis allé doucement. Et là, je t’ai vu !
- Une page qui se toulne, Zolg !
- Une page qui se tourne Mehar.
- Et tu vas faile quoi maintenant ?
- Ben rigoler avec Kat et toi pardi. Manquerait plus que le lézard bileux et acerbe, nous rendent tristes à mourir. Rien de grave, juste un navrant qu’on va tâcher d’envoyer en prison. En attendant on va s’poiler en commentant le programme d’Autrement.


Mehar regarda Zorg avec un drôle d’air

- Zolg t’es pas cohélent. Tu fais un discouls à faile pleuler dans les chaumièles, et tu veux déjà lemettle le couvelt.
- Nan, j’déconne. M’en tape du programme d’Autrement. J’ai mieux à faire. Un p’tit voyage pour commencer …

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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Zorg69
Zorg se rendant dans ses champs, fit un détour par le château. Il s’étonna, à 11 jours de l’élection du conseil de constater qu’aucune liste n’avait affiché son programme sur les panneaux réservé à cet usage.
- Ca limite le temps de réflexion et des questions, comme ça, se dit-il pour lui-même.
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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Guichard
Je vous prie tous de bien vouloir pardonner mon irruption en ces lieux pour vous dire ce qui va suivre, et que peut-être vous ne trouverez pas forcément placé au bon endroit... ma jeunesse dans les Royaumes Renaissants en sera en grande partie l'explication.

Mon message ne concerne aucunement le long échange tendu qui vient d'avoir lieu entre Zorg et les diverses personnes avec qui il est en froid. Loin de moi l'envie d'entrer dans ce débat, d'autant plus que j'ai un profond respect pour des personnes des deux bords, comme pour sa Grâce le Comte Plasm avec qui j'ai eu le plaisir d'avoir un de mes premiers contacts en taverne. Avant que l'on ne m'intente éventuellement un procès d'intentions, je voudrais préciser que mon étiquette FIL n'aura aucun rapport avec ce que je vais écrire ci-dessous.
Je souhaitais revenir sur une proposition que Zorg avait faite il y a quelques temps de cela et qui parlait de faire résider temporairement nos représentants officiels à Bruges.
Cette proposition, que je soutiens, semble avoir été repoussée et j'avoue ne pas avoir saisi de bonnes raisons pour ce fait.

Je reconnais être moi-même Brugeois et donc forcément intéressé, jeune comme je vous l'ai déjà dit et donc d'une expérience que l'on pourra sans difficulté me contester, mais je vous assure avoir sincèrement à cœur le bien de ma cité et de mon Comté.
Donc, je ne comprends pas pourquoi l'idée de faire séjourner quelques jours par mois (et non résider) des membres du Parlement ou du Conseil Comtal dans leur capitale paraîtrait si risible. A moins que l'on m'explique que les Flandres pratiquent la décentralisation avant l'heure
Peu importe ce que l'on peut penser personnellement de Zorg, le tableau qu'il a dressé de la situation de Bruges est juste: la ville est sinistrée, bien que les effort de son maire Alineaire aient porté certains fruits. Est-ce bien notre capitale, oui ou non? Le Parlement y siège-t-il oui ou non? Et la Justice, je suppose aussi que c'est à Bruges qu'elle doit être rendue? Avons-nous tous l'envie de redonner ses couleurs légitimes à notre capitale?

L'une des rares réponse, peut-être la seule ou presque, qui avait été faite à la proposition de Zorg venait de Messire Whitechief. Je n'ai aucun préjugé sur cette personne, ne la connaissant strictement pas. Je ne doute pas du fait qu'il doit s'agir de quelqu'un de compétent, en tous cas certainement infiniment plus que moi. Je reproduis cette réponse ci-dessous:
Citation:
Quant à m'installer à Bruges...Je ne vois pas l'intérêt, mes terres étant pratiquement collées à Ghent, ma résidence secondaire est à Ghent aussi, je ne peux me couper en trois. De plus je me demande si vivre dans un minuscule appartement au milieu de quelques bourgeois et squatteurs serait digne de mon rang, j'ai peur que l'article 2.3 de l'op.6 du livre I de notre corpus ne me l'interdise.

Outre que le fait d'être éloigné de ses terres permet de fournir du travail à ceux qui en souhaitent et serait certainement fort apprécié, je voudrais insister sur le fait qu'il ne s'agit que de séjourner temporairement, mais régulièrement à Bruges.
J'avoue être particulièrement choqué par le ton arrogant et humiliant pour la population brugeoise, de cette réponse. Aurions-nous fait dans un passé que je n'ai pas connu quelque chose qui justifie le mépris moqueur de Messire Whitechief?
Je conçois parfaitement que le statu de noble puisse tout à fait autoriser ce type de conception de soi-même et de son environnement. C'est historique, il n'y a pas de problème.
En revanche, je tiens à attirer l'attention de tous sur le fait que si l'on peut tout à fait parler ainsi et se comporter comme tel, il ne faudra néanmoins pas se plaindre de constater le désintérêt du peuple dans ses institutions politiques et la crise qui en résulte actuellement. Lorsqu'on ne se sent pas représenté par ses Représentants, il ne faut pas être surpris. Toujours pour rester dans l'historique, ça finit soit en exode, soit en révolution.

Je veux croire que Messire Whitechief ne pensait pas exactement ce qu'il a écrit, et que nous avons à notre tête des personnes qui aiment leur peuple et œuvrent dans le but de son bien.
Ces personnes accepteraient-elle de reconsidérer cette proposition de séjour régulier en notre capitale pour les cessions parlementaires ainsi que celles du Conseil Comtal, ou éventuellement me disent pourquoi cette idée ne pourrait convenir le cas échéant (en excluant la sois-disant exiguïté des logements brugeois et la sois-disant basse extraction de sa population, merci).
Whitechief
Toujours aussi blasé, le baron prenait encore sur lui pour éviter de répondre de manière trop expéditive. Il était fait pour agir silencieusement, pas pour parler et se faire mousser sans arrêt en publique comme tous ces arrivistes flamands opportunistes et hypocrites.

Voilà une réaction bien tardive, si j'étais mauvaise langue je dirais qu'elle arrive à point nommé pour les élections. Mais au vu de votre jeune expérience je pense plutôt que cela vient du fait que vous êtes plus concerné aujourd'hui par la politique qu'il y a deux semaines, ce qui serait en somme parfaitement naturel.

Puisque je ressens le besoin de répondre à vos remarques me concernant, je me lance.
Je pensais chaque mot que j'ai dis concernant mon éventuelle migration vers Bruges, il n'y a que l'interprétation que vous en faites qui est erronée.
Je vais tenter d'être clair et précis, admettons que je m'installe à Bruges, qu'est-ce que cela va faire gagner à la ville mis à part un appartement vide en moins ? Actuellement lorsque je m'y rend, ce n'est que pour aller à l'université, ne faisant parti ni du parlement, ni du conseil comtal. L'endroit où je couche importe peu pour la ville, je n'apporte rien financièrement.

Mis à part cela, je n'ai rien contre la ville, juste contre la politique économique de ses maires. Lorsque j'occupais la fonction de CaC, j'en parlais parfois à messire Alinéaire qui en était le maire à l'époque, nous n'avions pas la même vision des choses. La mairie entasse les écus sans but, plutôt que de réfléchir à ce qu'il faut faire de cet argent, on empile les pièces pour faire joli. Je n'ai plus les chiffres en tête, mais je sais qu'à cette époque, Bruges n'étais pas plus pauvre que n'importe qu'elle ville flamande... et malgré tout le comté continuait et continue de la favoriser commercialement dans l'espoir que quelque chose se passe, sans succès jusqu'à présent.

Quoiqu'il en soit, ghentois je suis, ghentois je resterai. Si un jour je venais à Bruges, ce serait pour prendre les reines et faire bouger cette ville qui se laisse vivre sur le dos du comté tel un parasite. J'espère pour nous que quelqu'un le fera bien avant moi, car je pars en voyage pour un bon moment.

Pour votre dernière question, il y avait une rumeur qui remonte déjà à relativement longtemps, qui disait qu'une loi royale obligerait les conseillers comtaux à loger en la capitale de leur province. Je pense que tout le monde l'attend encore.
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Baron de Loos
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