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Vlaamse kroeg - La gargote Flamande : [Débat d'idées et interpellations diverses] Vox Populi

Zorg69
Que voilà une affaire singulière, Messire Shormachinchose qui répond à une pensée !
Mais que fait l’inquisition ?

Comme je suis d’excellente humeur, m’en vais lui répondre à la sienne dans un style adapté.

Imbuvable ? Oui c’est normal, je suis insoluble.
Et paf un jeu de mot à deux balles, non, un jeu de mot douteux, j’adoooooore !

Imbuvable encore ? Oui certes, j’apporte grand soin dans la « cultivation » de mon impopularité.
Et t’as vu gars, ca marche ! Tu me connais ni des lèvres ni des dents et tu me détestes déjà. Quel talent !

Un verbe élitiste ? Je revendique ! Mais je sais faire petit bwana si tu veux, voire sémésien, j’ai d’excellents professeurs et je progresse chaque jour.

Pauvres métaphores ? On fait s’qu’on pneu ! Encore que dans ce texte là, je n’en vois pas des masses. Se pourrait-il que je métaphorise - ou que j’allégorise, mieux non ? Coté « verbe élitiste » - sans le savoir ? Tu confondrais pas métaphores et références dès fois ?

Moi j’aurais dit « pauvres jeux de mots » et « métaphores douteuses », ca sonne mieux !
Voir même si tu veux faire encore plus méprisant : « pauv’jeux d’mots ».

Discours embrouillé ? Ah non, que nenni ! Discours parfaitement clair quand on sait de quoi je parle, jeune paltoquet qui réagit à quelque chose dont il n’a pas les tenants et les aboutissants.

Le message ? Point de message mon brave, juste le fond d’une pensée sur un événement précis. Les destinataires sauront ainsi à quoi s’en tenir ! Et un exercice de style bâti sur des oppositions, parce que ca m’amusait. C’est ballot dès fois la motivation !

Rancœur ? Diable ! Pas de rancœur, juste que je signale la bêtise quand je la vois passer, et quand j’ai le temps ! Je fais comme une sorte d’intolérance. Après ca me passe …

Passer ton chemin ? Tu fais bien ! Allez, à la revoyure. Viens donc boire une chopine dans la taverne des cochons à l’occas., on t’expliquera pourquoi t’es un peu à l’ouest sur ta réaction.

Zorg
Qui espère n’avoir pas été trop nébuleux
Qui adore ceux qui ouvrent leur clapet sans qu’on le leur demande (1er degré)
Qui du coup va offrir à Shorbidule un collector :

_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Skorwatchkha
Interpellé par le sieur qui précédemment se donnait à ses pensées (que Skorwatchkha n'aurait jamais du entendre il est vrai ), Skorwatchkha se retourna et lui fît face.

- Je ne crois pas messire vous avoir interpellé de quelque manière que ce soit, à moins que vous n'ayez comme moi le don de lire dans des pensées.
Cessons toute télépathie, l'inquisition pourrait tout aussi bien vous inquiéter.
Vous ne me connaissez point, et vous vous permettez un tutoiement que je ne me permettrais pas à votre égard. Je n'ai jamais laissé transparaître de haine, comment pourriez-vous savoir si je vous déteste ou non. Bien des conclusions hâtives sortent de votre bouche. Seriez-vous perpétuellement sur la défensive quand quelqu'un ose une pensée alors que vous vous étalez ?
Vous employez un verbe élitiste, et cela je le confirme. Mais point besoin d'avoir votre rang pour savoir de quoi vous parlez, je ne parle point bwana, encore moins sémésien, et je doute que cela aide à la compréhension.
Sans me connaître, vous estimez que je ne connais point les affaires du Comté. Sachez Messire que je m'y intéresse, et suis avec passion le niveau comtal de notre région. Je comprend donc votre discours, et sais de quel évènement vous parlez contrairement à ce que vous en pensez. Je ne cherchais pas à vous mépriser, ni à vous rabaisser. Comme vous prenez la mouche.
Votre message, qui n'existe point selon vous, est bien de condamner une réaction légitime à mon sens face à un sabotage, et cela a été reconnu par les principaux intéressés, d'un symbole fort de notre institution. Ne croyez pas que je sois un simple jeune paltoquet qui réagit à quelque chose dont il n’a pas les tenants et les aboutissants, comme vous aimez le préciser. Ne condamnez pas une personne qui justement fait des efforts pour s'inquiéter des choses du Comté.
Votre rancœur, oui, je parle bien de rancœur, comment faire autrement alors que je vous vois, et ce depuis quelques temps, toujours intervenir de manière si négative, vous empêche d'avancer. Vous contestez, et ne proposez point. Quel dommage que quelqu'un possédant autant de culture et d'intelligence apparente n'en fasse pas profiter le peuple qu'il semble mépriser.
Je répondrai avec plaisir à votre invitation de boire une chopine, si vous êtes prêts à écouter, même les petites gens, ce dont je doute fort dans ce que vous venez de faire passer. Je ne pense pas avoir été à l'ouest, en reprenant vos termes, et ce malgré mes origines bretonnes, ma réaction a été beaucoup plus simple que la vôtre. Auriez vous une telle prétention que l'avis d'autrui, même des jeunes, ne compte point ?
Je n'ai aucun a priori sur vous, mais sur la forme de votre discours. C'est cela que je juge imbuvable, le fond quelque part importe peu ici. Votre avis est respectable, respectez donc le mien.
Et de grâce messire Zorg, n'écorchez point mon nom, ayez la décence de respecter ceux qui me l'ont donné, et qui je pense n'ont rien a y voir.


*Se saisit du collector , pas la chance de voir ça tous les jours !!*
Zorg69
[/hrp : Désolé pour la réponse tardive, je dispose de très peu de temps en ce moment /hrp]

Messire Skorwatchkha, oui j’ai écorché votre nom et vous ai affublé de quelques diminutifs. Je l’ai fait non point pour marquer mon mépris mais pour dédramatiser la situation, vous sembliez prendre les choses tellement à cœur ! Visiblement l’intention n’a pas été comprise et vous l’avez assimilé à une marque de mépris. Il n’en était rien.

Il en va de même pour le tutoiement qui pour être irrévérencieux, n’en est pas moins un facteur d’allégement du ton, ton et style que j’ai simplifié à votre intention, pour tenir compte des objections formulées. Dans ma réponse à votre « pensée », je m’étais rendu accessible au quidam, pour reprendre votre propos. Là non plus je n’ai visiblement pas été compris et vous avez pris ce tutoiement pour de la causticité ! Mais qu’importe, laissons cela pour en revenir au fond.

Ce préalable étant fait, je m’en vais corriger quelques perceptions inadéquates et quelques affirmations erronées que vous avez proférées. J’ajoute que bien que vous croyant très affuté vous êtes passé à coté de quelques passages notables du texte d’origine. Je ne vous en veux guère, il est volontairement très elliptique, et il faut être au cœur de la polémique pour en tirer la substantifique moelle.

Citation:
Je n'ai jamais laissé transparaître de haine, comment pourriez-vous savoir si je vous déteste ou non.


C’est vrai que votre réponse était élogieuse. Ca sentait la déclaration d’amour à plein nez. Suis-je ballot tout de même de l’avoir pris de travers !!

Citation:
Seriez-vous perpétuellement sur la défensive quand quelqu'un ose une pensée alors que vous vous étalez ?


Je ne crains pas les contradicteurs. D’aucun pourrait vous le confirmer. Au demeurant je ne crois pas être sur la défensive. J’ai simplement ironisé sur votre « réponse ». J’entends bien que cela ne vous ait pas plu. Ca n’était pas précisément le but recherché *sourit*

Citation:
Vous employez un verbe élitiste, et cela je le confirme.


Nul besoin de le confirmer ! Il me serait infiniment agréable que vous me lisiez. Comme je vous l’ai déjà dit, je le répète donc, je le revendique !!

Citation:
Mais point besoin d'avoir votre rang pour savoir de quoi vous parlez


Heu … c’est quoi au juste le rang d’un gueux ?
Vos « connaissances » ne sont pas charitables, elles auraient pu vous prévenir !
Je vais m’autoriser un bon mot pour vous designer quelqu’un qui pourrait vous « briefer » utilement sur qui je suis.
Le saviez-vous ?
Comment se dit « pratiquer l’intox en taverne ? » …
… Bartox évidement !

Citation:
…/… je suis avec passion le niveau comtal de notre région.


Sacrebleu, vous vous passionnez vraiment pour n’importe quoi !
Qu’il y a-t-il donc de passionnant pour une vache à observer un train à l’arrêt sur les rails, si je puis me permettre cet anachronisme.
Le seul intérêt de la politique comtale des derniers mois c’est d’évaluer à chaque comte qui passe, le degré d’immobilisme dans lequel les Flandres sont plongées !
J’ai oui dire que les fâcheux qui nous gouvernent vont enfin passer la main, enfin si mes informations qui datent un peu, sont toujours d’actualité. Gageons que les repreneurs de cette gestion comtale - notez que je n’ai pas dit les successeurs - sauront remettre les Flandres en marche, et remotiver sa population qui a sombré dans l’indifférence la plus totale au cours de la mandature actuelle.

Citation:
Je comprend donc votre discours, et sais de quel évènement vous parlez contrairement à ce que vous en pensez. Je ne cherchais pas à vous mépriser, ni à vous rabaisser. Comme vous prenez la mouche.


Prendre la mouche, oui bien sûr, chaque jour quand je vais pécher. Pour le reste, vous n’y êtes pas…

Citation:
Votre message, qui n'existe point selon vous, est bien de condamner une réaction légitime à mon sens face à un sabotage, et cela a été reconnu par les principaux intéressés, d'un symbole fort de notre institution.

Comme je le disais en introduction, quelques passages vous ont échappé dans le texte d’origine.
Relisez donc cela :
« Farce dument éradiquée par un modérant téléguidé par des géniteurs éberlués, devant le hold-up d’un accord donné. »
Et quand vous l’aurez compris vous viendrez me donner des leçons sur la légitimité des réactions !!
Quand à ce que vous considérez comme un sabotage, cela n’engage que vous. L’intervention n’a pas été considérée comme un sabotage, juste son contenu.
Enfin, je note l’humour de votre formulation « … sabotage … reconnu par les principaux intéressés … ». C’est un peu normal non ? Et c’est vrai que si les principaux intéressés le reconnaissent, alors c’est que c’est avéré. Ca ne fait pas l’ombre d’un doute.
Ah ce n’était pas de l’humour ?
Bigre ! Je suis taquin.
Le pluriel est savoureux aussi, n’est-il pas ? … Principaux intéressés.
J’entends d’ailleurs que l’affaire n’est pas finie, et génère encore quelques remous parlementaires. Il est question d’un procès, pour un soutien courageux et pas vraiment étonnant. Il va s’en dire que j’en rêve …


Citation:
Votre rancœur, oui, je parle bien de rancœur, comment faire autrement alors que je vous vois


Je vous ai déjà dit que de rancœur il n’était question. L’affirmation ne semblant pas suffisante pour arracher votre assentiment, je m’en vais donc développer un peu …
La rancœur est un sentiment, et comme tous les sentiments elle a besoin d’un objet pour s’exercer. Pour faire un parallèle on n’aime pas dans l’absolu, on aime quelqu’un ou quelque chose.
Quel serait exactement l’objet de ma rancœur selon vous ?
Je porte à votre connaissance avant que vous n’énonciez une ineptie supplémentaire, que je me moque comme de ma première paire de braies, de la considération des « principaux intéressés ». Cette précision mise en exergue, je maintiens la question !

Citation:
Votre rancœur, oui, je parle bien de rancœur, comment faire autrement alors que je vous vois, et ce depuis quelques temps, toujours intervenir de manière si négative, vous empêche d'avancer. Vous contestez, et ne proposez point.


Là encore, vous êtes mal informé. Je ne suis pas qu’un critique polémiste. Je le suis aussi, c’est entendu, mais pas uniquement. Je pratique une critique dites constructive, mais non triviale parce qu’ensevelie dans une gangue épistolaire abondante et élitiste. *rit* - je pratique parfois l’autodérision - Celle la même qui m’a valu le qualificatif d’imbuvable dans votre bouche. Il n’en demeure que mes dires ne sont pas toujours dépourvu de propositions ou de questions orientées sensées générer réflexion, enfin pour celui ou celle qui consent à s’en saisir. Mes questions ne trouvent pas toujours acquéreurs, et nombres sont restées sans réponses. « Les principaux intéressés » ne les ont pas jugé digne d’intérêt dirons-nous ! Ou bien est-ce autre chose … ?
J’ajoute pour finir, que j’ai été parlementaire, et que sous une plume assagie et non polémique, il m’est arrivé de soumettre quelques idées saugrenues.
De grâce donc, quand vous affirmez, prenez le soin de vous renseigner un peu …

Citation:
Quel dommage que quelqu'un possédant autant de culture et d'intelligence apparente n'en fasse pas profiter le peuple qu'il semble mépriser.


Merci messire, merci pour cet éclat de rire : Zorg … mépriser le peuple !!
C’est savoureux.
Reprenez ce topic et relisez le depuis la première page, et nous en reparlerons…
Prenez connaissance aussi des très modestes prises de position et des encore plus modestes actions dont je peux faire état sans rougir, et nous en reparlerons encore.

Merci de bouffonner ainsi, cela fait bien longtemps que je n’avais pas rit d’aussi bon cœur.

Citation:
Je répondrai avec plaisir à votre invitation de boire une chopine, si vous êtes prêts à écouter, même les petites gens, ce dont je doute fort dans ce que vous venez de faire passer.


Venez boire chopine, je renouvelle l’invitation.
Je ne sais pas si je vous écouterez. Il faudrait pour cela que votre avis soit étayé par une démarche de documentation pour cerner votre contradicteur. Je n’accorde que peu de crédit à ceux qui affirment sans avoir fait cet effort. A bon entendeur …
Je boirai cependant volontiers avec vous. Je salue en effet votre démarche de contradicteur, même si elle repose sur des fondations bien fragiles. Mais c’est prometteur, …
A vous voir donc, à Bruges !

Citation:
Auriez vous une telle prétention que l'avis d'autrui, même des jeunes, ne compte point ?

L’avis des jeunes est tout à fait recevable. J’ai même été en son temps le promoteur d’une double ouverture du parlement, qui participait pour partie à cette idée.
J’entends donc ce que vous dites.
Je vous renvoie simplement au point précédent.

Citation:
Je n'ai aucun a priori sur vous, mais sur la forme de votre discours. C'est cela que je juge imbuvable, le fond quelque part importe peu ici. Votre avis est respectable, respectez donc le mien.


Un a priori sur la forme de mon discours … hum …
Voilà une idée étrange !
Et qu’a-t-elle au juste la forme en question ?
Et quel est exactement cet à priori dont vous faites mention ?

Si je vous entends à demi-mot, vous affirmez que la forme annihile le fond, que l’emphase est incompatible avec l’émission d’une idée.
Quelle affirmation courageuse.
J’ai hâte de vous entendre argumenter sur ce point.

Voilà cher ami, quelques réflexions nocturnes à vos affirmations matutinales mais néanmoins erronées. Je vous attends à la rentrée du coté de Bruges, pour deviser avec vous des bienfaits de la politique comtale actuelle ! *rit*

Zorg
Qui espère avoir été assez arrogant
_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Louishubert
Certains sont minables par leur attaque à demi-voilé. Il prétend ne pas l'avoir interpelé. Assurément que textuellement il ne l'a pas fait, mais à partir du moment où il répond à la prose Zorgienne, il s'expose à une réponse, une réponse cherchée même. Alors venir se cacher sous de faux prétextes de soi-disant pensée - pauvrement tournée en mon sens - pour empêcher toute réponse, c'est faible, très faible. Et c'est pas du genre à arrêter le Zorg.

Sinon la couleur criarde qui accompagne ses dires a eu tôt raison de ma patience; le orange me donne un mal de tête fou. Du fait, je n'ai pas suivi toute la tentative de joute oratoire du nom-trop-long-qui-commence-par-S, mais j'ai assez souvent vu la situation pour savoir qu'il va se faire mettre en boîte - si c'est pas déjà fait - par l'habile Zorg.

Au passage, je salue l'Zorg. J'te lis tu sais, parfois. Perd pas la main, si ça t'amuse, tant pis pour lui.

P.S. Il faut savoir nuancer verbe élitiste et longueur.
_________________
Louis-Hubert d'Harlegnan, dit le Cerf,
Vicomte de Lannoy, de la Motte-au-Bois & de Poperinge,
Chancelier de France.
Skorwatchkha
Eh bien voici Messire Zorg un exposé tout à fait à propos qui a le mérite d'être beaucoup plus clair et explicite. Et cela je l'apprécie. Je n'ai absolument rien à rajouter à vos dires, et comme je le conçois aisément j'ai encore nombreuses choses à apprendre, même si mes opinions m'appartiennent. Je m'abstiendrai donc à l'avenir d'intervenir à propos de sujets qui ne me regardent finalement que de très loin, pour le moment. Ah si, une petite précision tout de même, concernant un briefing que j'aurais reçu de la part de qui que ce soit. De cela il n'a point été question, et je ne me souviens même pas avoir entendu votre nom en taverne à Anvers ... je vous ai découvert ici même, et ma démarche est tout à fait personnelle, même si déplacée je l'admet. Votre personnage m'intéresse au plus haut point, disons-le en vérité. Ne croyez pas que cela soit à prendre comme flatterie, ni pour ironie, c'est seulement ma curiosité qui s'exprime. Je suis ravi de vous avoir fait rire quelque part, même si ce n'est pas forcément à prendre de la meilleure des manières, mais je pense que cela ne doit pas être donné à tout le monde.

*change de ton, entendons bien sûr de couleur*


Messire LouisHubert ... je vous souhaite bien le bonjour ! Je change ce ton criard qui vous insupporte apparemment, afin que vous entendiez mes paroles jusqu'au bout cette fois. Je tiens à vous féliciter pour cette intervention dans ma première expérience Zorgienne. En effet, vous avez du juger qu'il fallait rajouter une deuxième couche à la réponse du sieur avec qui j'échangeais à l'instant. A mon humble avis, il n'avait nul besoin de soutien pour me mettre en boîte comme vous dites, mais votre démarche altruiste est à saluer. Dommage que celle-ci remette en cause les dires de Zorg qui me paraît tenir à son élitisme du verbe. Aussi, permettez au minable de conclure avec mon interlocuteur afin que je libère cette place.

*se retourne vers son interlocuteur principal*

Messire Zorg, merci de m'avoir accordé un peu de votre temps, j'ai trouvé cet échange très enrichissant, et vous entendre m'a bien donné l'envie de vous lire plus souvent, même si je ne vous rejoindrai pas sur tout assurément. A bientôt à l'occasion, si je passe par hasard dans la capitale.

*met son collector dans sa poche et salue le sieur, moins arrogant qu'il ne le pensait au départ*
Luciedeclairvaux
Lucie savait lire. Ca vous épate hein. Alors Lucie lisait tout ce qui lui tombait sous les yeux, et en Flandres, Aristote sait qu'il y en avait des choses à lire ... placardées sur les murs ou tombées du ciel grâce à un opportun volatile.

Ce matin-là, elle joua des coudes pour accéder aux annonces du Porte-Parole des Flandres qui étalait le bla bla comtal ordinaire. Rien de bien flamboyant ni de bien original. Le conseil travaillait entre deux chopines, sur la terrasse ensoleillée du château, modifiant quelques lois par ci, publiant quelques chiffres par là.

Une affiche attira bientôt son oeil car elle était signée de l'archevêque. L'EA siège au conseil depuis 2 semaines et voilà déjà qu'ils soudoient le Porte Parole officiel ... murmura-t-elle.

Elle poussa de l'épaule un grand brun aux tempes dégarnies pour pouvoir mieux lire. Et là, étonnement, consternation, stupéfaction ... Elle ne put s'empêcher de dire tout haut :


Depuis quand ne baptise-t-on plus les enfants à la naissance ?!
_________________
Doudou
pour éviter de lire toute la page des annonces, commencez à chercher par le bas... (/hrp]

Doudou entendit une jeune femme parler tout haut et ne put s'empêcher de répondre :

"je ne me souviens pas que l'église est baptisé dès la naissance, enfin ici en Flandres..."
_________________
Luciedeclairvaux
Lucie se retourna vers le borgne qui lui répondait. Ses grands yeux étonnés le fixaient avec attention.

Par Aristote ! Je loue mes parents de m'avoir baptisée dès mon plus jeune âge. Si par le plus grand des malheurs votre enfant mourrait avant d'avoir atteint l'âge de choisir sa religion, hop ! c'est direct en enfer !

Mais ...

Peut-être n'avez-vous point d'enfant, messire ... Ou bien ...

.... peut-être ne croyez-vous pas à l'enfer ?! Ajouta-t-elle d'une voix sourde.
_________________
Zorg69
De quoi !

On s’invective, on vitupère, …
…Dans ma tribune à moi !

Mais c’est …

Mais c’est génial !
Je pensais, hors réaction, être le seul à faire trembler les gradins de bois.

Diable je m’en vais en retraite spirituelle, regonfler mes élans Tupiesques (*), ragaillardi.

Merci Dame Lucie de faire vivre un peu l’endroit.

Psss Psss, madame, Doudou est le plus vieux célibataire des Flandres, alors vous pensez, le baptême des enfants, ca lui passe largement au dessus de la courge.
Moi aussi d’ailleurs !

Zorg
(*) Qui est relatif à Saint-Tupi. (Juste pour mon nouvel ami) *sourit*
_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Doudou
messire zorg c'est un bonheur de vous revoir.

Pendant votre absence, le titre est passé à sire abadonne.
Certes les jeux auxquels je m'adonne ne sont pas pour les enfants...

Madame Lucie de Clairvaux vous êtes certainement plus jeunes que moi car malheureusement le baptême de la naissance n'existait pas parmi nous...

Je tiens à souligner qu'étant conseiller comtale, que ce message a fait débat.

Certains étaient contre le fait qu'il passe par les voix non religieuses. cependant, il n'est de secret pour personne que justement personne ne lit les annonces religieuses. Nous espérions (enfin certains espérés) qu'afficher ici. il sera plus lu...
_________________
Luciedeclairvaux
Aaaah il m'a fait peur ce c** Lucie se retourna vers le nouvel arrivant, apparemment heureux propriétaire de cette tribune.

Moi non plus, messire Zorg, je n'ai pas d'enfant : je suis bien trop jeune. Mais ce doit être le propre de la femme de s'inquiéter du sort des petits, alors je m'inquiète du sort spirituel des petits flamands. Enfin ... quand je dis "le propre de la femme", hormis les femmes de l'EA il faut croire. A ce propos je me suis longtemps demandée si c'était bien des femmes qui se cachaient sous ces longues bures. Et pour avoir passé des années au couvent, je puis vous assurer que oui ^^ (malheureusement).

Du coup, je vous souhaite une bonne retraite spirituelle ^^

Messire Doudou-le-plus-vieux-célibataire-des-Flandres, je suis peut-être plus jeune que vous, mais je n'en ai pas moins bourlingué. Et ... je veux bien croire que le sujet a fait débat ! Heureusement pour la santé mentale des conseillers ! Partout, dans toutes les provinces, l'EA tente de s'infiltrer dans les hautes sphères du pouvoir sans passer par ce qu'ils doivent prendre pour une hérésie : l'élection du peuple, ce bas peuple qui ne se fait même pas baptiser sur la place publique, pensez donc, quelle honte ... Ici c'est notre Comtesse qui pour rester dans les bonnes grâces du seigneur ouvre la porte à l'archevêque, ailleurs des Ducs se font forcer la main par de simples curés en mal de joutes verbales.

Croyez moi, je suis une fervente aristotélicienne. Mais tout de même permettez moi une interrogation : à Rome, les représentants des provinces des Royaumes ont-ils accès aux salles où se prennent les grandes décisions ??? La réponse est non.

L'Ea n'arrive pas à redorer le blason de la religion et se sert des institutions déjà en place pour faire passer sa voix ... après tout, c'est humain et vous pouvez le permettre. Mais que diable, contentez-vous de leur ouvrir la salle des préparations des festivités.
_________________
Princesse_blanche
Zorg était au monastère en train de profiter du soleil.
Elle espérait qu'il trouverait la bouteille de Rhum et le cigare qu'elle avait caché dans la cantine. Elle avait trouvé une meilleure cachette au fond de l'eglise... mais connaissant l'assiduité de Zorg pour les messes ce serait surement une trop bonne la planque.

Elle vit du monde dans la tribune.
Elle leur tendit les jolis coussins, qu'elle avait brodé avec tant d'amour, qui ornaient auparavant les bancs de la tribune.

Elle regarda Doudou avec un sourire taquin. Ah ! Doudou jouait !
A trop boire de Rhum, ses rêves les plus fous collaient à la douce réalité brugeoise !

Elle regardait la jeune femme parler.
Sa fiole de rhum était dans sa besace, à porter de main. P'tre qu'une petite gorgée lui permettrait de comprendre ce qui se passait dans cette tribune.

Vous voulez qu'on baptise tous les jeunes enfants ?
Ils ont déja un baptême de bière aussitôt qu'ils sont assez forts pour pousser la porte un peu lourde des tavernes.

Vous savez, ca fait bien longtemps que je n'ai pas vu de curé. il y en a un nouveau à Bruges parait-il.
Je reviens d'un long séjour de chez les nonnes, je ne l'ai pas rencontré.
Mais s'il rode en taverne, je ne devrais pas tarder à le croiser !
Zorg69
Oxymore Zorgien et question taquine

- Zolg levient !

Ne pouvant rester insensible à si vibrant appel, et peu désireux de laisser choir deux cochons et une princesse, je me hâte lentement d’émerger...

… Je me hâte lentement, oxymore que j’affectionne, d’émerger d’une vive léthargie (l’est pas mal celui la aussi) itérative - entendons par là, chaque année renouvelée - léthargie quasi rhumatismale - pathologie récurrente s’il en est - je me hâte lentement d’émerger donc, à l’orée de l’agonie de cette douce période estivale, propice aux alanguissements iodés et aux lectures allongé, le pied « sandalisé » - non il ne manque aucun « C » - le torse dénudé, le front halé, le rosé au frais.
Mais voilà, l’habituelle quiétude de la période, a, cette fois, été troublée – à m’en barrer le front d’une ride interloque tout de même – par un oxymore rétif à ma compréhension.
L’oxymore m’a surpris au détour d’un chapitre, aux confins d’une Anatolie orientale d’une beauté inouïe, mais, revers d’une médaille oh combien éblouissante, sans accès possible au plus petit wiki ou bien à un infinitésimal recueil de définitions. Au bridage des yeux de mon voisin de transat, je renonçais à solliciter de sa part une déclamation patronymique en bonne et due forme afin de m’assurer qu’un Sardanapale ne s’était pas égaré sur les mêmes sentiers que moi - il aurait su sans doute !
Bref, soyons concis, *sourit*, cet oxymore méconnu m’a contrarié. D’autant que mon souvenir parfois chancelant avec l’âge avançant, me soufflait subrepticement que j’étais coutumier du fait, et qu’un oxymore précédent dans une contrée exotique et lagunaire avait déjà contrarié une précédente lecture, altérant mon humeur, à peu de choses près, dans les mêmes proportions. Il me semblait bien qu’à cette époque, j’avais, une fois regagné mes pénates européennes, consulté derechef mon Littré préféré, afin de combler cette lacune éhontée, dans une lagune révélée (oh c’est joli ça !).
Aussi me dis-je
- Zorg farfouille dans ton immense lobe temporal gauche, secoue un peu cette mémoire insondable, pour en extraire l’essence ou plus prosaïquement le sens, soyons modique, de ce fâcheux là, qui occulte ta compréhension !
Cette maïeutique dérisoire n’y fit rien, mon insondable mémoire défaillait, et le sens promettait de s’échapper, jusqu’à mon retour dans mes babouches domestiques.
Aussi me dis-je encore
- Zorg, il est injuste que tu sois seul à endurer ces mots (ca aussi c’est joli), il convient de faire partager tes épreuves à tes concitoyens dès que tu auras chaussé pantoufles et repris plume.
Concitoyen de moi, je vous engage donc, sauf Sardanapale bien sur, à vous jeter comme des morts de faims sur vos dicos attitrés pour découvrir ou redécouvrir le sens de cet oxymoron contrariant.
- Zorg, complique pas on a dit oxymore
- Tu chipote, c’est pareil ! Deux mots pour le prix d’un.
- ah bon !
Pendant que vous y êtes, jetez aussi un coup d’œil sur « maïeutique ».
Pour ceux qui savent déjà, pfff, c’est pas du jeu.

Cette considérable introduction, pour signaler que je suis sur un retour pointillé – merci de ne pas me découper en le suivant *rit* - ayant décidé d’étirer quelque peu encore la trêve « solsticaire » …/…
- Zorg ?
- Oui
- Ca veut rien dire solsticaire !
- Ben si ca rappelle l’été, c’est mieux qu’ « équinoxiale » qui fait plus hiver
- J’entends bien Zorg, mais ca n’existe quand même pas.
- Ben c’est bien dommage, c’est joli et moins commun qu’estival
- Oui mais la langue, c’est la langue, Zorg
- Disons que c’est du Sabir et on en parle plus, comme ça les concitoyens de moi, feront pas le voyage pour rien dans le dico
- Incorrigible tu es Zorg !
- Ben oui
…/… ayant décidé d’étirer quelque peu encore la trêve « solsticaire », ce qui ne m’a nullement empêché de consulter les nouvelles fraiches de mes Flandres favorites. Qu’observe-je ? Que Lis-je ? Qu’ouïe-je ? Que comprends-je ?

- Un nouveau conseeeeiiiilllll (*A prononcer façon Coluche dans « le nouvel homo » *)

Une comtesse épineuse « mignonne allons voir si la rose … », mais bienveillante sans doute, nous en jugerons à l’usage – une intuition toutefois - a remplacé la précédente dont nous avions fort peu gouté l’étroitesse d’esprit et la profondeur de l’humour - ca en est justement ! Pour faire écho au dialogue sur le bureau censorial débuté, avec la délicieuse Lucie, je n’ai pour ma part jamais oublié le « P », et je crois même pouvoir dire que je m’y complais. *sourit narquoisement à l’ancienne comtesse*

Bref encore, un nouveau conseil, disais-je. Un nouveau conseil c’est toujours un moment captivant. Va-t-on esquisser une réponse attendue par le gueux que je suis, ou bien, comme précédemment va-t-on toujours faire sourde son oreille.
Le choix du chêne pour symbolique qu’il soit, place la nouvelle comtesse sous de bons auspices. Nous sommes donc, telle la pucelle au soir de sa nuit, frétillant mais apeuré qu’on nous donne réponse.
- Mais c’est quoi la question, Zorg, tu vas lasser !
- Ah oui la question, ou avais-je la tête !

Votre grandeur, ma question est fort simple, même s’il elle a en héritage un historique complexe, un passif abondant et qu’elle met en exergue nombres d’événements et de faits qui ne sauraient vous avoir échappé au vu des postes que vous avez occupé. Je vous laisse donc le soin de reconstituer ce que son apparente simplicité ne narre pas, si vous souhaitez formuler une réponse.
- La question Zorg
- Oui j’y viens, zut à la fin
La question donc :

Le parlement est-il toujours un lieu A-justiciable ?

A vous lire, votre grandeur.

Zorg
Qui se délecte dans ses écrits prétentieux, son « P » à lui.
Qui n’a pas négligé toutefois de permettre le rebond.
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Rosa
Rosa, qui avait grandi, ma foi fort bien, étant donné qu'on l'appelait Votre Grandeur à présent, s'était délectée du retour prosé mais non moins prosaïque de Maistre Zorg. Son verbiage fort pourvu ne la laissait point sans lui rappeler un de ses amis à elle, Achille, un homme fort honnête, ne jurant que par la bière (son père surtout), à ne pas écouter l'estomac dans les Talons. Chichille donc, l'avait habituée à maintes formes littéraires à travers lesquelles il lui fallait déchiffrer le langage littéral.

Elle réalisa soudainement qu'on lui avait posé une question. Voyant à quoi ce sire se référait, elle lui tint à peu près ce langage:


- Maistre Zorg, je vois que le soleil vous a fait beaucoup de bien, vous avez la langue reposée et impatiente de verbiager intensément. Soit, je vous répondrais ceci.

Pour ma part, aucun endroit ne devrait être un lieu de non droit. En aucun lieu même en partie privé, l'on ne devrait insulter ou bafouer le respect dû à autrui. La justice devrait pouvoir trancher les choses. Cela dit, ce n'est pas pour autant que les choses se doivent d'être étalées en place publique. Un procès In Gratibus simple devrait permettre à réparer les torts causés ou du moins, remettre les choses en place.

Telle est ma vision des choses. J'espère que la réponse aura l'heur de vous satisfaire...

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Luciedeclairvaux
[dans un espace-temps approximatif]

Un néologisme bien senti aidant (parfois) à la concision, les concitoyens de Zorg, œuvrant ainsi à la quiétude de son cerveau torturé, ainsi qu'à celle de leurs propres oreilles meurtries (les bonnes actions complètement désintéressées sont rares), d'un commun accord (si si), décidèrent de lui accorder celui-ci, malgré les préconisations d'un prédicateur zélé dans la foule, un gars nommé Littré que personne ne connaissait et qui finirait brûlé s'il ne restait pas à sa place ... (dans l'étagère).

"Même avec une cédille !!! vous ne vous en sortirez pas comme ça !!! Soyez tous maudits !!!" gueulait-il. Lucie lui allongea une gauche, et le silence, tant adulé par les flamands, reprit ses droits.

A Lucie, comme à Rosa, Zorg rappelait quelqu'un, mais qui ne s'appelait pas Achille. Ni Robert, je vous ai entendus. Quelqu'un qui soignait ses mots. Intarissable. Il était mort à la guerre le pauvre homme. L'Ost ne devrait pas avoir le droit de réquisitionner les poètes.

Bref.

Lucie n'avait pas tout pigé. Le transat, les babouches, le Littré, tout ça, plein de mots lui échappaient. Mais elle écouta la suite tout aussi attentivement. Pour résumer, Zorg souhaitait une extension à sa tribune, quelque chose de plus aérien, de plus proche des hautes sphères tout en restant un inestimable lieu de liberté. Enfin ... c'est ce qu'elle avait cru comprendre.

Lucie, la liberté, elle aimait ça.

La réponse ne se fit pas attendre.
Lui, au moins, on lui répondait. A croire que la vieille bigote ne traînait pas ses babouches (oui, Lucie avait appris un nouveau mot qu'elle prononçait avec délectation) aussi bas, dans le quartier des gueux et de la misère.

La Comtesse, elle au moins, elle était venue. Proche du peuple, conciliante, avenante et parfumée. Ah oui mais .... des serpents sortaient de sa bouche, mazette !
Réponse tranchante et machiavélique. Autant se plonger dans un baquet d'eau glacée en plein cœur de l'hiver.

"Aucun endroit ne devrait être un lieu de non droit."


Viens donc un peu voir dans ma ruelle, m'dame la tout'propre : c'sont les rats qui y ont tous les droits !

Lucie ferma sa bouille de peur de se prendre un "procès in gratibus " dans les dents. Elle ne savait pas plus ce qu'était un procès in gratibus qu'un transat. Sûrement un truc sadique où tu finis torturé par les puces jusqu'à ce que mort s'en suive. Ah les salauds de nobles.
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