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Vlaamse kroeg - La gargote Flamande : [Débat d'idées et interpellations diverses] Vox Populi

Zorg69
La réponse me plaire ?
Une réponse déjà ! En outre dans un temps fini et relativement court, c’est inespéré !
Depuis Plasm nous n’avions plus ouïe réponse à nos questions innombrables.
En soi c’est déjà un miracle !
Prenez un ticket chère Lucie, on me répond, mais après trois mandatures… Armez votre fusil de patience, tout vient à point finalement.

La comtesse a, par ailleurs, décidé de nous projeter au firmament du contentement, osant une comparaison « Gregesque », dont l’œuvre incommensurable élit domicile aussi souvent que faire ce peut, au pied de mon lit, l’antichambre de mon plaisir nocturne. « chichille mon fils à moi » accompagne parfois mon endormissement et nourri mon sommeil paradoxal - Oui chère Lucie, je référence souvent dans l’anachronisme, ne vous en déplaise.

Mais … Et si … Je n’y avais pas songé ! Ce pourrait-il que, de fait, mon écriture pamphlétaire ne soit que mimétique ? Et finalement la comtesse, loin de nous flatter, ne nous fait-elle pas toucher du doigt, dans une infinie finesse, que nous ne sommes qu’un cuistre ? Le funeste résultat ! *sourit – tout ça pour en arriver là !*

Mais je présume sans doute … restons sur le contentement.

Notez chère Lucie, que je ne gueule pas, je m’interroge simplement. Je dis ça pour éviter un autre pain dans la gueule, que vous distribuez à l’envie, sans que le receveur en ait clairement exprimé le désir. Notez que je ne vous en veux pas, je ne suis pas un chantre du « RP » conventionnel, ou il est dit qu’il faut avoir préalablement rédigé une demande en trois exemplaire, contresignée par deux censeurs, avant de faire intervenir son prochain.

Comble du ravissement la réponse est celle espérée ! Ainsi donc la thèse est partagée et mes émois trouvent un écho favorable dans la préoccupation comtale, même si je ne me fais aucune illusion quant à la priorité de cette affaire là.
Parce que, chère Lucie, afin de vous affranchir quelque peu sur le sujet, ce n’est pas une extension de tribune que mes rêves caressent, pas même de tangenter les sphères couronnées fussent-elles hautes, mais simplement je revendique pour mes concitoyens, que l’institution législative flamande soit une zone de plein droit. Savez-vous chère, que pendant que je vous parle, le premier Dragon venu pourrait occire sans dommage son voisin de banc, sans que la justice n’y puisse rien. Le Corpus Législatif si cher au cœur de certains, qui prévoit absolument tout dans les moindres détails, dans un fatras innommables de règles absconses, comporte, n’en déplaise aux mêmes, un magistral trou dans la raquette ! Et ce n’est pas le pire voyez-vous. Savez-vous ce qui est le pire ? Le pire, c’est que cela n’inquiète et ne mobilise personne.
Le corpus fait pourtant l’objet d’attention multiples, incessantes, récurrentes. Chaque mandat qui passe vient tramer quelques lignes dans la chaine des textes existant, produisant un tissu rugueux et indigeste. Mais … mais un trou béant dans la pièce échappe depuis fort longtemps à la visite, pour achever cette parabole textile.

J’ai moi-même œuvré en ce sens, soumettant le dossier à la cour d’appel qui n’est point celle des miracles ! Le dossier a été rejeté sans autre forme de procès si je puis me permettre ce bon mot. Pas la trace de la plus « angstromique » motivation, ne m’a été fournie. Peut être que Louis, dans sa mansuétude infinie pourra un jour me dire ce qui clochait dans le dossier dûment renseigné par mes petites menottes à moi, sans assistance aucune. Pour être juste je n’en n’ai pas sollicité, non plus.

Bref pour conclure votre grandeur, une petite question, puisqu’il semblerait que vous ayez placé votre contrat comtal sous le signe de la discussion et de la concertation avec votre peuple, je m’en vais en profiter.

Sans attendre les éventuels bons offices de Louis sur les aspects procéduraux, le conseil a-t-il dans l’idée de proposer un aménagement législatif pour combler cet abysse d’absurdité ?
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Luciedeclairvaux
Il y avait tant de choses que Lucie ne comprenait pas.

Comme par exemple, pourquoi Zorg se frottait la joue quand c'était un autre qui avait mal. *

Comme aussi l'utilité de mettre de l'ordre parmi les nobles (les nobles et tout le gratin là-haut, tous les mêmes de toute façon pour la petite Lucie) dont la conduite devrait déjà n'être dictée que par leur honneur.

Elle leva un doigt timide agitant son ticket salvateur et osa la poser, sa question :


Pourquoi s'évertuer à faire régner l'ordre parmi les nobles dont la conduite n'est dictée que par leur honneur ?

[*Lucie ne frappe que ceux qui en redemandent ! Prenez votre ticket ^^]
Zorg69
Voyage au bout d’une idée …

… pour paraphraser Louis Ferdinand et pour rendre hommage aux enthousiasmes Mehardiens - si, si c’est possible, Mehar s’enthousiasme !! *sourit* - me suis-je donc dit ce soir interrogeant ma sœur Anne, Tupiennes parmi les Tupiennes, qui même affublée de ce qualificatif oh combien flamboyant, ne voyait toujours rien venir du coté des cheminées comtales. L’ombre du vent, peut être, dirait Carlos, et encore ! Mais en aucune façon une fumée, même infinitésimale, fut-elle grise plutôt que blanche.

- Pluto c’est le chien de mickey et blanche c’est le maire de Bruges ! Gniark Gniark. Je trouble la concentration Zorgienne, à la recherche de ses chers mots. Gniark Gniak.

- Mais tait toi donc ineffable babouin reflet de mon moi bouffonesque, ou je t’envoi des hordes de marmottes enrubannées et entropiques elles-aussi Mehardiennes, pour te rabattre l’incommensurable caquet qui officie comme organe d’expression orale.Les marmottes, tu sais ? De celles qui font tomber les masques et qui donnent à une affabilité de circonstance le visage ignominieux du dégout nobliau !

- Tu dis ça pour faire plaisir à Lucie petit canaillou, c’est une allégeance déguisée !

- Que nenni mon moi, je dis ça pour démontrer si besoin était l’étendue de ma cruauté légendaire. Mais je te concède que j’ai eu tort de parler de nobliau. Il ne s’agit pas de cela en l’occurrence, nous connaissons des nobles dignes d’être connus, courtois et d’agréable compagnie. Tous ne sont pas des rats en dentelles. Du reste, je soufflerai à l’occasion, à la délicieuse Lucie, que son combat n’est pas le mien, même s’il nous inspire, en certaines circonstances, de la sympathie. J’en profiterai pour lui confirmer que ma joue se porte à merveille, d’autant qu’elle n’a subit aucun outrage, j’en dirais pas autant de l’œil de Littré, noir de chez noir sur son étagère, ça m’apprendra à lire trop vite !

- Enfin mon moi pour être exhaustif sur tes allusions d’une trivialité convenue, je te dirais que quand j’allègue je ne prends pas les chemins de traverses. Tu sens généralement le souffle Zorgien. Rien de déguisé. Je décaisse comptant, c’est du cash sonnant et trébuchant !

- Et pourquoi enrubannées ?

- Ben parce que c’est plus joli !

Bref, ne perdons pas le fil de nos pensées, nous parlions du voyage au bout d’une idée…
Nous avions été enchanté de pouvoir nous abreuver à la fontaine des réponses comtales et tellement désemparé de constater que la source s’était tari aussi sec *sourit* avant même que nous ne soyons désaltéré !

Ne désarmant pas, nous nous sommes dit cependant, que nous n’avions peut être pas été très clair dans notre formulation ! Nous engluons souvent nos idées dans une gangue stylistique que fort peu ne goutent, et, ne négligeons rien, il se pourrait, bien que ce ne soit pas là une certitude, que la nouvelle comtesse n’y goute pas non plus !
Aussi nous sommes nous dit qu’une petite reformulation s’imposait, et derechef (*) nous nous mîmes à griffonner ce qui suit …

- Votre grandeur, étant entendu que j’ai compris que nous partagions les mêmes constats quant au statut juridique du parlement et des institutions flamandes dans leur ensemble, envisagez-vous de déposer un projet de loi amendant le Corpus pour mettre un terme au vide juridique ?

… escomptant, sans présumer, une réponse comtale.

D’aucun noteront, les mauvaises langues surtout, que Zorg ne poursuit pas uniquement son entrainement de « lancé de fléchette sur des totems comtaux » et qu’il sait aussi poser des questions simples et positives, reflet des préoccupations de l’humble gueux et de l’honorable citoyen, pour faire avancer le schmilblick. Parce qu’enfin, après l’acquisition matutinale de son quignon de pain, il est bien connu, que le néophyte s’interroge longuement sur le devenir du statut juridique des organes institutionnels de son comté ! *rit*

Zorg
Qui cultive une schizophrénie burlesque ou le nous remplace le jeu
(*) Emprunt à Greg, là c’est clair !
Rosa
Rosa s'affairait à compter les soldats qui défilaient, les noisettes qui pleuvaient, les plaintes à propos de son Capitaine préféré... bref, tout ce qui lui passait sous les yeux, l0rsqu'une voix parvint jusqu'à elle, l'arrachant par là à sa concentration intense. Un instant interloquée, elle s'aperçut que question lui était posée.

"Sapristi!" se dit-elle, "ma langue fourchât". En effet, il lui était arrivé ces jours de répondre, très sagement comme chacun le sait, à diverses questions dont on l'abreuvait fréquemment. Très étrangement, ses interlocuteurs ne semblaient pas avoir entendu sa douce voix mélodieuse. Ce qui devait certainement être sorcellerie que tout cela.*


Bref, "Sapristi!" donc. Une réponse était attendue.


- Maistre Zorg, proposition sera faite au Conseil pour étudier et éclaircir ce point. Patience donc.

*J'ai eu souvent des soucis pour poster, écrivant et aucun message n'avait été posté... désolée.
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Poupoule55
Et pendant ce temps, une bourgeoise, que personne n'attendait là, écoutait patiemment. Elle non plus ne comprenait pas tout.
Louis Ferdinand... qui était ce drôle dont elle n'avait jamais entendu parler ? Et ce Littré dont l'ami Zorg leur rabattait les oreilles ? Quelqu'un qui avait dû écrire quelque chose.

Mickey... encore un de ces rats mal fagotés qui non seulement donnait des noms ridicules à ses animaux (elle préférait à Pluto des noms bien de chez elle comme Bleut' sac ou Boubourse...), mais qui, en plus, était l'objet d'une association d'idées qu'elle ne maîtrisait pas du tout. Même si "la" Blanche de Bruges était maire, elle ne voyait pas bien le rapport avec un Mickey qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam.

Et l'homme se parlait, contrefaisait sa voix, comme s'il dialoguait avec... lui-même ! Ce pauvre ami avait, apparemment, des troubles bien inquiétants. Mais que faisait l'Inquisition contre ça ? N'était-ce pas pure sorcellerie ?

Elle écouta la suite, mais fut vite lasse. Le pauvre homme avait perdu la raison. Mais elle savait qu'il ne fallait pas contrarier les fous. Aussi préféra-t-elle le laisser déraisonner.
Zorg69
Du discours autour du discernement dans l’application de la loi.
Réquisitoire Zorgien contre la répression excessive de la prévôté


Votre grandeur, j’ai noté à sa juste valeur l’intérêt porté par vos soins à mes propositions d’examen, des menus dysfonctionnement de nos institutions.

Je patienterai donc activement !

Ceci dit, si dans votre infinie mansuétude, vous trouviez deux secondes pour tenir les flamands informés de l’avancée des débats et des études, spécifiquement sur ce point, je m’en féliciterai. Ce serait une manière comme une autre de faire progresser la politique de communication comtale… *sourit*
La manière dont vous allez traiter la production de la preuve, m’intéresse au plus haut point.

Ceci dit, votre grandeur, ce n’est point avec cela que je m’en vais vous interpeller ce soir. Il s’agirait plutôt, de vous entretenir de mon étourderie congénitale, princesse ne m’appelle pas Nemo pour rien !!

Laisser moi vous conter, cette drôle d’histoire …

Ce matin, je m’en revenais de ma « porcherie », terme usuel chez d’ancienne comtesse - notez le singulier - pour désigner l’élevage des cochons, et m’en allais publier une annonce d’abatage, sur les panneaux municipaux prévus à cet effet. J’ai en effet coutume de ne pas œuvrer moi-même, afin d’offrir un emploi à nos jeunes concitoyens. L’abatage des cochons, comme vous le savez, se distingue de la culture des céréales par le fait qu’il ne requiert aucunes compétences particulières, ce qui en fait des emplois fort prisés, par les novices.

Bref, ayant publié mon annonce je me rendis ensuite dans mon officine bouchère pour y travailler toute la journée durant, ne découvrant que fort tard, ce soir, le mot de notre lieutenant, m’indiquant une étourderie dans mon annonce, puisque j’exigeais des compétences élevées, pourtant bien inutiles !

Trop tard ! Un sieur était déjà à l’œuvre, et je ne pouvais, de fait, corriger ma demande.

Je fus fort surpris un peu plus tard, de constater qu’un autre lieutenant me faisait mander, par missive, pour discuter du paiement d’une amende de 12 écus arguant d’un flagrant délit d’esclavagisme.
J’ai ris un peu. Esclavagiste. Moi !
Et puis …
L’incident et le zèle de la police brugeoise ont cependant suscités chez moi quelques réflexions, comme à chaque fois que je mets le doigt sur une anomalie patente.

L’esclavagisme c’est de proposer une offre d’emploi sous rémunérée pour un besoin de caractéristiques maximal. Dans le cas de l’abatage du cochon, les caractéristiques n’exercent aucune influence dans la qualité de l’abatage. Seule la taille du cochon, dûment nourri pendant de nombreuses journées, rentre en ligne de compte. Il ne pouvait donc s’agir que d’une erreur. Elémentaire mon cher Watson !

Si je puis me permettre ce petit point de sémantique (dans le sens de l’examen des conditions de véracité de l’énoncé), de fait, cela ne peut être considéré comme de l'esclavagisme. Tout au plus je lèse mes éventuels concitoyens qui n'avaient pas 19 de caractérisques et qui ne pouvaient donc prétendre à l'annonce, mais le lèse n’est pas une faute détaillé dans le Corpus.

L’erreur est largement compensée d’ailleurs par la période ou j'embauchais à 18 écus pour 0 de caractéristiques, à la demande de mon inestimable amie et néanmoins tribun, l’incomparable Katchoo.

Alors je m’interroge, chère comtesse. S’agit-il d’une politique de répression excessive de notre prévôté ou bien de l’application sans discernement d’une loi qui ne saurait détailler tous les cas particuliers - le corpus est bien assez complexe comme cela - de deux fonctionnaires zélés ?

Au-delà de mon petit cas personnel, je trouve assez rude de ne pas faire la différence entre une simple erreur qui ne se produit qu’une fois, avec une faute récurrente et plusieurs preuves accumulées. L’esclavagisme ne devrait être appliqué qu’en cas de récidive.

Naturellement eu égard au fait que je conteste « sémantiquement » la qualification de la faute, sans même mettre en avant le fait qu’il s’agisse seulement de la deuxième erreur que j’ai jamais commise depuis mon arrivée à Bruges - je n’ose même plus compter depuis combien de temps - je refuse naturellement de régler quelques amendes que ce soit, aussi symboliques soient-elle.
Sinon ce ne serait pas drôle !

Je crains fort que si la prévôté maintien sa politique de répression systématique, plutôt que de mettre en place un dialogue préalable à l’application d’une peine ou d’une amende, le comté soit obliger de me faire un procès !
*sourit*

Plus sérieusement, j’espère susciter une réflexion utile de votre conseil, sur la manière dont les lieutenants doivent s’acquitter de leur tâche.

Zorg
Qui sait écrire aussi limpidement pour démentir le fait qu’il soit fou ou torturé
Qui s’excuse auprès des lieutenants brugeois qui n’ont fait qu’exercer leur office, mais il n’y a rien à se mettre sous la dent depuis le départ de Tokagero des Flandres et d’Autrement des affaires.
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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Lafred
Une fois n'etait pas coutume, Lafred prit son temps pour répondre à zorg.
Elle savait qu'avec lui il conviendrait de tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Elle peserait donc ses mots et n'en dirait plus que nécessaire à l'eclaircissement de cette affaire.


J'ai examiné votre affaire avec soin.
Effectivement le terme esclavagisme n'etait pas approprié.
L'esclavagisme est une embauche en dessous du salaire minimum alors que vous avez semble t-il commis un trouble à l'ordre public à l'emploi, c'est à dire un non respect de la grille salarial de votre ville.

Sur ce point la, effectivement je vous donne raison et vous prie d'accepter les excuses des forces de police.

Par contre je ne peux vous donner raison sur le reste.
En effet, nous devrions être heureux d'avoir un police efficace, certes peut-être maladroite mais incorruptible.

Le bareme utilisé par les forces de police fut validé par un vote consultatif du parlement et au conseil.

Les niveaux arrivants et paysans de moins de deux mois recoivent un courrier d'avertissement et de rappel des lois.

Ensuite nous appliquons la conciliation en donnant une amende. Nous y sommes contraints car si nous donnons un simple avertissement, nous avons remarqué que les contrevenants avaient un sentiment d'impunité qui les conduisaient à la recidive.

L'amende nous permet de regler une affaire a l'amiable et ainsi d'éviter les proces, couteux au comté et aux villes.
Dans votre cas c'est la ville qui devra vous mettre en accusation dans le cas ou vous refuseriez cette amende.

Je donne raison à notre police qui malgrès votre notoriete et les pressions n'a pas hésité à ne pas faire de clientelisme

J'espere que vous serez rassuré de voir qu'en votre belle cité, la loi est la même pour tous.

Cependant vous avez été victime d'une erreur, je vous propose donc un arrangement.
Vous pourriez dédomager votre employé en lui fournissant une denrée a bas prix à hauteur de son manque à gagner.

J'espere que cette solution et mes explications vous auront satisfaits.
Rosa
Rosa avait écouté attentivement le cas soumis par Maîstre Zorg. Une question lui vint à l'esprit et la lui posa:

- Vous dites avoir mis annonce avec caractéristiques, non nécessaire cependant pour un minimum de 15 écus, si j'ai bien compris? Dans ce cas là le cas qui s'annonce n'est pas de l'esclavagisme (embauche en dessous de 15 écus) mais un Trouble à l'Ordre Publie (TOP pour les intimes), car dépend de la grille salariale mise en place par le maire.

La différence entre une première infraction et une récidive est déjà prévue: en effet, amende est proposée pour "réparer" la faute commise pour les premières infractions. Dans le cas de récidive, l'affaire est immédiatement portée au tribunal.

Vous trouvez l'amende élevée, ce que je conçois, le but étant donné de dissuader certaines personnes de vouloir récidiver, la plupart sciemment.

Pour ce qui est de la question dont vous m'avez fait part précédemment, l'étude est en cours, sachez cependant que cela prends du temps étant donné que plusieurs cas sont à l'étude et des opérations en cours. Cependant, une fois la chose décidée, je ne manquerais pas de vous en faire part.

Rosa sourit et proposa une chope de bière à Zorg qui devait avoir fort soif à disserter ainsi, sans même reprendre haleine, performance qu'il fallait souligner. Elle-même en était bien incapable sans se réhydrater d'une goutte de breuvage malté.
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Zorg69
Chère Lafred,

J’ai encore en mémoire le bisou que vous me fîtes lors de votre venue à Bruges, c’est dire si je suis dans un état d’esprit ou la bienveillance domine. Ceci dit, vous avez raison d’être prudente, j’ai coutume de ne pas rater le coche quand je le peux, bien que rien ne soit jamais gratuit, dans le sens ou mes « contestations » ont toujours un fond.

Je suis en tout cas, très honoré que vous ayez pris en personne la plume pour traiter ce petit problème. En l’occurrence si je contestais la qualification de mon erreur en esclavagisme, je contestais surtout le fait de sanctionner une erreur, et prônait le dialogue au moins pour la première fois.

Pour reprendre vos dires, je suis en effet, très heureux que nous ayons à Bruges une police aussi efficace et incorruptible. Et je dénie le terme de maladroit, les concernant. Je parlerais plus de méconnaissance, mais peut-on tout savoir ? Nul ne songe à les blâmer et surtout pas moi ! Ce sont des amis, par ailleurs, et ils ont mis les formes pour m’informer, trop sans doute, là aussi je suis honoré. Chose inouïe, d’ailleurs, les rôles se sont inversés, tant la démarche à mon encontre paraissait malaisée pour l’un d’entre eux. Je me suis retrouvé dans le rôle de celui qui rassure et qui dédramatise, affirmant plusieurs fois qu’il n’y avait pas de problème.

Pour revenir au propos, mais je tenais à souligner le travail remarquable de mes concitoyens, je remets en cause précisément la conciliation par l’amende, la première fois uniquement. Surtout s’il s’agit d’une erreur. Je parle moins pour moi que pour les nouveaux arrivants ou les paysans pour qui, 12 écus représentent une somme qui n’est pas symbolique. Pour quelques uns qui vont récidiver, la répression s’abat sur tous les autres, pour qui, un avertissement « bien senti » aurait suffit.

Mais je ne suis pas obtus, et je vous donne raison en l’état actuel des lois. Je vous demande juste d’y réfléchir. Je réglerai donc l’amende demandée, faites moi parvenir les modalités.

Pour poursuivre, je voudrais vous tirer l’oreille.

Vous avez déclaré je cite :
« Je donne raison à notre police qui malgré votre notoriété et les pressions n'a pas hésité à ne pas faire de clientélisme »

Moi aussi, je lui donne raison, voir je la remercie. En aucun cas, et en aucun temps, je n’ai souhaité bénéficier d’un traitement de faveur, quel qu’il soit. Je n’ai exercé aucune pression sur les deux lieutenants. Je leur ai écrit deux fois chacun en des termes choisis pour leur dire que je comptais vous interpeler, sans toutefois les mettre en cause personnellement. Relisez ma première intervention, elle les dédouane. Je m’adresse à sa grandeur et indirectement à vous-même.
Je voulais juste apporter cette précision.
Je suis étonné, me connaissant, que cette suspicion ait pu vous effleurer !
Mais je ne m’en formalise pas. *sourit*

Pour finir enfin, je préfère acquitter une amende plutôt que de dédommager mon employé. Rien à voir avec ce brave garçon qui s’est fort bien acquitté de la tâche, simplement une histoire de logique…
Comme il ne s’agit pas d’esclavagisme, et qu’il s’agit d’une étourderie, il n’est pas lésé, à proprement parlé. J’aurai choisi cette solution, si j’avais été céréalier, parce que l’employé est lésé, puisqu’il a mis à dispositions des caractéristiques utilisées, sans bénéficier de la rémunération idoine. Pas dans ce cas, puisque ses caractéristiques étaient inutiles.
J’acquitterai donc l’amende.

Je vous remercie en tout cas, d’avoir pris le temps d’argumenter votre réponse.

Zorg
Qui n’a rien à se mettre sous la dent décidément !
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Zorg69
Votre grandeur,
Je pense que la réponse au prévôt couvre aussi la votre.
Je suis fort aise de savoir que vous travaillez avec votre conseil sur mes petites interrogations. Je vous l’ai dit, je vais patienter.
Je prendrai par ailleurs volontiers une choppe de bière avec vous si toutefois vous aviez l’envie de fréquenter une taverne bien connue à Bruges. On peut y discuter aimablement tout aussi confortablement que sous votre chêne *sourit*
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Rosa
Cher Zorg, nous répondions tout deux en même temps, sans même nous en rendre compte, d'où la redite de certaines choses. Loin de nous l'idée de vous assommer par notre verbiage. Quant à boire avec vous en taverne, ce serait très volontiers, vous savez comme je raffole de la blanche! Rosa sourit
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Lafred
Mon cher zorg

Vous pourrez me tirer l'oreille en personne. Je me rends dans votre belle cité demain.

En parlant de pressions, je ne pensais pas à vous, désolé si ma plume vous a fait comprendre le contraire.
Ne me demandez pas de qui je parle, je ne vous repondrez pas. N'ayant aucunes preuves mais des ouie dire.

Concernant le debat sur les amendes rien ne vous empeche de le réouvrir au parlement.

J'espere que nous pourrons terminer cette aimable discussion autour d'une bonne blanche
Zorg69
Mais dame Lafred je ne suis plus parlementaire !! Ce qui m'empêche, précisément de rouvrir le débat. *sourit*
Quant aux pressions, je crois savoir ! Je me doute.
Il faut lui pardonner d’ailleurs, elle me connait et se doutait qu’il s’agissait d’une erreur. D’où l’intervention, plus que la pression.
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Princesse_blanche
*une petite voix s'élevait du tas de cousins dans le fond de la tribune*

Tous les jours je passe un coup de chiffon sur ton bureau Zorg !
Reviens le retrouver quand tu le souhaites !
Wuggalix
Alors que le Patriarche de Clairambault revenait d'une animée séance parlementaire (*), et qu'il déambulait en les rues de la belle Venise du Nord comme il aimait à faire en chacune de ses venues; la tribune nommée "Vox populi" semblait estre le lieu d'une débat intéressant et il se joignit à celle ci...

Il y avait là quelques personnalités flamandes bien connues et ainsi le Bourgmestre tournisien vit prendre la parole tour à tour, Zorg ou le maistre des lieux, la Prévot, la Comtesse, ainsi que son homologue Brugeoise. Puis il monta à son tour sur l'estrade.



Mesdames, messire, le bonjour !

N'estant que de simple passage, et ayant quelques obligations en Tournai, je serais bien plus bref que je ne l'eut aimé estre, mais m'en va tout de mesme vous énoncer ma pensée quand au sujet nous préoccupant - ou tout au moins, celui du jour.

Il est de tout temps et avant bien mesme la légifération de la chose dans le Corpus Civilis - qui deviendra plus tard le Corpus Legislatif - coutume en ma belle Tournai à ce que les forces de l'ordre usent de la Conciliation.(**)

Ainsi le Seigneur De St Aubain d'Oudembourg, alors à la teste de la police tournaisienne, usait du règlement amiable avant que la loi ne soit voté pour désengorger des tribunaux toujours plus emplis.
Vous me demanderez alors ce qu'il en est du rapport, mais j'y viens...

A cette heure, le Bourgmestre tournaisien à coutume d'envoyer un courrier à chaque personne vendant un produit "hors loi" afin de le prévenir du fait qu'il doive désormais changer son prix de vente, de l'informer concernant la loi en question, et de lui dire qu'il encourt un procès en cas de récidive.

Cela n'estant point nouvelle coutume et jamais, durant mes 5 mandats, je n'ai eus une erreur qui s'est reproduite.(***)

Peut estre est-ce là la clef de la situation ?









(*) Un pléonasme ? Non, c'est certain.
(**) Sauf une certaine mairesse, trop contente de mestre en procès celui que son tendre considère comme un ennemi.
(***) Seul le sieur Lololekonkérant avait quelques soucis avec l'ordre lors de mes premiers mandats et auparavant, Ralgnis s'en rappellera, mais quelques centaines d'écus d'amende dissuade généralement les tamagos qui ne voient que leur profit propre... Après tout c'est devenu pour lui un choix stratégique, lucratif même, que de respecter la loi.

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