Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 27, 28, 29, ..., 36, 37, 38   >   >>

Vlaamse kroeg - La gargote Flamande : [Débat d'idées et interpellations diverses] Vox Populi

Wuggalix
Luciedeclairvaux a écrit:
[size=9][
Dites, le maire, vous pouvez nous rapp'ler combien de mandats ont été confiés par Bruges ?
Et combien qu'vous en rappelez pour "la clarification comptable " ?
Vous vous éclairez p'têtre à la lueur d'une seule bougie ... ^^

Cette requête serait-elle pure vengeance ? ... Hooou que c'est mal !


Ne seriez vous point en train de conclure avant d'entendre ma réponse, et dans le sens qu'il vous plait ?

Car justement à cette heure seuls 5 mandats sont confiés par la mairie brugeoise, dont 3 pour fonction ou aide à la mairie sur le marché (Maryse, LadyMacvin et Alineaire), puis deux autres, à savoir celui contenant plus de 500 écus à Zorg, et un "sauf-conduit" donné par Blanche à Mehar...
Faisant confiance à l'ancienne mairesse sur le fait qu'elle ait donné un mandat quasi vide, je ne compte point demander ledit mandat, puisque les écus & marchandises contenus n'appartiennent point à la mairie.

Cela n'est-il point logique alors que de demander le retour du seul mandat de Zorg ?





PS: Je me permet de rappeler que ces écus pourraient servir à en gagner d'austres, par le simple principe de disponibilité donc d'avantage par la fructification.
Plus on est riche, plus on peut augmenter sa richesse en faisant du commerce... Et plus on est pauvre moins le commerce peut nous rapporter puisqu'on dispose d'un capital d'investissement faible.

_________________
Zorg69
Zorg s’absorbait non loin de sa tribune dans la contemplation de la neige qui tombait. Elle couvrait patiemment, flocons après flocons, un rosier étonnant, qui avait décidé de se rebeller contre l’hiver naissant. Il offrait à la vue des passants, de magnifiques fleurs blanches, et préparait ses boutons comme pour la venue d’un meilleur printemps !

Zorg admirait ce rosier qui symbolisait tout ce qu’il aimait. Le refus des conventions, des comportements « panurgesques », les reproches convenus, les arguments fallacieux usés jusqu’à la corde qui lui valaient de temps en temps de lâcher une « médiocrité » de circonstance.

Il ne parlait pas des dires (*). Il savait la difficulté et ne se permettait JAMAIS.
Par contre il était sans compassion pour la mauvaise dialectique et pour ceux qui s’immisçait dans une opposition historique, et néanmoins plus amicale qu’il n’y paraissait, croyant venir au secours d’un époux qui n’en avait nul besoin.

Il méditait aussi sur le sens des mots et se demandait comment on pouvait taxer de méchanceté, ce qui n’était que de la provocation. Souvent les gens niaient sa nature et lui prêtaient des intentions. Bien souvent les mêmes, se rendaient compte de leurs erreurs et s’en excusait en privé, comme l’ami Nicjoachim qui, le premier, en mai, avait qualifié ses propos de diarrhées verbales (rendons à césar).

Zorg réfléchissait aussi aux dires de Bernardo qui pour une fois n’avait pas été muet. Il trouvait l’air nauséabond et le sol boueux ! Lire Zorg nous disait B, c’était à la fois avoir « la nausée » et « les mains sales » (**), laissant l’être devant un néant d’incompréhension de l’incompréhension des autres. « Les mots » si chers à son cœur étaient donc corrompus, empreints d’imperfections et de travers, qui rendaient sa pensée difficile à cerner pour les autres. Source de méditation assurément.


Zorg se remémorait le philosophe : « Autrui est le miroir indispensable entre moi et moi-même » …le même que celui qui causait de l’être devant ses néants.
Quelle image lui renvoyait donc tous les Bernardo et toutes les épouses offusquées de la terre ? L’image de la méchanceté dont il était pourtant à mille lieux ? Quelle ironie ! Désenchantement et désillusion, il était peut être tant de foutre le feu à cette tribune et de partir vers d’autres horizons, voir un peu si l’incompréhension était universelle ou bien un particularisme local. Il se devait de savoir et d’en tirer les conclusions : Dire ou se taire à jamais.

Il s’interrogeait encore, quand il fut tiré de sa méditation par un discours flamboyant, support d’une provocation inouïe.

Non ! Pas lui !
On foutra le feu une autre fois, il y a mieux à faire tout de suite…


Il écouta attentivement.

Il éclata de rire et sourit de contentement.


ENFIN !
Le seigneur noir lui l’offrait enfin !
Il n’y croyait plus et c’est quand on y croit le moins que cela arrive !


ENFIN !
Une confrontation directe.
Les Flandres allaient trembler !


Il couru vers sa tribune qui n’était qu’à deux enjambées du rosier pour assister à la fin de la réaction de sa moitié.
Brillante et sans concession comme à l’accoutumée. Elle était encore plus belle quand elle était en colère.

Il s’avança alors vers le seigneur noir et le salua.


Bonjour monseigneur, bienvenue sur mes bancs, vous y êtes si rare !
Un grand honneur assurément, vous si grand, avait daigné venir provoquer le gueux que je suis sur ses terres !
Parce qu’en provoquant les Brugeois vous me provoquez moi, n’est-ce pas ?

J’attends ce moment depuis longtemps, seigneur.
L’idée de vous faire mordre la poussière m’excite depuis longtemps.

Observe un sourire sur le visage du baron

Hum… pas d’emballement, je n’ai ni épée, ni casque à pointe. Laissez donc l’armée ou elle est.
Je vais juste vous faire boire le calice de mes mots jusqu’à la lie, et vous faire chuter du piédestal que vous vous êtes forgé a grand coup de tirades pleines d’aplomb mais bien fragiles et vide de vérités.

Baron, Bruges est la patrie de l’excellence. Elle a produit ou accueillis toute une lignée d’esprits libres et affutés. Vous citerais-je Kerowynn que vous avez sans doute oublié, plus récemment les Cochons, Princesse, Lauda, Lucie et tant d’autres.
Vous rendez un hommage appuyé à Princesse. Elle est la seule qui vous recherche et qui marque un intérêt pour vous. Qu’est-ce à dire ?
Il faut vous admirer pour éveiller chez vous de l’intérêt ?
Ne savez-vous distinguer la grâce et l’intelligence dans les oppositions farouches ?

Je vous rejoins cependant sur un point.
Princesse est promise à de grandes choses.
Elle sera comtesse et n’a nul besoin de vous pour le devenir.
Elle s’appuiera sur son berceau naturel et sur les liens qu’elle a tissés dans le comté.
Néanmoins votre support ne peut lui nuire, c’est l’évidence.

J’en reviens à votre propos, baron : Le rayonnement de Tournai et l’asservissement de Bruges.
Vous faites mourir de rire les brugeois, baron. Si je n’avais autant de respect pour vous je vous qualifierai de bouffon, mais je n’en ferai rien. Je vais dire que le lyrisme de vos propos n’est liée qu’aux troubles provoquées par notre plus belle rousse.

Baron, Bruges a eu par le passé besoin du comté. Alineaire et moi n’avons eu de cesse de le clamer. Lors du départ des Saint-Ange et de la moitié de la ville, dont notre maire Jyscal qui nous avait plantés à mi-mandat, nous nous sommes retrouvés seuls, démunis, abandonnés.
Nous avons crié notre besoin au conseil, au parlement, ici même.
Ou était les Tournaisiens ?
Ou était le reste des flamands ?

Rien pour le repeuplement.
Rien pour l’approvisionnement.
Rien.
Alinéaire était même obligé de saigner la ville pour satisfaire aux quotas.
Le comté et les Tournaisiens avaient mieux à faire !
Il fallait s’occuper du prestige !
Et quelques gueux qui crevaient la gueule ouverte, ca n’était qu’un petit dommage collatéral, sans grande importance.

Alors quand les tournaisiens pointe le bout de leurs bobines pour nous SAUVER, 4 jours durant, là ou un mandat à alinéaire aurait suffit, en dépêchant le soi disant meilleur économiste des Flandres – ce n’est pas vrai d’abord, c’est Doudou -, pour porter secours à une ville qui va parfaitement bien et qui n’a aucun problème, comprenez notre hilarité. Vous allez nous faire crever de rire.

Nous nous en sommes sorti seul cher Baron.
Comment ?
Avec patience, avec la bonne volonté de quelques uns, dont notre Kat, la seule, l’unique, qui a officié sans relâche, qui pour retenir nos jeunes, qui pour solliciter des aides de droite et de gauche, qui pour activer son relationnel. Quand je pense qu’elle n’a même pas eu l’honneur d’un petit décret que je lui avais fabriqué parce qu’un Dragon mal embouché et qu’un Plasm émasculé en avaient décidé Autrement ! ouarff.

C’est à cette époque qu’Alineaire m’a mandaté pour aller chercher des denrées pour notre marché.
J’opérais par razzia, mais en restant dans les limites du raisonnable, pour ne pas démunir de trop les villes visitées.
Vous direz à votre bouffon d’économiste d’ailleurs, que lorsqu’il manie la désinformation en exhumant de vieilles histoires sur lesquelles deux comtes se sont cassés les dents, il convient qu’il soit précis dans son accusation.
C’est fort dommage qu’il n’ait pas poursuivi ses accusations devant un tribunal. Je lui avais pourtant mâché le travail ! Je me serai fait un plaisir de lui rappeler à quel point Zorg est exemplaire - je ne pourrais pas être Zorg sans cela - en lui rafraichissant la mémoire :
Lors de la première razzia sur Gent à l’époque de Valentiane, j’avais simplement utilisé mon droit d’achat. Je n’avais strictement commis aucune faute. Il est amusant de constater d’ailleurs que quelques jours plus tard le conseil autorisait la mairesse gentoise à promulguer un décret anti achat ! Un décret anti Zorg !
Comme quoi il n’y a pas que les Tournaisiens qui marquent les Flandres !

Quand à la deuxième razzia, Sheila vous confirmera que j’avais son accord.
Vous comprenez mieux baron pourquoi je dis que Wuggalix est un bouffon !
Sans couille en plus, j’aurai rêvé d’un petit procès. Je lui aurais mis une petite fessée.
L’élite disiez-vous ?

Eclate de rire bruyamment

L’a eu peur pour sûr.
L’ai trouvé un peu faible dans ses attaques. Du réchauffé, un peu avarié.
Ah il est beau le rayonnement Tournaisien !

Pendant que vous y êtes Baron, dites aussi au cuistre qui nous squatte le siège de la mairie, qu’il n’est pas nécessaire de déballer son attirail d’économiste de prisunic pour tenter de me reprendre le mandat, que je connais fort bien tous les mécanismes, que son argumentaire ne vaut pas tripette, et que je remettrai mon mandat au prochain maire BRUGEOIS, dûment CHOISI et ELU par la populace. J’ai d’ailleurs voté ce matin !

Tout ca pour dire, baron, que la domination de Tournai à Bruges, c’est le rêve de quelques illuminés, qui prennent leurs désirs pour une réalité.

Par contre le rayonnement des Brugeois en Flandres … c’est autre chose…
Ici on ne bouffonne pas ! On ne se déballonne jamais ! On n’est guère impressionné par les démonstrations de force ! Et on cultive l’impertinence …

D’ailleurs je vous lancerai bien un petit défi cher baron…
Oh rien de militaire, je sais votre supériorité en la matière.
Non un défi, plus intellectuel …
Un défi de rayonnement… un défi d’intelligence … un défi de créativité …

Voyez voir si vous avez ça en rayon à Tournai et si vous relevez ce défi là, ou bien si vous déclinez en faisant raisonner le bruit des bottes sur le sol …
De mon coté je vais m’enquérir du support de quelques brugeois dès fois que vous acceptiez, encore que je relèverai le gant d’affronter seul, tous les grands esprits de Tournai …

A vous de voir Baron.

Z qui s’incline.
(*) du texte
(**) Emprunt à Choron (harakiri) à propos du journal Minutes (je crois)

_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Zolealie
c'est bien à propos du journal Minute, mais ça n'est pas Choron, c'est Desproges

"il faut lire minute, c'est un journal avantageux! au lieu de vous emmerder à lire tout sartre, avec un seul numéro de minute, vous avez en même temps la nausée et les mains sales! "

_________________


Le premier qui m'appelle Zoléalie se prend une calotte ! ^^
Toffie
L'Zorgueilleux, prenez les gens pour des huitrons et d'palourdaux!!

'V'nez vous rincer l'virginité en prenant vos distances in fine d'avec le Comte quand 'autorise un interim qu'un Brugeois aurait pu assurer? Lequel? Vous ne réagissez qu'en fonction d'vot clocher, pêcheur en flaques, gratteur d'rochers. Rien eu à redire d'l'action de vos colistiers durant des semaines.

Z'avez vous mêmes gérer 'vec le bon sens d'un albatros vot'filière viande, à en desespérer l'Jyscal. Compétence économique, Alinéarité, desersions de votre caserne, amateurisme et vision copinée.

Qui a défendu les Brugeois lorsqu'ils étaient mis à l'écart par l'clique ghentoise si ce n'est que!ques tournaisiens? Plus encore que votre Maire d'alors. Z'êtes une carpe ingratement saumonée trop occupée à gober l'moucheron pour remonter l'courant par elle-même..

Quant à Tournai, que cela plaise ou non, l'village est économiquement, politiquement, militairement et géographiquement prépondérant. Indépendant? Il en a les moyens.
_________________
(en construction)
Toffie, écuyer du Castel de Lys-Lez-Lannoy
Princesse_blanche
Parlement - Bureau des Archives

Blanche regardait ce rosier. Des belles fleurs épanouies.
Un signe.
Ces roses l'appelaient. Sors de ton Parlement, petite sotte ! Il y a de la vie hors de la bâtisse que tu chéris tant ! Prends ta cape et SORS !
Littéralement hypnotisée, la jeune demoiselle prit sa cape et sortit.

Dehors

Quel ne fut pas son étonnement de sentir la fraicheur du vent sur son visage ! Enfermée quelques jours de plus, elle aurait fini par se faner.

Du monde se bousculait à la tribune Vox Populi.
Ca sentait la soirée d'anniversaire surprise. Ou un truc du genre.

Entrée de la Tribune

Le stock des cousins étaient là, intact.Comme elle les avait rangés à son derniers passages. Les gens n'étaient pas venu pour écouter passivement ! Mais bien, participer !

Blanche saisit quelques brides échangées.

Le Baron, ici ? oh ...
Personne n'ignorait le culte qu'elle lui vouait. Personne ? Personne ...
Le même Personne qui connait son adoration pour l' Institution juste en face de cette tribune.
Et oui, Zorg l'avait prévenu. Il fallait qu'il reste un fantasme. sans quoi il perdrait tout son charme.
Charme qui n'existe pas, s'empressait de commenter Lauda.
Ben si, Lauda. Pas de ma faute. Pas de la sienne non plus. Plaire à une naïve Princesse, c'est à ce point déroutant pour que l'on me sermonne comme cela ?
Je travaille mieux quand je suis amoureuse, c'est grave Docteur ? Ou bien pour la survie du monde politique flamand il faut que je me fasse nonne ?
Blanche ! T'es pas le nombril du monde ! Encore moins celui des Flandres ! Arrête de penser, t'es plus mignonne comme ça !

Blanche, une crème ? Évidemment ! Renversée la crème peut-être ?
Blanche, Comtesse ? Pourquoi pas .. Ça ferait d'elle le nombril des Flandres. Un premier tour dans la spirale qui la mènerait à devenir celui du monde.

Pourquoi Wuggalix à Bruges ? Cela resterait une énigme un long moment.
Quoi de plus insupportable de voir un étranger venir fourrer son nez dans les affaires de la ville ?
Celui-ci même qui venait parler d'un certain mandat comme des écus ronflants de béatitude dans les poches de l'homme le plus entropique que les belles Flandres n'ai jamais connu ?
Qu'est donc l'usage du mandat ? N'est-il-pas de confier des écus afin de faire marcher les finances de la ville en lieu et temps inaccessibles au Bourgmestre ? C'est de la DST [note aux personnes n'ayant pas suivies des études appronfondies : Déformation Spatio-Temporelle. Lieu de la découverte : la taverne brugeoise Des Petits Cochons, évidemment ! ] organisée, c'est tout !

Et si le Tournaisien est puissant, le Brugeois, aussi pauvre soit il, est fier !
Pas difficile à saisir tout de même !

Elle avait envie de calme. et non, c'était la tempête. Au moment où elle avait d'autres chats à fouetter. Et la découverte d'un nouveau monde à faire.
Comme si les Flandres attendaient qu'elle soit occupée pour s'éveiller.
Tant pis, tant mieux. La bataille aura lieu sans elle. Qu'elle dommage ! Elle fera un effort pour être là.

Son nom sur la liste Sang & Honneur ?
Elle était éprise du Baron. La pauvre niaise n'avait plus grand entendement.
Bof...
Elle était bien plus sensible à son charme au Parlement ou lors de leur échanges de missives.Rien de bien coquin. Juste des mises au point.
Pourquoi cela serait-ce étonnant ? Ils avaient bien travaillé ensemble dans le passé, non ? Oui c'était une liste à vocation militaire. Cela interdisait-il les civils d'avoir une pensée pour ces hommes et femmes sans coeur qui allaient étriper dans les comtés voisins ? Etait-ce contradictoire d'être civil et de respecter ceux-ci ? P'tre bien ... Elle n'était pas à une contradiction prêt ! Cela était tellement enrichissant pour son futur CV de Comtesse ...

Blanche dite la demoiselle qu'on achète avec des bisous ? Pas cher, à la portée de tous !
Blanche que l'on achète à l'aide de Cochonnailles ? d'Auvergne s'il vous plait !
Ou Blanche qu'on achète à coup de CL ? Plus lourd déjà ... Plus efficace aussi ...

De toute façon, si d'autre n'en n'avait pas, le Baron en avait lui.
Ola lecteur ! Blanche est bien trop naïve pour avoir les mêmes pensées que toi ! De sa parole, elle parle.
Il lui avait promis d'œuvrer pour les intérêts de Bruges, c'était la condition sine qua none de sa participation à ses côtés. Avec la protection du Parlement, bien évidemment ...

Et si Blanche est jeune, belle et naïve, manipulable à souhait, elle peut se montrer des plus féroces si on touche à ses bébés. Le Parlement et Bruges. ou Bruges et le Parlement ?



C'était un extrait de Livre I : Blanche, Chapitre 4: Du paysage politique, Opus 2: Lorsque que cœur et raison se mélangent, Article 18 : L'art de répondre à côté de la plaque.




Blanche regardait le joyeux brouhaha qui régnait dans la Tribune.
Cela faisait plaisir à voir !
C'était peut-être pas un anniversaire surprise, mais c'était au moins autant amusant d'y participer !



Zorg69
"il faut lire minute, c'est un journal avantageux! au lieu de vous emmerder à lire tout sartre, avec un seul numéro de minute, vous avez en même temps la nausée et les mains sales! "
merci d'avoir rectifié. mon dieu ! quelle erreur.

_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Zorg69
Oh !
L’Toffie en dérives Zorgienne !
Nous a gratifiés de plus d’une phrase !

L’fument quoi à tournai pour avoir tous l’propos exorbité ?

Zorg se livre à un inventaire : Lucie on a, le diamant j’ai il m’ébloui chaque jour, le ciel c’est l’même pour tout l’monde. Bah c’est pas ça ! L’wugg doit distribuer une substance étrange.
_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Slamjack
Vous provoquer ?

Le Cavalier Noir s’abstint alors de rire de manière trop bruyante, ce qui aurait pu vexer le maître des lieux, en admettant qu’il puisse maîtriser quoi que se soit d’autre qu’une langue à moitié bien pendue.

J’admets que les discours aberrants auxquels on a droit ici m’ont fait bondir et m’ont donné envie de venir sur…

Slamjack sourit.

… ce que vous appelez “vos terres”, pour vous rencontrer. Je pense qu’il n’y a que devant votre auditoire que vous parvenez à faire illusion et vous devez en avoir conscience, c’est pourquoi vous vous interdisez habituellement d’intervenir devant un public qui ne vous est pas acquis.

Peut-être par timidité ou alors est-ce simplement un manque de confiance en vous ?

Ainsi, permettez-moi de douter de votre réelle volonté de vous mesurer à moi : je suis ici un peu par hasard et, si vous voulez ne pas perdre la face devant vos fidèles, puisque je suis là et que je me permets d’houspiller vos semblables, vous n’avez d’autre choix que de relever le défi.

D’ailleurs, si l’idée de me…

Encore un sourire.

… faire mordre la poussière vous excitait tant que ça, il y a longtemps que vous auriez pu rejoindre l’arène. A croire que vous n’en aviez pas vraiment envie. Mais faisons comme si. Et terminons cela rapidement.

Le Seigneur de Lys empoigna alors son épée, avec une grâce naturelle qui forge toujours le respect quand elle émane d’un personnage aussi rustre. La maîtrise de l’arme était parfaite et la lame n’était plus qu’à un cheveu de la gorge du malheureux lorsque le Baron s’arrêta, le regard éberlué.

Quoi, vous n’avez pas d’épée ?
Mais comment pouvez-vous prétendre à affronter un Seigneur de Guerre ?
Avec vos longs bras maigres peut-être ?

L’Enfant Terrible des Flandres soupira. Nul n’était à sa hauteur. Chacun voulait l’affronter mais personne n’en avait les moyens. Mais il avait l’avantage, par rapport à tous ces hurluberlus, de pouvoir se battre dans n’importe quelle arène. Slamjack continua en rengainant son épée.

Je m’étonne qu’un brillant orateur tel que vous ne perde son temps à lancer des défis…

Le turbulent Seigneur trébucha volontairement sur ce mot, ce qui interrompit son élocution quelques secondes.

… d’intelligence à un sauvageon tel que moi, uniquement motivé par la haine et la violence, qui de surcroît reconnaît ouvertement et depuis toujours, n’avoir qu’un seul neurone. Et encore, la légende prétend qu’il est mal placé.

Vous arguez que mes…

L’Officier s’interrompit. Après un bref instant, il demanda :

… mes quoi déjà ?

Ah oui, mes « tirades ».

Veuillez excuser mes hésitations, Maître, ce n’est pas facile de suivre vos somptueux discours à la rhétorique impeccable lorsque l’on se contente, comme moi, d’aligner péniblement quelques mots, pas toujours dans le bon ordre d’ailleurs, souvent fragiles et vides de vérité.

Le Baron de Renaix, excessif dans l’ironie, paraissait plus que jamais sûr de lui.

Comment pouvez-vous vous abaisser à tergiverser avec un interlocuteur aussi dénué de pertinence que moi ? Jusqu’à me proposer des épreuves intellectuelles qui auraient certainement raison de ma déjà faible santé mentale ! Un nain de jardin qui a certainement dû grimper sur son poney pour parvenir sur le fameux piédestal, bâti uniquement sur des agressions, tant verbales que physiques.

Manquez-vous à ce point de répondant digne de ce nom dans votre resplendissante ville de Bruges ?

Tout porte à le croire, surtout lorsque je vous entends faire l’apologie des Grands Esprits de la Capitale flamande au travers de noms ahurissants de prestige. Si certaines villes de notre glorieux Comté sont minées par la consanguinité, il semble que la vôtre soit gangrenée par la loquacité gâteuse. A tel point que n’importe quel minable capable de discourir longuement sans aucune argutie passe pour une élite.

Est-ce cela votre patrie de l’excellence : une brune frustrée, une blonde demeurée et… des cochons ?

Slamjack ouvrit de grands yeux. Devant la débilité de cette affirmation, il n’était même plus certain d’avoir bien entendu.

Dans une ville où les cochons sont des élites, je ne m’étonne guère de vous voir paraître pour un Grand Homme. Il n’y a qu’à Bruges qu’on puisse oser affirmer de telles absurdités sans passer pour une burne.

Quant à la grâce et, terme récurrent dans vos déblatérations, l’intelligence, je doute qu’on puisse en dénoter lorsque la cible s’avère être le redoutable Seigneur de Lys-Lez-Lannoy. Comment peut-on faire preuve d’intelligence en « s’opposant farouchement », ce sont vos propres mots, à ma personne ? Moi je nomme cela de la sottise.

Le Cavalier Noir semblait se complaire dans la surenchère. Dans deux secondes, il n’hésiterait pas à s’autoproclamer… dieu. Puisqu’à Bruges le dernier des crétins était considéré comme un crack, Slamjack estimait mériter au moins ce qualificatif.

Dans votre liste d’esprits libres et affûtés, vous avez oublié de citer l’inénarrable Doudou, Sa Grandeur qui rayonne sur toutes les Flandres.

L’assistance put déceler le fond de la pensée du Seigneur sans qu’il n’ait besoin d’en rajouter.

Vous aurez beau le nier tant que vous le voudrez, mais Tournai a la particularité d’avoir pléthore de talents au sein de sa communauté. Et dévoués à leur Comté, c’est sûr, mais se serrant surtout les coudes devant l’adversité, aussi pitoyable et insignifiante puisse-t-elle être. Je ne ferai pas la même erreur que vous en les citant tous nommément, je risquerai d’en oublier, tant il y en a. C’est nettement plus facile pour vous, puisqu’à Bruges ils se comptent sur les doigts d’une main, et encore, je n’aurai pas cité les mêmes que vous.

Et cela me pousse à faire une digression pour répondre aux… sornettes, appelons un chat un chat, débitées par la nullité flamande de tous les temps, celle qui pense pouvoir intégrer « le cercle »…

On ne sut pourquoi Slamjack se mit à sourire à cet instant. Peut-être que quelques personnes comprendraient.

… des agitateurs de ce Comté en abusant de monologues dénués de tout fondement et basés sur des arguments erronés. Vous savez, lorsque l’on qualifie un noble cavalier, officier de l’état-major, chevauchant avec prestance un destrier impeccable, de… « Nabot juché sur un poney », à partir de là, toutes les idioties sont attendues. Les gens ont des yeux pour voir et des oreilles pour, non pas entendre, mais bien écouter ; et la pauvre ne fait donc pas impression très longtemps. La frustration s’insinue en elle de jour en jour, et cela se traduit dans ses mornes allocutions qui tournent en rond. Le public la boude et elle ne le vit pas bien. Personne ne parvient à retenir son nom, malgré la hargne dont elle fait preuve pour tenter de s’en faire un.

Alors, lorsque cette vilaine ose parler d’économie, vous comprenez les éclats de rire qui fusent de toutes parts : j’imagine qu’à Bruges, ville où les cochons sont, selon vos dires, des esprits affûtés, cela semble normal, mais ailleurs dans le Comté cela continue à nous faire pisser de rire. Vous savez, le drapeau flamand n’était pas encore tombé de la mairie tournaisienne que des échanges commerciaux étaient déjà en cours avec d’autres villes voisines. Je ne pense pas que Tournai puisse survivre seule dans son coin éternellement, je n’oserai affirmer une telle ineptie, même si vos allégations en comportent bon nombre et que la mienne pourrait alors peut-être passer inaperçue dans votre flot continu d’absurdités. Je peux néanmoins soutenir haut et fort que Tournai est capable de subvenir à ses besoins sans les Flandres, c’est un fait.

Et j’irai plus loin en répétant à nouveau que les Flandres n’ont d’autre choix que de traiter avec les Tournaisiens. Infirmer ces propos attesterait d’une profonde méconnaissance du système politique, financier, religieux, universitaire, judiciaire et militaire de notre Comté. Je laisse vos esprits libres et affûtés s’en charger puisqu’ils ont l’habitude, eux, de passer pour des nigauds.

Je ne relèverai pas quand la demeurée met en doute les compétences de Messire Wuggalix, ni quand elle insulte les Tournaisiens en les qualifiant de moutons. Je laisse chacun prendre la mesure de ces agressions et en assurer les suites voulues. Mais je réfuterai cette accusation qui prétend que je fais du… populisme. Pourquoi pas de la démagogie tant qu’on y est ? Moi, le Seigneur de Lys-Lez-Lannoy, qui violente les mendiants, pourchasse les vagabonds, malmène les orphelins, brûle les enfants vifs, rase les bas quartiers, insulte les gueux, crache sur les comtes, fornique avec les chèvres, défie l’autorité et provoque les diplomates étrangers, moi je fais du populisme ? Permettez-moi de rigoler. Voyez le n°12 de ma Liste, mon fidèle écuyer, lequel est haï à travers les Flandres pour son mépris permanent à l’égard de tous : pensez-vous qu’un populiste oserait insérer un tel nom s’il ne visait que le Pouvoir ? Monter une liste comtale faisait partie de ma ruse car, comme l’a dit un Grand Homme : « ce qu’un Comte peut retirer, un autre peut le restituer ». Vous devinez la suite ? Probablement pas. Mais les individus éclairés qui nous entourent l’ont compris depuis longtemps et c’est là le principal. Qu’elle continue à passer pour une demeurée, elle finira peut-être par se rendre compte de l’énormité de ses propos.

Le Suzerain de Renaix s’adressa alors aux badauds, parmi lesquels se trouvaient peut-être quelques électeurs.

Je ne prétends pas gouverner, je l’ai annoncé dès la création de la liste « Sang & Honneur ». Etre Comte ne m’intéresse pas, pour le moment, car la fonction actuelle est trop bridée. Regardez comment Sa Grandeur a du se…

Le Gouverneur de Tournai se tourne vers son interlocuteur, le radoteur brugeois là.

Tiens, tiens, Messire Zorg le 69e du nom, je pensais que l’on ne se déballonnait pas à Bruges. Y aurait-il une faille dans votre homélie pompeuse ? Ce serait dommageable pour votre réputation, sans doute usurpée certes, mais toujours d’actualité.

Je disais donc, regardez comment Sa Grandeur a du se déballonner face à un… nabot juché sur un poney, un sale mioche qui a manqué de torgnoles dans son enfance, un « concon » faux couillu et populiste. Vous croyez vraiment que je souhaite accéder à ce poste dans l’état où il se trouve ?

Des contradictions je n’en trouve que dans vos palabres, chers esprits brugeois, soi disant libres et affûtés. Et je trouve particulièrement déplacé de votre part de colporter des rumeurs mesquines qui ne nuiront finalement qu’à certains de vos concitoyens, auxquels vous ne pouvez reprocher que le discernement finaud dont ils font preuve en soutenant ma politique anticonformiste. Je peux comprendre que cela vous passe par-dessus la tête, simples bouseux que vous êtes, ignorant jusqu’aux manœuvres politiciennes des vrais démagogues que vous idolâtrez aveuglément, mais je ne tiens pas à ce que le trône comtal flamand se passe de main en main, suivant d’obscures accords non dénués d’une certaine malice, et c’est pourquoi je maintiens ma liste « Sang & Honneur », afin d’aller mettre un beau coup de pied dans cette fourmilière qui avait déjà pris le tour de tête de la prétendante à la prochaine couronne comtale. Une fois chez vous, une fois chez nous, c’en est assez.

Slamjack sembla alors vouloir conclure sa déjà longue intervention. En prenant quelque distance avec la tribune.

Je suis persuadé que vous ne m’en voudrez pas de m’être exprimé aussi longuement : je me trouve sur… « Vos Terres » et je me plie donc à vos coutumes, aussi niaises soient-elles. Mais je peux néanmoins parier une chose : je n’ai, moi, pas perdu la majeure partie de mon auditorat à la moitié de ma narration. Je parviens à rallier les érudits et les moins nantis. Il est des talents auxquels vous n’avez pas les moyens de vous mesurer, cher Zorg le 69e d’une longue lignée de cruches.

Le Commandeur fit quelques pas, s’éloignant définitivement de cet espace où on cultive la crétinerie, volubile mais laborieuse.
Le sourire aux lèvres, sûr de lui, Slamjack en était certain depuis le début : il pouvait affronter n’importe qui sur n’importe quel terrain. Il avait conscience d’être l’homme à battre, pour celui qui rageait de ne pouvoir se bâtir une réputation autrement, mais cela ne l’inquiétait pas. Cela l’honorait, plutôt. Et, surtout, cela le rendait plus fort que jamais.

_________________
Luciedeclairvaux
Lucie avait rangé son couteau à sa ceinture et s'amusait à marcher en équilibre sur un petit mur qui ceignait la place. Ses petits pieds assurés filaient sur le rebord, défiant le vide. Les injures fusaient de toutes parts. Lucie ne prenait pas parti. Le maire de Bruges l'exaspérait au plus haut point, avec ses sous-entendus douteux sur la ville et ses habitants. Mais elle se gardait bien de l'injure. Terrain glissant ou chacun cherche à allier une partie de la foule à sa cause, au prix parfois de la raison, et où celui qui ne prend position est traité de ... demeuré.

Allons-y pour demeuré. On a vécu pire. Le noir nain était entré en scène et tentait une tirade à son tour, injuriant chacun sans nommer personne. Il ne savait sans doute pas qu'en cette tribune n'existait aucun "Toffie" prompt au procès en diffamation. Quel courage, tout de même, de se battre sans son épée, en terrain inconnu, avec l'arme, si fragile, des mots.

A force de jouer au funambule, Lucie s'était éloignée et se retrouva derrière le Capitaine. Le propos était entraînant. Le rythme y était. Il s'écoutait parler et avait trouvé la cadence. Pourtant, dieu sait que jouer sur du vent est exercice difficile. On tombe vite dans la rengaine. Mais non, l'artiste montait en force. Et sans partition ! Lucie joua un instant au chef d'orchestre du concert improvisé par l'amateur, agitant avec grâce une baguette imaginaire. Mais le morceau se termina en eau de boudin (ou en queue de poisson : au choix, mais pas les deux ensemble ^^) sur le constat de ses propres lacunes. Se faire comprendre des sots était faible ambition. Conclusion décevante pour un si Grand Homme ... A moins que Slam n'ait acquis un peu de mansuétude, ce dont Lucie doutait, il prouvait là qu'en voulant s'opposer à l'autre en tout point, on dit souvent de pures âneries.

Il partit, laissant l'auditoire dans le doute. Fallait-il applaudir ? C'était déjà fini ? Allait-il revenir pour le "bis" ? Lucie salua néanmoins le public de moult révérences forcées, la mine sérieuse, avant de faire une pirouette et de se jucher sur un toit pour attendre la suite du spectacle.


Du sang ! Du sang !
Felina
Félina, qui a la fâcheuse habitude de trainer ses bottes et ses (trop) grandes oreilles partout entend des voix non loin d'elle. L'une d'elle crie "Du sang!, Du sang" aussi la Féline s'approche t-elle, curieuse de voir quelle sorte de combat est en train de se dérouler. Joutes, combats à l'épée, corps à corps ?
Mais une fois sur les lieux, la déception se lit sur les traits de la sauvageonne : il s'agit en fait d'une tribune publique de discussion. Peu adepte des joutes verbales, et plus à l'aise dans l'action que la réflexion, elle décide de passer son chemin, sa place n'étant pas ici.

Elle n'a pas entendu le début des débats, mais reconnaît quelques figures connues.
Elodid31
Elo avait revêtu ses plus beaux atours pour se rendre en gargote, elle passa une dernière fois la main dans sa longue chevelure avant de refermer la porte de chez elle.

Missive à la main, elle se dirigea toute pimpante vers la tribune du messire Zorg qui parlait beaucoup et là elle s'exclame un grand sourire aux lèvres....


Zoorg, je vous trouve enfin...

Sans attendre de réponse elle se penche à son oreille et lui dire

Dites pas n'importe quoi, allons mon brave !
Un homme un vrai sait que dire qu'un autre est castré n'est que le reflet de lui même non ? On sent une pointe de jalousie dans vos propos......


....elle le renifle finement...

bah voilà ça sent le gland là !


Elle se redresse pose la missive et s'en retourne en le laissant s'auto satisfaire.

Citation:
Messire Zorg,

Il semble que votre tribune de complaisance, ou du moins votre voix si douce à l’écoute mais si dénuée de sens, soit l’objet d’amplification à travers le Royaume entier.
Voyez par là que je flatte votre ego pour décrocher l’attention que vous portez à votre nombril.

J’ai ouïe dire que vous citiez encore mon nom lors de vos longues tirades pour lesquelles seul votre cercle très restreint d’amis se retrouve touché d’une hilarité débordante. Lorsque je vous avais dit que mon cœur n’était plus à prendre, je pensais que vous aviez compris et que vous ne citeriez plus mon nom avec nostalgie.

Il y a peu, vous avez prononcé des paroles à mon égard, devant toutes les Flandres, alors que ma personne se trouve à l’autre bout du Royaume. Vous me dites « émasculé », il ne me semble point vous avoir prouvé le contraire, grand bien me fasse d’ailleurs, mais il ne me semble pas non plus vous avoir montré quoi que ce soit qui pourrait vous faire avancer de telles paroles.

Voyez vous Messire Zorg, il me plait à vous écrire encore, surtout lorsque votre langue fourche à nouveau. Pour moi Messire Zorg, le seul émasculé en Flandres, c’est bien celui qui bave sur une personne qui a fait bien plus que vous pour son Comté, sur une personne qui vous a tenu tête, sur une personne qui vous a fait « virer » du Parlement à cause de votre manque de respect et d’altruisme, et, pour finir, sur une personne qui est a des centaines de lieux de votre tribune où le monologue est de mise.

Peut-être allez vous répondre publiquement à cette lettre privée, peut être allez vous continuer à vous ridiculiser plus encore, mais la franchise est un mot que vous ne semblez point connaître, à défaut de la lâcheté, malgré votre vocabulaire fort évolué.
Vous savez Messire Zorg, on dit que la sagesse s’acquiert avec le temps … vous confirmez très bien que ce ne sont que des « on dit ». Je vous laisse donc à votre lâcheté devenue légendaire et vous rassure que je n’utiliserai plus la plume pour perdre mon temps à la cause irrécupérable.

Tous mes souhaits vont vers vous Messire Zorg. Puisse le Très Haut vous doter un jour de bon sens et de raison.

Fait à Tarbes
Le vingt-cinquième jour de Novembre en l’an de grâce mil-quatre-cent-cinquante-six.



Zorg69
« Il est des talents auxquels vous n’avez pas les moyens de vous mesurer, cher Zorg le 69e d’une longue lignée de cruches. »

Tsss Tsss Baron,

Ne partez pas si vite !

Dites moi Baron, vous démarrez dans l’emphase et la flatterie pour terminer dans la trivialité et la niaiserie ! Votre argumentaire est inversement proportionnel avec la montée en puissance de votre discours.
Vous êtes sans doute plus à l’aise avec une épée !
Votre crédibilité militaire n’est plus à faire. Par contre vous avez encore deux ou trois choses à apprendre dans le domaine de la politique !

Mes coutumes ne sont pas niaises cher Slam.
Elles sont réservés à une élite, dont vous faite partie, puisque vous avez relevé la taquinerie destiné à mes lecteurs jusqu’auboutistes, taquinerie que j’avais distillé en fin de discours lors d’une de mes interventions.
Vous êtes donc de ceux qui me lisent jusqu’au bout !
Peut-être membre actif de mon fan club ?

Eclate de rire

Vous dites pouvoir affronter n’importe qui sur n’importe quel terrain.
Je me gausse. Vous démontrez le contraire.
Vous éludez mon défi en tentant de vous faire passer pour un crétin des alpes, « mononeuronal ». Et vous nous prenez pour quoi au juste ?

Sourit narquoisement

Tout le monde sait qu’il n’en est rien !
Juste une fuite habilement déguisée !
La crainte de m’affronter sur mon terrain ?

Sourit à nouveau

Reprenant son sérieux

J’affirme à l’inverse, que moi, Zorg le 69ème, héritier d’une longue ligné de cruches, je peux affronter n’importe qui sur n’importe quel terrain.
Laissez-moi quelques jours pour me familiariser au maniement de l’épée et je vous montre.
Je pars « from scratch », je me donne, disons, une semaine ou deux, et je vous retrouve pour un tête-à-tête solitaire à mi-chemin entre Tournai et Bruges.
Un tête-à-tête pour un joli combat (*RP et IG*).
Vous refusez mon terrain, je viens donc sur le vôtre !
Vous ne pouvez guère décliner. Vous passeriez pour un nain de jardin.
Et même si vous pratiquez l’autodérision en la matière, là encore, tout le monde sait bien quelle opinion vous avez de vous-même.

Zorg eu une pensée fugitive : « Coincé l’Slam ! »

Au passage je salue d’ailleurs cette manière que vous avez de vous moquer de vous-même. Elle est directement corrélée à la blonde et à la brune que vous vilipendez copieusement.
Et pourtant pour avoir le privilège de lire chaque nuit sur l’oreiller, vos échanges épistolaires, je mesure très bien l’hommage qui se cache derrière vos propos apparemment nocifs.

Se tournant vers Laudanum

Tu vois mon amour, le monsieur qui t’insulte publiquement, t’admire en fait en secret ! Comment peut-il en être autrement d’ailleurs ? Son discours est plein de tes mots à toi. Partout je les retrouve.
Il ne s’y trompe pas et te rend implicitement hommage sous couvert d’une autodérision de bon aloi.
Pas moins de quatre paragraphes pour t’insulter !
Ce n’est plus un hommage, c’est une apologie.
Soyons honnête il y a bien un paragraphe entier pour la blonde qui fait des bulles si pétillantes !

Revenant à Slam

Ceci dit, cher Baron, joli discours.
Puissant.
Vous disiez ma rhétorique impeccable …
… La votre est implacable !

Vous soulignez sa longueur inhabituelle, arguant que vous vous conformez au us et coutumes du lieu. J’y vois encore une fois un hommage. Le grand Slam qui se conforme ! Un signe de respect ! Je suis touché, voir flatté.

Alors permettez-moi de me livrer à une petite analyse de ce magnifique discours.

Vous me pensez timide et manquant d’assurance ?
Vous avez raison. C’est le cas. Quand je rencontre une femme qui me plait, en général je rougis, me tortille les doigts, regarde le bout de mes godillots, et finis par dire une ânerie à 180 degrés de ce que je pense.
Pour ce qui est du reste, comme tous les paradoxes vivants, je suis, à l’inverse, d’une assurance exubérante. Si je n’interviens pas ailleurs, c’est que je préfère synthétiser une dialectique construite sous la forme d’une diatribe, que je livre, en orateur, à mon public subjugué et comment dites-vous déjà, ah oui ! Conquis.

sourit

Vous dites aussi que je n’avais pas réellement le goût de me mesurer à vous. Vous avez d’ailleurs largement théâtralisé sur le sujet, sortant l’épée…
Il y a du Molière en vous …
Je vous ai répondu de la plus belle des manières !
Il faut savoir surprendre son public, pour qu’il reste conquis …
sourit
… et être toujours là où on ne vous attend pas !

Nous réglerons donc ça par la plume et l’épée …
… sur le nœud entre Bruges et Tournai.

Et ca rime en plus !

Mais au demeurant je vous donne encore une fois quitus. J’ai souvent différé mon intention de m’opposer à vous. Je souhaitais pouvoir le faire dans de bonnes conditions, avec un minimum de fond. S’opposer ce n’est pas une fin en soi. J’ai beaucoup d’admiration pour votre œuvre en général, et j’étais donc peu enclin à « médiocriser » notre première opposition.

J’adore aussi votre maniement du sarcasme.
Vous « oxymorez » (*si si j’ai osé !*) avec votre « rhétorique impeccable » qui s’oppose à « …/… l’on se contente, comme moi, d’aligner péniblement quelques mots, pas toujours dans le bon ordre d’ailleurs …/…», dans la même phrase.
Vous maniez l’ironie presque aussi bien que moi !
J’adore.
Bon après vous en faite un poil trop. C’est votre tempérament. Vous êtes excessif !
Mais je serais drôlement gonflé de vous lancer la pierre.

Eclate de rire

Votre tirade sur l’apologie des grands esprits Brugeois qui se termine par : « Est-ce cela votre patrie de l’excellence : une brune frustrée, une blonde demeurée et… des cochons ? » est infiniment drôle.

Se penchant vers lui et murmurant

Si je puis me permettre cher baron, la brune n’est plus frustrée, enfin sans me vanter, je ne crois pas !

Reprenant avec une voix normale

Et pour finir sur le sujet, pour prouver ma grande intelligence, je vais, ne vous en déplaise, « m’opposer farouchement », au grand, au magnifique, au redoutable, Seigneur de Lys-Lez-Lannoy. Et au-delà, cher baron, je vais « me faire » les Tournaisiens, enfin ceux qui nous chauffent les oreilles depuis quelques semaines en tribulations diverses et variées.
L’apologie de Tournai et les gesticulations des têtes pensantes de cette ville n’est qu’une énorme manipulation destinée à mettre l’bourgeois sur le trône comtal.
Dieu sait qu’il s’y voit déjà le cuistre.

Se retournant vers les flamands qui se sont regroupés autour de l’altercation

Laissez moi donc vous compter, les …

Déductions Zorgiennes

Nous autres brugeois, qui n’avons rien demandé, avons vu débarquer, un Zorro de pacotille venu dispenser gratuitement ses cours d’économie pré-formatés, et tenter de les appliquer à une ville dont la démographie est la moitié de celle de Tournai !

Je lui avais pourtant dit qu’il y avait déjà un Z à Bruges !

Et de prôner la prospérité à venir de la ville…
Et de prôner l’enrichissement de la mairie sur le dos de ses artisans…

Pour prouver l’efficacité de la méthode, le cuistre n’a pas hésité à racheter la viande a bas prix, mise sur le marché par mes soins pour les brugeois, pour la revendre au comté.
L'es content de lui ! La mairie, l’a fait du « bénef »
Appplause !

L’a même pas vu l’crétin, que derrière son passage, l’étal était vide !
Incroyable, non?
La spéculation municipale pour maximiser sa gloriole personnelle !!
Et de pousser le raisonnement en prônant – il prône beaucoup - une massification nécessaire de la démarche !
Nécessaire pourquoi ?
Pour la prospérité … pfff … suis un peu Flamand !

Inouï de pouvoir oublier à ce point, ce pourquoi il a été mandaté !
Inouï de pouvoir s’oublier à ce point, et de faire passer son ambition personnelle avant toute analyse de la réalité d’une situation.
Inouï d’être aussi couillon !
Ridicule de vouloir imposer en 6 jours une méthode de toute façon inadaptée au contexte.
Et ca prétend devenir comte !
Pour quoi faire au juste ?
Pour saigner les flamands à gonfler le bas de laine comtal ?

Pour couronner le tout …

Il manque en plus de la plus élémentaire des éducations. Il remercie publiquement Joie d’avoir redressé la mairie !
« Partisianisme » de bas étage, Joie est un membre actif de l’Avenir Flamand, et c’est la seule justification à cette envolée d’un lyrisme saugrenu, pour ne pas dire plus déplaisant.

Joie est très gentille et elle est adorée à Bruges.
Mais dieu sait qu’elle n’est pour rien dans le redressement de la mairie.

La petite rousse si chère a votre cœur, celle-là même que vous avez négligemment oublié dans vos critiques véhémentes de « l’intelligencia » brugeoise, cher baron, et pourtant c’est le 4ème cochon, qui avant d’être la rousse de votre cœur est, et sera toujours, « MA PRINCESSE », cette petite rousse là, c’est le véritable artisan du redressement de la mairie !

En plus d’être sot, l’Wugg est définitivement un cuistre mal élevé
Flamand ne soyez pas « moutonesques », et donnez une leçon à ce triste sire.

Non, non, l’Wuggalix déguisé en superman, n’est pas venu nous prouver la hauteur de son désintéressement. Ca c’est ce qu’il aimerait faire croire aux brugeois, qu’il prend pour des truffes, au passage.
Non, non, l'wugg est venu chercher des voix à Bruges, en faisant une démonstration aux flamands de toute sa maestria de gestionnaire d'opérette.

« Regardez Flamand en moins de six jours ce que j’ai fait.
J’ai rempli les greniers, j’ai fait du bénéfice, j’ai amélioré le climat, j’ai transformé les favelas en quartier résidentiel, j’ai éradiqué la pauvreté, …
En vérité je vous le dis …
… j’ai distribué les grains de bonheur, j’ai répandu l’allégresse, j’ai exacerbé la liesse populaire, j’ai … »

Faite le taire !

« … Je suis grand !
… Laissez venir à moi les petits enfants … »

L’Wugg quoi ! dégoulinant de mégalomanie galopante !

J’en ai croisé un, hagard, l’œil torve, la langue pendante, le souffle court, la bave aux lèvres, qui déclarait à la cantonade : « Wugg existe, je l’ai rencontré ! Rhaaaaaaaa »

Eclate de rire bruyamment …

… puis redevient soudainement sérieux


Rendre Bruges prospère ! En voilà une idée bien démago et bien populiste.
L’avait bien bourré le mou de Joie sur ce thème d’ailleurs.
Ceux qui sont restés ont bien mesuré …
Au dire de ces brugeois là, qu'on pas eu le cœur d'allumer un feu de Joie, rapport à sa gentillesse, le bourbier de son mandat inachevé a été pour le moins dantesque.
Et l'autre de « panégériquer » sans sourciller !! (si, si j’ose encore !)
Parce qu’il faut vous le dire Flamands. Joie, la gentille Joie, est infiniment populaire à Bruges. Flatter Joie c’est caresser l’électorat dans le sens du poil.
Ah parce que …
… vous aviez cru …
… qu’il pensait ce qu’il disait ?

Rhooo Flamands, c’est un crétin arriviste et ambitieux.
Mais il n’est point sot ! Il ne peut pas être dupe de ses tentatives de manipulation de l’opinion publique !
Un grand manipulateur, enfin pas si grand que ca, il n’est pas si difficile de le décoder !

L’bourgeois n’a d’ailleurs pas été déçu de l’accueil.
Les truffes lui ont signifiés clairement leur façon de penser !

Alors …
… j'm’en vais vous dire ce qu'il a dans la trogne l'gazier…
… j’m’en vais démonter la mécanique cérébrale « Wuggalixienne », un rien prévisible, j’dis ça sans méchanceté ! Si j’avais voulu être méchant j’aurai dit triviale !

Le « Wugg » se dit qu’une conjonction unique est en train d’apparaitre. Tout semble se combiner pour qu’il soit le prochain Comte des Flandres !
Il se dit qu’aux dernières élections il a fait cinq sièges.
M’est avis qu’il en ambitionne voir qu’il en escompte, c’est plus approprié, six, ce coup-ci.

L’baron Slam qui clame la solidarité Tournaisienne comme vecteur du rayonnement de la ville crée sa propre liste. Sans doute en réaction aux déclarations et maladresses de notre Doudou national.
Pas grave Doudou, on t’aime quand même.
Sans doute aussi pour mettre un pied en politique et se faire la main, en vue d’une candidature au poste suprême …
… un peu plus tard.
Probablement qu’il souhaite pousser Wuggalix sur le trône au deuxième tour.
Réaliste, il compte probablement sur un ou deux sièges.
La somme des deux pèse entre 6 et 8 sièges.
Bingo, l’Wugg est élu.
Vive le nouveau comte !

Flamand l’bourgeois a pris les brugeois pour des décérébrés, il est en train de prendre les flamands pour des nouilles !

Au passage, d’ailleurs, l’a peut être oublié un peu vite la dernière liste. Du beau monde …
… des revenants…
… qu’sont même pas v’nu dire bonjour, d’ailleurs ! *sourit*

Regarde avec inquiétude d’où va bien pouvoir venir le coup de pelle.
Se retournant vers le baron


Oh baron, excusez-moi, je ne vous avez pas oublié, j’avais juste un petit message politique à délivrer. Suis en train de fonder la coalition anti-Tournaisienne !
Quand à nous on se retrouve bientôt, hein baron ?

Zorg s’apprêtait à prendre congé quand une donzelle s’approcha de lui et lui déclara tout de go…

« Zoorg, je vous trouve enfin...
Dites pas n'importe quoi, allons mon brave !
Un homme un vrai sait que dire qu'un autre est castré n'est que le reflet de lui même non ? On sent une pointe de jalousie dans vos propos..... »


Puis elle se mit à le renifler et ajouta

« bah voilà ça sent le gland là »

Puis elle lui remit un pli

Dites voir petite sotte, puis-je savoir ce qui vous autorise à me parler ainsi ?
Vous avez perdu tous vos neurones d’un coup ou vous n’en avez jamais eu ?
Z’êtes choucroutée du bulbe ?

Devant l’absence de réponse, il se mit à parcourir la lettre …
… ayant achevé sa lecture il partit dans une hilarité qui ne pouvait pas être contenue.


Eh la donzelle, j’constate qu’ma notoriété grandit de par le royaume tout entier !

Se rembrunissant …

Ecoutez moi bien la donzelle, quand on rapporte, faut l’faire avec le contexte. Visiblement vous en avez occulté un bout, pour qu’le Plasm me pette un boulon comme ca !

Z’allez donc rapporter à sa grandeur plasmique, de descendre un peu de son cheval, et de se remémorer le petit tête-à-tête que nous avions eu en taverne, où il m’expliquait que si ca ne tenait qu’à lui, le « décret Katchoo » aurait vu le jour, mais que son épouse adorée, la délicieuse carole, un monument de finesse, le tenait par les « corones » et n’acceptait pas la promulgation dudit texte, sauf à y être mentionnée comme notre Kat !
Il a peut être fabulé, et dit ça pour justifier sa lâcheté. Je ne sais.
Mais le terme n’était pas choisi au hasard ! Il était là pour signifier que son « émasculation » était plus cérébrale que physique.

Quand à votre remarque d’introduction concernant mes propres attributs, je vous engage au soir tombé, à venir vérifier par vous-même ! Malgré votre physique ingrat, votre tête dans un sac pour éviter l’écœurement, j’vous fendrais bien en deux aussi sûr que ma hache fends l’bois chez l’Mehar de temps en temps. Allez ouste du vent, vous m’indisposez avec votre premier degré. Allez donc voir dans vot’cahute si j’y suis, et commencez donc à vous oindre d’onguent, en vu de notre prochaine rencontre nocturne. Faite du préventif !!
A premier degré, premier degré et demi !

Zorg se dit qu’il avait assez parlé pour aujourd’hui, et attrapant sa brune pas frustrée pour un sou, saluant son public, il se mit dans un « mind set » un peu différent. La regardant, il souriait avec béatitude, hâtant le pas vers …(~censuré par Spawn~)





(*) [Sur le chemin de retour à la tanière Zorgienne]

- Mon cœur ?
- Voui
- Tu ne peux pas défier l’nabot sur son poney comme ça. Il est obligé de décliner.
- mais pourquoi ? Qu’ai-je fait ?
- Rien, mais tu n’es pas noble. Seuls les nobles peuvent s’affronter en duel.
- mais comment je fais alors, vais passer pour un sot.
- faut le provoquer alors, mais en lui montrant que t'es au courant de sa noblesse et en le narguant la dessus. Tu la joues « Chef des armées oui, mais incapable de se battre seul, sauf à envoyer quelqu’un le faire à sa place ! Un bon moyen de se planquer. ». C’est le seul moyen de le provoquer, voir s’il transgresse ensuite, ou pas. Tu verras ainsi, s’il est vraiment aussi libre que ça l’enfant terrible des Flandres. Parce que pour l’instant moi je le trouve plutôt rangé !
- Qu’à cela ne tienne comment devient-on noble ?
- Rhoo c’est compliqué. il te faut trouver un seigneur, qu'il te donne des terres, un nom
- Ah ! le nom j’ai « Zorg de la gueuserie ». Ben l’a qu’à me filer un mètre carré de son jardin, le slam, m’affubler d’un titre quelquonque et paf ni vu, ni connu, j’t’embrouille.
- bah tu n’as qu’à lui proposer.
- ou alors j’ai une autre idée. Je constitue un corps d’armes, et je déclare la guerre à Tournai. Nous menaçait d’annexer Bruges, on peut se saisir de cette affaire pour justifier l’attaque !
- Rhoo c’est une idée qui me plait, j’en suis.
- Bah faudrait voir si d’autres sont intéressés. Ca peut être flamboyant c’t’affaire là.
- Voui mon cœur on en parle, pour trouver des volontaires, au moins trois, et sinon on se le fait en duo.
- Voilà parfait. Comme ça je lance un défi à Slam et je lui suggère de venir avec une armée équivalente. Si on est que tous les deux, et ben il se choisit un sbire, et il se pointe.
- Allez zou on roule comme ca

regardant sa moitié

- dis voir t’a pas comme la même idée que moi ?
– Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

se mettent à courir

/(*) Ecrit à deux mains (Zorg et Lauda) /
_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Mormynette
La Comtesse passant par là écouta avec attention les paroles des uns et des autres et s'en fut en riant...un premier rire augurant de bien d'autres...pauvre censure... (private joke)
_________________
Mehar
Huhu.
Ca faisait un bout que j'étais pas passé dans le coin, bien dommage... On en lit des tlucs mallants. Bon j'ai pas encole lattlapé tout mon letald mais je vais dile deux tlois tlucs, à défaut de clacher.

La mailie aulait besoin des toulnaisiens poul se ledlesser, je dilais plutot qu'elle en a eu besoin poul s'enfoncer.
Notle ancien maile, Joie, a délégulé le malché de la capitale sul les bons conseils de notle sauveul de quelques jouls, Wuggalix. J'ai quitté la mailie en la laissant avec des finances saines dont notle comte Doudou poulla témoigner le cas échéant, puisqu'il a plis l'intélim de la ville aplès ma démission (j'ai d'ailleurs conselvé la captule d'éclan vu les attaques dont j'ai été la cible suite à l'annonce de ma démission).
Alols quand je lis ça:

Citation:
- Ce mandat contient des écus qui représentent plus de la moitié des finances liquides municipales...
dixit wuggalix.

J'ai envie de demander ou sont passés les milliers d'écus manquant..... Et là j'attend vlaiment une léponse cal celà sous entend que la mailie possédait moins de 1000 écus à l'allivée de Wuggalix. Est ce là ce que l'ancien maile toulnaisien nomme ledlesser la mailie quand il louait le ledlessement opélé pal Joie selon son conseil ?
Géler une capitale comme on gèle Toulnai qui possède potentiellement bien plus de champs et d'habitants était voué à l'échec. L'echec est cinglant et a luiné la ville. Des ledlessements comme ça on s'en passe....
J'en viens à me demander si Wuggalix n'est pas passé à Bluges poul tenter de lattlaper les pots cassés, et uniquement en ce but. "Lendez moi les mandats ou on va voil qu'il y a plus de sous !"

Poul Finil non , Bluges n'a pas besoin du comté si c'est poul y opéler une politique économique inadaptée. Ce faisant, loin de nous appauvlil, nous lecommencelons peut êtle à gonfler les caisses, sou après sou.

Loin d'un discouls paltisan, je ne défend ici pelsonne mais ma ville, je me suis battu bec et ongle avec d'autles poul la faile vivle.... Que ceux qui la coulent nous donne des leçons, là c'est plus que limite.

*Crache par terre*

Vous pouvez leplendle votle discouls diulétique . (histoire de changer de Diallhées velbales comme il vous plait à paller des plopos de Zolg; celtains chient, d'autles pissent. J'ai poul ma palt toujouls pléfélé la position assise, pelmettant de lier ainsi le plaisil de la lectule à l'obligation de défécation.... )

Méhal.

(édit: Rs rebelles, pas qu'un peu d'ailleuls)
Joie
Mehar rassure toi, pendant mon mandat j'ai fait des bénéfices, pas beaucoup 700 écus, mais c'est déjà pas mal !
Je ne sais pas combien il y avait à la mairie quand tu l'as quitté, mais je peux te dire combien il y avait en trésorerie quand moi je suis rentré à la mairie !
Il y avait à la trésorerie 722,27 écus, c'est pour cela que j'ai demandé le mandat à Zorg, pour pouvoir acheter le poisson au marché et le blé.

_________________

plan de la taverne de joie «* Y a d’la joie chez joie ! * »
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 27, 28, 29, ..., 36, 37, 38   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)