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Vlaamse kroeg - La gargote Flamande : [Débat d'idées et interpellations diverses] Vox Populi

Joie
Citation:

Mais Wugg, elle a massacré Bruges en deux semaines, par maladresse !


J'ai massacré Bruges !

développez Zorg , je vous écoute !

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plan de la taverne de joie «* Y a d’la joie chez joie ! * »
Zorg69
Citation:
vexé par une défaite aux municipales

Rhooo Wugg allons ca ne risque pas de m’arriver.
Oh mais il l'a pas dit !
Zut alors. Moins prévisible que d'habitude.

Citation:
vous ne trompez personne en vous auto-proclamant libre et n'appartenant à aucun parti...

Oh j'espère bien que si.
Même vous le savez !
Mais en bon « démago », il vous en coute de l'admettre.

Heu … au passage, Ali n'a guère besoin de moi.
Disons que j'utilise opportunément ses déboires pour en découdre.
*rit*

On s'revoit à Tournai ?
Je vous offrirai un verre à la mairie

Ouarfffff

Pssst Pssst Joie, le z, le z.
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Joie
Oups ! Je les vu après Zorg ! (corrigé )
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plan de la taverne de joie «* Y a d’la joie chez joie ! * »
Wuggalix
Zorg69 a écrit:
Pour conclure sur ce chapitre, on me suspecte souvent de manipuler l’information ou d’énoncer des contre-vérités...(...)... Je ne pipeaute jamais, et mes oppositions sont élaborées sur des faits concrets, réels et avérés.


N'oubliez pas de répondre à Joie alors, car j'imagine que vous avez de bonne raison de dire ça, même si je ne les aient moi mesme point vu durant mon intendance en la mairie brugeoise.

Vous parlez de gestion de mairie, d'administrés et de marché, je pourrais peut estre vous répondre...


Zorg69 a écrit:
On s'revoit à Tournai ?
Je vous offrirai un verre à la mairie


(L'art d'attendrir le Patriarche)


Si je suis pas à la mairie, ça tient toujours ?
Et puis vous me connaissez, je vous le rendrais bien, que nous puissions trinquer. ^^

Vous serez là quand ?

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K.tchoo
**Interlude ludique et culturel**


Bruges, mardi matin, trop tôt.

Malgré l’air vif du petit matin, un flot inhabituel de brugeois se dirigeait vers le centre ville. Katchoo, reconnaissant la flamboyante chevelure de Blanche, la rejoignit en quelques pas.

- « Alors ? C’est vrai ? Ils font la représentation aujourd’hui ? », demanda Princesse dés qu’elles se furent saluées.

Katchoo hocha la tête.

- « Ils ont appelé ça une « Performance ». Ne m’en demande pas plus, ils n’ont rien voulu me dire… Ah tiens, regarde… »

La jeune femme désigna une affiche placardée sur les murs d’un commerce.

Citation:
« SPECTACLE DE NOEL : La troupe Royal Entropie Deluxe présente, un scénario original des enfants de l’école de Bruges !
Venez assister à l’unique représentation de « Guignol et le cavalier noir, une œuvre courte mais capitale » ce lundi à 8h place Ste Cindy.
»


Elles pressèrent le pas et atteignirent l’endroit du rendez vous. Le petit théâtre de Guignol se dressait fièrement, couleurs pétantes et rideau rouge sur la petite scène.

- « Kat, Princesse, par ici ! »


Elles levèrent les yeux vers Dol, Laudanum, Lucie, Méhar et Zorg qui avaient déjà investi le gradin du fond. Se frayant un passage, elles prirent place tandis que trois coups frappés au sol faisaient naître le silence.

Voix off
« - Chers habitants de Bruges, Bonjour ! »

- « Bonjour ! »
, répondit le public toujours très au point pour un spectacle de Guignol.

Voix off
« - Les enfants de Bruges vous présentent leur spectacle de Noël : l’histoire de Guignol et du Cavalier noir, une fable philosophique sur la condition de l’être et son devenir devant sa destinée.
Il était une fois, à quelques jours de Noël, Guignol, qui labourait son champ… »


Le rideau s’ouvrit sur Guignol, le visage joyeux, une fourche dans la main. Sur la toile de fond enneigée, une maisonnette en carton avait été punaisée. L’ensemble dégageait quelque chose de paisible.

Guignol :

- « Bonjour amis Brugeois, c’est moi, Guignol ! »

- « Bonjour Guignol ! »


Soudain, les pas trottinant d’un cheval se firent entendre. Un cavalier noir sur son destrier noir rentra en scène, s’arrêtant à quelques pas de Guignol devant la petite maison.
La marionnette portait une longue cape noire et les yeux du cheval avaient été peints en rouges. Son visage arborait une expression de dédain non dissimulée. Dans sa main brûlait une véritable torche miniature tandis que la pointe de son épée étincelait contre sa cuisse.

- « Arf, » s’esclaffa Lauda en le voyant. « Mais c’est qu’ils l’ont fait taille réelle ! »

Sans mot dire et sans quitter la scène des yeux, Katchoo tendit à la pulpeuse brunette la tirelire noire « une insulte = 1 écu », qui, sous le regard effilé de Blanche, y glissa une pièce dans un grand sourire.

Le cavalier noir :

- « Holà le gueux, quel est ce cloaque ? », demanda le cavalier en désignant la maisonnette en carton

Guignol :

- « Ma maison, Monsieur. »

Le cavalier noir :
- « Elle gène mon passage. »

La marionnette du cavalier noir coula un long regard équivoque à Guignol.

Le cavalier noir :

- « Au feu les immondices », conclut il en approchant sa torche de la maison en carton qui s’enflamma en quelques secondes.
Et cette ville là-bas ? »

Guignol :

- « Heu… La capitale ?... »

Les flammèches de la maison léchèrent le rideau rouge qui s’enflamma à son tour sous les yeux médusés du public brugeois.

Le cavalier noir
(imperturbable):
- « Elle gène aussi mon passage »

La marionnette talonna son cheval qui partit dans un hennissement sauvage, piétinant Guignol dans sa folle cavalcade, et disparut du décor tandis que la cahute ressemblait de plus en plus à un feu de joie.

Voix off :

« Et Guignol mourut, les os brisés et la trachée écrasée par les sabots du fier étalon du cavalier noir.
Ainsi se termine l’histoire de « Guignol et le cavalier noir, une fable philosophique sur la condition de l’être et son devenir devant sa destinée. »


Le silence de plomb se creva une dizaine de secondes plus tard, par un applaudissement timide du premier qui avait réussi à détacher ses yeux de la colonne de feu de deux mètres qui embrasait l’ancien petit théâtre.

- « Ah quand même… », fit finalement Méhar.
- « C’est la petite Atlantide qui a écrit le plus gros, n’est ce pas ? », demanda Zorg.

Princesse hocha la tête, les yeux remplis d’une émotion toute personnelle.

- « On peut déplorer un goût certain pour le morbide, mais il y a du génie dans la mise en scène », avoua finalement Katchoo. « Très joli feu. »
- « Alors on applaudit ? »
- « Plutôt deux fois qu’une ! »

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Forgeron, élève des cochons, ex-Tavernière des Trois petits cochons, Gardienne de fûts de bière de l'équipe de Soule de Bruges, a égalisé le record d'Anvers de "*hips* dans la même phrase" , fière détentrice de feu Luchadore, cochon de 26 jours...
Slamjack
Moins de bruit!

Cria l'Enfant Terrible des Flandres. Assis sur une banquette, sans cesse dérangé par les locutions des esprits libres et affutés, le Cavalier Noir s’évertuait à trouver une solution au problème qu’on lui avait posé. Ces défis de tapettes, il n’y était pas vraiment habitué. Son neurone avait beau être bodybuildé, tout seul cela s’avérait laborieux. Il pensa  tout haut:

Ce gueu se croit très fort avec sa langue fourchue.
A chercher les ennuis il finira pendu.


Qu’est-ce qu’il lui avait pris de répondre à ce duel intellectuel ? Il n’avait aucune raison de prouver son intelligence, le turbulent Seigneur, puisqu’il n’était pas quelqu’un de réputé malin. Une pensée lui vint à l’esprit, lui rendant le sourire. Un hommage à sa gloire personnelle.

Slamjack est le meilleur, Et rien ne l’atteindra
Il a tué des gueux, Bien plus que des sales rats.


Ca oui, il en avait tué des gueux. Et des vagabonds et des marauds. Il ne les comptait même plus. Mais devant l’effort de cet exercice mental, il souffla.

Putain concentre-toi : Ce vil crétin puant !
Slam tu vas pas lâcher, C’est rien qu’un gros pédant.


Un poème d’amour à l’attention de cette écervelée, cette brunette qui fait pitié. On ne lui demandait même pas que cela rime, et pourtant cela semblait mission impossible. Le Baron de Renaix avait beau se triturer la cervelle, aucune idée gentille ne lui venait. Plutôt de mauvaises pensées même.

Laudanum la catin, Il se voit la troncher.
A grands coups de bâton, Et cela sans broncher.


Voilà ce qu’il avait envie de faire dans l’immédiat. La calmer, à grands coups de trique, et certainement pas discourir sur sa beauté, sa grâce et tout ce qu’elle n’avait pas. Il souffla encore.

Comportement idiot, elle en sera tondue.
Alors que son copain aura le crâne fendu.

Décidément, le Lieutenant ne parvenait pas à se concentrer sur ce qu’on lui avait demandé. Il allait perdre le défi. Le défi d’intelligence. Le duel culturel. Il perdrait toute possibilité de contredire son adversaire quant à ses facultés mentales. Il marmonna.


J’en n’ai rien à carrer de ces défis malins.
Qu’il aille chier avec ses cons d’alexandrins !


Le vers alexandrin n'est souvent qu'un cache-sottises*. Ce n’était évidemment pas son fort au Cavalier Noir. D'ailleurs, sa tête, il ne l’utilisait que pour donner des coups. Et lorsqu’on l’obligeait à réfléchir, cela provoquait chez lui de violents maux de crâne. Il persista néanmoins et, le temps que le 69e pèquenaud déclame encore une fois ses imbécillités, il griffonna quelques vers sur un parchemin, intitulé sobrement : "Laudanum".



C’est vrai tu baves beaucoup, ce n’est pas très joli. Mais ta claudication, on n’a vu plus guenon. Même quand tu déglutis j’estime que c’est sexy. Ta splendeur n’a d’égal que celle de mes morpions.


Le Seigneur Slamjack abandonna son écrit, sur le banc, de manière méprisante, comme on lâche une punition bâclée sur le bureau d'un professeur. Il fixa le 69e rejeton de la dynastie zorgienne et lui fit un doigt d'honneur insistant.



*
Stendhal (extrait de "Racine et Shakespeare"). Pour faire dans le zorgien jusqu'au bout.


Philippe Geluck : "Un ver de huit pieds s'appelle octosyllabe. Le ver de douze pieds, lui, se nomme alexandrin. Et un verre à un pied, c'est un muscadet !"

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Chevalier°bayard
Zorg, je vais vous faire plaisir, je vais vous éviter à l'avenir.

Tant pis. Vous pouvez me traîner en justice si vous le voulez, traîner mon nom dans la boue, me faire marcher sur les genoux de Brugge à Tournai, et retour, en me flagellant, rien n'y changera. Sachez juste que je ne suis ni méchant ni cynique mais j'agis et agirai toujours pour l'efficacité et pour les Flandres. Et jamais vous ne pourez changer cette conviction en moi.

Enfin avant de vous quittez je voudrais dire que les mots ne sont jamais neutres. Et qu'on est jamais libre, même pas vous, tenus que nous sommes par ces mots qu'on ne peut s'empêcher de lâcher...

Bonne continuation zorgienne...
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Zorg69
- Très joli feu.
- Alors on applaudit ?
- Plutôt deux fois qu’une !

Zorg applaudit avec enthousiasme. Le spectacle était stupéfiant et méritait qu’on rougisse la paume de ses mains. « Elle est douée la petite Atlantide, elle est douée … » songeât-il

- Bon les enfants je vous laisse, faut que j’passe à mon échoppe vite fait. Laud, ma puce je te rejoins tout de suite, je n’en ai pas pour longtemps …

Se rendant sur son lieu de travail, Zorg passa non loin de sa tribune. Il marchait vite, tête baissée, pour se protéger des flocons qui virevoltaient sous l’effet d’une brise glacée. Il était un peu perdu dans ses pensées et songeait au recrutement à venir. Il en fut tiré par une exclamation qui venait de sa droite. Quelqu’un était assis sur le banc et déclamait avec intensité.

- Putain concentre-toi : Ce vil crétin puant !
- Slam tu vas pas lâcher, C’est rien qu’un gros pédant.


Zorg reconnu immédiatement la voix et étouffa un rire. Il mit ses mains devant sa bouche. « Ce n’est pas possible, le seigneur noir qui a troqué son épée contre une plume ! Rhooo c’est énorme, les Flandres devraient m’élever une stèle pour avoir réussi ce coup là !». Il s’approcha le plus près possible, courbé au maximum de ce que ses grandes canes permettaient. A proximité, il s’accroupit pour observer la scène.

- J’en n’ai rien à carrer de ces défis malins.
- Qu’il aille chier avec ses cons d’alexandrins !


« Ouah, il est en forme ! » Zorg avait bien du mal à contenir son fou rire. Son estomac s’oubliait en spasmes convulsifs. En même temps, il était vaguement admiratif. « Quel diable d’homme tout de même. Derrière ses airs de brute épaisse, se dissimule un homme bien plus fin qu’il n’y parait. Ses manières affichées, ne sont que la scénarisation de ses apparitions publiques. Je suis certain qu’en réalité, une humanité sommeille »

« Ah il se lève ». Zorg observa le seigneur noir se lever, déposer un bout de parchemin sur le banc, se retourner en regardant dans sa direction, et exécuter un geste obscène, dans la lignée de ses agissements habituels »

« Hum il savait que j’étais là, il a du me voir arriver avec mes gros sabots ! ». Zorg songea que le baron enveloppait régulièrement son propos de référence à l’honneur. Il avait l’honneur dans la peau ! C’était un de ses fondamentaux, c’était son image. Il l’incarnait de tout son être, jusqu’au bout des doigts, c’était majeur chez lui ! Cette pensée le fit sourire. Lui aussi caressait des idées phonétiquement identiques. Il avait de jolis doigts d’après Lucie, des doigts d’owner, comme disent les anglois !

Zorg s’approcha du banc et se saisit du parchemin au vol, qui s’envolait sous l’effet d’une bourrasque, plus intense que les autres. Il se plongea immédiatement dans sa lecture.


« C’est vrai tu baves beaucoup, ce n’est pas très joli. Mais ta claudication, on n’a vu plus guenon. Même quand tu déglutis j’estime que c’est sexy. Ta splendeur n’a d’égal que celle de mes morpions. »

Il éclata de rire. Dans la bouche du baron c’etait une déclaration d’amour ! Et il a respecté les contraintes : quatre alexandrins, plus de deux donc, sans insultes, enfin il a été raisonnable sur ce plan! Remarquable ! Le baron gagne son défi ! Diable d’homme !

Zorg reprit sa route vers son échoppe, un sourire rivé aux lèvres.
« Sacré Baron. Beaucoup sont dupes de ses agissements ! Pas moi, et quelques autres non plus. Ce serait marrant, que moi, maintenant, je gagne sur son terrain ! Hum ca c’est moins sûr ! Tiens j’ai oublié de demander à Kat ou elle en était de mon épée. »
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Zorg69
En chemin il croisa encore Bayard qui l’interpella, avec un fond de tristesse dans la voix.

« … Enfin avant de vous quittez je voudrais dire que les mots ne sont jamais neutres. Et qu'on est jamais libre, même pas vous, tenus que nous sommes par ces mots qu'on ne peut s'empêcher de lâcher »

Bayard, je vous interromps : arrêtez de vous faire du mal comme ca. J’ai été un peu dur avec vous ! Les mots étaient à la hauteur de ma déception quand j’ai lu vos écrits « secrets ». Mais au final, vous êtes comme les autres, ni plus ni moins. Fourbe quand il le faut, manipulateur quand c’est utile, et sans doute pertinent quand vous oubliez l’écosystème qui pèse sur votre jugement.

Mais n’en parlons plus, et cessez de dramatiser l’incident. Je n’ai pas pour habitude d’être rancunier. Sauf avec une certaine comtesse, mais c’est une autre histoire. Je conserve quoi que vous en pensiez une liberté de ton. Vous l’avez sans doute oublié, mais j’ai publiquement conspué Ali quand je n’étais pas d’accord avec lui ! Alors je vous en prie, accordez-moi ce crédit et cessez de penser que je suis « vendu » aux uns ou aux autres.

Mes indignations ne sont pas sélectives. Je m’indigne sur un événement, nullement en fonction de son catalyseur. Songez-y avant de me prêter quelques intentions qui n’ont même pas effleuré les couches périphériques de mon esprit.

Sur ce, je vous laisse, on se les caille ici.
On s’verra sans doute à tournai prochainement, j’y fixe tous mes rendez-vous futurs.

Venez donc à la mairie, avec votre ami Wuggalix, je vous ferai visiter l’endroit !

Zorg partit en riant laissant un Bayard interloqué !
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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Slamjack
Le Seigneur de Lys-Lez-Lannoy était réputé grossier et violent. Tant dans le verbe que dans l'attitude. Mais c'était évidemment une image de noble ignoble qu'il s'était forgée au fil du temps. Ceux qui le fréquentaient, dans les rangs du Parlement, sur les bancs du Conseil ou dans les locaux de l'Etat-Major, savaient aussi qu'il n'était pas totalement dénué d'intellect. Et c'est pour cela qu'on l'appréciait dans les Hautes Sphères. Il était l'Homme de la situation. De toutes les situations. Dans un jeu de ramponneau, il était un Carré d'As à lui tout seul... Le genre qu'il valait mieux avoir à ses côtés plutôt qu'en face.

Mais le Cavalier Noir n'était pas un mercenaire à la solde de n'importe quel quidam. Il ne se battait que pour ses valeurs personnelles, ses propres desseins, sa cause à lui. Tant mieux si cela convergeait avec les desseins d'autrui. Tant pis si cela en dérangeait d'autres. Slamjack suivait sa voie.

Il fut tiré de ses pensées par le 69e concierge. Il l'interpella.


Oh, le corbeau, j'ai moi aussi un défi à te lancer. Selon mes règles.

Viens à Tournai si tu l'oses.
Seul et sans armes.
Avant la prochaine messe.


Le Baron de Renaix souriait. Le gueu devait déjà trembler dans ses braies bon marché. Il s'imaginait ce versificateur, esseulé sur le chemin, grelotant dans le froid hivernal, effrayé par les bruits environnants, mort d'inquiétude face à tout ce qu'était capable de lui préparer l'Enfant Terrible des Flandres.
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Zorg69
Oh baron !

Quel plaisir de vous voir !
A tournai, seul et sans arme ?

Pas de problème.
Je me rends céans à ma boucherie, achever ma tâche du jour, et je fais mes bagages ce soir.
Je partirai demain.

Je n’aurai évidement pas d’arme. Au demeurant l’épée dûment commandée auprès du seul forgeron de Bruges qui allie finesse et talent, n’est pas encore prête.

Et après Baron, une fois que j’y suis, je fais quoi ?
C’est pour un concours de poésie ? Ou bien …
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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Laudanum
Laudanum se tenait les côtes pour ne pas souffrir le martyr tant elle riait à l'écoute des vers solitaires du poète nabot.

Et puis elle se repris quand le baron lança une "invitation" à son atome...invitation à se rendre en Tournai, seul et sans armes.

Yeux écarquillés, perplexe...et encore plus perplexe à la réponse de son cher et tendre...de l'ironie sûrement, du moins elle l'espérait...


Nan mais il nous prend pour qui le nain de jardin? L'a vu une apparition pendant sa tirade ou quoi! Hey faut arrêter la poésie le vilain pas beau!

Tu crois sérieusement que des esprits aussi affûtés que les nôtres vont mordre à ton hameçon minable??

D'abord, mon atome ne bouge nulle part sans ses molécules, et ensuite, faire confiance au chien chien de ce faux derch de Wuggalix et se pointer sans armes, c'est présumer de votre pouvoir d'illusionniste. Votre poudre de perlimpimpin c'est du pipo, et lorsque vous nous verrez à Tournai ce sera armés, et avec nos gros bras de paysans dopés à l'intellect!


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Que sera...sera
Slamjack
Le Cavalier Noir était déjà loin et ce n'était pas un effet d'optique du à sa soi-disant petite taille. Mais Slamjack avait l'ouïe fine. C'est d'ailleurs l'une des caractéristiques qui renforçait encore la légende prétendant qu'il est à moitié démon. Il entendit la demeurée. Il répliqua, le verbe haut et fort, pour qu'on l'entende bien.

Le concierge m'a lancé un défi, auquel j'ai répondu.
Alors que ce n'était pas vraiment ma tasse de thé. J'ai d'ailleurs du me doper à la tisane de tilleul pour récupérer de cet effort. Et je l'ai remporté haut la main, le défi, en respectant les règles imposées par mon adversaire.

Il ne va quand même pas maintenant se déballonner et passer pour un misérable trouillard devant tout son auditoire quand je lui lance un petit défi de rien du tout?

Mon épreuve est évidemment basée sur ce qu'on a dans le pantalon. Chacun son truc.

Et elle est simple. Je mets au défi le sieur Zorg69 d'arriver à Tournai avant la prochaine messe, seul et sans armes.

S'il refuse le défi, ce sera un couard.
S'il rate le défi, ce sera le perdant.



Le Seigneur de Lys souriait. Il est était définitivement le plus macchiavélique de ce Comté. Nul ne pouvait se mettre sur son chemin. Le bavard avait cru pouvoir tenir tête au Baron de Renaix : il devait être bien désabusé à cet instant. Et la partie ne faisait que commencer.
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Bartox
Les défis, cette mélancolique et folklorique coutume, bien oubliée dans notre comté depuis des lustres. Cela pourrait être un divertissement fort plaisant, Bartox ayant été lui-même convié à cette petite tradition perdue par le bouffon du Seigneur du Lyz, mais sans jamais n’avoir eu de nouvelles, sûrement avait-il pris peur quand la portée et la dure conséquence qu’entraînait ses fébriles paroles avaient sombré sous la pensée d’une provocation perdue d’avance.
Toutefois, il ne fallait pas, en ces temps si troubles et noirs, se laisser tenter par une provocation stérile qui n’aboutirait probablement que sur un bain de sang inutile.

Sieur Zorg, je vous en prie, ne vous laissez pas tenter, comme tous ces moutons de panurge, qui suivent aveuglément le grand seigneur méchant homme dans ses incitations à la violence.

Non, accepter une telle proposition entraînerait assurément une conséquence trop lourde pour notre pays déjà bien fébrile, Bartox devait le convaincre d’abandonner cette idée.

Je vous en conjure, fermez les yeux devant cette excitation puérile. Nous n’avons pas toujours été sur la même longueur d’onde, mais aujourd’hui, je vous le demande, de grâce, rejoignez le rang de la raison, de la sagesse et de la politique saine. Prendre les armes, serait une grave erreur, tant vos mots sont forts et importants pour tous les flamands ayant encore un espoir de revoir leur comté briller et faire tomber la lâcheté et la traîtrise.
Oui, car, même les plus grands esprits ont été corrompus ! D’autres ne l’ont jamais caché, mais l’appât du pouvoir et de l’argent résonnent comme les trompettes de l’apocalypse, et vous, et moi, devons nous dresser devant ce terrible fléau qui menace plus que jamais nos terres meurtries.
Accepter ce défi, serait prendre le risque de voir nos Flandres pleurer un de ses enfants qu’elle aime tant, et je ne conçois pas aujourd’hui un combat contre ces mouvements oligarchique et autocratique sans votre présence, et le poids de vos paroles.
Vous avez souvent été critiqué et lynché en place publique, vos paroles bafouées, et votre réflexion insultée de verbiage, mais vous avez toujours été là, là pour amener vos idées, vos notions et votre conception de la vie. Bien insuffisamment écouté, mon ami, aujourd’hui, prenez le flambeau de la liberté, et revenez à nos côtés, pour lutter contre ces patriarches aux idées démodées et à la nostalgie bien trop dangereuse.


Bartox reprit son souffle, il avait parlé avec le cœur, sous un flot incessant de mots, qu’il espérait assez forts pour convaincre Zorg de la déraison de cette invitation. Les Flandres avaient besoin d’hommes forts pour lutter, et il devait faire parti de ceux-là.

Oui mon ami, je suis aujourd’hui un homme meurtri, blessé au plus haut point. Complot, trahison, lâcheté, coups bas, sont indéniablement monnaies courantes ici bas.
Oui, j’ai peur mon ami, de voir un jour nos terres reculer sous le joug d’un tyran, qui irait assaillir les quelques courageux résistants, jusqu’à les voir gésir par plaisir.
Comment endiguer ou même juguler cette affliction, qui n’est pas encore fort heureusement devenue une triste fatalité ? Luttons, comme nous l’avons toujours fait, contre cette triste tempête qui approche. Certains de mes amis ont déjà succombé, d’autres ont tenté de lutter de manière solitaire et insensée.


Voyant que le Seigneur du Lyz s’apprête à répliquer et à lui rire au nez face à son utopie flamboyante.

Nous savons tous les deux quelle sera l’issue d’une telle bataille, nous savons pertinemment aussi que le plaisir de la mort, de la souffrance sont innés chez le baron Slam Jack. Nous pouvons anticiper sa réponse, et l’esquiver, afin d’avancer et de tenter de redonner une couleur moins monochrome à nos Flandres ! Je vous en supplie une dernière fois, refusez ce défi, et n’allez pas à la mort.
Zorg69
- Rhaaa ma puce … j’avais pris mon air le plus niais pour faire crédible…Fallait le lui laisser croire au nain, qu’j’avais mordu à son défi à deux balles…C’était ça qui était drôle. M’aurait attendu avec son armée de castrés, à se geler les burnes, sauf les filles bien sûr, sur leur nœud. Rhaaa tant pis.

Cinq hommes en noirs, encapuchonnés, lourdement armés, surgirent de la pénombre et entourèrent rapidement le couple. Ils avaient l’apparence de spectres, sinon qu’ils étaient entièrement vêtus de noir. Ils avaient surgis de nulle part et l’encerclement en un seul mouvement synchronisé avait quelque chose de terrifiant

- Aaaaaaaaaah !
- C’est rien Laud ma puce, c’est rien, ne bouge pas, ne dit rien.

Un homme se détacha. Zorg le prit par les épaules et le serra dans ses bras. Il chuchota :

- Merci mon frère, d’être là, si vite !
- C’est fait, Zorg !
- Combien ?
- Beaucoup. C’est le comte qui finance.
- Tous identifiés ?
- Tous.
- Sur les deniers des flamands ou sur ses deniers ?
- C’est les flamands qui payent ton assassinat, Zorg

Zorg sourit, marqua un temps d’arrêt, …, s’absorba dans une longue hésitation, … et lâcha

- Tu rassembles.

L’homme tressaillit
- Je rassemble ?
- Tu rassembles ?
- Tu avais dit que tu ne le ferais jamais !
- Je viens de changer d’avis, j’ai une bonne raison, non ?
- Combien ?
- Tous.
- Tous ?
- Tous.
- Zorg c’est énorme. Certains sont aux confins du royaume. Tu peux pas leur dem..

Hurlant

- TOUS


Revenant à un ton plus calme

- Fait ce que je te dis ne discutes pas.
- Ok Zorg, c’est toi le patron.
- Il va savoir comment je m’appelle cet enfoiré. Les Flandres vont saigner. Les identifiés tu ne les lâches pas. Je veux tout savoir de leur déplacement. … Tu dis au shad de rassembler le sud en bourgogne et de remonter ensuite. Je m’occupe des autres.
- Ca prendra un peu de temps Zorg….
- Suis pas pressé, tu fais au plus vite, c’est tout. Rassemble les TOUS. Je veux tuer ! Il ne restera rien. L’autre pense faire une guéguerre civile pour tuer fut et FIL, il n’a aucune idée de ce qu’il va prendre sur la tronche !
- Zorg apaise toi, la colère n’est pas bonne conseillère.
- Je ne suis pas en colère, mon frère, je suis déterminé. J’ai défié un homme sur son terrain. Je lui ai fait savoir qu’il ne pouvait pas m’abattre en tête-à-tête. En constituant un groupe pour m’assassiner il prouve qu’il est un lâche et qu’il n’a aucun honneur. Il doit le payer mon frère, sur sa vie. Il va apprendre, en la perdant, le sens du mot « perdre » ! Va mon frère, fais ton œuvre, je t’attends ….

Les cinq hommes s’évanouirent dans les ténèbres comme ils étaient venus. Nulles traces d’eux ne persistaient, pas même une odeur, pas même un murmure, rien.
Zorg se retourna vers Lauda


- C’est eux ?
- Oui. Mes frères … d’avant
- Contacte les amis. Ceux d’avant aussi. Les plus terribles de préférence. Les sanguinaires. Ceux qui aiment tuer ! Va voir comment on s’est appelé dans le temps ce co..
- Arrête, il ne mérite pas que tu t’énerves, c’est juste un lâche.
- Pas d’énervement, ne t’inquiète pas. La perte du sang froid nuit aux bonnes décisions. Je suis froid comme la glace. Je vais juste … le tuer ! Le comte aussi… Je n’aurai jamais cru que je les rassemblerai à nouveau. Surtout ici ! Vais me façonner une nouvelle image. D’ici là ma puce, les Flandres vont apprendre à se passer de mes diatribes. Toute mon énergie et mon temps vont y passer ! Aller on file se coucher, on a du taf devant nous…


Zorg se réveilla en sursaut et en sueur. L’amour de sa vie dormait paisiblement à ses cotés. Il se perdit un instant dans la contemplation de son éclair, celle qui illuminait au quotidien sa vie. Tu es belle mon ange !.

« Mon dieu quel rêve. Comment ton cerveau torturé a-t-il pu songer à un tel scénario. Laisse donc tes anciens amis là ou ils sont. Tu sais bien qu’ils ne sont pas contrôlables et qu’après t’avoir aidé, tu ne saurais pas les canaliser. Ils mettraient le feu aux Flandres. Et puis tu ne vas pas faire comme eux tout de même. Bartox à raison, écoute-le, c’est un homme sage. Faire payer les flamands au nom de ton seul orgueil. Quelle fatuité Zorg, tu t’apprêtais à enfourcher un cheval que tu dénonces depuis si longtemps. Tu es un con Zorg, ton orgueil a failli te perdre. Sans Bartox ….

Reste donc dans ton registre habituel et lutte avec des mots et des idées, c’est ce que tu sais le mieux faire. Durcit tes mots, Zorg, durcit tes mots. Il faut sortir les Flandres du joug de l’oppression. Et les mots sont infiniment plus forts que toutes les épées du monde. Déterre ta plume Zorg, celle là même que tu avais décidé de jeter pour la remplacer par un bras armé »

Zorg se leva doucement pour ne pas la réveiller, sortit de l’alcôve de leurs ébats, pour gagner la pièce d’à coté. Il alluma une chandelle, sortit quelques parchemins et se mit à écrire

Lettre ouverte et publique à Slam Jack

Machin,
Je vais te tutoyer machin, parce que je n’ai plus aucune considération pour toi. Tu te drapes dans des mots comme l’honneur dont tu ne comprends même pas le sens.
Tu sais que je sais machin. J’ai fais en sorte que tu saches.
Tu sais que je sais que tu n’as aucun honneur, que tu es un lâche et un pleutre.
Tu n’aimes pas les Flandres machin, tu n’aimes que toi.
Et tu te glorifies des quelques abrutis qui te servent de paillasson et qui t’obéiraient jusqu’aux tréfonds de la connerie humaine.

Alors qu’est ce que j’ai à te dire.

Te dire que je ne suis pas un couard mais que tes défis minables sont une insulte à mon intelligence. Tu cherches avec une grosse ficelle à m’attirer dans un piège gluant.
Tu as constitué un groupe d’assassins, tous des traitres aux Flandres, et quelques mercenaires, pour me liquider sur le chemin que tu me défies d’emprunter. Tu veux éliminer le seul obstacle sur la route de ta domination absolue. Celui qui peut te tuer avec des mots !

Tu as un problème avec la domination machin. Sans faire de la psychanalyse à deux balles, ca révèle quand même un gros déficit. Tu veux faire croire à la présence d’un gros neurone entre tes jambes, mais en fait, il n’y a rien entre tes jambes, juste le vide intersidéral.

Tu as commis une erreur machin : Me sous-estimer. Tu vas la payer cash. Toutes les Flandres savent machin, ton crédit est grandement écorné.
Au passage machin, le traitre qui m’a guidé vers ton antre n’est pas celui que tu crois, tu te trompes de traitre. Tu sais mes mots fascinent parfois et au nom de cette fascination certains jouent un double jeu. Cherche bien tu vas trouver … Je te donne un indice : peur et reproche … tu vois ? Tu sais que je ne pipeaute jamais machin.

Bon machin, je t’ouvre une porte sur la rédemption. Si tu aimes les Flandres voilà ce que je te propose : Tu fais une déclaration publique aux flamands. Tu leur dis que tu les aimes. Tu leur dis que l’armée est au service de leur sécurité et que tu t’es momentanément égaré dans des rêves de grandeur inutile. Et pour acter, tu démissionnes du conseil et tu t’excuses auprès de Doudou de ce que tu lui as fait.
A cette condition, tu retrouveras un peu d’honneur. Et puis après si tu y tiens vraiment, et si ca te soulage, je veux bien sortir mon épée flambant neuve et t’affronter en duel, sur le nœud entre Bruges et Tournai. Mais en tête-à-tête hein, pas avec ton armée d’assassins cachée dans les fourrés alentours. Mais en même temps je t’ai fait savoir, que j’étais de même force que toi. Alors n’est-ce pas un peu stérile ? Mais si ca peut t’aider à sortir de l’ornière psychologique dans laquelle tu t’es placé, je veux bien te faire ce cadeau. Et si tu m’assassines, avec tes hommes, et bien, les flamands sauront ainsi qui tu es, pour ceux qui avaient encore des doutes. Mais je te préviens, ta vie sera alors un calvaire, parce que mon fantôme ne te lâcheras plus. Alors réfléchit. Et écoute-moi.
Retrouve la flamboyance et la grandeur que tu as eu un temps et que j’ai pu parfois admirer. Tu te fourvoies depuis trop longtemps dans un objectif illusoire. Tu vas finir par faire fuir tout ceux que les Flandres compte d’esprits saints et tu vas finir par régner sur un comté de moules.
Je t’offre l’opportunité de laisser machin au bord de la route et de t’appeler à nouveau Slam.
Ne pense pas que d’accepter signifierait que tu perdrais. Tu as déjà perdu machin, seul toi ne le sais pas. Regarde ma mansuétude, je t’offre une main.
Saisit là !
Les Flandres ont besoin de Slam le grand, l’homme d’honneur, le militaire au service de ses concitoyens, pas de machin, minable, aveuglé par une ambition démesurée et inopportune. Prend ma main …

Lettre ouverte et publique à Wuggalix

Comte de mes deux. Tu fais des discours qui sont pitoyables. Tu rêves d’un règne de grandeur et tu intrigues comme un vulgaire manant pour justifier juridiquement mon assassinat. Tu utilises l’argent des flamands pour donner à ton bras armé les moyens de ce meurtre. Mon pauvre ami, tu es tombé bien bas, encore que tu n’aies jamais été bien haut, bien incapable de t’opposer à moi sans user de désinformation et de contre-vérités.
Tu es venu à Bruges nous faire la démonstration de ton incompétence, tu essayes toujours de te mettre au dessus du lot sans te rendre compte que tu es un faux cul de première qui sonne creux à chacune de ses interventions. Tu plébiscites la seule qui n’a qu’un axe d’articulation sur la tête et qui ne sait l’agiter que de haut en bas, pour te garantir ses voix, injustice absolu envers ceux qui ont fait Bruges. Autant j’ai eu de l’estime pour Slam, autant je n’en ai jamais eu pour toi.
Te rappelle-tu notre premier tête à tête. Comme tu m’avais mal cerné !
Je te tutoie aussi comte fantoche, pour bien te faire sentir l’étendu de mon mépris. Et je n’userai pas mon encre bien plus loin.

Je ne suis pas une menace pour le comté ni pour le comte. Seul dans mon coin je n’en ai pas les moyens. Tu ne t’attaques pas à une fonction mais à un homme. Tu cherches juste à éliminer la contestation. Utiliser l’argent des flamands pour cela est un acte de haute trahison. Les flamands ne t’ont pas mandatés pour que tu élimines l’opposition de ton chemin. J’ai beaucoup critiqué les comtes d’Autrement. Je n’aimais pas leur politique. Mais je ne crois pas me tromper en disant que même virulents nos échanges sont restés sur le terrain politique. Ils n’auraient jamais utilisés ces méthodes de malfrats pour me faire taire.
Tu es un déchet organique ta grandeur !
Démissionne et présente toi devant un tribunal, que les flamands te jugent. Et alors là seulement tu pourras te regarder dans une glace.
Excuse-toi auprès d’eux aussi, publiquement, pour les avoir léser de l’argent que tu as mis dans mon assassinat.
Et après, rentre chez toi et fais toi oublier. Tu reviendras avec plus d’humilité quand on t’aura pardonné.

Lettre ouverte et publique aux assassins qui ont répondu présent à l’appel de machin.

Brave gens.
Pour l’instant je conserve chez moi la liste de vos noms.

Ais-je besoin d’en dire plus ?


Zorg releva la tête de son pupitre et relut les courriers. Ses mots étaient très durs, il en avait conscience. Il s’habilla, enfila des vêtements chauds et courut placarder ses trois missives pour qu’elles soient lues par les flamands.
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

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