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[ RP fermé ] Quand tout bascule...Ou presque...

Anya_de_puycharic
- Anya… J’veux dormir…

La Jeune et Gentille Blonde, Ma Serpilleuse Bien-Aimée, n'ayant pas réellement compris de quoi il en retournait, s'approcha plus franchement de Akane, constatant qu'elle n'allait pas bien du tout. Apparemment, elle s'était brûlée, d'où l'odeur particulière. Elle vit une petite fiole non loin et s'abaissa pour la ramasser. Elle la passa sous les narines et devint Blanche. Comme quoi, ce surnom, au final, lui irait comme un gant.

Non non NON !! tu ne vas pas dormir !
Akane, tu vas continuer à me parler, j'ai besoin de savoir ce qui s'est passé, et de ta bouche.

Mel, tu as de quoi, en plantes, faire un cataplasme pour sa brûlure ?

Arutha, mon ange Blond, tu peux aller préparer quelques petites douceurs pour la Duchesse ? Une fois qu'on l'aura soignée, elle aura besoin d'un petit remontant, et nul doute que tes délicieux macarons l'aideront.


Anya entendit aussi Kat parler de chouquettes. Purée, ils allaient lui donner faim, elle qui avait très peu mangé...

Elle s'abaissa à nouveau auprès d'Akane, lui passant une main dans les cheveux.


Allez, je t'écoute... mots dits d'une voix douce, préférant ne pas l'incendier à propos de ce que la fiole contenait. Dans d'autres circonstances, elle aurait été très en colère contre elle.
Posant son regard sur elle, elle remarqua une chaîne autour de son cou, avec un anneau. Etrange, cela lui rappela quelque chose.
Anya le prit doucement entre les doigts et l'observa. Ces inscriptions... elle les connaissait... Que faisait Akane avec un anneau appartenant à sa famille ?? L'inscription gravée à l'intérieur correspondait à la devise familiale, Anya conservait dans un coffre l'anneau porté par son père.
Elle ne savait pas qui avait l'anneau du Grand-Père paternel, Bulvaï ayant le sien sur lui. Ce dernier l'aurait-il offert à Akane quand ils étaient tous deux chez les Licornes ?

Le regard de la jeune femme passa de l'anneau au visage de Akane, regard interrogateur... Elle savait que Bulvaï et elle étaient proches, mais pas proches comme... et si... s'ils avaient été amants ?
Anya secoua la tête. Non, stupide pensée. Akane était mariée et Bulvaï sur le point de le faire avec Kali. Non, il y avait autre chose.
Mais quoi ?

Anya attendait toujours que Akane lui raconte dans les détails ce qui venait de se produire. Cela lui occuperait les pensées pendant le temps que l'on s'occuperait de sa plaie.

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Arutha_gisors
Anya avait été douce dans sa façon de parler, dans l'optique de... ne pas l'incendier, sans doute ? C'était pas un peu tard ? Elle était déjà un peu roussie la duchesse-chambellan. Et ouais, perspicace, le blondinet !
Elle avait chaud, chaud, chaud... Cacao ? Pas encore ramené... chaud, quoi.


Arutha, mon ange Blond, tu peux aller préparer quelques petites douceurs pour la Duchesse ? Une fois qu'on l'aura soignée, elle aura besoin d'un petit remontant, et nul doute que tes délicieux macarons l'aideront.

Han ! Elle l'avait appelé mon ange Blond. Cooool ! C'était un VIP, maintenant, le petit gisorien.
Par ici, les autographes ! Par ici ! Mais il n'en dit rien. Faut être modeste dans la vie.

"On" l'aura soignée. Ah ! Une invitation à la soigner. Et hop, le petit Arutha se mit sur le ventre de la Clairval, et, déjà, tapait sur ses joues.
veille-toi ! RÉVEILLE-TOI ! Le "on" incluait aussi Arutha, non ?

Ah, ouais, les macarons. Je vais en chercher.
Et, après une dernière tape sur la joue akanaise, il courut vers le château. Il avait laissé ses macarons dans la bibliothèque caennaise.
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Meleagre
Et hop, un mioche qui part en courant vers le Château...
Voilà... On parle de macarons et maintenant c'est lui qui a faim. Fabuleux.

S'agenouillant à côté des deux femmes, il attrapa sa besace non loin.
Son regard se posa sur Anya avec un sourire.


Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer...
Restez sereine, cela ne l'aidera pas sinon.

Bon lui était franchement beaucoup stressé... Mais ça, en tant qu'homme, faut pas le dire, nanméo !

Il prit la fiole à son tour et en posa une goutte sur son doigt, qu'il huma puis lécha rapidement.
Mauvais point pour la Tempête, très mauvais point.


Adeline ? Je ne suis pas certain... Il lui tendit la fiole. Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer ce genre de choses très souvent mais...
Enfin qu'en penses-tu ?


Il farfouilla dans sa besace.
Avec ce qu'elle vient de prendre je ne veux pas prendre le risque de lui faire ingérer autre chose... Qu'en pensez-vous ?
Tous trois avaient étudié, ou étudiaient actuellement, la médecine. Mieux valait une décision collégiale.
Peut-être la faire vomir, mais je crois que c'est déjà trop tard pour que ce soit efficace.

Tout en parlant il sortit trois fioles, remplies d'un liquide huileux.
Lys, lavande et millepertuis, dit-il à l'attention des deux femmes.
Il examina avec attention les différentes brûlures, tout en les désignant du doigt.
Là et là avec le lys, et ici avec la lavande.
Normalement la douleur devrait s'estomper assez vite.

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Deedee
Vite… Tout se passait bien trop vite.
Kathryn s’était approchée du corps d’Akane et du garçonnet, Meleagre avait éteint le feu et Anya était même arrivé sans visiblement remarquer qu’elle était là, et le Chambellan semblait planer à dix mille lieux d’ici. Et en plus ça sentait le cochon grillé.

Pendant un instant Adeline s’était demandé ce qu’elle faisait ici, et si elle n’était pas en train de rêver.
Crise de démence lui avait dit à demi-mot le capitaine, venant du Chambellan ce n’était tout simplement pas possible. Il y avait autre chose…

Immobile, observant la scène, la jeune femme n’osait intervenir. Akane était bien entouré, deux médecins compétents, une herboriste également, sa présence n’était pas réellement nécessaire, elle ne savait trop que faire, ne voulant pas non plus que trop de personne autour de la blessé l’étouffe.
Son regard allait de l’un à l’autre, attendant des nouvelles, un mot, quelque chose qui pourrait lui faire croire que l’état du Chambellan n’était pas « grave », que ce n’était qu’un malaise et non de la folie comme le lui avait suggéré Meleagre.

Elle se voyait mal devoir lui faire une trépanation comme elle l’avait étudier pour faire sortir la folie de sa tête, C’était peut être fascinant a étudier, mais en pratique c’était tout autre chose.
Secouant la tête pour chasser ses affreuses pensées, la jeune femme se tourna vers le Capitaine lorsque celui-ci l’interpella.

Une fiole ?
Intriguée à son tour par la mine déconfite du médecin, Adeline étudia avec soin la fiole, goutant elle aussi rapidement une goute du breuvage avant de grimacer aussitôt. Par Aristote ! Elle n’avait pas prit ça !


-Je ne suis certaine non plus, mais ça à l’odeur… et le gout… et…
La jeune femme s’arrêta et fronça les sourcils et posa son regard sur le bras bruler.

-Tu as raison, la faire vomir ne sera pas véritablement efficace, par contre avec ce qu’elle a dut ingérer il faut faire en sorte qu’elle ne dorme pas.

A son tour, la jeune femme se releva précipitamment et ramassa sa besace pour en sortir une boite de sels.
-Je n’ai que cela sur moi, mais ça pourra l’empêcher de s’endormir. Le mieux peut être serait une infusion d’un mélange de menthe, thym et santoline, mais je n’ai ça que chez moi…

Petite moue désolée, et Adeline donna la boite de sel à Anya avant de se pencher sur la brulure.
Pas vraiment jolie à voir.
D’un coté, heureusement que la Chambellan avait ingérer ce truc là, elle pourrait moins sentir la douleur… mais quand l’effet du poison se dissiperait…
Mais qu'est ce qui avait pu la pousser a agir de la sorte...

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Arutha_gisors
Le gamin s'était élancé, en courant, vers la bibliothèque de Caen. Car, oui, bande-de-cancres-n'ayant-pas-suivi-l'histoire, Arutha se trouvait dans la dite-bibliothèque lorsque, dans leur élégance rare et majestueuse, des gardes avaient parlé tels des bourrins. Des bourrins à la voix de bûcheron, nous ne nous y tromperons pas, et non en quelconque parenté avec des artésiens.

Les macar...
Un livre était, toujours, ouvert au sol. Livre traitant de la célébrissime, et connussisme, et merveilleussime Baronnie de Falaise. Oh, y'a un dessin de maman ! Car, oui, Kirah avait été, et était toujours, d'ailleurs, Baronne de Falaise. Qu'elle est be... Les macarons, c'est vrai !

Et, le môme attrapa le petit sac contenant les quelques macarons fortement conseillés, et fortement souhaités, à la lecture d'un volume falaisien. Les macarons sont des aliments indispensables à la bonne compréhension d'un gamin de 8 ans. Les dits-macarons en la possession gisorienne, et, parce qu'il serait bien inutile de détailler l'humeur des dits-macarons, en approche d'être mangés et fortement remués, nous nous concentrerons sur Arutha.

Ce dernier reprit la direction du parc où, plus que jamais (expression purement stylistique, vous en conviendrez parfaitement), de nombreuses personnes s'affairaient à réveiller la chambello-duchesse endormie, ou évanouie, selon le point de vue enfantin, ou médical.


J'ai les macarons.

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.ambre.
RATATATATATATATATATA....

Oui oui, c'est bien le bruit de petites bottes sur le sol dur, le sol normand sous des bottes de semi nippone bien pressée.
En effet des rumeurs couraient dans la ville depuis peu et de la fumée aussi...les incendies, ce n'est jamais bon et donc Ambre n'avait pas laissé le temps à sa grande soeur de la suivre ou quoique ce soit, elle avait enfilé botte, cape et épée en bois pour se diriger vers le lieu des réjouissances.

Et là...y a de tout, des nobles, des pas nobles, des flammes, des macarons, des blondinets...et sa marraine couchée inconsciente.
Les yeux d'ambre s'agrandirent pendant qu'une seule exclamation sortie de la gorge si souvent serrée à cause des décès autour d'elle:


"Tata Kakane!"

Hop, on bouscule le blondinet à peine plus grand qu'elle en taille, enfin à peine...faudra revoir ça quand on sera moins pressé pour essayer d'approcher l'inconsciente, la mine sérieuse.

Elle connaissait cet air grave des grandes personnes et la blancheur de sa marraine. Sa tutrice Nennya était pareil et sa mère l'était aussi parait-il quoique, elles devaient être un peu plus blanche et leur poitrine ne se soulevait plus comme le faisait faiblement celle d'Akane.
Jouant des coudes -et on peut dire qu'elle les a pointu!- elle finit de s'approcher, murée dans son mutisme, attendant qu'elle se réveille comme si elle ne faisait que dormir.

N'osant pas la toucher de peur de ne sentir qu'une main froide et sans vie.

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Akane
Elle ne savait pas combien de temps elle était restée ainsi, inconsciente, et ne le saurait peut être pas...
Petit à petit, ses deux azurs s'ouvrirent sur le petit monde attroupé à ses côtés... Les voix de Anya et Ambre, qu'elle eut point de mal à reconnaître, y étaient pour beaucoup...

Son front couvert de sueur, et les mèches collées sur son visage, montraient bien qu'elle se trouvait fiévreuse, et, petit à petit alors qu'elle reprit conscience, elle sentait la douleur qui s'emparait de son poignet. Elle eut envie de hurler, mais se retenait. Rictus de douleur sur son visage. Des mots, murmurés d'une voix à peine audible...


- Mais qu'es ce que...Vous faîtes tous là...Ambre, Nya...


Regard vers la petite, genre tout va bien, mais en fait non. Elle n'osait même pas regarder son bras de peur de découvrir ce qu'elle avait...
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Par la plume, et l'épée !
Arutha_gisors
- Mais qu'es ce que...Vous faîtes tous là...Ambre, Nya...

Ça rend bête, les blessures.
Non, moi c'est Arutha. Aru et Tha. Arutha. Tu sais, c'est le nom que Papa et Maman m'ont donné. Enfin, je crois. Faut te sortir les doigts du cul, et arrêtez tes bêtises ! En garde, ma biquette ! Je m’en vais te découper le gras du cul, ça te fera ça de moins à trimbaler !

Il avait entendu des gueux le dire, ça ; c'était classe, même. Et, l'occasion s'étant présentée, il l'avait ressorti.
Allez !

Fais attention, aussi, de pas te mettre une écharde dans le doigt. Germaine, elle est revenue avec une écharde dans le doigt... Ouais ben, euh, n'empêche, si ça s'infecte, on peut mourir, j'te ferai dire.

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