[Ceremonie d'hommage] - Alizarine d'Everlange - mars 1459

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t'es piqué une formulation ljd Gidius^^

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Bordel ! C'est Arutha, comme Aru et Tha, pas Aruthra !*

Pierrot, ouais ! Pierrot, Pierrot, PierooooooÔÔôôt.
C'est quand qu'on mange ?




* Petit clin d’œil aux pensées de Patsy.
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Si vous aussi, à Eilinn, vous foutez deux L et un N. Je vais me faire taper !

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Juste avant de partir...

Je vous remercie vostre grâce pour ce "deuxième" Hommage...je suis sur que cela ne vous a point gêner et que ce bien fait envers moi vous transporte de joie.

Conches salua la Duchesse, comme il est d'usage, il attendit le parchemin du Héraut.
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Le petit blondinet, remis de ses émotions, de ses craintes, et de son émoi, écoutait avec une certaine attention ce qu'il se passait. Il avait compris que Pierrot allait avoir une récompense. Mais de quel ordre serait-elle ? une boîte de macarons, peut-être. Un nouveau fief ? Sans doute. Ou une élévation, probablement.
Quelle que soit la nature de ce fief, Arutha était content pour lui. Et, comme les gamins sont là pour raisonner les grands, il cria, tout content.

Pierrot, Pierrot, Pierrot, Pierrot, Pierrot ! Pierrot, si t'es champion, fais-nous un beau discours, Pierrot, si t'es champion, surprends toute la cour !
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Si vous aussi, à Eilinn, vous foutez deux L et un N. Je vais me faire taper !

Et le Vicomte de repasser une seconde fois. Naaaa, c'était pas une punition, juste qu'il y avait une modification à faire. Petite pour certains, voire insignifiante, mais au final importante aux yeux d'autres, et notamment aux émeraudes de la Blanche.
Elle avait fait la demande de quelque chose de particulier pour Pierre. Elle avait pensé qu'on lui ferait octroi d'une autre baronnie, mais non, au vu du dossier que la gamine avait fourni et avec l'aide de Perrinne, la Hérauderie avait estimé qu'il avait droit à l'élévation de sa Baronnie de Bec Thomas en Vicomté. Donc, il ne devait plus se présenter comme Baron de Bec Thomas, mais bien comme Vicomte. Le blason devait donc changer quelque peu, du moins, il lui semblait.
Perrinne, prête à envoyer les rouleaux à la Blanche, Cette dernière prête à les attraper au vol, et un Pierre se demandant quelles foudres allaient lui tomber dessus.

Anya affichait un léger sourire., ne sachant pas comment Pierre allait réagir.
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Le jeune blondinet rigolait tout seul. Ou presque. Peut-être qu'on allait le rouspéter parce qu'il riait trop fort. Tant pis.
Faîtes l'amour, pas la guerre. Certains, cependant, faisaient les deux. D'autres ne faisaient rien. Trop vieux, trop mous. Mais OSEF, c'est pas le sujet.

Ben les méchants, normalement, ils sont pendus par le zizi. C'est... Je-sais-plus-trop-qui qui me l'a dit. Et même qu'ils ont le zizi long comme ça. Et de mimer une longueur, extrêmement longue, de l'engin sus-nommé (sans aucun jeu de mot).

Il est peut-être triste parce que sa femme elle est morte. Il devrait peut-être lui écrire au ciel, comme j'ai fait moi. Il aura peut-être une réponse.

Et de rigoler, encore. Elle était gentille, Anya. Bon, on peut manger ?
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Si vous aussi, à Eilinn, vous foutez deux L et un N. Je vais me faire taper !

Bien, Duchesse Alizarine

On lui avait reproché de ne pas donner réponse à un enfant immédiatement et cela faisait maintenant de longue minutes qu'il avait posé un question et que personne n'avait répondu à un Baron, Protecteur de Normandie comme venait de le rappeler Alizarine.
Enfin, quelqu'un venait pour parler sensement.

Entendu Duc, si vous répondez de votre jeune frère, nous en reparlerons en privée.
Je ne doute pas de l'éducation que lui on fournit ses parents, simplement sur son usage ce jour. L'if peut pousser dans la meilleur des terres, il faut comme même veiller à ce qu'il possue droit.

Ayant moi-même, trois enfants je comprends qu'ils puissent faire des bêtises. Mais ce n'est pas le lieu pour le tolérer.
Enfin, Nous en reparlerons.

Le futur-grand-baron, qui était aujourd'hui un petit-baron, alla se réfugier chez Anya. Elle était gentille, elle.

Tu sais, Anya, s'il est méchant avec ses enfants comme ça, ben ça doit pas être rigolo pour eux. En plus, c'est lui qui m'a forcé à aller le voir. Moi, j'me suis défendu, avec mon coup de pied. Et puis lui, il m'a insulté, aussi, en insultant Papa et Maman. Alors, je les ai défendus.
Dis, j'ai bien fait ? On va pas me pendre par le zizi ?

Et si c'est un Protecteur de Normandie, lui, c'est pas un rigolo. Lui, tu fais caca de travers, tu manges ton caca. Han ! Ses enfants, ils ont déjà mangé du caca, je crois. Oui, mon garçon.

Aegidius ! Hiiii ! Un nom qui se termine en "US" ! Aegidius, tu es un ro... Ça aller partir en macaron (remix de la formule : "ça part en sucette" !). Nan, rien.
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Je n'ai jamais porté la main sur cet enfant, je l'ai invité à se mettre sur le coté afin de lui parler sans géner le reste de l'Assemblée.
Bref, personne ne vous demande de comprendre ni donner votre avis.

Même si hélas, vous l'ouvrez toujours même quand on vous le demande pas ...
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Anya regarda une autre scène se dérouler sous ses yeux. Décidément, elle ne devait pas vivre sur la même planète que certains, notamment en matière de comportement envers les enfants ou éducation.
Ou alors, peut-être qu'elle commençait à trop bien connaître le blondinet pour savoir comment réagir avec lui. Ou tout simplement, qu'elle aimait assez les enfants pour les laisser respirer, sans pour autant les laisser faire n'importe quoi.
Et là encore, il n'y avait pas eu mort d'homme et certains se plaisaient à en faire toute une affaire d'Etat. Mince.... cette expression n'existait pas au MA... ni en faire tout un camembert...Zut. Bah, allons-y pour l'expression :"en faire tout un fromage"... oh... un Fr'Hommages !! bref.

Soupirant, légèrement lasse de comportements finalement bien plus puérils de la part d'adultes que ceux du jeune Arutha, Anya lui fit signe de revenir à ses côtés. Elle n'était pas sa mère, certes. Son frère et sa soeur étaient là, certes aussi. Mais une personne extérieure à tout cela, parfois c'était bien aussi. Et le Duc n'avait pas tort, on ne levait jamais la main sur un enfant.

Et de rajouter au passage, en marmonnant :
Plier le genou n'est pas obligation.

Ne pas tirer la langue, bien qu'elle en aurait eu envie. On lui aurait collé un procès pour outrage, sans doute. Elle sourit à la pensée qui lui vint après : "sinon, avec les rhumatismes et toussa...", pure taquinerie bien sûr, taquinerie qu'elle n'avait pas manqué de lui faire à ses propres hommages. Léger sourire à qui de droit à cette pensée.

Puis pour en revenir à Pierre... euh... ses hommages, il manquait un truc ! elle lui avait pas encore remis les petits rouleaux.
Regard à Perrinne.
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C'est votre point de vue Duc. Nous en reparlerons après. Pour l'instant vous avez juste à plier genou devant Alizarine.
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Le môme Gisors-Breuil fut emmené, si ce n'était de force, par une autorité que le normand-au-nom-de-romain ne possédait pas. Mais laisse-moi !

Des menaces ; ou ce qui y ressemblait fortement. Ecoute, grand monsieur impoli, tu n'as pas à me dire ce que je dois faire. Tu as une remarque à faire, fais-la intelligemment, surtout dans une cérémonie.

Et si on t'avait enseigné l'Histoire martiale de la Normandie, tu saurais qui je suis, et tu ne m'aurais pas menacé avec méchanceté ! Tu es un vieux monsieur gueux pour être si sourd, et ne savoir qui je suis ?

Pour les leçons de courtoisie, attends d'être mon Papa avant de me faire des remarques. Ce que tu ne seras jamais.
Dis-moi, mon vieux monsieur, quelle est la personne qui a ta charge, que je m'adresse à elle maintenant.

Et un grand sourire s'étira sur les lèvres du gnome gisorien. Sa mère ne s'appelait-elle pas La Nachue ? Ce fut au tour du duc de Tancarville de venir le chercher. Arutha, sans gène, mit un coup de pied dans le dénommé Attalus. Tiens, ça, c'est pour avoir dit que Papa et Maman ne m'ont pas bien éduqué.

Et Arutha suivit le vieux duc, après avoir tiré discrètement la langue à celui qu'il avait pris pour un immigré.
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Un quinte de toux se fit entendre après qu'Attalus ait parlé suivit d'un commentaire. Bien sûr cela venait du Duc.

Esperons qu'il ait pris froid, que la Mort l'emporte.

Attalus emmena sur un côté de la salle, le jeune impertinant, afin de ne pas déranger encore plus la cérémonie.

Ecoutes, petit, tu n'as pas à parler à tort et à travers. Tu as une question a poser, fais le intelligement, surtout dans une cérémonie.

Et si on t'avait enseigné l'Histoire martiale de la Normandie, tu serais qui je suis et tu n'aurais pas à importuner tout le monde avec des questions idiotes. Tu es un jeune noble ou un gueux pour être si ignare et ne savoir garder sa place.

Pour la politesse ou d'autre leçon, attends d'avoir du poil au menton avant de faire des remarques aux adultes.
Dis moi, garçon, quel est la personne qui à ta charge que je m'adresse à elle maintenant.
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Maman, elle est pas Dragon tout le temps. C'est quand je fais des bêtises que ses yeux grossissent et ses joues gonflent, et on dirait que le feu va sortir de sa bouche.

Une fois tout le monde calmé, elle me prend dans ses bras, me câline, et me laisse aller, et je devais lui promette que de ne plus faire de bêtises pour la journée.

Je répondis "Oui, maman". Et je savais que demain, je pourrais en faire de nouvelles.

Je partis donc en quête d'un nouvel objet de curiosité. Et ce que je trouvai : me cacher derrière les tentures. Au moins, plus personne ne me verrait.
Et je chantonnais du mieux que je pouvais.

Dadali...nanou...nanana...lère...

Ah ouais, d'accord, répondit-il à la duchesse. C'est un normand au nom de romain. Mais il est pas poli, il ne m'a pas répondu.

Il avait parlé trop vite, le petit Gisors-Breuil.

J'apporte réponses à tous ceux qui le souhaitent mais là c'est à toi de parler et il y a du monde qui attend derrière. Alors pourquoi perdre du temps avec une petite tête blonde à la langue trop mobile.

Eh oh ! J'ai pas la langue trop mobile ! Je voulais juste savoir si t'étais normand ou pas. Et puis, je préfère avoir la lanque mobile que de pas être poli ! T'as même pas dit "Bonjour" en entrant.
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Si vous aussi, à Eilinn, vous foutez deux L et un N. Je vais me faire taper !

Mes enfants savent parler quand il faut et ne pas interrompre les adultes.
J'apporte réponses à tous ceux qui le souhaitent mais là c'est à toi de parler et il y a du monde qui attend derrière. Alors pourquoi perdre du temps avec une petite tête blonde à la langue trop mobile.

Le toujours fait référence au passé, le futur n'est à la connaissance que du Tout Puissant.

Alizarine terminait en acceptant son hommage. Il y avait intérêt pensa t il en se retirant et en laissant la place à Patsy qui se présenta à son tour.

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L'hommage fut interrompue par quelqu'un.
Le Baron l'ignora vu que c'était qu'un enfant.
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Peu de temps .. et puis l'endroit ne lui plaisant pas .. La Dun s'avança aussitot que la Baronne de la Haye du Puits se retira elle s'avança ... s'inclina sans mettre genoux à terre ..

Duchesse Alizarine me voici devant vous pour rendre hommage ...

Nous, Vicomtesse de Pont-Audemer, de Caudebec en Caux , Baronne de Tournebu Dunhyll Dict la Sage
je renouvelle mes hommages à la Reyne de France, Sa Majesté Beatritz de Castelmaure, votre personne en étant la représentante en Normandie Duchesse Alizarine

Je promets fidélité ainsi que conseil, aide et assistance à la Normandie et à la Couronne de France quand ceux ci seront requis
Je le fais en mon nom ainsi que celui de mon époux .. le Consort Sharpo Seigneur de Barneville ...

Son époux consort .. elle avait sourit en prononçant ces mots .. comme quoi il n'y a toujours devoir dans un sens ... et bien peu souvent dans l'autre..

La jeune Courtalain, savait par personne interposée qu'elle devait cette fois ci allégeance pour les terres de feue sa mère. Pour la première fois de sa vie... Pour des personnes feudataire depuis longtemps, cela devait représenter une chose courante, mais pour elle, cela signifiait surtout que sa mère n'était plus.

On peut essayer de régenter, ou de "moutonner" les réactions de chacun face à certain événements de la vie, mais au fond qui peut savoir comment va réagir une personne ? qui peut se permettre d'émettre un jugement, et d'affirmer que ci ou ca serait la bonne réaction, qu'elle devrait faire ci ou ca ? La prétention peut le dire, aussi l'ignorance... mais en fin de compte, que vaut cette personne si elle ne fait preuve d'aucun respect devant la douleur ?

Mathilde avait été enlevé à sa mère dans une prison de Vendôme,alors qu'elle était qu'un nouveau né. Rendue il y a trop peu de temps, à sa famille et si vite....

Se souvenir de la honte, oui, sa mère lui avait deja parlé de cela, mais elle avait aussi ajouté qu'on ne pouvait contraindre les gens à penser contre leur volonté et que la connerie régnait souvent en maitre dans certaine tête.

Pour ces jugements intempestifs qui resteront sans excuses, elle en conclua que c'était vrai. Elle aurait tellement aimé crier cela, sans contrainte à une seule personne, mais à quoi bon ? Et puis, il aurait surement mis cela sur le compte de la jeunesse, comme il avait fait autrefois. Puis son père avait deja apporté une réponse, la devait demeurer le point. La leçon, par cette insulte envers sa mère, elle retiendra.

Personne ne s'était avancé depuis que la baronne Deedee, aussi peut sure d'elle, après un regard à son père, elle s'avança légèrement, ne sachant pas vraiment si elle pouvait continuer.

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Depuis quelques temps la Sage ne se montrait que très peu en public .. et encore moins dans les salons .. sa famille à élever .. un soutien à son époux .. une mairie .. et un réel besoin de s'éloigner d'un panier de crabe .. un des meilleur cru du moment ..
Quand elle arriva aux portes de la salle tout semblait calme .. un calme aprés une tempête .. des servants passant une serpillière entre les tables .. drole d'impression .. avait elle manqué quelque chose ?
Du monde .. du beau monde .. et à y regarder plus prés .. un service de nounous serait à étudier lorsque les Nobles venaient ici pour rendre les hommages ... heureusement elle avait Marie chez elle pour surveiller Galahad et Alizéa .. et sa venue à Rouen pour la journée etait bien plus simplifièe ...

D'un signe de tête discret .. à l'encontre des personnes présentes .. pour ne pas les déranger par son arrivée ..

Puis ..
Boujou à vous .. à peine audible

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Quand Pierre aura fait ses hommages, que je lui aurai remis ce que Perrinne va me donner pour lui, nous sortirons de cette salle. Nous attendrons Akane et Adeline à l'extérieur, et un petit bain pour toi sera le bienvenu.

La duchesse Anya lui avait ébouriffée les cheveux. Elle était gentille, elle, pas méchante. En plus, elle aimait bien les enfants, elle ne les frappait pas. Ce serait cool des hommages chez elle, il pourrait... Foutre le boxon, bouffer des macarons, casser le buffet, piquer le trône, vom... Non, quand même pas. Le jeune gisorien lui adressa un de ses plus beaux sourires qui auraient pu vouloir dire, s'il était plus grand -et plus con, aussi, genre Aimbaud- : Tu m'plais, beybey. Mais là, il n'en était rien. Et puis, en plus, elle aurait pu être sa grand-mère. Le sourire aruthien n'était donc, ni plus ni moins, qu'un sourire enchanté.

Il va avoir quoi, Pierrot l'Commando ? Un autre titre, parce qu'il a été sage ? Je pourrai prendre un bain chaud, et après, on ira attaquer le château de Rouen pour me mettre sur le trône, c'est ça ? Et comme ça, tout le monde mangera des macarons ? Parce que je serai Roi de Normandie, hein ouais ?

Dîtes, y'a un autre buffet de prévu, ou bien non ?
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Votre Grace, ne voyant guere en quoi je devrais m'excuser dans le cadre de mon office où il me semble avoir respecter toutes les règles s'y rapportant, ou vis à vis de ma fratrie dont je n'ai ni la tutelle ni la responsabilité dès lors que Gabriel est majeur et le chef de la famille, vous comprendrez que je m'abstienne.

Nonobstant, je constate que l'heure tourne, qu'il y a encore plusieurs membres de cette assemblée qui n'ont pas fait hommage bien que présents depuis le début de la cérémonie et qu'il vous est demandé raison pour plusieurs de vos paroles.

Elle reprit son souffle, fit une pause regardant toutes les personnes autour d'elle qui se regardaient presque en chien de faience. Pour peu, si on avait été à Gisors, elle aurait soupiré un gros coup, distribué les paires de claques à qui de droit et sermonné en long et en large comme on le lui avait si bien appris. Mais on était pas à Gisors et ce n'était pas à des enfants turbulents qu'elle s'adressait - quoi que - mais à une assemblée de nobles bien plus importants qu'elle meme. Après une longue inspiration, ne laissant rien paraitre de ses pensées du moment, elle reprit donc

Nous avons plusieurs possibilités :
- Soit la question reste ouverte mais la question est débattue à la prochaine séance de l'échiquier où ont accès tous les protagonistes concernés à l'exception des enfants mineurs. Rien ne sera oublié, les mots seront consignés par mes soins et retransmis à l'echiquier.
- Soit vous accédez aux demandes qui vous sont faites alors qu'excuses vous ont été dument présentées comme demandé et dans les deux cas, nous pouvons continuer la cérémonie pour laquelle il ne nous reste que peu de temps.
- Soit chacun reste sur ses positions, sans rien d'autre, mais dans ce cas, aussi bien les nobles présents que vous meme serez dérogeants en ce que vous n'aviez nulle raison de ne pas aller plus loin dans la cérémonie au vu des excuses faites. Cette dérogeance ne pouvant que vous etre imputée, c'est vers vous que risquent d'aller les sanctions qui peuvent mener jusqu'à un refus de fief de retraite. Le cas s'étant déjà vu à la Hérauderie.
Cette derniere situation serait bien dommage pour tous et pour l'image de la Normandie et de votre mandat, si je puis me permettre.

Sur l'entrefait, d'autres pages entrerent dans la salle, porteurs eux aussi de missives provenant des 4 coins du royaumes.
Son message délivré, elle s'inclina et retourna à son écritoire pour en prendre connaissance.

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aiiiieee, j'ai maaaal !

Des larmes coulent sur mes joues et vont s'écraser sur le sol déjà bien mouillé.

Maman est devenue Dragon. J'aime pô quand elle devient dragon. Elle me fait maaaaaal !!!

Snnniiirff...

Pendant que Maman s'en va rouspéter les autres, j'me cache sous le fauteuil ducal. Pas envie d'avoir des tapes aux fesses encore...fait trop maaal...

Pis, les autres, pourquoi ils ont pas de fessée ?? c'est pô juste...

Pierrot s'était excusé ; Gabriel s'était excusé ; Mathilde s'était excusée. Lâcheurs ! Bon, ben je m'excuse aussi, alors !
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Une lueur de défi brilla dans les yeux aruthiens. Ben moi, je ne m'excuserai pas. Parce que Perrinne et Gabriel, ils ont rien fait, alors, t'as pas le droit de les rouspeter. Et de se pencher vers un macaron encore intact. Tu as été sauvé, Marcel.
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Elle ne savait plus où donner de la tete et c'était peu de le dire. Ses freres et la donzelle s'en donnaient à coeur joie. Le petit garcon de la duchesse également.

Hum.... dur dur de se retenir de rire face à une telle débacle. Mais ce n'était pas elle la "propriétaire" des lieux. A la duchesse de faire face donc !

Le plus difficile fut de constater que Dame Ciciaa venait faire son hommage imperturbable, sans meme glisser alors que la salle était maculée.
Néanmoins la duchesse lui avait posé une question...Elle s'approcha de celle-ci, pris connaissance de la missive, et pris de meme la réponse déjà rédigée au duc julien. En retour elle lui tendit une nouvelle liasse de courriers qui étaient arrivés entre temps.

Duchesse, je vous propose d'attendre que tous les courriers et hommages soient fait avant de prendre acte et décision. Ainsi vous n'aurez pas faire plusieurs demandes si le cas était.

Si jamais vous trouviez le temps long... une fois mes freres éloignés... voici d'autres missives recues entre temps. Mais mieux vaut ne pas faire sortir la jeune fille trop vite par vos gardes car ... vous risqueriez de devoir la rappelez assez vite, croyez moi.


[HRP : les courriers : ]

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Le fils de la duchesse descendit du trône ducal, et se dirigea dangereusement vers le buffet. Il est des personnes qu'on sait, à première vue, qu'ils sont des psychopathes. Lui, c'est un psychopathe !

Malheureux, ne touche pas la nappe ! Sinon, tu vas tout faire tomber. Tu veux quoi ?
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Qu'est ce qu'il me raconte, le Grand ? Dans le fond, y'a des gens, et faut les voir le jour ??

J'y comprends rien, moi !

M'en fiche, j'descends des genoux de Maman Dragon, et j'vais rejoindre les tables à manger.

Je contourne vite vite sur mes p'tites jambes la groooooossse dame qui veut manger avant d'aller dire bonjour à maman, et j'file derrière Aruthus.

J'essaie d'atteindre de mes petits bras la table, et je ne réussis qu'à agripper la nappe.

Gnnnnniiihhh...mouuuaaahh !! Veux manger !!!

Je tire un peu plus, tirant davantage sur la nappe. J'vais y arriver, encore un effort !!!

Han ! Son frère il était beau ! Ah oui, j'ai oublié que je jurais fidélité, aide et conseil à la Reyne ! Mais c'était clair, hein. Enfin, vous avez compris, quoi.

Il se retourna vers l'autre dame. Moi, je m'appelle Arutha de Gisors-Breuil. Il contourna la dite-dame, et se campa entre elle et le buffet. C'est mon buffet ! Alors, tu manges pas tant que tu n'as pas prêté hommage. Parce que sinon, à la fin, y'aura plus rien.
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Rat Tatouille avait faim, ce jour là. Il était gras, notre cher rat. C'était un gros mangeur, et ne pensait qu'à la bouffe, comme tous les rats, en somme. Mais lui, il l'était plus que les autres. Et, en plus d'être un gros mangeur, il était cleptomane.

Cérémonie d'hommage oblige, humains de la Grande oblige, buffet géant !

Crisshhhhh* ! Partageons, mes frères ! Bon camarade, il était, notre cher rat. Et, sous le parquet rouennais, il se dirigeait vers le buffet.

Y'aurait-il du fromage ? Du pain ? Les deux ?


*NDLR : Y'a de la bouffe !

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Anya vit Perrinne lui faire un signe de la tête et s'approcha discrètement d'elle, avec le sourire :

Bien... tout est en ordre ?
Voilà une bonne nouvelle.

On laisse les présents Alléger, et ensuite, on s'occupe du cas du Vicomte.

Anya était satisfaite que sa demande ait été acceptée.
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Le petit romain tira, encore un peu, sur la main du duc. Mais, rien n'y fit. Et certainement pas un gamin de 8 ans, pas bien grand, pas bien lourd, et pas bien fort (mais, mesdemoiselles, ne vous inquiétez pas ; la musculature gisorienne viendra avec l'âge). C'est qu'il est lourd.

Allez, viens. Les autres, ils ne veulent pas prêter hommage ! Anya a déjà prêté hommage, et même qu'elle a eu un fief avec un nom loooong. Moi aussi, j'ai prêté hommage ! Allez, viens prêter hommage Grandus Aegidius !

Et, à nouveau, il tira sur sa main.
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Étaient-ils tous morts ? En tout cas, le gamin constatait -non sans un certain désespoir- que c'était calme. Très calme. Trop calme pour lui. Trop calme pour une salle d'hommages. Trop calme, aussi, pour une salle qui regroupait trois Gisors-Breuil. Alors, certes, la jovialité de cette jeunesse normande était compensée par la "vieille" Normandie présente, également, dans cette salle.

Le -gentil- duc Aegidius venait d'entrer dans la salle. Le gamin gisorien, toujours assis sur l'accoudoir, sourit de ses dents enfantines. Enfin, la salle allait pouvoir se réveiller. Et hop, d'un saut élégant, il sautait à terre, et se dirigeait, en trottinant et sautillant, vers le nouvel arrivant.

Quand je cesserai de m'indigner, j'aurai commencé ma vieillesse.

Cet homme, qu'on aurait pu, au premier abord, qualifier de force tranquille était, c'était tout du moins ce qu'on en disait, un râleur. Fallait-il prêter attention aux rumeurs ? Le blondinet, lui, s'en moquait clairement. Néanmoins, il avait l'air... vieux ?

Boujou monsieur Aegidius ! Comment tu vas ?

Bien, bien, il allait bien. Question purement rhétorique, s'il en fut, puisque le môme n'attendait pas, et n'attendit d'ailleurs pas la moindre réponse. Attrapant la main tancarvillesque, il lui dit : Allez, viens, tu dois aller prêter hommage. Comme si ce Grand, majuscule nécessaire, ne le savait point.

Citation de André Gide.
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Attalus entra dans la salle des hommages. Il salua ceux présent et attendit un moment propice à l'execution de son devoir.
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Oui !
Et il allait s'installer, autant que possible, sur l'accoudoir du trône.
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Haaa ! Maman revient à moi !! Youpiii !

Je me sens soulevé et posé sur ses genoux. Et j'en profite pour tapoter les mains de Maman et lui mettre pleins de couleur rouge, suite au macaron que l'autre garçon à taille moyenne m'avait passé.

R'garde Maman, je t'ai fait un bateau sur ta main. C'est la Fibule. Et là, c'est la mer

Et j'fais une p'tite trace bleue avec le macaron à demi-mangé. Il n'en restait que des miettes, en fait.

Puis, le jeune garçon gentil s'avança. Haaa, sûrement qu'il avait des macarons à donner à Maman.

Moi, Arutha de Gisors-Breuil, fils de papa et de maman, futur baron de Falaise, jure... aide, conseil, et fidélité ! C'est bien ça, qu'il faut jurer, hein ?

Haa, c'est à moi de répondre ?

Moi, Ewald Eve'lange, p'emier du nom, veut bien te protéger si tu amènes une boite de macarons par semaine. Surtout...les blancs avec la boîte qui va avec.

Hein, Maman, je peux ?

Regard tourné vers Maman...oups...elle me regarde bizarrement...j'avais pas le droit de parler ?

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Maman Dragon m'a dit de retourner me rasseoir sur le fauteuil rouge, à défaut d'un canapé de son ami Drouckair. Elle avait dit que j'devais m'asseoir à côté d'un blond qui avait pris ma place, où j'dormais tranquille.

Hop, j'me hisse sur le fauteuil, sur le demi-siège qui reste. C'est qu'il est gros, le blond ! J'ai pas beaucoup de place sur le siège.

Mais il est gentil, il me donne pleeeins de macarons.

Hoo, bleuuu !! mon préférééé !

Vite, je prends le bleu dans mes petites mains et ...

Scrroontchh...mmmmhhh....

Au fait...je m'appelle Ewald, et je chuis le fils de ma maman. Tu vois, là -bas.

Déjà qu'il m'écoute plus. Il se fiche de moi. Mais tant pis, j'aurai toute la place sur mon fauteuil rouge, et avec des...macaroooons de toutes les couleurs...

Maintenant, ze vais manger...le rouze !

Et voilà que j'ai pleins de traces rouge, blanches, et bleus sur mes doigts. Faudrait p'tet pas salir le fauteuil, non ?

Juste une précision, c'est Beatritz, et non pas Beatrice. J'ai cru comprendre que Sa Majesté etait assez a cheval sur les particularités occitanes de son prénom. Mais passons....

Voyons là, que je sorte le contreseing...

Et elle retourna à sa pile de documents

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Sur le meme ton, elle répliqua

Dans le cas d'un fief de retraite, oui, car l'hommage doit comprendre les terres concernées et le titre.

"Beau papa"... "N'amoureuse"... ouille ouille ouille, ses freres n'en manquaient pas une ... Voilà qui allait égailler à n'en pas douter les réunions familiales !

Bon bon bon, c'est pas tout ca, mais elle n'était pas là poru la détente la miss. Bah non, on est héraut ou on ne l'est pas. Meme si certains jours elle aurait bien envoyé ses caducées à la tete des nobles se montrant de mauvaise foi !

Alors.... mmmhhh.... la duchesse "sortante".

A vous les commandes alors, duchessessss.....
Une qui prononce son serment, l'autre qui le recoit,
et si tout est bel et bien, un petit contreseing en retour.

Aruthus Gisorius-Breuilus commençait à s'impatienter et Anya ne voulait pas le faire attendre plus longtemps. Après tout, elle avait comme une petite envie de macarons à la Myrtille.

La jeune femme s'avança. Les soirées ou après-midi passées avec Perrinne, à compulser les archives pour trouver le fief. Elles s"étaient arrêtées un moment sur le Duché de Vire et bon... finalement ces terres n'avaient pas été retenues. Déjà qu'on la prenait pour une gourde, alors si en plus, elle était devenue Duchesse de Vire, on l'aurait prise pour une andouille ^^.
Un autre fief avait été retenu.

Moi, Anya de Puycharic, Duchesse d'Arques en Aure, Dame de Longueville au Mont, renouvelle en ce jour mes Hommages à la Couronne de France portée par la Reyne Beatrice Ier au travers de vostre personne. Je renouvelle ma promesse d'obsequium, auxilium et consilium et ce, tant que le Très Haut me le permettra.

Anya se recula légèrement, attendant la suite. Un léger regard vers son fils qui était sage comme une image. La Tempête avait su canaliser la petite bourrasque.


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Elle allait commencé a la connaitre cette salle à force. Une cérémonie à peine terminé, une autre et en voilà encore une qui commençait. Et cette fois rien à voir avec la "répétition" qu'elle avait pu avoir en compagnie d'Anya et "Normandie"

Adeline avait passé du temps à choisir sa tenue, hésitant entre le coté provocateur comme l'avait été son frère. Après tout, n'avait-il pas le même sang ? Devait-elle maintenant réagir comme lui, provocatrice, arrogante, ou bien, rester elle même... Bonne question...
La jeune femme opta pour la seconde solution, il avait le même sang certes... Son coté volcanique le montrait assez, mais elle devait rester elle même avant tout... Elle décida donc de s'habiller simplement.
De toute les façon, la cérémonie terminée elle retournerait dare dare s'enfermer dans son bureau.

Un couloir à droite, un autre à gauche, un salut de la tête aux garde prés de la porte et la jeune baronne pénétra dans la salle des tortures...
Elle n'était pas en avance visiblement, mais pas trop en retard non plus, la cérémonie n'avait pas commencé.

-Boujou à tous. Déclara-t-elle en guise de salut accompagné d'un signe de tête
Elle adressa également un léger sourire vers Anya et Akane, puis se faufila dans un coin, attendant que la cérémonie commence.
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[Sur le fauteuil rouge en plein milieu]

gnaa...mhh...gnn....

Du bruit, il y avait pleins de bruit autour de moi. J'étais bien, moi, sur le bateau de maman. Le bateau marchait sur l'eau, et moi, Petit Dragonnet de Maman Dragonne, j'allais pourfendre le méchant monstre à 4 n'oeils. Mais là, le monstre s'est retiré dans la mer....avant de ressurgir, et de ...Miiiaaaam !!!

Maaa maaaa !!

Je me suis réveillé, assis je ne sais où, et pleins de gens autour qui regardent dans ma direction. Je cherche Maman Dragon. Et je la trouve. Veux qu'elle me porte dans ses bras.

Maman...

Je descend du lieu où j'étais, en ne prêtant pas attention à la couverture qui m'avait recouvert. Et d'un pas rapide, je cours vers maman.

Cauzemaaar ... méssan monstre ...mangé moi...et maman...

Et je reniffle, une fois, deux fois...Et j'promene mon regard autour de moi. Il y avait deux autres enfants, un devait avoir la meme taille que moi. L'autre, il était déjà presque une Moyenne Gens.

Je me retourne vers Maman.

Veux....macaron...et Youdi cousine...

[Des Blondinets... pas piqués des vers ^^]

Anya sourit à voir son fils ainsi et Akane, limite morte de trouille, comme si il allait la manger. Nan, Arnaut était sage, il ne faisait ses dents que sur les racines de violette.

Une tornade blonde arriva pas longtemps après elle. Large sourire en voyant le Macaron Nid débarquer. Quand elle parlait à un enfant, Anya se mettait toujours à sa portée. Elle n'était certes pas un géant, mais cela ne se faisait pas de parler de haut à un enfant.
Aussi, entrant dans le jeu du blondinet, elle posa un genou au sol, face à lui, courbant légèrement la tête, à peu près comme lors d'un adoubement.

Le Boujou à Vous, Ô Aruthus Gisorius-Breuilus ! Ô Grand Seigneur du Macaronus à la Myrtillus... Macaronis jacta est...

Les macarons à la Myrtille, ses préférés...
Bon, certes, on était pas dans une cour de récréation, mais la cérémonie allait être assez longue pour ne pas se détendre un peu avant qu'elle ne commence.

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[ Invasion enfantine… Au secouuuuuuuuuuuuurs ! ]

La brune dodelinait presque de la tête… Presque… La fatigue certainement. Elle se trouvait adossée dans un petit coin de la salle, bien à l’écart de toute effervescence, car l’effervescence, elle n’a jamais véritablement aimé ça. Elle préférait faire l’ours dans son bureau près du feu que de se pavaner. Sauvage la Clairval ? Si peu parfois…

Une contradiction à elle seule, elle pouvait être capable de dialoguer avec autrui aisément, d’être diplomate, mais elle avait besoin aussi de se retrouver seule.

C’était sans compter sur l’arrivée de la nouvelle génération normande…

D’un côté, un petit blondinet qui arrive en crapahutant à quatre pattes et qui lui tire ses braies. Une sacrée force pour cet âge, sa mère lui avait elle mit du calva dans son lait pour qu’il soit ainsi ? Il faudrait qu’elles en parlent, de femme à femme. Sourire en guise de salut à Sa Blondinette Préférée, rassurée de la voir en ces lieux.

En se baissant prudemment, elle attrapa le petit ange blond, et le prit dans ses bras en lui souriant. Un bisou sur la joue, et un murmure au petit homme qui déjà jouait avec le fermail de son mantel.

- On va faire un pacte. Tu restes dans mes bras durant cette cérémonie, mais tu ne touches pas à mon épée hein ?

Bon ça c’était fait...
Et puis une autre entrée, et pas n’importe laquelle. Elle crut rêver en voyant Arutha entrer en légionnaire romain. Sourcil qui se hausse légèrement alors qu’elle regarde Perrinne… Ce n’était pourtant pas précisé qu’il s’agissait d’une cérémonie d’allégeances déguisée. Soit. Elle allait entrer dans le jeu du jeune homme.

- Avé Aruthus ! Le bonjou à toi !

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Semper Paratus Servio
En deuil de son époux...

[Après les événements du Mont - Rouen]

Après les événements qui avaient secoué le Mont St Michel, entre la disparition de Nennya et de Bulvaï, la vie reprenait tout de même son cours. Pas forcément avec un sourire affiché à toute épreuve, mais avec une fatigue certaine bien présente. Il était temps que le vrai printemps s'installe réellement, que les vrais beaux jours arrivent, les soirées sous les étoiles ou les matinées dans les champs, avec nièces et enfants.

Anya se rendit donc à la salle des Allégeances avec son fils afin qu'il se dégourdisse les jambes dans les grands couloirs du Château. Il saurait rester sage. En même temps, pas le choix... elle avait une petite idée derrière la tête. La compagne de son ami Heimdal avait trouvé étrange qu'un petit garçon ne veuille pas devenir chevalier. En même temps, il était encore petit, il avait le temps de venir voir, même si la jeune femme commençait à lui en donner une certaine éducation, au travers des Histoires de Dragons qu'elle lui lisait le soir. Effet efficace sur sa soeur, puisque la Petite Perle était devenue Chevalier du Coquillage Blanc et chasseuse de Dragons.

Ils entrèrent dans la grande Salle où se trouvaient déjà Perrinne, bien sûr, Alizarine, Gabriel et Tempête. Anya les salua, trouvant une petite mine à Perrinne. Il y avait un moyen de retrouver la forme, elle lui en parlerait plus tard.

Bonjour à vous tous...

Et hop, un petit blondinet qui se sauve, la position debout encore pas tout à fait maîtrisée et qui de fait, file à quatre pattes, comme un éclair vers la Tempête. Tirage de braies. Lui, réclamer un bisou ? Léger sourire sur les lèvres de la jeune femme.

Après la Cérémonie, il faudrait qu'elle parle à Perrinne et à Akane. Il y avait encore une chose à mettre au point, et pas des moindres.
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Sauf que.... duchesse, votre "travail" n'est pas terminé....

Elle tenait à la main une nouvelle liasse de velins.

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