Enguerranddevaisneau
[Introduction]
Souvenez vous du petit blond aux grands airs.
Il est noble, il est beau, il est riche et il est plutôt teigneux.
Avec ca - comme si ce n'était pas suffisant- il fricote avec un des meilleur parti de Bretagne, j'ai ainsi nommé Marzina de Montfort Penthièvre princesse de Breizh.
Récapitulation:
Il y a quelques années, alors âgé de 12 ans, un petit blondinet attachant et prétentieux faisait une apparition très remarquée en Anjou. Il avait le beau verbe, il avait le bon genre, il avait le bon être.
Il avait aussi roulé une pelle à un autre gamin, Thibaud de Chandos Penthièvre, mais ca, il n'est guère bon de le rappeler.
Il avait là bas sa douce et charmante Fildaïs, nourrice depuis sa prime jeunesse, qu'il avait retrouvé avec joie.
Depuis bambin, il s'était promis d'en faire sa maitresse, c'était chose faite en Languedoc, où, comme un homme, un vrais, il avait exploré de fond en comble les méandres de la féminité.
Vice qui l'avait longtemps rendus heureux, les yeux brillant, la mine enjouée. Il était passé à l'age d'homme, grâce à une nuit de luxure, mais surtout d'amour en compagnie de sa belle cinglée.
Un peu avant, il n'est pas inutile de préciser que le blondin avait fricoté, mais très légèrement avec une mini rousse, soeurette de la baronne de Lignière, qui s'était follement entichée de lui.
Puis était venu le temps du sacre de sa majesté Elfyn de Montfort, roué de Breizh, organisé intégralement par sa douce fille Marzina, princesse capricieuse mais en touts points attachante.
Elle était belle, elle était drôle, elle était sexy et elle était-surtout- aussi dépravée que lui.
Oui, lui et elle c'étaient bien trouvés, parfaitement bien, et après une heure d'entretien la soeur ainée de la princesse blonde les avait retrouvés dans la même couche.
Scandale à Nantes, entretien et menace du roy qui n'avaient fait que renforcé le lien qui unissait les deux tourtereaux.
Ils ne s'étaient plus jamais quittés.
C'est bon, pleure lecteur:
[ Après ca, à la frontière Bretagne/ Anjou]
La nouvelle était tombée comme un couperet: Marzina était enceinte! Ô bonheur, ô joie!! Et bien non, car Penthièvre, comme toutes racailles qui porte ce nom, avait eu l'obligeance de lui signifier que le marmot attendu n'était pas le siens, par pleutrerie qui plus est.
Chose fausse en sus, mais le baron n'étant pas omniscient, il n'en savait rien.
Ivre de colère, il l'avait quitté illico presto, déclamant que ce n'était pas sa place d'élever un enfant qui n'était pas le siens, le père probable se devant d'assumer ses actes et leurs conséquence.
Il avait donc quitté Nantes, emmenant avec lui toutes ses affaires, du valet à la moindre chaisne, qu'il ne laisserait pas à celle qui l'avait trompé!
La coche avait tout de suite pris la direction de la France, pays civilisé où il n'aurait pas à supporter la perfidie des femmes et la sauvagerie des Bretons, du moins cumulés.
Il était mal, très mal même, mais se devait d'affronter tous celas la tête haute, comme un homme, viril en sus, qu'il était.
Assis sur des coussins moelleux, il écrivait une lettre.
Destinée à Thibauld, le seul, l'unique, le Penthos par excellence, et celui avec qui il avait les plus "cordiales" relations:
Souvenez vous du petit blond aux grands airs.
Il est noble, il est beau, il est riche et il est plutôt teigneux.
Avec ca - comme si ce n'était pas suffisant- il fricote avec un des meilleur parti de Bretagne, j'ai ainsi nommé Marzina de Montfort Penthièvre princesse de Breizh.
Récapitulation:
Il y a quelques années, alors âgé de 12 ans, un petit blondinet attachant et prétentieux faisait une apparition très remarquée en Anjou. Il avait le beau verbe, il avait le bon genre, il avait le bon être.
Il avait aussi roulé une pelle à un autre gamin, Thibaud de Chandos Penthièvre, mais ca, il n'est guère bon de le rappeler.
Il avait là bas sa douce et charmante Fildaïs, nourrice depuis sa prime jeunesse, qu'il avait retrouvé avec joie.
Depuis bambin, il s'était promis d'en faire sa maitresse, c'était chose faite en Languedoc, où, comme un homme, un vrais, il avait exploré de fond en comble les méandres de la féminité.
Vice qui l'avait longtemps rendus heureux, les yeux brillant, la mine enjouée. Il était passé à l'age d'homme, grâce à une nuit de luxure, mais surtout d'amour en compagnie de sa belle cinglée.
Un peu avant, il n'est pas inutile de préciser que le blondin avait fricoté, mais très légèrement avec une mini rousse, soeurette de la baronne de Lignière, qui s'était follement entichée de lui.
Puis était venu le temps du sacre de sa majesté Elfyn de Montfort, roué de Breizh, organisé intégralement par sa douce fille Marzina, princesse capricieuse mais en touts points attachante.
Elle était belle, elle était drôle, elle était sexy et elle était-surtout- aussi dépravée que lui.
Oui, lui et elle c'étaient bien trouvés, parfaitement bien, et après une heure d'entretien la soeur ainée de la princesse blonde les avait retrouvés dans la même couche.
Scandale à Nantes, entretien et menace du roy qui n'avaient fait que renforcé le lien qui unissait les deux tourtereaux.
Ils ne s'étaient plus jamais quittés.
C'est bon, pleure lecteur:
[ Après ca, à la frontière Bretagne/ Anjou]
La nouvelle était tombée comme un couperet: Marzina était enceinte! Ô bonheur, ô joie!! Et bien non, car Penthièvre, comme toutes racailles qui porte ce nom, avait eu l'obligeance de lui signifier que le marmot attendu n'était pas le siens, par pleutrerie qui plus est.
Chose fausse en sus, mais le baron n'étant pas omniscient, il n'en savait rien.
Ivre de colère, il l'avait quitté illico presto, déclamant que ce n'était pas sa place d'élever un enfant qui n'était pas le siens, le père probable se devant d'assumer ses actes et leurs conséquence.
Il avait donc quitté Nantes, emmenant avec lui toutes ses affaires, du valet à la moindre chaisne, qu'il ne laisserait pas à celle qui l'avait trompé!
La coche avait tout de suite pris la direction de la France, pays civilisé où il n'aurait pas à supporter la perfidie des femmes et la sauvagerie des Bretons, du moins cumulés.
Il était mal, très mal même, mais se devait d'affronter tous celas la tête haute, comme un homme, viril en sus, qu'il était.
Assis sur des coussins moelleux, il écrivait une lettre.
Destinée à Thibauld, le seul, l'unique, le Penthos par excellence, et celui avec qui il avait les plus "cordiales" relations:
Citation:
De moi, Enguerrand de Vaisneau, tueur de Penthièvres et pourfendeur de la connerie humaine (souvent associée aux Penthos, je sais)
A toi, Thibaud de Chandos PENTHIEVRE, petit Angevin pas trop couillon pour le moment.
Salutation vieille carne!
Tu remarquera que j'utilise quelques appellations familières pour que tu comprenne ce que j'écris, te sachant Penthièvre et en plus Angevin, je pense que rendre mes écrits plus simples ne peut être que bénéfique.
Je prends ici la plume pour te faire part de mon arrivée éminente en Anjou.
Certes, je reste à la frontière, mais tout de même, le geste et là. Je m'arrêterais donc dans l'auberge Frontalière et je compte t'y voir.
Bien entendu, tu n'as pas le choix, je souhaite boire à outrance, et ne portant pas ton nom de famille, je ne puis le faire seul.
Tu ne viens pas, je balance à tout l'Anjou par annonce que TU m'as embrassé tel un grec, et pire, que tu as tenté de me toucher.
Ne cherche pas, je joue très bien les victimes il parait.
Ayant hâte de me saouler en ta compagnie, reçois toutes mes amitiés.
Ton plus grand ami, Enguerrand de Vaisneau, l'inimitable.
PS: Je me charge de te réserver une chambre sur place.
A toi, Thibaud de Chandos PENTHIEVRE, petit Angevin pas trop couillon pour le moment.
Salutation vieille carne!
Tu remarquera que j'utilise quelques appellations familières pour que tu comprenne ce que j'écris, te sachant Penthièvre et en plus Angevin, je pense que rendre mes écrits plus simples ne peut être que bénéfique.
Je prends ici la plume pour te faire part de mon arrivée éminente en Anjou.
Certes, je reste à la frontière, mais tout de même, le geste et là. Je m'arrêterais donc dans l'auberge Frontalière et je compte t'y voir.
Bien entendu, tu n'as pas le choix, je souhaite boire à outrance, et ne portant pas ton nom de famille, je ne puis le faire seul.
Tu ne viens pas, je balance à tout l'Anjou par annonce que TU m'as embrassé tel un grec, et pire, que tu as tenté de me toucher.
Ne cherche pas, je joue très bien les victimes il parait.
Ayant hâte de me saouler en ta compagnie, reçois toutes mes amitiés.
Ton plus grand ami, Enguerrand de Vaisneau, l'inimitable.
PS: Je me charge de te réserver une chambre sur place.
La lettre avait était expédiée, et il s'était donc rendu à la dite Auberge.
La réservation de sa chambre avait était rapide, celle de Thibauld un peu plus délicate
Comment ca plus de chambre?!!?
....
Ah, les écuries, mais c'est PARFAIT!!! Thibauld va adorer!
L'affaire était conclu, et il avait pu prendre place au comptoir, où il sirotait un verre de vin, dans l'attente de son compagnon de beuverie de la soirée.
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