Yorinobu
Depuis plusieurs jours déjà, Yorinobu avait une certaine nostalgie de son ancien village.
le petit village perdu sur la route reliant Uzuki et Kumamoto, dont personne n'a vraiment connu le nom et aujourd'hui encore plus vrai depuis qu'il fut rasé de la carte après des guerres incessantes entre les armées de Daimyo uchi et celles de Daimyo otomo.
De ses guerres ils avait perdu ses parents et tous ses amis mais absent lors d'une de la bataille qui tua le village il fut rescapé.
Arrivé à Uzuki il se débrouilla comme il pouvait dans la tristesse et la mélancolie d'un passé perdu. Il resta très longtemps prostré d'avoir tout perdu, et ne parlait à presque personne sauf un vieil homme qui lui appris le pardon et le moyen de se reprendre en main.
Ainsi vécu Yorinobu et grandit à atteindre 18 ans. Mais en lui restait une énergie profonde une énergie guide qui lui disait qu'il devait bouger pour faire une chose importante.
Un jour il décida donc qu'il était temps de partir d'aller voir le monde d'un il nouveau sans aucune colère pour personne mais animé de cette flamme et voulant à tout pris savoir ce qui pouvait le guider. Il commença donc son voyage pour découvrir et apprendre et partit droit en direction de l'ouest sachant que c'était là-bas qu'il devait aller.
Un soir sur la route:
Petit feu de camp, je ne sais pas où je suis mais je n'ai rencontré encore aucun brigands. j'ai aidé un fermier à rentrer sa récolte de riz, et pour me remercier il m'a offert ce sac de riz. Un peu d'eau, des champignons séchés et du riz et voici mon repas du soir.
Le repas est vite prêt et la nature m'offre un magnifique spectacle avec ce sublime couché de soleil.
Je déguste mon frugal plat tout en rêvassant quand au moment ou le soleil arrive à la moitié de son couché je vois dans le orangé de son spectre le visage d'une petite fille, ce visage me rappelle quelque chose mais je ne m'en souviens pas je réfléchi de longues minutes puis m'écris dans le calme de la campagne.
"Miyagino" je m'en souviens, mon amie d'enfance, la petite fille qui était parti un jours voulant découvrir l'aventure, je m'en souviens de ses yeux rond et malicieux et de son sourire si délicat, sa peau douce comme les fleurs du cerisier, et sa joie de vivre. Que de bons souvenirs tout ça.
Le repas est fini, tout est rangé et je n'ai plus qu'a m'endormir.
Le soleil à laissé la place à la lune et je m'endors pensant à ma petite Miyagino. Mais le rêve me montrera la petite fille qui a grandi et devenue femme et mon rêve sera empli de moments délicieux.
Yorinobu
Yorinobu se remit en route de bon matin et le pas était plus rapide. Portant son sac sur son dos il traversait les campagnes de Daimyo Uchi, allant vers la ville de Nagasaki. Il était devenu un fier et puissant jeune homme. Les travaux de force ne lui faisait pas peur de même que les travaux de réflexion. Il avait appris à utiliser aussi bien ses muscles que sa tête et maniait aussi assez bien les armes et avait une bonne connaissance des arts martiaux.
C'était donc sans aucune peur mais restant sur ses gardes qu'il passait de village en village. Un visage calme et serein un physique développé voila ce qu'avait fait de lui le vieil homme de Uzuki.
Il repensa à la soirée de la veille et repensa encore à son amie d'enfance. Il se mit à sourire en se remémorant des souvenirs ou leurs jeux d'enfants leur amenaient bien des punitions.
La fois aussi ou jouant au bandit et au samouraï ils étaient entrez dans un poulailler et par leur jeu avaient écrasé toute la ponte de la journée et aussi effrayé beaucoup de poules. La punitions avait été forte mais méritée, et pendant deux jours Yorinobu ne pouvait plus s'asseoir sur quelque chose de dure tellement le fermier avait donné de forts coups de lattes.
Mais tous les deux s'amusaient tellement l'insouciance de la jeunesse et la veille ou elle était partie, il lui avait donné une poésie et une déclaration certes surement précoce à l'âge de 13 ans mais sincère et légitime pour le jeune homme.
Il s'était toujours demandé si elle était partie à cause de cela, longtemps ce fut un tourment pour lui, il se croyait responsable de la fuite en avant de la douce Miyagino.
Maintenant marchant sur ce chemin de terre, il savait, enfin avait l'assurance que ce désire au fond de son ventre était l'envie de retrouver la belle Miya et de lui demandé si c'est lui qui l'avait faite fuir.
Il n'était pas triste car il avait le sentiment qu'elle n'était plus très loin au fur et à mesure qu'il se rapprochait de Nagasaki.
Enfin il voyait les fumées de la ville convoitée, enfin il était non loin de la ville. Encore une heure de marche et il serait aux portes de la ville de Nagasaki.
Il pressa encore le pas voulant arriver le plus vite. Il était toujours poussé par cette énergie au fond de lui qui le forçait à aller de l'avant.
Il avait hâte de finir ce voyage il avait hâte de poser son sac.
Yorinobu
Le jeune homme arriva enfin à Nagasaki. Il arriva au poste de garde montra qu'il faisait partie de la province de Daimyo otomo et qu'il ne voulais faire aucunes vagues dans la ville. Le garde en poste le laissa donc entrer et Yorinobu se retrouva dans une ville remplie de vie. 9a bougeait dans tous les sens et cela contrastait avec le calme et le peu de personnes rencontrées à la campagne.
Il se dirigea directement en mairie pour avoir quelques informations sur la ville et regarda les annonces postées à la mairie. Il lisait tranquillement quand il vi un nom qui le marqua et il s'écria.
"Miyagino, tu es ici alors...."
Son sang ne fit qu'un tour et il était de plus en plus convaincu que ce qui brûlait dans son ventre était l'envie de la revoir. Elle était comme lui la seule survivante de leur village et sans doute ce point commun le forçait à vouloir retrouver la jeune femme. I nota l'annonce nota l'endroit ou il pourrait la trouver et se mit en route pour aller voir cela. Sur le chemin il essayait d'imaginer ce qu'il pourrait lui dire s'il la voyait mais son esprit resta muet et ne proposa rien de bien intéressant.
Il continua son chemin demandant à droite et à gauche le nom du quartier ou indiquant le nom de Miyagino, et suivait les instruction qu'on lui donnait pour arriver à son but.
Il arriva sur le chemin d'accès menant au champs appartenant à Miyagino, suivant ce qu'avaient dis les personnes sur son chemin et en s'avançant il vit une silhouette sur le bord du chemin. La personne ne l'avait pas vue et lui tournait le dos mais le jeune homme préféra se mettre dans un bosquet et regarder si cette personne était la jeune fille qu'il avait connu.
La personne tournait regardait le champs de blé, puis après plusieurs minutes sans bouger pris le chemin pour quitter le champs de blé.
Elle se rapprochait mais n'avait toujours pas remarqué la présence de Yorinobu très bien caché dans les hautes herbes.
Lorsqu'elle passa à sa hauteur, le jeune homme ne put s'empêcher de dire à haute voix.
"Miyagino........, c'est bien toi..........Miyagino..........., tu est bien Miyagino.?"
Il s'était relevé et s'approcha d'elle.
Yorinobu
Il fut surpris de la voir dégainer aussi vite son tanto et eu un moment de peur mais lorsqu'elle eu ranger le tanto et le prit dans ses bras, il se sentit plus détendu.
"Oui c'est bien moi Miyagino... je suis très heureux de te voir ma belle. Ça fait si longtemps que l'on ne s'est pas vu."
Lorsqu'elle le relâcha il ne put s'empêcher de l'admirer.
"Tu es devenue une vraie femme dit donc, tu as vraiment grandit et puis le reste aussi...."
En lui parlant il se mit à rougir se rendant compte que ce n'était plus la petite fille de 13 ans juste au début de sa puberté. Il se gratta la tête se sentant bien stupide de se trouver ainsi en face d'elle, puis tourna la tête et dit.
"Alors tu es propriétaire? Ca fait longtemps que tu es à Nagasaki?"
Il essayait d'engager la discussion mais il était très visible que la nouvelle Miyagino le troublait fortement. C'était devenu une vraie femme. un visage d'une douceur extrême, des yeux qui lui transperçait le corps et il ne pouvait se retenir de regarder son kimono et les formes qu'il cachait. Il commença à prendre des couleurs, mais était content de voir qu'elle allait super bien et qu'elle était devenue une femme sublime.
Yorinobu
"Très bien tout ça Miya...je suis heureux pour toi." Il la regardait avec intensité et ne pouvait quitté son regard, il se perdait dans ses yeux.
"Je suis ici car mon cur m'a dit de venir à Nagasaki pour faire une chose importante à mes yeux...
Donc je vais rester un peu ici et c'est très volontiers que je veux bien t'accompagner. Il faut que je retourne au centre ville et trouver une chambre d'hôtel sinon je dormirai dans un tas de paille ou alors je partagerai l'écurie de chevaux.
J'espère qu'ils ne ronflent pas trop."
Il se mit à rire se grattant la tête se trouvant même un peu niais.
"Je veux bien t'accompagner, et tu sais je suis vraiment très content de t'avoir retrouver, je savais que tu étais vivante et que tu habitais ici. Je ne peux te l'expliquer mais quelque chose en moi, me disait, vas-y. Et puis le rêve de la nuit dernière il était si intense si puissant, et puis j'ai vu ton visage pas celui de tes 13 ans mais ton visage actuel. C'était un rêve impressionnant."
Il expliquait le mieux possible ce qu'il avait vécu mais rien n'était facile à expliquer.
Il se tue et la laissa digérer tout cela.
Yorinobu
Il la suivit et revint même à sa hauteur, mais surveilla qu'elle direction elle devait prendre pour ne pas lui rentrer dedans. Il ne pouvait se retenir de l'admirer et de regarder son kimono l'habillant avec tant de sensualité.
Elle avait grandit, fini le corps de jeune fille avant la puberté, c'était une femme une vraie avec tout ce qui fait l'attrait des femmes pour les hommes. C'est à peine s'il s'intéressait au chemin et il repassa aussi à ce qu'elle lui avait dit sur leur rêve en commun la même nuit.
"Alors toi aussi tu as rêvé de moi, comme cela est étrange, je trouve que les choses ont tout fait pour que l'on se retrouve. moi en te retrouvant j'ai l'impression que j'ai fait ce que j'avais à faire. Quelque chose en moi me disait que je devais trouver une personne et depuis que je t'ai vu cette voix s'est tue."
Tout en parlant il admirait ses cheveux se promenant dans le léger courant d'air qui passait dans les rue de Nagasaki. De sublimes cheveux noirs descendant sous les omoplates, d'un brillant presque surnaturel. Elle était vraiment sublime. Et dire qu'il y avait 6 ans ils jouaient tous les deux sans s'occuper que c'était une fille et un garçon, leurs jeux étaient tout à fait innocents et n'étaient créés que pour leur distraction.
"Tu te souviens quand on avait fait la bataille d'uf dans le poulailler du vieil homme au fond de notre rue. On en avait mis une sacrée pagaille. Il avait bien failli mourir de peur en voyant comme on avait mis son poulailler sans dessus dessous. et la fois ou les cochons de mamie Hachy avaient fini leur course dans la rizière de Uri, car on avait mal refermé l'enclos. Toute la rizière avait été saccagée à 3 jours de la récolte. On était vraiment fort pour faire des bêtises."
Il se mit à sourire en repensant à ce qu'il venait de dire et continuait de suivre la sublime Miya.
Yorinobu
Yorinobu fut surpris par l'annonce de la belle et se mit à courir qu'elques secondes après elle. Il essaya de la rattraper mais au moment ou il était non loin d'elle il vit ses zoris voler derrière elle.
"Tu es partie avant le signal"
hurla t'il derrière elle.
Voyant qu'il ne gagnerait pas,il ralentit un peu et rammassa au passage les zoris de miya. Il arriva quelques secondes derrière elle sur le pont, souriant, à peine essouflé et montrant les zoris abandonnées sur le chemin.
"Et sans ça, tu compte aller loin comme ça?"Il lui rendit ses zoris et puis l'interrogea riant déjà de ce qu'elle pourrait lui trouver comme punition.
"Bon je crois que j'ai perdu alors, je crois que tu vas devoir me donner un gage." Son regard était affectueux et rieur, il profitait entièrement de ce moment de retrouvaille.