[RP] Retrouvailles si surprenante...

Miyagino

Après être revenue, elle prit place et commença à manger ce délicieux repas préparé. Buvant à nouveau rapidement son verre d'eau qui aussitôt vide se voyait remplit à nouveau. Et tout en étant qu'il la servait toujours, comme soumis à tous ses désirs, elle avait tellement l'impression que cela était important pour lui qu'elle ne lui disait rien et le laissait faire.

Hum... C'est vraiment excellent, merci. Et merci pour l'eau.

Tout en mangeant elle l'écouta et répondit à sa suite.

Oh oui! Je vois celle dont tu parles! Enfin je pense du moins.

Souriante elle acquiesça également sur l'idée de la visite.

Fort bonne idée! Allons-y dès ma charrette vidée et mon outillage rangé.

Ayant finit le repas tous deux, elle s'empressa de débarrasser la table avant qu'il ne le fasse et sur le ton de la taquinerie ajouta.

Gagné!!

Dès que cela fut fait, elle se dirigea vers l'extérieur, replaçant ses zoris et sortant pour finir son travail avant leur balade.
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Yorinobu

Il sortit de la maison avec elle et l'aida à vider sa charrette et à ranger les outils. Une fois tout fait il invita Miya à une petite promenade pour aller voir sa découverte.
Il était tout excité mais aussi heureux d'apporter quelque chose à sa belle.
En chemin il se permis de passer son bras dans le dos de Miya et posa sa main sur la hanche de la jeune femme. Il lui murmura à l'oreille.
"si cela te dérange dit le moi je ne veux pas te mettre mal à l'aise."

Doucement mais surement ils arrivèrent à la maison concernée et au moment de franchir la petite haie la porte d'entrée s'ouvrit et un couple sortit de la maison. Yori remarqua tout de suite la mine dépité des deux jeunes gens et se dit que la vieille femme n'avait pas dit oui. Derrière eux elle sortit et sourit immédiatement en voyant le géant qui l'avait aidé le matin même.

"Sai kon'nichiwa, je suis revenu vous voir avec une personne que j'aime beaucoup. Je lui ai parlé de votre offre et je voulais aussi qu'elle vous rencontre."
Le géant parlait en toute simplicité à la vieille femme.
Elle était simple, mais surement une sublime femme dans sa jeunesse mais les année avaient eu raisons d'elle. Mais on pouvait voir son regard pétillant. Elle était de la taille de Miyagino, elle regarda la jeune femme droit dans les yeux.

"Ho qu'elle est belle, j'ai l'impression de me regarder dans un miroir il y a 50 ans. Elle est même plus belle que moi durant ma jeunesse.
Kon'nichiwa demoiselle, mais entrez venez on sera mieux à l'intérieur."
Elle leur ouvrit grand la porte et yori lâchant la hanche de miya la fit passer devant lui.
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Miyagino

Alors qu'ils avaient finit son travail tous deux, la route put être prise assez rapidement pour loger le lac. Yorinobu posant sa main sur sa hanche tout en marchand, elle répondit à sa question chuchotée sur son geste.

Aucun problème.

Elle l'avait regardé et lui avait adresser un sourie emplit de tendresse. Se disant que cela devait-être dut à sa réaction voici peu. Mais ils étaient seuls cette fois et elle ne s'offusqua pas. Passant même elle son bras autour de lui, mais là humpf elle n'y parvint, il fallait avouer que le contraste entre les deux n'était pas des moindre et sa main vint donc se poser avant même le milieu de son dos, ce qui la fit rire.

Tu n'as quand à toi pas droit à plus.

Continuant à marcher elle trouvait toujours plus cette idée formidable, le coin étant vraiment si plaisant.
Lorsqu'il arrivèrent Yorinobu cessa ses pas et là elle n'en cru pas ses yeux.

Mais que c'est beau!

Son regard ne quittait pas l'ensemble de cette propriété. Et lorsqu'elle allait se retourner sur lui, la porte s'ouvrit et deux jeunes personnes sortirent l'air déçut et en compagnie d'une dame âgée.
S'approchant avec Yorinobu, Miyagino le laissa parler sur leur venue.
Et au vu du sourire de la femme, elle avait vraiment l'air enchantée de le voir.

Mais lorsque la vielle femme commença à parler, Miyagino fut un peu mal à l'aise. Tant de compliments, ainsi d'un coup. Ce fut donc timidement qu'elle la salua, en s'inclinant les mains posées à plat sur ses cuisses.

Sai kon'nichiwa!

Puis invité à entrer la jeune femme se vit invitée à passer entre les deux, ce qu'elle fit après un doux sourire au géant.

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Yorinobu

Le jeune couple après avoir enlever leurs zoris suivirent la vieille femme qui les mena dans le salon de thé. Elle les fit s'asseoir puis leur proposa du thé.
en les servant elle prit la parole.

"Alors que pensez vous de cette maison?"

Yorinobu but une gorgée puis posa la tasse sur la table.

"C'est un véritable palace madame, et je ne sais pas si on pourrait accepter une telle offre. Vous ne nous avez pas donné votre accord mais si c'est le cas je serai gêné et pense aussi Miyagino sera gênée de vous expulser de votre maison. Mais on trouve votre proposition vraiment très généreuse madame"

La vielle femme écouta et sourit doucement puis repris.

"Jeune homme avant tout je me nomme Chizo et tout le monde dans le quartier m'appelle mamie Chizo. Après vous ne devez pas vous sentir gênés tous les deux je fais ce que mon époux voulait que je fasse."

Yori écouta et ajouta.

"Honoré dame chizo, moi c'est Yorinobu et donc voici la belle Miyagino.. Mais pourquoi partir de cette maison j'ai remarqué sur le terrain une petite maison et je peux vous assurer qu'elle est bien plus confortable que notre maison en centre ville. Vous devez conservez votre maison mais nous on pourrais, si vous l'acceptez, venir s'installer dans cette maison. Nous ne voulons en aucun cas vous voler ou vous tromper et on vous louera la location de la maison sur le terrain. Ainsi on vous aidera à vivre ici j'irai au centre ville ou vous amènerai en charrette pour que vous fassiez le marché et Miya pourrais ainsi profiter du rapprochement de ses champs et passer moins de temps loin de moi. Alors que pensez vous de cela?"

La vielle femme écouta très attentivement ce qu'expliqua le géant et sourit à Miya avec un air affectif.

"Vous êtes vraiment très gentil et très attentionné et cette jeune femme à vraiment beaucoup de chance de vous avoir, vous ressemblez beaucoup à mon defunt époux.
Je veux vraiment que vous veniez habitez ici mais je commence déjà à vous aimer tous les deux et si votre offre de m'amener au marché en charrette tient toujours j'irai habité dans la petite maison.Ce sera pour moi moins fatiguant de m'occuper de cette petite maison et je serai très heureuse que vous acceptiez mon offre."

Yorinobu regarda mamie Chizo puis regarda Miya et lui prit la main en lui murmurant.

"Tu en pense quoi, moi je pense que c'est mieux ainsi, elle ne peut plus s'occuper de cette grande demeure mais ainsi elle restera sur sa propriété. On l'aidera et je pense que tout le monde sera content."

Il regarda la jeune femme avec toute l'affection qu'il pouvait lui déployer.
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Miyagino

Le thé servit, elle remercia la dame, tout en prenant la tasse et en bu une gorgée avant de reposer son thé sur la table.

Arigatai sama!

Yorinobu répondant assez rapidement à cette vieille dame, Miyagino le laissa parler au nom des deux. Leurs idées étant si souvent identiques, elle l'écouta avec un doux sourire tout en regardant la pièce et sa décoration, revenant par moment sur lui et la dame âgée. Mais plus encore envers cette dernière, lorsqu'il prononça son prénom et l'idée lui plaisant beaucoup aussi.
Les échanges continuèrent un moment entre le géant et la petite femme, qui leur donna son petit nom. Yorinobu fit les présentation les concernant et là Miyagino se dit que cela paraissait tellement naturel qu'elle se sentait déjà prête à partager son temps et son attention pour la dite mamie Chizo.
Rendant à la vieille femme son sourire tout aussi doux et sincère, sentant ensuite Yorinobu lui prendre la main et se pencher vers elle, Miya lui sourit et répondit sans plus attendre.

J'en pense que le lieu est superbe et l'idée de partager cet environnement ensemble me plait fortement.

Lui caressant le dos de la main avec sa seconde main, elle lui adressa un sourire plus prononcer et revint sur mamie Chizo, qu'elle nomma ainsi de suite au vu de leur vie futur et de la demande déjà faite au géant sur ce fait.

Mamie Chizo, cet arrangement me parait être plus qu'une bonne idée et vous m'en voyez plus que ravie.
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Yorinobu

"très bien mes enfants, dorénavant cette demeure est votre, et je vous remercie de garder la vieille femme que je suis à vos côtés. Je ressens en vous beaucoup d'amour l'un pour l'autre et puis vous avez tous les deux un cœur énorme. Ce n'était pas le cas du couple que vous avez vu sortir de chez moi tout à l'heure. Ils ne pensaient qu'a l'argent et ils se moquaient de ce qui pourrait m'arriver et de toute l'histoire que pouvait représenter cette maison pour moi....
Moi mari aurait dit la même chose que moi et don c'est avec beaucoup de plaisir que je vous confie cette maison."

la vieille femme eu une larme qui coula sur sa joue, mais ce n'était pas une larme de tristesse, elle souriait en regardant yori et miya. Puis elle réfléchit et ajouta.
"Mais on a pas visité le domaine alors veuillez me suivre et je vais vous faire voir tout cela."

Mamie Chizo se leva assez facilement pour son age et précéda les jeunes gens dans la maison pour leur faire découvrir toutes les pièces. Puis ils sortirent dans la cour et là le spectacle était tout simplement sublime. La maison était au bord du lac puis une grande cour avec 1 bâtiment en chaque coin.
"Alors voila le cœur l'endroit de repos, ici sous cet arbre mon mari aimait passer du temps à écouter les oiseaux, ou alors l'eau dans le jardin. Vous voyez tout cela c'est lui qui l'a fait. Il a su utiliser une source naturel qui allait au lac pour en faire ce petit ruisseau avec les came en bambou. Ce bâtiment est la serre à Bonzai puis ce bâtiment était un dojo mais je n'en suis pas trop servit mais vous semblez en pleine forme et surement vous pratiquez le combat. puis ce dernier bâtiment deviendra ma maison alors, vous voyez je ne serai pas loin sans être collé à vous et ainsi je ne vous dérangerai pas et vous n'aurez aucune crainte de me gêner. Je serai pas loin pour vous aider."

La vieille dame continua son petit tour.
"Alors là c'est le lac, nous avons notre barque et par ce petit chemin vous rejoignez les bois et les champs de la ville.
Voila vous voyez c'est tout simple pas de fioriture, mais vraiment un endroit pour se ressourcer et se reposer."

Yorinobu était vraiment émerveillé par tout cela et enserra miya encore plus fortement et puis il s'exclama.
" "Hinan-Sho", mamie chizo, cet endroit est un havre de paix. C'est ainsi que je compte le nommer si vous me le permettez et toi aussi mon amour."
Il regarda miya avec une telle force qu'elle pu se rendre compte combien il était heureux d'être là avec elle.

"Je trouve que cet endroit est un havre de paix, regarde y'a même une petite volière surement pour accueillir les oiseaux fatigués. C'est aussi bien un endroit de repos pour les hommes que pour la nature. Je suis vraiment conquis et déjà la maison je la trouvait sublime mais ici dans cette cour on peut ressentir tout l'amour qui a été mis dans la construction de ce domaine.
Mamie Chizo, quand pourrons nous emménager?"
Le géant était explosif et semblait impossible à calmer.

"Mais quand vous voulez mes enfants, cet endroit est votre désormais"
La vieille femme ne pouvait que sourire en le voyant si décidé.

"Et toi miya quand veux tu emménager?"
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Miyagino

Malgré sa surprise de départ, lorsqu'ils étaient tous deux toujours dans la petite maison, qu'elle avait acquit en arrivant sur Nagasaki, elle avait assez vite songé que l'idée était intéressante. Il était vrai que la distance jusqu'au champs étaient assez important et le centre de la ville mouvementé quelques fois, tout en étant agréable, ne lui manquerait probablement pas, appréciant le calme et la possibilité de médité, faire sa relaxation, tout comme ses exercices quotidien.
Plus la visite de la maison progressait, plus elle était conquise et enthousiasme, tout en étant qu'elle était moins démonstrative que Yorinobu, les ressentit devait-être à peu près similaires.
Quand une pièce lui plaisait vraiment, en lieu où elle se voyait déjà y passer du temps, elle lui resserrait un rien la main, qu'elle avait avec douceur enlacé de ses doigts. Des regards venant souvent se placer sur lui, accompagnés de doux et tendre sourires.

Mamie Chizo adorait vraiment sa maison, la décrivant avec tant de passion, de désir, qui ne firent que plus encore lui faire dire que oui, ils allaient emménager et oui, ils allaient être heureux de partager ses lieux avec elle, sans trop être collé les uns les autres, tout en s'entraidant.

La visite finie Yorinobu donna de suite ses désirs. Ce qui fit esquisser un sourire plus affectifs encore, de Miyagino, envers mamie Chizo, qui avait probablement dut percevoir l'émerveillement et empressement du jeune homme.
Un effet de surprise vint se marquer toutefois sur les traits de la jeune femme, lorsqu'il lui dit mon amour... Là? Comme ça, si naturellement, tout en étant qu'il la regardait avec force. D'où Miyagino lui sourit, son visage rosissant légèrement, dut à l'émotion, la façon dont il avait de lui parler, parler d'elle, tout cela la touchait vraiment.

Et bien cela me va oui... Allons-y pour Hinan-Sho!

Elle rit devant l'excitation et la
joie de son géant, son entrain l'amusant tant.

Oui, oui et oui... Dit-elle en riant et le regardant heureuse.

Emménageons dès que possible.
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Retrouvailles si surprenante...

Miyagino

RP de retrouvailles de deux amis, mais ils peuvent bien évidement rencontrer du monde sur leur chemin...

Miyagino était depuis quelques temps à présent, arrivée dans le Kuni Daimyo Otomo et plus précisément dans le village de Nagasaki.
Mais rien n'y faisait, elle avait malgré tout quelques fois la nostalgie du village laissé derrière elle. Du village et de ces villageois.
De sa famille me direz vous? Peut-être bien, mais pas si certain...

La jeune fille n'était pas partie de nuit, en prenant la fuite, sans raison. Et si même depuis toute jeune, elle avait le rêve d'aventures et de voyages. Si même elle avait cette envie de protéger les autres et se donner pour eux. Elle ne parvenait pas à sortir bien souvent de chez elle et aller vers les autres habitants de Nagasaki.
En dehors de quelques rencontres voici quelques jours ou semaines, Miyagino ne fréquentait vraiment personne. D'où certain jours elle était plus pensive et le soir venu plus encore à se souvenir.
Se souvenir des beaux moments passé, malgré tout, dans son village natal.
Ce qui chaque fois, la faisait repenser à son plus grand ami. Repenser à leur enfance, leurs moments de bêtises et gaffes en tout genre. Souriant en imaginant ces scènes si drôle et agréable.
Mais tous deux avaient grandit et une distance involontaire dut se faire. Rien ne pouvant l'empêcher à cette époque.
Et Miyagino avait ensuite fait ce choix de vie, en quittant tout et tentant l'aventure.
S'imaginant rencontrer du monde et vivre moult événements. Mais elle ne savait pourquoi, une forme de timidité c'était emparée d'elle et une grande méfiance, là faisant être toujours sur ses gardes, en avait fait autant.

Le printemps arrivant, elle avait prit l'habitude de sortir chaque soir venu et se balader paisiblement, respirant la vie.
La nature était magnifique, offrant tant de paysages, tant de couleurs et de parfums.
Qu'était-elle, là au milieu de ce décor si paisible?
S'asseyant sur un rocher, elle regardait au loin l'horizon et le reflet de la lune se posant avec délicatesse sur le lac...

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Yorinobu

Depuis plusieurs jours déjà, Yorinobu avait une certaine nostalgie de son ancien village.

le petit village perdu sur la route reliant Uzuki et Kumamoto, dont personne n'a vraiment connu le nom et aujourd'hui encore plus vrai depuis qu'il fut rasé de la carte après des guerres incessantes entre les armées de Daimyo uchi et celles de Daimyo otomo.
De ses guerres ils avait perdu ses parents et tous ses amis mais absent lors d'une de la bataille qui tua le village il fut rescapé.

Arrivé à Uzuki il se débrouilla comme il pouvait dans la tristesse et la mélancolie d'un passé perdu. Il resta très longtemps prostré d'avoir tout perdu, et ne parlait à presque personne sauf un vieil homme qui lui appris le pardon et le moyen de se reprendre en main.
Ainsi vécu Yorinobu et grandit à atteindre 18 ans. Mais en lui restait une énergie profonde une énergie guide qui lui disait qu'il devait bouger pour faire une chose importante.

Un jour il décida donc qu'il était temps de partir d'aller voir le monde d'un œil nouveau sans aucune colère pour personne mais animé de cette flamme et voulant à tout pris savoir ce qui pouvait le guider. Il commença donc son voyage pour découvrir et apprendre et partit droit en direction de l'ouest sachant que c'était là-bas qu'il devait aller.

Un soir sur la route:
Petit feu de camp, je ne sais pas où je suis mais je n'ai rencontré encore aucun brigands. j'ai aidé un fermier à rentrer sa récolte de riz, et pour me remercier il m'a offert ce sac de riz. Un peu d'eau, des champignons séchés et du riz et voici mon repas du soir.
Le repas est vite prêt et la nature m'offre un magnifique spectacle avec ce sublime couché de soleil.
Je déguste mon frugal plat tout en rêvassant quand au moment ou le soleil arrive à la moitié de son couché je vois dans le orangé de son spectre le visage d'une petite fille, ce visage me rappelle quelque chose mais je ne m'en souviens pas je réfléchi de longues minutes puis m'écris dans le calme de la campagne.

"Miyagino" je m'en souviens, mon amie d'enfance, la petite fille qui était parti un jours voulant découvrir l'aventure, je m'en souviens de ses yeux rond et malicieux et de son sourire si délicat, sa peau douce comme les fleurs du cerisier, et sa joie de vivre. Que de bons souvenirs tout ça.
Le repas est fini, tout est rangé et je n'ai plus qu'a m'endormir.
Le soleil à laissé la place à la lune et je m'endors pensant à ma petite Miyagino. Mais le rêve me montrera la petite fille qui a grandi et devenue femme et mon rêve sera empli de moments délicieux.

Miyagino

Toujours assisse sur ce rocher et toujours face à ce lac calme et vivant à la fois. Elle se mit en position de méditation et ferma les yeux. Ses mains posées paumes vers le haut, en appui sur ses cuisses.
Sa respiration était calme et profonde, un grand apaisement l'envahissant.
Le visage de la jeune femme avait toujours ce côté souriant, heureuse d'être là, heureuse d'être tout simplement.
Prenant la vie pour un cadeau et savourant chaque instant qu'elle pouvait.
Et cet instant qu'elle savoura fut de tout repos et apport de bien-être. Se mettant à présent à partir en pensées et étonnement ce fut à nouveau des images de son enfance qui firent leurs apparitions.
Et dans ces images, un visage revint à plusieurs reprises. C'était le visage de Yorinobu, ami avec qui elle à tant et tant joué enfant.

Le souvenir dans lequel elle se laissa emporter fut cette fois où tous deux étaient aller courir au verger. Parcourant les allées et attrapant dans leur poursuite de l'un et l'autre, une échelle où un pauvre homme était perché et occupé à cueillir des fruits. Et de partir en courant, encore plus vite,l'entendant grogner sur ces deux petites pestes qu'ils étaient.
S'en suivit rires et imitations de la part de la jeune enfant qu'elle était. Mais cela s'étant passé de plus tellement vite, il était pratiquement impossible de dire lequel des deux avait accroché du pied cette échelle.
Alors là, rien de plus agréable, que d'accuser l'autre.
Toute cette scène revécue ne put rien faire d'autre, que lui amener des rires, là seule sur ce rocher.

Ah qu'elle souvenir merveilleux.. Ouvrant à présent les yeux, elle regardait au loin et dans un murmure s'adressa à son ami.

Yorinobu où es-tu donc?

Oui, où pouvait-il bien être? Elle avait apprit ce ravage qu'avait subit le village, durant la guerre et que tout avait été détruit. Les habitants n'ayant put en ressortir.
Toujours elle avait cru avoir perdu tout et tout le monde. Mais ce soir trop de pensées se dirigeait vers lui et elle le sentit. Sentit comme sa présence et fut convaincue, qu'il en eut lui, réchappé de ce désastre...
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Yorinobu

Yorinobu se remit en route de bon matin et le pas était plus rapide. Portant son sac sur son dos il traversait les campagnes de Daimyo Uchi, allant vers la ville de Nagasaki. Il était devenu un fier et puissant jeune homme. Les travaux de force ne lui faisait pas peur de même que les travaux de réflexion. Il avait appris à utiliser aussi bien ses muscles que sa tête et maniait aussi assez bien les armes et avait une bonne connaissance des arts martiaux.
C'était donc sans aucune peur mais restant sur ses gardes qu'il passait de village en village. Un visage calme et serein un physique développé voila ce qu'avait fait de lui le vieil homme de Uzuki.
Il repensa à la soirée de la veille et repensa encore à son amie d'enfance. Il se mit à sourire en se remémorant des souvenirs ou leurs jeux d'enfants leur amenaient bien des punitions.

La fois aussi ou jouant au bandit et au samouraï ils étaient entrez dans un poulailler et par leur jeu avaient écrasé toute la ponte de la journée et aussi effrayé beaucoup de poules. La punitions avait été forte mais méritée, et pendant deux jours Yorinobu ne pouvait plus s'asseoir sur quelque chose de dure tellement le fermier avait donné de forts coups de lattes.
Mais tous les deux s'amusaient tellement l'insouciance de la jeunesse et la veille ou elle était partie, il lui avait donné une poésie et une déclaration certes surement précoce à l'âge de 13 ans mais sincère et légitime pour le jeune homme.
Il s'était toujours demandé si elle était partie à cause de cela, longtemps ce fut un tourment pour lui, il se croyait responsable de la fuite en avant de la douce Miyagino.

Maintenant marchant sur ce chemin de terre, il savait, enfin avait l'assurance que ce désire au fond de son ventre était l'envie de retrouver la belle Miya et de lui demandé si c'est lui qui l'avait faite fuir.
Il n'était pas triste car il avait le sentiment qu'elle n'était plus très loin au fur et à mesure qu'il se rapprochait de Nagasaki.

Enfin il voyait les fumées de la ville convoitée, enfin il était non loin de la ville. Encore une heure de marche et il serait aux portes de la ville de Nagasaki.
Il pressa encore le pas voulant arriver le plus vite. Il était toujours poussé par cette énergie au fond de lui qui le forçait à aller de l'avant.
Il avait hâte de finir ce voyage il avait hâte de poser son sac.

Miyagino

Etant repartie chez elle, après ce merveilleux moment passé au bord du lac. Miyagino avait passé une nuit tout aussi agréable, emplie de rêves et de souvenirs.
Et c'est donc le coeur et l'esprit animer de gaieté qu'elle se leva et commença à faire sa toilette.
Peignant ses longs cheveux, elle les reprit en un chignon, qu'elle fixait à l'aide de baguettes. Enfilant ensuite son kimono et débutant sa journée.
La première chose qu'elle fit fut se rendre au champ et aller surveiller si son blé était prêt à être récolté.
Et là, son rêve lui revint et elle sourit en y songeant.

Yorinobu et elle était allé, comme souvent, parcourir les champs des paysans du village. Se cachant parmi les plantations et jouant aux combats à l'aide de bâtons.
Qu'elle ne fut la surprise du pauvre homme à qui le champ appartenait, lorsqu'il retrouvait une part de ces épis bien saccagé par les deux compères.
Mais toujours, ils avaient le temps de fuirent et jamais on n'avait put les attraper. Hormis cette fois, où le paysan se mit à courir après et que Miyagino chuta. Leur faisant perdre du terrain et se faire presque avoir.
Mais une fois de plus, les deux gamins eurent le temps de filer et c'était dans de grands éclats de rire, qu'ils arrivèrent sur le chemin,le traversant rapidement, pour se rendre dans la forêt.
Et là à nouveau elle chuta sur une racine et l'emporta dans sa chute. Se retrouvant dès lors tous deux un au-dessus de l'autre.
Ce moment elle ne l'avait jamais vraiment oublié, elle devenait à l'époque déjà une jeune fille. Oh pas loin de ses treize printemps probablement, cela s'étant produit juste un peu avant son départ...

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Yorinobu

Le jeune homme arriva enfin à Nagasaki. Il arriva au poste de garde montra qu'il faisait partie de la province de Daimyo otomo et qu'il ne voulais faire aucunes vagues dans la ville. Le garde en poste le laissa donc entrer et Yorinobu se retrouva dans une ville remplie de vie. 9a bougeait dans tous les sens et cela contrastait avec le calme et le peu de personnes rencontrées à la campagne.

Il se dirigea directement en mairie pour avoir quelques informations sur la ville et regarda les annonces postées à la mairie. Il lisait tranquillement quand il vi un nom qui le marqua et il s'écria.
"Miyagino, tu es ici alors...."
Son sang ne fit qu'un tour et il était de plus en plus convaincu que ce qui brûlait dans son ventre était l'envie de la revoir. Elle était comme lui la seule survivante de leur village et sans doute ce point commun le forçait à vouloir retrouver la jeune femme. I nota l'annonce nota l'endroit ou il pourrait la trouver et se mit en route pour aller voir cela. Sur le chemin il essayait d'imaginer ce qu'il pourrait lui dire s'il la voyait mais son esprit resta muet et ne proposa rien de bien intéressant.

Il continua son chemin demandant à droite et à gauche le nom du quartier ou indiquant le nom de Miyagino, et suivait les instruction qu'on lui donnait pour arriver à son but.

Il arriva sur le chemin d'accès menant au champs appartenant à Miyagino, suivant ce qu'avaient dis les personnes sur son chemin et en s'avançant il vit une silhouette sur le bord du chemin. La personne ne l'avait pas vue et lui tournait le dos mais le jeune homme préféra se mettre dans un bosquet et regarder si cette personne était la jeune fille qu'il avait connu.
La personne tournait regardait le champs de blé, puis après plusieurs minutes sans bouger pris le chemin pour quitter le champs de blé.
Elle se rapprochait mais n'avait toujours pas remarqué la présence de Yorinobu très bien caché dans les hautes herbes.
Lorsqu'elle passa à sa hauteur, le jeune homme ne put s'empêcher de dire à haute voix.

"Miyagino........, c'est bien toi..........Miyagino..........., tu est bien Miyagino.?"
Il s'était relevé et s'approcha d'elle.

Miyagino

Quittant son champ à présent, la jeune Miyagino rejoignait le chemin séparant ce dernier de bosquets. Et était à présent à penser à la suite de sa journée, et là...

La voici sortant son tanto, qui ne l'a quittait jamais, tout comme son wakizashi, reçu du vieux sage du village lors des son treizième anniversaire, juste quelques jours avant sa fuite.
Et pourquoi l'avait-elle sortit et s'était-elle placée en garde? Simplement parce que son ouïe était bien développée. Et qu'elle avait entendu du bruit dans le bosquet qu'elle longeait. Alors étant habituée à être seule pour se défendre, à être seule sur les routes et chemins, avant de s'être un jour posée à Nagasaki. Elle avait dut à plusieurs reprises sans servir et cela sans le moindre regret, devant sauver sa peau lors d'agression.

Mais là, quelle ne fut sa surprise lorsque la personne en question sortit sans la moindre agressivité et qui plus est la connaissait.
L'étranger lui faisant face avait prononcé son prénom à plusieurs reprises et en même temps lui donnait l'impression de voir un fantôme.

Mais alors qu'elle le regardait avec méfiance malgré tout, elle remarqua que oui, les traits ne lui était pas inconnu et que oui il devait s'agir de lui, de Yorinobu.

Yorinobu?.... Tu es Yorinobu?

Elle n'en croyait pas ses yeux, tout comme lui aurait-on dit. Mais quoi de plus normal, vu les années écoulées et le drame survenu dans son village. Et heureuse de retrouver un de ces anciens habitants et qui plus est lui. Son ami d'enfance dont elle venait d'avoir plusieurs images, plusieurs souvenirs revenant et ce rêve la nuit passée.

Alors dans cette élan de joie, elle rangea son tanto et l'entoura de ses bras.

Si tu savais comme je suis heureuse de te voir.

Se retirant elle le regarda plus que souriante et resta malgré tout sans plus rien dire.

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Yorinobu

Il fut surpris de la voir dégainer aussi vite son tanto et eu un moment de peur mais lorsqu'elle eu ranger le tanto et le prit dans ses bras, il se sentit plus détendu.

"Oui c'est bien moi Miyagino... je suis très heureux de te voir ma belle. Ça fait si longtemps que l'on ne s'est pas vu."
Lorsqu'elle le relâcha il ne put s'empêcher de l'admirer.

"Tu es devenue une vraie femme dit donc, tu as vraiment grandit et puis le reste aussi...."
En lui parlant il se mit à rougir se rendant compte que ce n'était plus la petite fille de 13 ans juste au début de sa puberté. Il se gratta la tête se sentant bien stupide de se trouver ainsi en face d'elle, puis tourna la tête et dit.

"Alors tu es propriétaire? Ca fait longtemps que tu es à Nagasaki?"

Il essayait d'engager la discussion mais il était très visible que la nouvelle Miyagino le troublait fortement. C'était devenu une vraie femme. un visage d'une douceur extrême, des yeux qui lui transperçait le corps et il ne pouvait se retenir de regarder son kimono et les formes qu'il cachait. Il commença à prendre des couleurs, mais était content de voir qu'elle allait super bien et qu'elle était devenue une femme sublime.

Miyagino

Le regardant toujours, la douceur dans le regard et son sourire tout aussi délicat.
Elle ne savait trop que dire. Mais à sa plus grand satisfaction, ce fut lui qui brisa ce silence naissant et la fit même rire légèrement lorsqu'il fit allusion à son évolution physique.

C'est que tout deux avait bien grandit et bien changé. Physiquement déjà, car ça oui, elle le constatait, tant pour elle que pour lui.
Ce jeune garçon commençant lui aussi à l'époque à devenir jeune homme et ayant le corps se développant et la voix changeant tout autant. Etait vraiment loin à présent et c'était bel et bien un homme et elle une femme qui se retrouvaient après quelques printemps écoulés.
La situation avait quelques chose de particulier, mais n'était vraiment pas déplaisante.
Le voyant rougir, elle avait sourit bien amusée et elle au contraire n'avait pas eut son teint rosit.
Mais il enchaina assez rapidement sur sa vie ici à Nagasaki, ce qui probablement était une diversion et cela était tout aussi bien. Lui permettant dès lors de l'inviter à repartir vers le village avec elle et converser plus longuement.

Oui je vis depuis peu sur Nagasaki et y suis propriétaire de ce champ.

Par réflexe son visage se dirigea vers la parcelle lui appartenant. Puis son regard se reposa à nouveau dans le sien.

Et vu que j'ai également une propriété au village. Si tu en as le temps, veux tu m'accompagner jusque là et nous pourrons ainsi nous .... Enfin, partager nos années écoulées et nous redécouvrir.

Elle ne savait trop si il passait rapidement sur Nagasaki et avait une immense joie de le revoir.

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Yorinobu

"Très bien tout ça Miya...je suis heureux pour toi." Il la regardait avec intensité et ne pouvait quitté son regard, il se perdait dans ses yeux.

"Je suis ici car mon cœur m'a dit de venir à Nagasaki pour faire une chose importante à mes yeux...
Donc je vais rester un peu ici et c'est très volontiers que je veux bien t'accompagner. Il faut que je retourne au centre ville et trouver une chambre d'hôtel sinon je dormirai dans un tas de paille ou alors je partagerai l'écurie de chevaux.
J'espère qu'ils ne ronflent pas trop."
Il se mit à rire se grattant la tête se trouvant même un peu niais.

"Je veux bien t'accompagner, et tu sais je suis vraiment très content de t'avoir retrouver, je savais que tu étais vivante et que tu habitais ici. Je ne peux te l'expliquer mais quelque chose en moi, me disait, vas-y. Et puis le rêve de la nuit dernière il était si intense si puissant, et puis j'ai vu ton visage pas celui de tes 13 ans mais ton visage actuel. C'était un rêve impressionnant."

Il expliquait le mieux possible ce qu'il avait vécu mais rien n'était facile à expliquer.
Il se tue et la laissa digérer tout cela.

Miyagino

Si elle n'avait rosit lorsque lui le fit, ce ne fut plus le cas maintenant. Car à présent, elle sentait une lente chaleur s'emparer de son visage, du fait de l'intensité de son regard dans le sien. Buvant ses paroles, son visage reprit son teint naturel et un doux sourire y paraissait toujours.
Et lorsque son ami se mit à rire en parlant de ronflement de chevaux, la jeune femme rit tout autant. Mais sans la moindre hésitation malgré tout, répondit du tac au tac.

Mais tu ne vas pas avoir à tester si les chevaux ronfles ou non. Lui dit-elle amusée et haussant les épaules.

Je vais bien trouver un petit endroit où te loger chez moi voyons.

Puis elle fut attentive à nouveau à la suite de ces explications sur sa venue sur Nagasaki. Et qu'elle ne fut sa surprise, lorsque Yorinobu expliqua un rêve la nuit précédente, dans lequel elle apparut et qui plus est avec non pas la fillette qu'elle était du temps de leur jeux, mais bien elle à ce jour.
Surprise qui toutefois n'aurais dut en être, car pour Miya c'était un fait, que la vie était faite de surprise, mais non de hasard.
D'où si tout deux avaient eut un rêve où l'autre apparaissait et cela la même nuit, s'en était bien la preuve.
Et pour le rassurer, tout comme cela méritait d'être partagé tout simplement, elle parla elle aussi un rien de son rêve.

Tu sais Yori. Tout comme toi, la nuit passée un rêve s'est emparer de moi. Et pour ma part, je t'y voyait également. Non pas comme tu es actuellement par contre. Mais bien nous et nos bêtises de d'enfants.
Tout cela m'es revenu hier soir au bord du lac de Nagasaki en premier. Puis durant mon sommeil ensuite.

Son ton était doux, tout comme son regard et son sourire.
Puis elle quitta cet état de tendre partage de rêves et pensées. Et d'une voix plus dynamique enchaina.

Allez hop!! Allons-y!! Elle rit légèrement amusée et poursuivit.

Nous allons d'ailleurs y passer par le lac, tu vas voir le lieux est magnifique et nous pourrons y partager nos parcourt.

Elle débuta ses pas en direction du village et suivant le chemin les menant au lac ensuite.

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Yorinobu

Il la suivit et revint même à sa hauteur, mais surveilla qu'elle direction elle devait prendre pour ne pas lui rentrer dedans. Il ne pouvait se retenir de l'admirer et de regarder son kimono l'habillant avec tant de sensualité.
Elle avait grandit, fini le corps de jeune fille avant la puberté, c'était une femme une vraie avec tout ce qui fait l'attrait des femmes pour les hommes. C'est à peine s'il s'intéressait au chemin et il repassa aussi à ce qu'elle lui avait dit sur leur rêve en commun la même nuit.

"Alors toi aussi tu as rêvé de moi, comme cela est étrange, je trouve que les choses ont tout fait pour que l'on se retrouve. moi en te retrouvant j'ai l'impression que j'ai fait ce que j'avais à faire. Quelque chose en moi me disait que je devais trouver une personne et depuis que je t'ai vu cette voix s'est tue."
Tout en parlant il admirait ses cheveux se promenant dans le léger courant d'air qui passait dans les rue de Nagasaki. De sublimes cheveux noirs descendant sous les omoplates, d'un brillant presque surnaturel. Elle était vraiment sublime. Et dire qu'il y avait 6 ans ils jouaient tous les deux sans s'occuper que c'était une fille et un garçon, leurs jeux étaient tout à fait innocents et n'étaient créés que pour leur distraction.
"Tu te souviens quand on avait fait la bataille d'œuf dans le poulailler du vieil homme au fond de notre rue. On en avait mis une sacrée pagaille. Il avait bien failli mourir de peur en voyant comme on avait mis son poulailler sans dessus dessous. et la fois ou les cochons de mamie Hachy avaient fini leur course dans la rizière de Uri, car on avait mal refermé l'enclos. Toute la rizière avait été saccagée à 3 jours de la récolte. On était vraiment fort pour faire des bêtises."

Il se mit à sourire en repensant à ce qu'il venait de dire et continuait de suivre la sublime Miya.

Miyagino

Marché à ces côtés lui donnait le sourire, tout comme un sentiment de légèreté, de joie même.
Joie comme elle n'en n'avait plus vraiment ressentie jusqu'à ce jour.
Et le doux vent lui caressant la peau, lui donnait un apaisement supplémentaire à celui que sa compagnie lui procurait.
Miya avait son regard heureux, leurs retrouvailles étaient assez surprenante, mais elle avait en même temps la sensation d'avoir toujours marché à ses côtés. Que leur complicités d'enfants devait être toujours la même.

Tournant légèrement son visage, elle posa son regard si doux dans le sien et ne cessait de lui sourire. Allant même jusqu'à laisser échapper quelques éclats de rires sur cette histoire de poulallier.

Oh que oui je m'en souviens... Riant elle s'aperçut être non loin du lac à présent. Et mieux encore, arriver près du pont le surplomblant.
Alors un regard enjoué, un très large sourire et elle lui dit sur un ton de défit...

Comme si s'était... Maintenant... Elle commença à courir, lui criant, en se tournant un rien.. Le dernier passant le pont à un gage.. Eclats de rires, kimono attrapé de parts et d'autres par ses mains. Quand à ses zori, elle ne comptait pas s'en encombrer de trop, pour avoir plus de chance de gagner et les fit se retrouver sur le chemin, courant à pieds nu maintenant...
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Yorinobu

Yorinobu fut surpris par l'annonce de la belle et se mit à courir qu'elques secondes après elle. Il essaya de la rattraper mais au moment ou il était non loin d'elle il vit ses zoris voler derrière elle.

"Tu es partie avant le signal"
hurla t'il derrière elle.

Voyant qu'il ne gagnerait pas,il ralentit un peu et rammassa au passage les zoris de miya. Il arriva quelques secondes derrière elle sur le pont, souriant, à peine essouflé et montrant les zoris abandonnées sur le chemin.

"Et sans ça, tu compte aller loin comme ça?"Il lui rendit ses zoris et puis l'interrogea riant déjà de ce qu'elle pourrait lui trouver comme punition.

"Bon je crois que j'ai perdu alors, je crois que tu vas devoir me donner un gage." Son regard était affectueux et rieur, il profitait entièrement de ce moment de retrouvaille.

Miyagino

Gagné!!! Lui cria t-elle arrivée au bout du pont et le regardant venir vers elle ses zoris à la main. Alors en les lui tendant, il fit allusion au gage.
Les récupérant souriante, elle les garda à la main, appréciant le contact de ses pieds nus sur le sol.

Puis vint le moment, d'avoir à lui donner un gage. Ne quittant son regard, son sourire toujours aussi doux, elle n'en avait nulle idées sur le moment.
Et dans un geste semblant tout bonnement naturel et habituel, sa main se glissa dans la sienne.
Mais lorsqu'elle sentit le contact se faire, Miyagino rosit légèrement, réalisant ce qu'elle venait de faire. Mais la douceur émanant de cet instant, au final, la fit laisser sa main dans la sienne, comme si cela avait toujours été ainsi. Une étrange sensation la parcourut et elle s'exprima enfin d'une voix suave..

Rester suffisamment de jours auprès de moi... Ca te conviendrais comme gage?

Une forme de désir et d'envie aussi forte que subite, naissait en elle, de venir en douceur poser ses lèvres sur les siennes, mais une forme de retenue l'en empêchait et elle resta là simplement les yeux dans les siens, comme si le temps s'arrêtait autour d'eux.
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Yorinobu

Il fut très surpris de sentir la main de Miya dans la sienne et de son gage qu'elle lui proposait. Mais il pouvait sentir quelque chose s'éveiller en lui. Une douce chaleur qu'il n'avait pas ressentit depuis 5 ans. Elle voulais qu'il reste quelques jours mais de plus en plus il savait que ce qui l'avait poussé à venir jusqu'ici était ce qu'il éprouvait pour elle.

Il enserra cette main si douce et chaude dans ses doigts et se rapprochant il baissa sa tête à la hauteur de celle de la jeune femme, puis tout naturellement vint l'embrasser délicatement sur sa bouche comme si cela avait été naturel pour lui. Ce baiser était sa réponse à sa demande de gage, puis il se recula gardant la main de Miya dans la sienne et lui sourit.
"Bien sur que je reste, mais je partirai que lorsque tu me le diras, pour le moment je veux rester avec toi.
Cela fait 5 ans que ce désir brule au fond de mon ventre et maintenant je t'ai retrouvé enfin, je ne compte pas te laisser partir comme il y a 5 ans, le jours ou je t'ai fait ma déclaration et qui t'a fait fuir loin de moi."

Il se rapprocha de nouveau de la jeune femme et passa son bras de libre autour des épaules de la belle et apprécia ce moment si fort pour lui.

Miyagino

Qu'elle douce journée passée, touchant doucement à sa fin. Un vent doux et chaud caressant sa peau, tout comme leurs regards échangé en ce moment, étaient des plus agréables dans ce contexte printannier et de nuit tombante.
Alors lorsque Yori vint enserrer sa main, baissant son visage et l'approchant toujours plus du sien, il était évident que l'envie l'ayant envahie, était tout aussi forte pour lui, que ce qu'il ne l'était pour la jeune Miyagino.

Ses yeux se fermèrent instinctivement et elle sentit son coeur s'accélérer. Ces lèvres, venant se poser sur les siennes, étaient des plus douces et des plus délicieuses et un long frisson de bien être l'envahit.
Et lorsque leur visage s'éloignèrent légèrement l'un de l'autre, elle avait son regard toujours aussi doux dans le sien et écouta ce qu'il lui dit, y répondant ensuite avec un ton emplit de douceur.

Oui en effet j'ai fuit, mais pas toi. Non, j'ai fuit ma vie tout simplement je pense. Et peut-être ais-je eu tort.

Comme elle se sentait bien en cet instant et ne cessant de le regarder elle continua à lui parler.

Mais à présent nous nous sommes retrouvé et ces années resterons derrière nous.

Souriante, elle se trouvait à présent à ces côtés, sa main toujours dans la sienne, les doigts mêlés aux siens et entourée de son autre bras.
Le couché de soleil débutant, son regard s'y attarda un instant, avant de revenir sur lui et lui demander d'encore rester un rien sur les bords du lac.

Yori, restons encore juste le temps que le soleil se couche si tu le veux bien. Puis nous rejoindrons ma demeure.

Progressant de quelques pas, elle se dirigea vers le rocher où elle s'était installée la veille et l'avait revu en songe. S'y asseyant à ces côtés et posant sa tête sur son épaule, presqu'au creux de son cou, elle regarda cet astre lumineux comme s'enfoncer dans l'eau si calme.
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Yorinobu

il se posa au côté de la belle jeune femme et la laissa poser sa tête dans son cou puis l'enserra dans ses bras. une de ses mains caressait le visage de Miya tandis que l'autre l'aider à se blottir contre lui.

"Encore un magnifique couché de soleil, ça me rappelle quand je t'ai vu dans le soleil qui déclinait. oui on s'est retrouvé et j'en suis heureux, je suis même à ce moment précis le plus heureux des hommes.
c'est un moment magnifique, le lac est embrasé par le soleil rouge on dirait qu'il brûle.
Tant d'année ou ma vie est restée en suspend comme si je recommençais à vivre aujourd'hui.

Je t'aime Miya, jamais je n'ai désirer aimer une autre femme que toi. Depuis nos 13 ans jusqu'à maintenant je sais que c'est toi que j'aime. Tu es mon unique mon joyau si précieux et si rare, et ses année d'absence t'ont rendue encore plus sublime comme si un tailleur de diamant t'avais façonnée pour te rendre encore plus irrésistible."

il se tue et laissa le temps à miya d'encaisser ce qu'il venait de lui dire et admira le soleil descendre à son habitude pour laisser la place à une lune tout aussi magique.

Miyagino

Enlacée dans les bras de cet homme, elle était en accord avec le couché de soleil. Son teint étant lumineux et ses yeux se fermant doucement, comme ce dernier avait des tons chauds et s'endormait dans le lac.

Elle s'évadait en rêverie et plaisir de vivre. En souvenir et saveur, de la douceur offerte par la nature.
Quelques souffles de vent la caressant, quelques sons donner par cette même brise dans le feuillage proche.

Et ouvrant lentement ses yeux, elle redressa la tête et tourna son visage vers celui de Yori, son regarde se posant à nouveau dans le sien, en ayant sur les lèvres, ce doux sourire toujours présent, lui étant adressé.
C'est alors qu'il brisa le silence et ce fut avec grand plaisir, qu'elle écouta chacun de ces mots.

Miyagino lui sourit plus encore, quand Yori lui parla du couché de soleil, de leurs retrouvailles et de ces années, où sa vie fut comme mise en sursis.
Elle aurait voulu lui répondre, que pour elle ce fut tout pareil, mais le voyant comme vouloir poursuivre, elle ne l'interrompit.

C'est alors qu'elle ne put cacher l'effet de surprise plus que subit, venant marquer ses traits.
Il venait de lui dire qu'il l'aimait et cela depuis tant d'années. La beauté de ces termes la concernant, la gênant quelque peu.
Mais cette gêne n'était pas des plus désagréable et son coeur qui peu de temps avant, venait d'avoir comme un arrêt, avait reprit de plus belle et battait à présent avec rapidité.

Yori sur ce temps avait son regard dirigé vers le lac et dans un geste plus que doux, Miya vint poser sa main sous son menton, le faisant revenir à elle, pour qu'à nouveau leurs regards se croisent.

Posant alors un doux baiser sur ces lèvres, elle se retira un rien ensuite, lui murmurant alors...

Nimo Yorinobu.

... Lui souriant et l'embrassant à nouveau avec délicatesse, elle lui suggéra de reprendre la route les menant au village.

Et rentrons maintenant.
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Yorinobu

Le géant était un peu gêné d'avoir dit cela à la douce Miya mais il s'était promis de ne plus rien enfermer dans son cœur qui puisse le rendre triste de ne pas le faire.

Il reprenait doucement des forces dans les jambes après cette annonce mais les paroles de Miya le réconfortèrent et il répondit oui à la demande de la jeune femme. il se releva assez prestement puis tandis sa main à Miya et l'aida à se lever.

"Par où allons nous, je ne sais pas ou tu habite!"

Il regarda autour de lui et 4 chemin lui faisait face et tous dans des directions différentes.

Miyagino

Lorsque Yori se leva et que sa main vint tendue vers elle, Miya ne tarda pas à lui tendre la sienne, se levant à son tour.
Elle le regarda toujours aussi souriante et l'expression toujours aussi douce.
Puis en léger rire se manifesta chez elle...

Ah oui! En effet tu n'es jamais venu à Nagasaki et encore moin chez moi.

Alors lorsque les 4 chemins furent face à eux, elle voulut lui demander de choisir, mais ne le fit.
Non, elle n'allait pas l'ennuyer son tendre ami retrouvé. Alors sans plus tarder, elle se dirigea droit devant.

Toujours tout droit Yori!

Et oui! Comme sa vie, le chemin était droit devant. Sa vie qu'elle espérait comme cela encore longtemps, sans trop de gauches ni de droites, sauf si ce devaient-être pour le plaisir et non pour des soucis.

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Yorinobu

gardant la main de miya dans la sienne il prit le chemin devant eux. Il était au même niveau que miya et profitait de la douceur de la nuit écoutant aussi les animaux nocturnes commençaient à se réveiller.

"Que le temps est clément ce soir, et cette douceur qui nous entoure. Je trouve la vie bien plus intéressante depuis quelques heures. Heureusement que tu es là. Une journée si fabuleuse, si surprenante, un moment de pur bonheur."

Ils se guidèrent dans les rues éclairées par les maisons qui avaient allumées leur éclairages extérieurs. Des personnes les salua par simple politesse et les deux jeunes gens leur rendirent leur salut.
Ils arrivèrent face à une maison non éclairée et Yorinubo sentit que miya stoppa devant cette maison.

"Ah, je pense que nous sommes arrivés. J'aurai pu marché toute la nuit en ta présence, je n'ai pas vu le temps passer."
Il regarda la maison de l'extérieur puis regarda la jeune femme dans les yeux. Les lumières environnantes donnaient l'apparence secrète à la jeune femme. Les lumières dansaient sur son visage, laissant apparaitre des ombres qui disparaissaient et réapparaissaient aussitôt.
Il attendit qu'elle passe devant lui pour la suivre dans sa demeure.

"Je te suis à toi l'honneur"

Miyagino

Traversant à présent les rues de Nagasaki, Miya et Yori n'avaient pas un seul instant séparé leurs mains. Cela ayant l'air si naturel, si habituel.
Lorsqu'ils arrivèrent devant sa maison et qu'elle y marqua un arrêt, elle le regarda avec douceur et avant même qu'elle ne lui dise quoique ce soit, il s'exprima. Lui répondant d'un sourire elle parla à sa suite.

Et oui! Nous voici devant chez moi et je vais te précéder alors.

Ouvrant la porte de sa demeure, Miya entra à peine et ôta de suite ses zoris. Avançant ensuite juste d'un pas ou deux et l'invitant à entrer à son tour.

Voici Yorinobu! Ma maison n'est pas bien grande mais suffisante pour moi seule et même t'y accueillir pour le moment.

Elle le regardait souriante et le laissa passer avant de le suivre puis se mettre à sa hauteur se dirigeant vers le salon.

Installes toi et je vais nous servir à boire.

As tu un souhait plus qu'un autre?
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Yorinobu

Il enleva ses zoris à l'entrée de a maison puis suivit miya dans le couloir puis entra dans ce qui ressemblait au salon.
Il s'assit au sol en tailleur puis répondit à la belle:

"Je ne suis pas vraiment habitué à boire de l'alcool mais si tu as un saké pas trop fort ou un alcool de rose je veux bien.
Il faut fêter nos retrouvailles et je peux faire une exception à mon régime habituel."
Il sourit toujours et regarda autour de lui le salon tandis que miya s'était absentée pour aller chercher ce qu'il lui avait demandé.

A son retour il ne put décrocher son regard de la jeune femme tellement elle était sublime. Elle s'assit en face de lui et il n'étaient séparés que par la table basse. Elle posa deux verres sur la table ainsi qu'une bouteille.

Yori ne put s'empêcher de lui dire:
"Mais tu as changé de kimono? Ou alors je deviens fou. Je suis sure que tu avais un kimono crème tout à l'heure et maintenant il est rouge. Tu es encore plus belle dans ce rouge."

Miyagino

Les deux jeunes gens s'étant retrouvé, partagèrent de longues discussions et échanges de rires. La nuit étant tombée et la fatigue se faisant ressentir de plus en plus, Miyagino lui avait montré l'endroit ou il pourrait s'installer et cela le temps qu'il trouve un endroit bien à lui.

Les journées passèrent, succédant aux nuits et cela depuis quelques semaines. Chaque jour, au levé du soleil, elle se levait et préparait un repas pour eux deux, avant de partir vers le champ ou la ville. Elle n'aurait sut dire combien de jours étaient passés, mais le temps passait si agréablement que l'on put le croire comme à l'arrêt.
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Yorinobu

yorinobu se sentait bien chez Miyagino et cette proximité avait rapproché les deux jeunes gens. ce n'était pas de l'amitié mais autre chose une sorte de partage et duo qui se créait.
le géant ne voyait pas son installation à Nagasaki sans que Miyagino ne soit à ses côtés. Pour lui ils étaient revenu au même point ou elle était parti de leur village.
Alors qu'elle était partie au champs encore une fois pour s'en occuper un peu, il avait encore un fois été se promener au tour du lac.

les yeux pétillaient et il se sentait enfin vivant. il regarda les belles maison implantées sur la rive du lac puis son œil fut attiré par une vieille femme qui plantait un panneau à vendre sur le terrain de sa maison.
Il alla l'aider à fixer son panneau et puis la discussion s'installa.
"Voila madame comme ça impossible qu'il ne s'envole ou qu'il tombe. Alors comme ça vous mettez en vente votre maison, pourtant elle est sublime."
"oui jeune homme, elle est devenue bien trop grande pour moi, vous savez je suis veuve et puis le marché commence à être loin pour moi...."
"Mais vos enfants peuvent vous aider?"
"Non je n'ai pas eu d'enfant, ce ne fut pas faute d'essayer. Alors comme je suis vieille je vais me rapprocher du centre ville et puis j'ai très bien vécu ici alors autant qu'un jeune couple en profite et redonnent de la vie à cette maison."
"Mais elle doit être très chère, je ne pense pas qu'un jeune couple pourrais l'acheter à moins de venir d'une famille aisée."
"Non, je ne veux pas gagner d'argent, bientôt je disparaitrai et je n'emporterai pas cet argent avec moi donc autant que ce soit un jeune couple qui en profite. Mon mari m'avait demandé cela avant de partir. et je suis de son avis."
"mais combien vendez vous cette demeure."
"j'ai mis un panneau de vente pour trier les gens, je ne vendrai cela qu'a des gens humble et naturels, mais en faite si le couple possède un appartement ou une toute petite maison en centre ville je ferai un échange de maison à la condition qu'ils m'aident à m'installer dans l'appartement en ville."

Yori fut très surpris d'entendre cela et de voir qu'un personne pouvais offrir une telle chose à un couple. Il remercia chaleureusement la vieille femme puis fit demi tour et retourna chez Miya.
Elle n'était pas encore rentrée mais elle ne tarderai pas alors il décida de lui préparer le déjeuner comme à son habitude et attendit le retour de la belle avec un plaisir difficilement contrôlé.

Miyagino

Sa journée touchait à sa fin, Miyagino avait vraiment bien travailler ce jour et sa récolte rapportait bien. Le soleil avait bien taper tout au long de cette journée et elle n'avait cesser de boire et boire de l'eau pour se désaltérer. Mais étant vraiment pleine d'entrain, de motivation, ne voulant pas casser son rythme de travail, elle n'avait pas prit la peine de manger et ça commençait à se faire ressentir. Alors regardant la charrette bondée de blé, le champ bien travaillé, elle décida en avoir fait bien assez et au lieu de manger son en cas tiédasse, Miya décida de reprendre la route vers le village et aller y retrouver son cher et tendre Yorinobu, qui avat pour habitude de la gâter en lui préparant un repas pour son retour.
Levant le visage vers le soleil, elle passa le dos de sa main sur son front, comme pour en essuyer sa journée de travail y étant présente. Détacha ses cheveux et hésitante ne les reprit pas en chignon comme ils le furent juste avant, mais les laissa tel quel.
Un sourire au visage, elle commença à reprendre la route, charrette et outils aussi. Cela serrait son dernier grand effort de la journée, parcourir ce trajet seule mais si bien, si heureuse depuis ces retrouvailles et leur petite vie à Nagasaki se dessinant petit à petit.
Arrivant devant chez eux, elle posa la charrette et y laissa ses outils posé sur son blé, pour rentrer dans la maison et ressortir ensuite. Mais un petit moment de répit avant et se rafraichir au moins mains et visage, tout comme le gosier.
Ouvrant délicatement la porte, Miya bougea ses zoris et entra, voyant une table préparée et Yori l'attendant l'air plus qu'heureux aussi. S'avançant de lui, elle vint lui poser un tendre baiser et le remercia ensuite.

Et bien , quel accueil. Merci pour cette jolie table bien appétissante de plus.

Elle esquissa un tendre sourire et reprit.

J'ai la charrette sur le devant, je m'en occuperais un peu plus tard.
Mais dis moi, tu es radieux. Que se passe t-il?

Et non, ce n'était pas qu'habituellement il ne le soit, mais plus encore ce jour, lui sembla t-il.
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Yorinobu

Yori accueilli Miyagino avec un énorme sourire.

"merci ma belle mais tu sais c'est pas grand chose. Vas-y installe toi je vais t'annoncer une chose qui je pense pourrais te surprendre."
Il servit de l'eau dans le verre de Miya puis continua à lui parler

"Alors voila, en me promenant tout à l'heure le long du lac, j'ai rencontré une vieille femme qui mettait sa maison en vente." il remarqua que miya faisait la moue lorsqu'il lui parla de la maison.

"Attends c'est là que c'est fou, cette dame est veuve et sans enfant et désire faire un échange de maison avec un jeune couple. Elle fatigue de plus en plus pour aller au village et n'ayant personne pour l'aider elle voudrait se rapprocher du centre ville et des marchés. Elle ne veut pas gagner d'argent sur la vente de sa maison mais veut aider u jeune couple en offrant ce qui m'a semblé être pour elle la plus belle chose qu'elle ai jamais eu."
Il repris sa respiration et continua

"Elle est complètement désintéressé elle veut juste que le jeune couple l'aide à s'installer dans sa nouvelle maison en centre ville. J'ai vu la maison elle est sublime, je crois que c'est l'une des plus belle en bordure du lac. Je n'ai rien dit mais franchement je pense que ce serait un très bonne occasion à saisir, tu serais plus proche de ton champs de blé et je pense qu'une jolie femme comme toi doit posséder une belle demeure."
Il continua le service et finit son explication en saisissant la main de la jeune femme.

"Je pense que nous devrions allez la voir et discuter avec la dame. Et puis nous sommes un jeune couple, bien que rien ne se soit passé entre nous. Je sais pas si je pourrais supporter encore une fois que tu disparaisses.
Je suis si bien avec toi, je me sens calmé et reposé maintenant. Tout cela est grâce à toi."

Yorinobu rougit un peu mais ne lâcha pas la main de miya et la regarda intensément dans le fond des yeux.

Miyagino

Elle fronça les sourcils, la curiosité la prenant, lorsqu'il parla d'une annonce, qui de plus allait la surprendre.

Et bien alors mes mains et mon visage attendrons.

S'asseyant sur ces mots, Miyagino le regardait toute souriante. Yori avait vraiment l'air heureux et cela lui fit bien plaisir de le voir de la sorte.
Prenant le verre d'eau servit, elle le bu d'un trait tant le soleil avait frappé ce jour. Puis porta toute son attention sur lui, dès qu'elle eut posé son verre.

Une vieille femme vendant une maison? Allait-il avoir quelques ouvrages à y apporté pour aider cette femme? Ou non!! Celle-ci ne lui plait pas. Ou pire encore, il préfèrerais vivre seule, n'étant pas si bien ici, malgré que tout démontrait l'inverse. Toutes ses pensées fusèrent en son esprit, mais elle continua à être attentive en l'écoutant jusqu'au bout, espérant que sa surprise et ses questionnements ne furent pas trop visible.
Et là, elle l'entendit débité avec rapidité et emballement la suite. Plus elle entendait son histoire, plus encore elle devenait souriante. Etant prise comme par un vent puissant l'emportant avec lui, elle en oubliait sa demeure actuel et la curiosité l'attisa.
Puis la main de Yori vint saisir la sienne et il redevint l'homme sensible qu'il était, le visage allant même jusqu'à rosir un rien et ses mots toujours si tendre et juste.
Son regard se mêlant au sien avec autant de profondeur, brillant de joie, Miyagino s'exprima avec douceur et tendresse.

Je trouve cette idée fort bonne et suis bien impatiente déjà d'aller la voir, même la visiter si on le peut... Serrant sa main dans la sienne, la caressant du bout de ses doigts, la jeune femme poursuivit un rien émue.

Je suis moi aussi bien avec toi et je ne compte vraiment pas quitter Nagasaki. Si cela devait arriver, ce serrait pour te suivre je pense.

Lui souriant et regardant les assiettes servies, elle se souvint ne pas être passée dans la salle d'eau et se ressaisit pour s'y rendre.

Bien! Je vais aller laver mes mains et visage avant de manger. Je reviens.

Sourit et se lève, s'y dirigeant de suite.

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Yorinobu

Yori la regarda se lever, il était tellement content de sa découverte.
Pendant qu'elle se rafraichissait, il déposa le repas sur la table. Il avait préparé de fines tranche de thon rouge acheté sur le marché et du riz cuit. Le tout accompagné de champignons et d'algues. u tofu et en dessert des nashi (poire).
Avant qu'elle revienne il lui resservit de l'eau.
Elle vint à table et s'installa à la place qui lui était réservé. Il la laissa commencer à manger tranquillement l'accompagnant de bon cœur puis repris son explication.

"Tu sais la maison je pense que tu la déjà vu, tu passe devant quand tu vas aux champs, c'est maison en bois clair. C'est la seule de cette couleur si je me trompe pas c'est la troisième maison au bord du lac.
La dame est très simple, tu verras quand tu la verras tu l'adoreras. C'est vraiment une occasion et vu l'extérieur comme il est je suis certain que l'intérieur sera en parfait état.
Je ne peux l'expliquer mais cette vieille femme m'a parue être la bonté incarnée. Et puis cette maison respire la sérénité."

Il ne pouvait dire que du bien de cette maison tant l'effet qu'il en avait ressentit était intense. Yori se fiait souvent à son intuition et sa première sensation.

"Nous pourrions allez la voir cette après midi, je suis sure qu'elle sera heureuse d'avoir un peu de monde à ses côtés.
Tu en penses quoi?"

Il la regarda finir de manger lui resservant de l'eau quand son verre se vidait.

Miyagino

Yorinobu

Miyagino

Yorinobu

Miyagino

Yorinobu

Miyagino

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[RP] Retrouvailles si surprenante...