[RP] Doléances aux autorités comtales toulousaines

Eve avait elle aussi besoin d'un mandat... Qu'elle avait demandé il y a quelques jours aux maires... Avant de s'en prendre au comté... Elle se disait que peut être, le Sire pourrait commencer par là ? Et elle essayer avec le comté, puisqu'elle n'avait pas obtenu satisfaction...
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Eve passait seulement par là et avait été MA, donc, avait bien le droit de demander un p'tit mandat... Or là, elle demandait pas à voir Amael, elle connaissait son incompétence.
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..._...__.........- Non, rien à faire, même le langage gestuel ils ne semblaient pas comprendre...

Gaaaaarde!
J'ai l'impression que ces deux sourds muets cherchent à se faire quelque argent à la foire aux monstres. Ayez la gentillesse de les y conduire, sans les rudoyer bien sûr!
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Amael passait par là comme à son habitude. Il aurait du renommer cette salle "bureau des bigots".
Il s'approcha du vicomte de Balma, si esseulé, incompris, malaimé... La malédiction des poètes à la manque! Il s'approcha donc du vicomte dans l'espoir de répondre à son apparente détresse.

Hum, Vicomte, permettez? Je... Je peux?

Il s'empara du papier et fit mine d'être force attristé, voire terrorisé à la lecture de ce... ce ramassis d'âneries!

Hein? mais c'est mon sceau! Mon sceau? J'ai écris ça moi vous croyez? Haaaaaaaa! Damned!

Haha allons messire, qu'est ce qu'un concordat, sinon un traité?
Qui plus est ce traité comporte moult coquilles, comme justement l'impossibilité de le rompre unilatéralement. Cette simple bévue le rend caduque en vertu du droit.
Vous devriez le savoir vous qui êtes homme de justice.

Ensuite vous insinuez des choses qui sont parfaitement fausses, j'ai toujours mon certificat de baptême sur moi, il m'aide surement à me sentir plus "homme" que vous n'êtes. Tenez voyez comme il est joli, je ne vous mens pas!

Oops... le coms chercha dans ses poches....
Ah, ça y était!



Or ce certificat de baptême ne m'est certes pas tombé dans les mains avec la dernière pluie! J'ai donc bien A MINIMA entamé une pastorale, voire même si j'ose, je l'ai terminée et suis enfin baptisé!

Le Comte affichait un sourire niaiseux
Balma! Mon frère! Comme je suis content d'entrer dans ta famille!

Puis, reprenant son sérieux.

Alors mon cher Aldin, vous voilà rassuré? Point de passe droits dans ce mandat! La dénonciation du concordat figurait clairement dans le programme du Rock, c'en était même un point crucial que je me fais une joie de faire appliquer.
Néanmoins vous conviendrez comme moi qu'il est préférable de ne pas faire attirer les foudres de l'église sur tout le conseil, j'en prends donc toute la responsabilité.

Sinon, nous allons procéder à 3 améliorations consécutives des mines cette semaine. Oui, les mines, vous savez? Ces cavernes obscures qui sentent la sueur et ont une fâcheuse tendance à s'effondrer.
Viendrez vous nous aider à excaver?
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Helios entendit les propos de son ami, il pensait la même chose.

"Aldin, je pense la même chose. Mais je ne suis pas rester sans rien faire. Outre le fait que ce document n'est pas valide, Monseigneur Desiderade a retiré le baptême de notre Comte.

Or pour gouverner en Toulouse le Baptême est obligatoire par le Concordat, mais aussi par la révision de la Grande Charte du Comté que vous avez réédité sous le mandat de Donà Lily-Jane. Aussi, j'atends une réponse des plus hautes instances de notre Royaume pour savoir si oui ou non, le Comte est toujours habilité à régner en tant que tel.

ce qui signifierait si l'on m'assure de ma deamnde, que les décisions prises depuis le 15 Mars serait considérées comme nulles et ceux pour un port de titre non valide."

Il s'approcha d'Aldin et lui murmura de manière à ce qu'il soit le seul à entendre:

"Ne croit pas que je suis les bras ballants à laisser jouer avec les lois. Je reste le garant de celles-ci. Ravi en tout cas de te revoir pour t'insurger quand il le faut."

Logann vît tout ces nobliaux parler de lois par ci par là , mais eux même ne faisaient , faisaient il pas justement enfreindre le devoir de réserve de chaque conseillé comtaux ? Il s'approchât de la foule et prît la parole

Senhers , certes notre coms n'a pas respecté les us et coutume pour abrogé ce traités car un concordat que vous le vouliez ou non est a l'origine un traités mettant officiellement les bases des relations avec notre sainte Église et le comté .Un traité peut être caduc si celui ci empêche le coms d'être maitre sur ces terres.J'espère de tout cœur que notre sainte Église rétablira de bonne relation avec notre comté .Mais ce que l'on voit surtout c'est que la pomme de discorde fût l'archevêque elle même et nul autre.Peut être devrions nous demander a l'Église d'en changer ou de faire appel a l'inquisition.

Quand a vous ne criez pas trop fort car vous êtes le prévôt des maréchaux et donc conseillé comtal.Pensez a votre devoir de réserve.

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N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! "Macchiavel"

Il passa devant l'église de castelnaudary endroit que Duflan ne fréquentais pas, il salua de loin le bon vicaire Saino, un homme juste et droit, chose rare chez les hommes d'église et puis il eut vent de cette rumeur comme quoi l'archevêque en poste desidarée avait annulé le baptême du comte en place juste dans le but de foutre la pagaille dans le comté de Toulouse .
Et puis la dame très courageuse été parti chez les nonnes se cacher incapable d'assumée ses actes, qu'elle honte !

Notre homme rigola, bien que le comte en place avait de nombreux ennemi il ne serait pas assez stupide et avide de pouvoir pour foncer tête baissé la dedans, le peuple ne le ferait pas de cadeau à ses gens là, et puis son sourire se dissipa après quelques instants, tout est possible ici.

Et puis son regard fut attiré par une affiche ou le comte annulé le concordat en place, ce concordat qui avait été fait par populaire autrefois par dame lily sans aucune discussion avec le peuple, ce concordat imposé.
Dame lily marié à Ryan l'ancien cathare qui avait renié sa religion pour le pouvoir...
Pitoyable que tout cela, peu être que la discussion serait posée au peuple et là malheur au intriguant...
EN attendant il était l'heure d'aller boire un bon coup en taverne
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Le Coms commençait à montrer des signes d'impatience. Et comme de coutume plutôt que de se contrarier, il préféra tourner la situation en dérision mêlée de fermeté.

Non, non, non, nonnonnonnooooooon! De Balma allons! Ecoute je sais bien que ça te défrise, mais je suis encore Comte en ce beau comté nom de dèrche! Alors jusqu'à preuve du contraire, je suis légitimé par la Reyne sur le trône de Toulouse.
Ton concordat est un calvaire, une infâmie, ratifié par d'anciens cathares issus de ton parti si "pop"portuniste, reconvertis par pure avidité, qui se sont empressés de montrer force zèle à légitimer la totale hégémonie de l'Eglise sur le pouvoir temporel en toulousain.

Alors, bon! Faut arrêter un peu là les bigots, ce concordat on a très bien vécu SANS, jusqu'à il y a un an!
Donc vous parlez de petits arrangements, mais vous êtes les premiers à en faire pour vous conserver pouvoir et petits privilèges de noblards, sous la bienveillance des institutions Aristotéliciennes, trop heureuse de vous laisser barboter dans votre jus pour avoir son emprise totale sur le Comté.

Non Aldin, ce traité n'a pas lieu d'être, d'une part parce qu'il infirme les conseils présents et à venir dans leurs visions pour Toulouse, d'autre part parce que les engagements de l'Eglise ne sont pas tenus!

La il faut prendre une décision, je l'ai prise et elle est ferme. Maintenant si vous voulez en découdre avec le Peuple en place publique, pas de problème, je ferai livrer les charrettes de navets.

Et vous Prévot, je ne vous tire pas mon chapeau pour vostre inhabile retournement de mantel. Vous me décevez. Vous semblez bien pressé de me voir quitter le trône, alors que l'archevêque donne une déclaration des plus floues sur cette soit disant nullité de baptême, n'en précisant même pas les raisons.

Sur ce messieurs, je vous laisse à vos effarouchements. J'ai bien d'autres affaires plus sérieuses à régler, mais rassurez vous je trouverai bien un moment afin de prier Sainte Nitouche pour le salut de vos âmes.

Il salua le maire de Toulouse et le Cathare Albigeois.
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Bouche voit le visage du Vicomte s'empourprer. Il l'écoute puis se gratte la tête.

En effet, messire, nous ne connaissons pas, comment pouvez vous affirmer que je prêche l'hérésie en rameutant les foules? On vous aurait parlé de moi? Avez vous quelques preuves de cela? Cela étant, ma petite et insignifiante personne n'est pas le sujet.

Je vous accorde bien volontiers messire tout le droit qu'il vous plaira de défendre votre Église, certains l'appellent même la Sainte Église, mais pour d'autres elle n'a de Sainte que le nom. Il n'est justement question que de garantir la liberté du culte. Chacun considère sa foi juste et légitime ... tout comme vous. Je vous l'ai dit, le culte d'Aristote ne saurait être interdit, cela est évident, voyons, tout de même, nous parlons entre gens raisonnables me semble.

Vous prétendez que ce concordat est intemporel? Diantre, il n'est intemporel que pour les prélats qui se laissent à loisir l'infinité des siècles pour remplir leurs obligations. Le peuple lui doit le subir chaque jour dans son quotidien. Pour nous, il n'est pas intemporel mais bel et bien présent.

Il sourit en biais.

Je reconnais bien là les méthodes des aristoléliciens, vous n'avez à la bouche que violence, torture et bûcher. Et nous touchons le fond du problème! C'est de ça qu'il s'agit de protéger le peuple Toulousain! De rien d'autre. Et bien sans doute est ce cela qui vous gêne peut être? Vous y perdriez probablement quelques privilèges? Dont le droit de vie sur vos sujets entre autres ...

Tout ce que je souhaite en effet, c'est que les braves petites gens, dont je fais partie, n'aient plus à craindre pour leurs vies et leurs familles. Qu'ils puissent vivre librement et heureux.

J'ai entendu Sa Grandeur vous appelez Aldin de Balma, ne seriez vous pas celui qui aime se faire appeler "Le Juste"? Les noble ne connaissent pas le peuple, messire, mais nous connaissons nos seigneurs.

Si vous tenez tant à notre beau et fier Comté ainsi qu'à cette appellation, comment pouvez vous tolérer que les caprices d'un archevêque démissionnaire et de prélats romains, si éloignés de nous, puissent plonger le Tolosan dans le chaos en invalidant un baptême? Ce que l'Église accorde, elle s'autorise à le retirer en fonction de ses inimitiés? Est ce donc là votre notion de la justice?

Il fronce le sourcil et regarde la réaction du noble.

Je ne vois que les aristoléliciens pour plonger le comté dans l'enfer qui vous fait si peur. Je ne cache pas qu'en effet, je connais quelques cathares et que je me suis intéressé à leur croyance. Ils se nomment eux-mêmes les "Bons Hommes", ils se refusent à la violence et n'ont aucun sang humain sur les mains, ils n'ont pas sous leurs ordres des hordes sauvages armées et prêtes à massacrer n'importe qui, pour n'importe quel prétexte. Le Bien est leur unique but et au centre de leur foi! Alors que les méthodes de l'Église sont en complète contradiction avec ce que les prêtres prônent chaque jour.

Vous pensez détenir en main la justice Divine et vous êtes prêts à utiliser la volonté de Dieu comme prétexte pour justifier vos envies de massacres. Un "Juste" comme vous l'êtes, doué de bon sens et de raison, j'en suis persuadé, peut il se satisfaire de cela? J'entends chaque jour vos arguments messire, mille fois! Pourtant, pas une seule, je n'ai pu douter et me laisser convaincre.

L'Église et vous autres aristoléliciens avez peur de ce qui ne vous ressemble pas. Vous craignez la différence plus que toute autre chose. C'est donc pourquoi vous avez besoin de recourir à la force pour imposer votre dogme. Mais laissez moi pourtant vous rappeler que la peur est l'apanage des faibles.

Désirant quitter ces considérations théologiques et philosophiques, il souhaite revenir à des faits plus concrets.

Vous dites qu'il n'y a que la moitié du peuple qui a élu notre Comte, j'ai ouïe dire qu'il y en avait un peu plus, de l'ordre de 60%, si j'ai bonne mémoire, mais ne pinaillons sur les chiffres, ils me déplaisent. Mais vous soulevez malgré tout deux lièvres messire.

Premièrement je ne pense pas que le comte ait été élu pour ses convictions religieuses mais plus pour des questions de gestion administrative et civile du Comté. Et d'autre part, dans la presque moitié restante à laquelle vous faites allusion , je suis persuadé qu'il y en a aussi une bonne partie qui s'oppose à ce concordat.

Vous trouverez des défenseurs et des opposants de ce ... une expression de mépris et de dégoût peut se lire sur le visage du bougre albigeois, "texte", dans les deux camps. Ce qui pour moi est bien la preuve que l'Église ne peut intervenir dans la gestion des affaires civiles, ne vous en déplaise.

Puisqu'il a déjà manifesté son respect par une révérence, même très maladroite, il estime superflu de recommencer.
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N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! "Macchiavel"

Bouche écoute la jeune femme avec attention et trouve ses paroles un peu surprenantes.

Son cœur bondit dans sa poitrine, il lui adresse un franc et chaleureux sourire. Il ne se sent plus aussi isolé et se rassure. D'autre part son identité vient d'être dévoilée à la "Maison des Cathares Albigeois" et il décide de faire enfin tomber les masques.

Bonjour à toi ma Soeur. Je suis ravi d'avoir l'occasion de te rencontrer. Hélas je me dois de te reprendre, malgré ce que tu viens de dire, force est de constater que nous vivons tous cachés dans la crainte et la frayeur. La preuve en est, que ce n'est qu'ici que nous faisons enfin connaissance.

Si tu défends ce concordat, je doute que tu le connaisses vraiment et que tu saches que par ce document scandaleux, nos vies sont véritablement mises en danger.

Il fouille dans sa besace pour en ressortir sa copie et lui tend le parchemin.

A chaque instant l'épée de Damoclès est suspendue au dessus de nos têtes, même s'il s'agit plus de l'épée des aristoléliciens en l'occurrence.
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N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! "Macchiavel"

Wolf observa la réaction du jeune homme près d'elle avec surprise. C'était bien la première fois qu'elle voyait un tel sourire sur le visage d'un homme qui de plus s'adressait a elle par la suite. Elle lui rendit donc son sourire après l'avoir écouter et après avoir lu attentivement le Concordat.

« Mon frère c'est bien là le problèmes que je soulève avec l'église … »

Puis elle écouta les dire d'un seigneur qu'elle ne connaissait pas et qu'elle n'avait pas trop envie de connaître. Les Nobles la répugnait au nombreux souvenir qui lui revenait en tête.

« Mon Seigneur sachez que même si je suis Cathare je pense que l'église devrait faire un effort pour accepter les autres religions … Nous nous trouvons certes sur des chemin bien différent je le conçois, mais je me rend compte également que tout ce qui n'a aucun lien a l'église vous effraye tous autant que vous êtes …. Nous les Cathares avons notre propre religions, nous ne nous sommes jamais battue contre qui que se soit, nous restons dans notre coin et ne faisons aucun tord a l'église, hors pour elle, le simple fait que nous existions lui cause tord a elle... Personne a ma connaissance n'a jamais oser dire du mal de l'église Aristotélicienne … jamais nous ne nous en sommes pris au croyant d'Aristote... Vous posez vos Loi ? Nous les respecterons t'en que vous, vous respectez les nôtres. »

Elle fixa le messire un long moment avant de ce tourner vers son frère Cathares.

« Mon frère je conçois très bien la crainte qui règne dans ton cœur et en celui des nôtres... mais si l'église arrive a ravaler sa fierté et a respecter les Religions différente qui existe alors pourquoi refuser le Concorda ?... Si par contre l'église refuse tout traité entre les différent culte et bien la je suis d'accord pour que ce Concordat soit éliminer a l'instant même... »

Elle lui adressa un sourire avant de se tourner a nouveau vers l'assembler.

« Je sais bien que les paroles d'une femmes ne sont jamais retenue sauf par ceux qui sont d'accord avec celle ci... je n'ai rien contre vous mon Seigneur même si j'ai quelque problèmes avec les nobles … Vous m'avez l'air d'être quelqu'un de réfléchit... une personnes qui ne souhaite pas détruire et faire du mal... Alors je vous le demande.... je serait même prête a vous le demandez a genoux... mais pensez a ceux qui ont une autre religions et qui évite de ce mêler des affairent de l'église pour qu'ont les laisse tranquille … c'est ce que nous faisons... »
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Le Digue écoutait chacun attentivement, lorsqu'il se permit de reprendre la parole:

Baptême et concordat... j'aimerais que l'on en revienne à l'essentiel, à savoir la destitution du coms s'il s'avère vrai qu'il n'est point légitime, au regard de la loi, qu'il gouverne Tolosa.
Voilà le plus pressé il me semble
Qui peut juger et prendre telle décision, juge en toute impartialité?
Le pouvoir inteporel attendra bien un peu... occupons-nous un peu du temporel.
Les pairs du royaume sont-ils avertis du problème?

Wolf regarda les deux hommes après avoir écouter son frère. Les questions étaient intéressante mais il y en avait une qui était oublier.

« Vos questions sont bien belle messieurs... mais il y en a une encore plus importante.... Si le comte vient a perdre son titre... Qui sera capable de le remplacer ? Qui doit avoir cette place et qui le mérite vraiment ? »

Elle les observa tous un après l'autre avant de reprendre.

« Si certain d'entre vous ont déjà été comte ici lieux je suppose que vous direz que sais vous... mais est-ce que le peuple était bien content lorsque vous y étiez ? Et si vous n'êtes jamais devenu Comte pour Toulouse alors lequel d'entre vous serait capable de tenir ce poste ? »
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Puis il ecouta le vicomte Aldintethau déclarer
"
Je viens ici signalé que le coms ne peux unilatéralement et légalement rendre caduque ce concordat. Le Concordat doit être soumis à un vote du conseil à la majorité ainsi qu'avoir l'aval de l'église pour ce faire. "

Vicomte merci de nous preciser que selon vous pour légiférer un comte ou un conseil devrait avoir l’aval de notre église. Merci de démontrer dans les faits en quoi ce traité est contraire à la libre suzeraineté du peuple et de ses conseils élu.

Cette question n’est pas que Toulousaine et ceci motive mon intervention, celle d’un homme d’état.

Avant cela, nous avons vu dans de multiples provinces des élus, conseiller, duc , comte ou maire, tenté de donner appartenance religieuse inaliénable à leur province ou à leur ville.

Au nom de leur religion ici ou de prétendue t’elle là.
Au nom de l’Angevinisme (Anjou), du Catharisme (Armagnac) ou de l’Aristotéliscisme.

Partout, en dehors du Domaine royale, se sont multiplier des accords léonins interdisant à un conseil ultérieur légitimement élu de remettre en cause une décision d’un précédent conseil, parfois même au mépris de leur propre droit (Bretagne). Accords léonins qui tous contiennent la même clause juridiquement insoutenable (en substance) :

« Cet accord ne peut être modifié ou rejeté sans accord des deux parties contractantes »


Modifié c’est le bon sens, rejeté c’est inacceptable !

Cette phrase ou d’autre qui ont le même sens sont inscrite, sauf rare exception dans quasiment tous les concordats proposés et signes par l’église Aristotélicienne. Pour cette raison nous avons toujours refusé en Armagnac refuser d’en signer. Pour cette raison nous avons nous même déchiré le traité de la garde Episcopale.

En effet les représentants de l’église Aristotélicienne entendent bafouer les us et coutumes de notre royaume.

Nul conseil tenant ses pouvoirs de l’élection du peuple ne peut légiférer pour interdire aux générations suivantes de faire valoir les mêmes droits.

Il en est de même de l’obligation du baptême pour être élu. Ceci est contraire à la volonté de notre Roy Lévan, seul droit de droit divin.

Jamais il n’a demandé a personne de décliner ses appartenances religieuses avnt d'être eligible. Qui ose au nom de sa religion se juger digne de modifier les règles établi par ce roy de droit divin. Qui ose se trouver supérieur ?

Nul n’est obligé de décliner son appartenance religieuse en se présentant à une charge élective.

Nul élu n’est contraint de se sentir coupable de l’appartenance religieuse d’autres élus choisit par le peuple. Nul n’est contraint d’en répondre.

Nos conseils sont l’organisme décidé par notre Roy pour garantir la séparation de pouvoir et le libre arbitre donné aux hommes par Dieu. Vous n’avez pas à y toucher. Ni à rendre responsable l’un de ses membres des actions d’un autre.

A ceux qui justifient l’obligation du baptême des élus par l’exemple nous disons : l’exemple se meure s’il devient obligation.

A ceux qui nous dise « Est-ce un crime que de vouloir voir élu des gens qui ont appris à faire la part du bien et du mal en ayant reçu une instruction religieuse? »
Nous répondons : « Vouloir voir » est légitime, Mais qui êtes pour l’imposer ? Qui êtes vous pour pensez que votre appréciation religieuse du rôle d’un élu est supérieur a ce quand à décidé notre Roy de droit divin ?


Avec Héraclius, grand connaissance de l’appétit des hommes nous affirmons comme il le contresigna dans le concordat royal :

"L'Église et la Politique:

A savoir que la loi de Dieu est supérieure à celle des hommes, mais que Dieu a donné aux humains le libre arbitre.
Toutefois, ce libre arbitre est un droit individuel réglementé par la législation des hommes, nul ne peut aller contre ces lois sans se mettre en même temps hors de la cité. Dans cet ordre des choses, nul élu ne pourra se retrancher derrière ses convictions religieuses, pour participer à la création d’une législation locale allant à l’encontre de la volonté de l’administration royale. "

Nous, dans le sud ne sommes pas dans le domaine royal. Devons nous pour autant bafoué le droit du peuple ?

Je salut la décision du comte de Toulouse et j’appel toutes les provinces du royaume à faire de même.

Bas les pattes devant le droit des peuples. Honte à ceux qui abandonnent leur devoir de conviction pour défendre leur religion et ont cherché à l’imposer par la loi.
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Sur sa route Aldin rencontra Amael qui revenait s'enquérir de ce qu'il advenait dans la salle... Ce n'était pas la première fois mais cette fois si on évita les effusions de sang bien qu'ils eussent bien encore failli se cogner.

Messer Aldin faites attention je vous prie, vous n'êtes pas seul en ce château.
Ah et j'entends bien vos paroles, et le bouleversement est là ne vous déplaise. Il porte aussi un nom: Tolosa.
Adiessatz Balma, on se reverra.

Il laissa passer le vicomte et entra à son tour dans la pièce, notant avec surprise une nette hausse de fréquentation. A voir la mine aigrie du petit noble, il n'avait pas du recevoir l'obséquieuse déférence qu'il expectait à l'évocation de ses étroites idées.
Amael avança dans la pièce, arborant un paisible sourire et salua du chef les nouveaux arrivés.

Lo bonjorn messers e donas, ieu soi lo coms de Tolosa, que puis je pour vous?
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Wolf était rester en retrait après avoir poser ses questions, et remercia d'un signe de tête le Vicomte qui avait répondu a ses questions. Cependant, après les paroles de son frères elle se retins de parler a son tours. Elle écouta la réponses du Vicomte en haussant les sourcilles de surprise. Ou est-ce que sont frère avait lancer des insultes ? Elle n'en avait point entendu c'était a croire que certain entendait des choses que personne n'avait point dite.

« Mon Seigneur navré d'intervenir mais mon frère n'a proféré aucune insulte a proprement dite a votre encontre … Endenteriez vous des voix mon seigneur ? Pour ma part votre avis compte comme celui de tout le monde, nous avons tous le droit de donner notre avis, nous sommes libre d'expression il me semble non ? Quand a votre demande de méditer sur vos paroles, vous devriez également le faire je pense...utilisé ce genre de choses s'applique également a son porteur.. »

Elle regarda le Sir quitter l'endroit et soupira bien déçut de certaines personne et de leur réaction face à la provocation. Elle allait se tourner vers son frère quand le Comte entra dans la salle et avant qu'elle ne puisse répondre quoi que ce soit une autre personnes pris la parole. Avant de répondre a son tours elle s'approcha du comte et le salua avec les respect qu'elle lui devait avant de ce tourner vers l'interlocuteur.

« J'ai lu il y a peut de temps...Que ce fut Donà Désiderade qui a annulé ce Baptême n'est-ce pas ? Encore une fois l'église fait ce qui lui plait et ses dirigent également... Si notre Comte a une preuve qu'il fut Baptisé alors cela ne doit pas être remis en question a cause d'une femme qui pense avoir le droit d'annulé un Baptême qui a été fait et qui plus est, a été délivrée en main propre.... Après réflexion, je suis d'avis que ce Concordat soit annulée... Si l'église continue de faire ce qui lui chante pour empêcher tel ou tel personne de devenir Comte alors autant ne plus avoir de lien avec celle ci »
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*phil écouta avec attention le Vicomte Altindethau et le voyant partant repeta sa phrase...

Votre question est sans objet, le concordat n'interdit nullement le Suzerain d'exercer son pouvoir, il doit le faire selon certaines règles tout simplement.

Vicomte, il ne s’agit pas d’une question. Vos confusions et contre vérité, je vais y revenir, ne vous permettre nullement de vous présenter en docteur es quoi que ce soit que l’on viendrais consulter un peu comme un vieux papa un peu baderne.

Vos propos sont ceux d’un activiste tout entier tourné contre le droit des peuples à élire des représentants élus, responsable et indépendants.

Ce n’était pas une question, Vicomte. C’est un constat que vous confirmé en déclarant :

Je viens ici signalé que le coms ne peux unilatéralement et légalement rendre caduque ce concordat.

Vicomte, non seulement le comte de Toulouse le peut mais il l’a fait.
Il l’a fait par sa déclaration en gargote. Il l’a fait en tant qu’élu du peuple de Toulouse. Il l’a fait du droit des pouvoirs octroyés par l’acceptation de son allégeance par le suzerain du royaume.

Il la fait de droit. Ce concordat est aujourd’hui caduc et les articles auxquels vous vous raccrochés sont factuellement illégitime depuis cette date.

Il doit le faire selon certains règles tout simplement… Dites vous…
Qu'en terme galant ses choses là sont dites …

Quand la règle toute simple consiste a demander autorisation à une entité extérieur le droit d’abroger un accord, vous aurez du mal à convaincre même vagabond du jour qu’il ne s’agit pas là d’une entrave au droit d’exercer un pouvoir de légiférer.

Qui chercher vous a tromper ?

Vicomte…. Enfin… Voyons

Une telle clause est interdite depuis de siècles dans tous les contrats internationaux ! Certain disent même que cela remonte a Saint Thomas d’Aquin ! Moi , bien qu’ancien dans notre royaume, je ne l’ai jamais croisé le Saint Thomas d’Aquin… Mais quoi, vous qui vous prétendez juriste n’avez pas su là identifier une clause abusive ?

Doit-on vous prendre au sérieux Vicomte Altindethau ? Etes vous un interlocuteur valable ? La question se pose en vous écoutant et je pese mes mots.

Phil recita de tête les propos du Vicomte Altindethau :

…nos procedures institutionnelles toulousaines qui existent justement pour éviter les abus de pouvoir de reignant sans scrupules en abrogeant de façon unilatérale un accord existant entre la seule religion officielle et le Comté…

Phil ânonna lentement

L’abrogation unilatérale abus de pouvoir de régnant sans scrupules….Vicomte Atindethau, J’ai parfaitement noté vos propos justifiant pour l’église Aristotelicienne l’introduction de cette clause abusive.

Tous ceux qui liront ses lignes dans toutes les provinces les noteront.
Vicomte, il n’y a là que mépris contre le droit du peuple de chaque province.

Il n’y a là que mépris contre le droit des conseils comte ou duc élus à légiférer.

Mépris contre le lien de vassalité que nos Roy et Reine octroi envers les provinces qui lui rende allégeance et hommages.

Mépris même, et cela est incroyable, contre le droit de nos Roy et reine d’octroyer le droit de légiférer aux suzerains des provinces de notre royaume qui lui font hommage.

Mépris Vicomte Altindethau. Mépris.

Mepris envers les peuples de toute sles provinces de notre royaume dont les concordats contiennent cette clause. Vous ne vous en rendez même pas compte…

Nous, nous l’avons bien noté. Il reste aux représentants de notre église Aristotelicienne de se solidariser ou non avec vos propos.

Nous ne manquerons pas de leurs demander publiquement dans chaque province où ils ont présenter un concordat avec cette clause abusive.

Ainsi donc ne serait démocratique pour vous que le conseil qui vote un texte inique et pas démocratique le conseil suivant qu’il l’annule.

Car en fait c’est cela qui vous gêne. Le droit pour chaque province de modifier tous les deux mois ses lois et accord.

C’est insupportable pour vous n’este ce pas ?

C’est insupportable la démocratie. Elle était bonne quand vous pauvre vagabond vagissant eu le droit de se faire élire comte sans aucune restriction mais plus bonne du tout quand elle permet quelques paires de mois plus tard a d’autre nouveaux venus de se faire élire, de devenir noble a leur tour sans que vous les ayez préalablement adoubé de vos onctions. Elle est bonne quand un conseil vote un décret qui vous sied est pas bonne quand le suivant est en désaccord ?

Vicomte prenez en votre parti.

C’est cela la loi d e nos royaume. Elle vous gène ? Tant pis pour vous. Elle gène certains représentants de notre église aristotélicienne ? Tant pis pour eux. Nous la défendrons ici et ailleurs.

Ainsi donc serait démocratique pour vous qu’un conseil qui ose utiliser son droit de légiférer pour mieux l’interdire au conseil suivant ?

Forfaiture !

Voici pour le droit Vicomte, venons en a vos autres confusions.

Un coms est de passage fugace, la religion elle, est intemporelle.

Confusion et bouilli pour chats, cerveau en sauce blanche... Vicomte ! Nuit et brouillards.. Ca veut rien dire une telle juxtaposition...

Vicomte, il n’est nulle part question de religion dans cette discussion.

Ce n’est pas la religion qui signa le traité avec ses petites mains musclées. Il fut conclu entre un comte et un conseil elu ayant droit pour deux mois pouvoir de légiférer et des représentants de l’église. Rien n’est intemporel dans un traité signé par les hommes.


Et vous vous dites juriste… c’est pitié vraiment de vous lire.

Pour finir qu’il me soit permis retranscrire ici l’intervention public de Monseigneur Clodeweck cardinal inquisiteur . Intervention rendu public en gargote par Monseigneur Graoully, inquisiteur en Anjou. L’Anjou, j’y étais allé pour botter le cul au duc brigand Finam qui entend ait lui aussi rendre une religion ou prétendue t’elle obligatoire par la loi. Il s’agissait la bas de l’Angevinisme.

Devant ce tribunal nous engagions le débat sur les concordats et l’obligation du baptême. Voici la participation de Monseigneur Clodewek. Elle demontre et nous en sommes heureux, que la séparation des pouvoirs et le droit des conseils a legiferer ne gene en fait que vous Vicomte et qu'une partie des representants de notre eglise Arstotélicienne.

Sans commentaire.

Mais vous avez parlé de saisine, Vicomte…. S’il l’accepte je proposerais au comte Amael de l’accompagner. Nous préparons la défense du droit des peuples partout. Ici est la bas. Ici à Toulouse, dans le sud et partout ou cela sera nécessaire.
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Le capitaine de Tolosa entra dans la salle, on lui avait parlé de " Débats houleux" et de "prises de becs" entre les tenants d'un Aristotelicisme triomphant et d'autres hétérodoxes plus ou moins bien léchés. Il passa la porte, sourire aux lèvres :

"Allons, je suis sur que Dame Desiderade s'apercevra bien vite que l'amitié Aristotelicienne se doit de passer au dessus de querelles d'orgueil. Le Coms a bien été baptisé par un prêtre ordonné, il ne peut donc être débaptisé... Théologiquement, je présume que ca créerait des précédents facheux : Imaginez vous qu'on puisse entrer et sortir ainsi du salut ?

Ne nous emballons pas. Le Coms ne veut pas faire de cette province un nouveau Genêve. Nous voulons juste, dans un esprit de rassemblement avec le Royaume et d'humilité envers notre mère l'Eglise, aller au Concordat Royal. Les Nobles du Comtat ne se plaindront surement pas qu'on applique en notre comtat une loi Royale, non ?"
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Bourreau de Tolosa
" Parteg e Grandesa nos menaran a la Glòria"
"Gara los nòstres cròc !"

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Le lude croisa le regard d'un homme et se demanda où il l'avait croisé.

A son Bonjorn, il sourit et le saluat.

Messire bonjour à vous.

puis le Lude attendit un instant qu'un homme pose une question au comte Amael et se tourna vers le Vicomte Aldindethau encore sur le départ.

Vous avez trouvé cela long ? Vraiment ?

Il y à peine 24 heures vous disiez qu'il etait impossible legalement et constitutionnellement pour une province de rompre unilatéralement ce traité à cause de l'article que nous qualifions alors de clause abussive.

Aujourd'hui,vous nous dites qu'en cas de désaccord de notre l'eglise cela est possible. Soit l'inverse.

Le Lude s'inclina

Merci pour tout, désormais chaque province souhaitant rompre un concordat pourra s'appuyer sur l'expertise de Sa Compétance le Vicomte Aldintdethau juge à la Cour d'Appel royale.

Je ne vous demanderai qu'un peu de mansétude, il nous a suffit d'a peine 24 heures pour assister hésbaudie à cette pirouette. Vingt quatre heures ! Et vous trouvez cela trop long ?

Le lude dodelina tristounet

Je vous trouve un peu sévère.

Puis lui aussi sur le départ vers Muret, ajouta

A oui il existe encore un hiatus entre nos positions. Non elle n'est point juridique vous venez de l'établir. La clause abusive ne peut interdire une abrogation unilaterale. Hier elle etait interdite sans accord de l'eglise, aujourd'hui elle est possible si l'église exprime son désaccord. Vous êtes merveilleux Vicomte.

Ce hiatus est... comment dire... diplomatique. Vous souhaiteriez que la province en question utilise d'abord le dialogue pour tenter d'obtenir l'aval des représentants de l'église. Question de respect si je comprend bien.

Possible... pour permettre un dialogue respectueux du droit legitime de legiferer, Il ne rest edonc plus à l'église que de dénoncer les motivations qui la conduise partout a inclure cette clause abusive que nul, selon votre expertise, n'est tenu de respecter. Vous vous souvenez ?

"L’abrogation unilatérale abus de pouvoir de régnant sans scrupules ".

Ensuite, be chaque province jugeras.

Dites, pour la saisine, vous defendrez qu'elle position ? Celle d'hier ou d'aujourd'hui ?

Pour ma part, je conseillerai au Comte de présenter les deux votre, par soucis de réalité.
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