Puis il ecouta le vicomte Aldintethau déclarer "
Je viens ici signalé que le coms ne peux unilatéralement et légalement rendre caduque ce concordat. Le Concordat doit être soumis à un vote du conseil à la majorité ainsi qu'avoir l'aval de l'église pour ce faire. " Vicomte merci de nous preciser que selon vous pour légiférer un comte ou un conseil devrait avoir laval de notre église. Merci de démontrer dans les faits en quoi ce traité est contraire à la libre suzeraineté du peuple et de ses conseils élu.
Cette question nest pas que Toulousaine et ceci motive mon intervention, celle dun homme détat.
Avant cela, nous avons vu dans de multiples provinces des élus, conseiller, duc , comte ou maire, tenté de donner appartenance religieuse inaliénable à leur province ou à leur ville.
Au nom de leur religion ici ou de prétendue telle là.
Au nom de lAngevinisme (Anjou), du Catharisme (Armagnac) ou de lAristotéliscisme.
Partout, en dehors du Domaine royale, se sont multiplier des accords léonins interdisant à un conseil ultérieur légitimement élu de remettre en cause une décision dun précédent conseil, parfois même au mépris de leur propre droit (Bretagne). Accords léonins qui tous contiennent la même clause juridiquement insoutenable (en substance) :
« Cet accord ne peut être modifié ou rejeté sans accord des deux parties contractantes »
Modifié cest le bon sens, rejeté cest inacceptable !
Cette phrase ou dautre qui ont le même sens sont inscrite, sauf rare exception dans quasiment tous les concordats proposés et signes par léglise Aristotélicienne. Pour cette raison nous avons toujours refusé en Armagnac refuser den signer. Pour cette raison nous avons nous même déchiré le traité de la garde Episcopale.
En effet les représentants de léglise Aristotélicienne entendent bafouer les us et coutumes de notre royaume.
Nul conseil tenant ses pouvoirs de lélection du peuple ne peut légiférer pour interdire aux générations suivantes de faire valoir les mêmes droits.
Il en est de même de lobligation du baptême pour être élu. Ceci est contraire à la volonté de notre Roy Lévan, seul droit de droit divin.
Jamais il na demandé a personne de décliner ses appartenances religieuses avnt d'être eligible. Qui ose au nom de sa religion se juger digne de modifier les règles établi par ce roy de droit divin. Qui ose se trouver supérieur ?
Nul nest obligé de décliner son appartenance religieuse en se présentant à une charge élective.
Nul élu nest contraint de se sentir coupable de lappartenance religieuse dautres élus choisit par le peuple. Nul nest contraint den répondre.
Nos conseils sont lorganisme décidé par notre Roy pour garantir la séparation de pouvoir et le libre arbitre donné aux hommes par Dieu. Vous navez pas à y toucher. Ni à rendre responsable lun de ses membres des actions dun autre.
A ceux qui justifient lobligation du baptême des élus par lexemple nous disons : lexemple se meure sil devient obligation.
A ceux qui nous dise « Est-ce un crime que de vouloir voir élu des gens qui ont appris à faire la part du bien et du mal en ayant reçu une instruction religieuse? »
Nous répondons : « Vouloir voir » est légitime, Mais qui êtes pour limposer ? Qui êtes vous pour pensez que votre appréciation religieuse du rôle dun élu est supérieur a ce quand à décidé notre Roy de droit divin ?
Avec Héraclius, grand connaissance de lappétit des hommes nous affirmons comme il le contresigna dans le concordat royal :
"L'Église et la Politique:
A savoir que la loi de Dieu est supérieure à celle des hommes, mais que Dieu a donné aux humains le libre arbitre.
Toutefois, ce libre arbitre est un droit individuel réglementé par la législation des hommes, nul ne peut aller contre ces lois sans se mettre en même temps hors de la cité. Dans cet ordre des choses, nul élu ne pourra se retrancher derrière ses convictions religieuses, pour participer à la création dune législation locale allant à lencontre de la volonté de ladministration royale. " Nous, dans le sud ne sommes pas dans le domaine royal. Devons nous pour autant bafoué le droit du peuple ?
Je salut la décision du comte de Toulouse et jappel toutes les provinces du royaume à faire de même.
Bas les pattes devant le droit des peuples. Honte à ceux qui abandonnent leur devoir de conviction pour défendre leur religion et ont cherché à limposer par la loi.
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