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[RP] « Avant j'étais chaste. »

Ashikaga_ailisha
    Dire ce à quoi elle pensait en marchant vers les quartiers du Lotus noir aurait été aussi inutile que stupide, soit car sa pensée était centrée sur ce qu'elle allait faire soit parce qu'effectivement elle pensait à des namagashi pour ne pas se concentrer sur ça. C'était rond, rosée mou en bouche et pourtant fort agréable au goût, à base de haricot elle les préferait néanmoins bleu et carré.
    En tant que narratrice la seconde solution me semble la plus propable.

    Elle arrive devant les quartiers, elle n'aime pas se retrouver si loin des siens, sa visite même n'a aucun intérêt, sa présence n'était que le fruit d'une envie compulsive, comme d'habitude.
    Ai' dévisage la servante à l'entrée, n'hésite pas un instant à rebousser chemin. Elle reste.

    « Je souhaites m'entretenir avec Ashikaga no Mabuchi. »

    Elle toise la servante de haut en bas, elle ne semble vouloir répondre à une Ai' qui est au maximum du seuil de politesse du aux domestiques de l'homme qui traite ses servantes comme des chiennes, comme elle au demeurant.

    « Maintenant. »

    Et lorsqu'elle se retourne pour cherche l'objet de tous ses maux Ai' l'observe, la détaillant, elle n'était pas laide, alors comme toute adolescente elle se pose la question fatidique: Est-ce qu'il l'a sauté? - Peut-être, et alors, n'es-tu pas plus belle?
    La donzelle ne cherche même pas à réprimer un sourire, du à la réponse ou à la stupidité de sa question.
    Peu importe en vérité, à défaut d'être droguer elle décide de jouer d'avantage avec le feu, Ai' aime bien les conneries, surtout les grosses.

    Cela devait faire une semaine qu'elle avait reçu couvercle en cadeau, couvercle étant le singe qui obligait la belle à parler au Lotus, pas que ça la dérangait beaucoup, au fond, mais plutôt crever que de l'avouer.
    C'est très déconcertant de ressentir quelque chose, sans pour autant être fort cela l'attire, ce qu'elle cherche en permanance dans les drogues pourrait donc se trouver autour d'elle, en plus éphemère mais plus attrayant. Alors, Ai', comme toujours, fonce tête baissée.

_________________
    Une Sensei travestie
    Une Chenille pour nièce
    Un Bushi rose pour meilleure amie
    Veuve avant l'mariage

    Pas besoin d'une bannière pour se rendre compte qu'elle est foutue.
Mabuchi...
-Je souhaites m'entretenir avec Ashikaga no Mabuchi.

Puis un moment plus tard:

-Maintenant.

Il sourit. Il savait qu'elle viendrait tôt ou tard...
Mais pourquoi venait-elle?
Il fit signe de la tête à la servante puis laissa entrer Ai, et attendit qu'elle s'assoit avant d'entrer à son tour.
Il avait enfilé un grand kimono noir, comme à son habitude, brodé d'un Lotus noir aux contours d'argent, là aussi habituel. Rien d'autre de notable dans ses habits sombres. Il s'agenouilla et la regarda un sourire aux lèvres. Il regarda la servante, sans le sourire, et le regard éloquent.

Après la fuite de la servante, il reporta un doux regard à Ai et sourit en coin.

-Que me vaut la joie de votre visite, Ai-chan?
Aurais-je par mégarde emporté quelque chose?
Ou pourrais-je encore vous rendre service?

Il la regarda attentivement dans les yeux et sourit. A voir ses pupilles, elle était soit droguée, soit elle ne venait pas pour parler de la pluie, ce qui aurait été étonnant de toute manière... Et à sa démarche.. Il sourit un peu plus.
Il n'aurait pas pensé viser juste, mais apparemment si. Était-elle attrapée à son filet? Ou avait-il plus simplement aiguisé sa curiosité et agissait-elle par pulsion....

La seconde solution lui paraissait de nouveau la meilleure, aussi choisit-il d'attaquer le problème sous un autre angle que celui qui aurait été le plus direct.

-Je suis désolé je n'ai pas beaucoup d'herbe, et une seule Kiseru, puis-je me proposer que nous la partagions? Oh et je n'ai pas de namagashis, peut-être souhaitez-vous que j'en fasse apporter?

Il la regarda, et pris la pipe sur la table qu'il entreprit de gestes réguliers de bourrer lentement, sans la quitter des yeux, attendant clairement sa réaction.
Ashikaga_ailisha
    Le noir, c'est autsère, tellement qu'elle ne l'a pas choisit pour porter le deuil de son ex-futur-époux, la seule chose qui la rendait triste était que jamais elle n'épouserait un colonel, un fonction jugée très classe par sa personne.

    Elle s'asseoit, Ai' n'aime pas se retrouver assise lorsque d'autres son debout, une raison du à un complexe d'infériorité sûrement.

    « Que me vaut la joie de votre visite, Ai-chan?
    Aurais-je par mégarde emporté quelque chose?
    Ou pourrais-je encore vous rendre service? »
    « Vous aviez une raison quand vous êtes venu en mes appartements? »

    C'est mignon comment les choses prennent une tournune si banale entre les deux protagonistes. Et ils se regarde, comme les deux grands enfant qu'ils sont, ceux qui sont sur le point de faire la méga grosse connerie du siècle.

    « Je suis désolé je n'ai pas beaucoup d'herbe, et une seule Kiseru, puis-je me proposer que nous la partagions? Oh et je n'ai pas de namagashis, peut-être souhaitez-vous que j'en fasse apporter? »

    Entre deux individus qui se regardent il en fallait un pour entrer en matière. Ai' hausse un sourcil, ne feint même pas de ne pas comprendre, elle pourrait partir, ou même sortir le Kiseru qui se trouve dans sa poche.
    Qu'elle est bête la mignonne, à sourire comme si elle contrôlait la situation, ne pas venir en revanche aurait au moins prouvé qu'elle se contrôlait tout simplement.

    « Non merci, aller chercher des namagashi ne me ferait que plus attendre, en revanche je ne suis pas contre tirer sur votre Kiseru. »

    Mayday, Mayday, Mayday.
    - Vous pouviez pas faire qu'elle la ferme avant qu'elle dise des énormités pareilles! Une si gentille fille.
    A défaut de reprendre la parole elle prend du bout des doigts, et avec un soin calculé, le Kiseru qu'elle place entre ses lèvres sans pour autant l'allumer.

    « Vous auriez du feu? »

    Mais quelle conne.

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Mabuchi...
Il sourit de la voir prendre le Kiseru en bouche, et comme elle demande du feu, il se lève, et vient s'agenouiller derrière elle pour allumer le Kiseru, car il se trouve être trop loin pour l'allumer d'en face.
Heureux hasard me dirait-vous? non, heureux choix de table et de place.Mais trêve de subterfuges et de plans machiavéliques (surtout que Machiavel au Japon pas trop)...
Il passe donc ses bras autour d'elle, prends doucement sa main dans la sienne, tends de l'autre le briquet au-dessus du Kiseru...

Et en moins de temps qu'il n'en fout pour dire le nom complet de celle dont il ne sait même pas que le faire avec elle est une connerie, il la renverse en arrière, attrapant le Kiseru qu'il pose sur la table presque délicatement, jurant avec l'absence de douceur dans la façon dont il la plaque au sol, et l'embrasse.

Lotus Noir ne s'arrête pas en si bon chemin et en profite pour glisser sa main là où il ne devrait pas... Mais d'une elle semble en mourir d'envie, et de deux elle ne pourrait lui résister, et n'oserait lui reprocher par la suite.

Il écarte donc les jambes de celle qu'il s'apprête à faire entrer dans le monde des adultes par la petite porte, et sans plus de cérémonies, profite de ce qu'elle s'est déjà bien monté la tête toute seule et ne demande guère plus de précautions.

Pour son plus grand malheur il ne s'arrête pas au premier sang, et scelle peut-être son destin, un moment de plaisir malsain en tout cas à coup sur. Le tout sur un tatami, pas très "digne" de lui ça....mais au moins est-ce avec une Ashikaga, il ne trahit pas son sang en le salissant avec une paysanne.
Ashikaga_ailisha
    C'était triste, une jeune fille déshonorée de la sorte et qui finalement adorait l'être.
    Elle jouait avec les cheveux de son amant, c'était fait, s'en était fini d'elle qui se faisait un plaisir de jouer avec le feu, à briser une routine bien installé et repousser ses propres limites.

    Ai' se redresse, sans jeter un coup d'oeil à son amant, se rhabille sans plus attendre.

    Sa seule envie immédiate, en plus de se jeter sur de l'opium ou une montagne de namagashi était de se laisser tomber dans les bras de Kinu, son ancienne servante.
    C'était finalement de sa faute, tout ce qui arrivait, sa séquestration, le viol de sa cousine, le chômage de Kinu, sa perte d'innocence et tout ce qui en découlera encore.

    La donzelle pousse le paravent sans avoir lancé un regard plein de reproche aux servantes qui écoutait sans indiscrétion aucune, ce qui se déroulait dans les appartements du Lotus noir et qui n'avait sûrement rien raté de la scène.
    Elle fronce les sourcils à leur intention, si elle parle elles devront toutes se faire seppuku et cette idée seule la met en joie.

    Elle retournera en ses appartements, elle sortira son Yan Qiang et fumera pour oublier que Kinu n'est plus là, que son sensei est en guerre et qu'elle s'emmerde à mourrir avant de revenir lui rendre visite, parce que ça l'amuse follement.

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