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[RP CULTE] Église de Verdun

Goeri
Monseigneur Huet déplia la missive que lui envoya Uriel et lut attentivement. Alité depuis quelque temps pour faiblesse, il ne put répondre au besoin du diacre itinérant. Il fit donc venir son fidèle Sylvestre à son chevet.

Va mon brave, va donc afficher ces bans aux portes de l'église

Sylvestre prit la direction de ses appartements où il enfila cape et bottes. Il sortit du palais, mais ne sut, à priori, pas par où passer pour se rendre à l'église. Quelqu'un avait retiré les indications !

Ah ! Ce doit faire plus de vingt et un jours que personne ne s'y soit rendus... Se dit-il.

Il prit donc un bout de bois qu'il plaça au coin de la rue et y inscrit : [CULTE] Église de Verdun.

Devant les portes, il prit un petit marteau, ainsi que quelques clous et mit en place l'annonce suivante...:



[b]
mis en annonce par {jhana} le 12/02/10 à 17h30
Anastazia_
Isis était à Verdun depuis quelques jours. Elle n'arrivait pas à entrer dans l'église. Elle s'arrêta à la porte. Mais c'est comme si quelque chose l'empêchait de pousser la lourde porte. Elle en conclue que c'était ses souvenirs qu'elle avait ici et qui lui revenait en mémoire.

Puis, elle se décida à entrer dans le lieu saint. Elle alla vers l'autel et s'agenouilla. Elle ferma les yeux et pria


Dieu, je te demande de protéger tous ceux qui me sont chers à mon cœur. Et tu sais aussi de qui je veux parler. Je te demande de le protéger plus particulièrement car je crains toujours quelque chose pour lui. Mais je voulais aussi te remercier de m'avoir permis de retrouver le bonheur auprès de Wseb. Maintenant, je sais que je suis heureuse. Je te remercie encore.


Isis resta encore un moment pour prier et elle sorti de l'église le cœur plus serein. Elle pouvait maintenant rentrer sur Épinal l'esprit plus tranquille.
Maximin
La Lorraine, enfin !
Il était désespéré de n'avoir plus vu ces paysages depuis longtemps.
Mobilisé par la Garde Episcopale en Champagne, en Artois, en Flandres, ils s'étaient enlisés dans une situation presqu'inextricable, frôlant chaque jour le risque de se faire tuer par une armée rebelle.

Il n'y avait pas eu que du positif dans cette mobilisation et le moral des troupes était bien bas.
Mais la vue des forêts lorraines lui avait donné du baume au coeur.

Arrivé de bon matin à Verdun, le village commençait à s'activer, il le traversa pour se rendre à l'Eglise, laissant son ami le sergent Domi rentrer enfin chez lui.
Croisant sur la route de nombreuses personnes telles que Xaba, Gratien, Margès, McChipie, Adelphe, Tophe, Caoimhim, Healman, Pierreden et beaucoup d'autres, il arriva sur la petite place et fronça les sourcils.

Ce qui'il vit lui fit un choc ...
L'Eglise ... il y avait eu un accident ... l'édifice s'était en partie effondré et il restait bien peu de cette ancienne structure.
A regret, il constata que cette page de sa vie était bel et bien tournée et que comme le disait l'adage, il fallait aller de l'avant.

Il entra dans l'édifice et se signa, salua la statue d'Aristote et se dirigea vers la croix de Christos, devant laquelle il s'agenouilla.

Le Diacre Itinérant avait du service à reprendre en Lorraine ! Et c'est par Verdun qu'il allait commencer.
Il prépara l'intérieur de l'édifice, alluma quelques bougies et ouvrit son livre des vertus puis il sonna donc les cloches !

Dong ! Dong ! DOng ! DONg ! DONG !

Se rendant sur le parvis, il attendit que les premiers paroissiens répondent à l'appel d'une cloche qui avait un peu pris la poussière !.
Goeri
Dong ! Dong ! DOng ! DONg ! DONG !

Les cloches ? Qui donc pouvait sonner les cloches ? Il n'y avait de curé à Verdun depuis longtemps et lui-même, l'évêque, somnolait joliment dans sa couche. C'est qu'il y avait de l'insistance dans ces Dong ! Huet ne put se convaincre de ne rien entendre bien longtemps, il ouvrit l'oeil. Aux abords du lit, une jeune servante.

Monseigneur ?

L'évêque balança ses pieds hors de la couche et s'installa en position assise. Il prenait du mieux, il est vrai. Le médecin du village lui prédisait encore 5 à 6 mois... Huet n'appréciait pas ce genre de charlatan et projetait plutôt un quatre à cinq semaines de repos encore.

Qui donc est au clocher ?

La jeune fille y alla d'une légère saluade puis se rendit au balcon où elle tenta d'y voir une silhouette dans l'entrée de l'église, de l'autre côté de la place.

Il porte la bure, monseigneur, mais je ne reconnais son visage, la pénombre le couvre.

Monseigneur la contempla alors qu'elle était accoudée à la balustrade puis fixa rapidement ses pieds alors qu'elle revint.

Eh bien, va donc voir ce fainéant de Sylvestre, qu'il aille voir ! Ça lui fera du bien de discuter à un clerc plutôt que de conter fleurette au village pour une fois !
Maximin
Le diacre se demanda si la cloche avait bien sonné.
Personne !

Les amis Verdunnois était-ils donc si affairés que pour ne point aller à la messe ?
A moins que l'effondrement de la précédente église ne leur eût fait peur et qu'ils auraient cru que Dieu les avait délaissés ?

Uriel ne savait répondre à ces questions.
Fidèle à ses convictions, il commença donc sa messe seul ...

Il remonta l'allée centrale en direction du choeur et s'agenouilla face à la croix de Christos pour se relever et aller prendre place derrière l'autel.
Baissant la tête, il récita la prière de la confession :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
.

Enfin, il entama le crédo :


Pierreden
Ayant entendu les cloches sonner à nouveau, Pierreden prit la direction de la chapelle du village.
Depuis son récent retour de campagne militaire hors des frontières de la Lorraines, il ne s'était pas aperçu que la petite église avait été rénovée.
Il avait du une fois y chasser un étranger qui l'utilisait pour abriter ses loups.
Un moment,il avait cru que la venue de l'évèque dans leur communauté aurait redynamisé l'édifice, mais tout cela c'était soldé par la construction d'un luxueux palais pour son confort et quelques prêches sur le marché.

Enfin aujourd'hui les cloches sonnaient à nouveau, et un peu de recueillement après les combats de ses dernières semaines, ne ferait pas de mal.
Et puis une autre idée plus privée trottait dans sa tête.

Quand il entra, il vit le Diacre Uriel de dos qui commençait à réciter son CREDO.
Il se joignit à lui.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
Maximin
Uriel désespérait de voir venir quelqu'un à la messe lorsqu'une personne fit son apparition.

C'était Pierreden ! Cela faisait ... au moins 4 mois qu'il ne l'avait vu ...
Il avait célébré son mariage avant de quitter Verdun, cela paraissait si loin déjà ...


Je vais vous lire un passage du livre des Vertus, soyez attentifs, car il va vous apprendre beaucoup de choses sur notre belle religion Aristotélicienne.

Livre I – Préhistoire, partie IV
"Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur.
Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier.[…]
C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de le partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore. Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.
Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”
Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?
Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venaient d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettrait dorénavant de dominer leur prochain."


Le Diacre fit une courte pause avant de reprendre :

Mes Amis, ce texte décrit ce que devint la cité d’Oanylone, la ville construite par les premiers humains que Dieu venaient de reconnaître comme ses enfants.
Et parfois j’ai l’impression, moi, de voir des villes qui deviennent ainsi ! Et, ça je ne pourrais jamais l’accepter. Il est de mon devoir d'avertir du danger qui guette ...

Car, oui, Oanylone fut détruite par le Créateur dans un cataclysme effroyable.
Vous souhaitez donc qu'un jour votre ville subisse le même sort ?
Souhaitez-vous que vos âmes au jour de votre mort soient envoyées en Enfer, dans cette lune où les Princes-Démons exercent les pires sévices ?

Non, mes Amis. Non ! Réagissez ! Il est encore temps.
Aidez les simples d’esprit à progresser !
Aidez les nouveaux arrivants à s’intégrer au sein de notre communauté !
Partagez vos connaissances, votre bonne humeur, votre amitié et que cette ville devienne le village fort accueillant.

Je compte sur vous tous, mes biens chers enfants. Ne vous abandonnez pas à l’orgueil ni à la colère, mais faites preuve de don de soi et de tempérance.


Ce qu'il avait vu ces derniers temps n'était pas pour le rassurer ...
des guerres, de la misère, ... heureusement, il restait encore de l'espoir.
Sylvestre
Sylvestre ! Sylvestre !

Ledit Sylvestre avait pris les habitudes de son maître et somnolait, lui aussi, dans sa couche. Il maugréa à la voix de la jeune servante l'appelant.

Grumble... Humpf... Elle a beau avoir les plus belles miches du coin, elle n'en reste pas moins la plus casse-pieds du village...

La jeune servante entra sans demander son reste, ouvrant la porte à la volée. Elle lui fit le plus grand sourire en lui annonçant qu'il devait aller voir à l'église qui prenait la liberté d'y jouer de la clochette.

Ah ben ça la belle, ce vieux rabougris, il peut bien y aller lui-même si ça lui chante ! D'ailleurs, j'avais prévu visiter la fille du forgeron cet après-midi. J'ai pas que ça à faire, gagner mon Salut !

Il se leva, enfila, bottes, capes et chapeaux, et sortit sans jeter outre regard à la jeune fille... Son allure de fier homme, il ne le gardait que devant les autres domestiques du palais. Ce doux agneau n'avait d'autres moyens d'existence que le pain et le toit que lui offrait l'évêque. Il fit donc détour par l'église avant de poursuivre ses activités habituelles, quoique douteuses.

De l'extérieur, Sylvestre ne voyait personne à l'intérieur. L'évêque avait dû rêver. Puis, s'approchant des portes grandes ouvertes de l'église, il perçut une voix. Cette voix semblait être portée par la liturgie aristotélicienne. Le Credo ! Sylvestre entra silencieusement et se tint debout, songeur...

Il écouta l'homme devant. Il ne le connaissait pas. Sylvestre était venu à Verdun en même temps que monseigneur Huet. Ce dernier l'ayant ramassé mal en point non loin de Joinville. Enfin, sa bure, ses paroles; il n'y avait de doute, cet homme était un clerc.
Maximin
Le dicra allait maintenant terminer sa messe par le partage.

Il prit un quignon de pain et le rompit, puis il versa le vin dans la coupe.
Enfin, il invita les fidèles à venir communier.




Je vous remercie d'avoir assisté à l'office.

Allez en paix, maintenant !


Un pâme sourire s'afficha sur son visage ... il eut espéré voir davantage de monde ... mais soit ... telle était la vie ...

Avant de rassembler ses affaires pour partir, le soir-même, car il avait encore beaucoup de choses à faire, il alla saluer Pierreden.
Lui donnant l'accolade, il le prit par les épaules.


Pierreden ! Je suis heureux de te revoir en bonne santé !
Tout va bien pour toi, j'espère ? Encore plus depuis la naissance !!
Remets mon bonjour à Aza, cela fait des lustres que je ne l'ai pas vu non plus ...


D'un signe de tête, il remit également ses salutations au sieur qui venait d'arriver.
Mcchipie


Mcchipie se rendit à l'office verdunoise consciente du retard qu'elle accusait à cause de son travail à la mairie et aux ambassades.

Elle n'avait plus une minute pour elle mais elle aimait cela, elle n'aurait pour rien au monde cesser ces activités.

Elle salua le mari de sa filleule adorée et le diacre.

Bonjour Messieurs. Comment allez vous?
Uriel, j'aurais besoin de vous voir, vous ou quelqu'un de la GE, j'ai un don à faire

Elle se recueillit ensuite sur un banc dans un instant de pure prière.
Maximin
Alors qu'il allait remballer ses affaires pour se rendre à Toul, une silhouette se profila dans l'embrasure de la porte : McChipie.

... Uriel, j'aurais besoin de vous voir ...

D'abord interloqué, il prit cela sur le ton de la plaisanterie.
Ainsi donc elle était ambassadrice, il en avait entendu parler ... soit ...


Bonjour Excellence.

Tu me vouvoies, maintenant ?
A moins que ... ces nouvelles fonctions t'y obligent ?

Merci beacuoup pour le don, MC, c'est vraiment gentil de ta part, je t'en suis éminemment reconnaissant.
Saches que ton nom sera cité lors des messes à la Garde Episcopale ... je sais que tu ne demandes pas cela, mais c'est ainsi, ce sera un moyen pour nous de te remercier ...

Et me voici déjà reparti ... ce soir pour être exact ... un petit tour de Lorraine avant de me poser un peu ...
Maximin


(hrp : il suffit de cliquer sur l'image pour avoir la traduction française)
Allessia
-Merci mon Dieu de me permettre de vous prier dans votre maison.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


_________________
Giova
Apres une ballade en Verdun ,village magnifique et fort accueillant,
le Franc arriva devant l'Eglise , lieu Saint endroit parfait pour se reccueillir en toute sérénité.

Il y entra silencieusement ,voyant que l'edifice se trouvait plongée dans un grand silence , il se demanda ou pouvaient se trouver les Aristoliciens .

L'office ne se faisait plus icelieu, Giova resta pensif en la Force des croyants.

Il se dirigea en l'autel puis se signa devant celui-ci avant de prendre place sur un banc .Il ferma les yeux et se plongea dans la confesse de son Ame ....


**Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.**

Après s'être confessé à Dieu, le Franc prit son livre des Vertus .
Celui ci l'accompagna dans tout ses deplacements ,ouvrage qu'il ne pouvait quitter en ce monde .
Il l'ouvrit et tomba sur la page "de l'extrait de la vie de Christos, le prophète"


Citation:

Alors, comme Jeshua continuait à marcher, sans regarder derrière, il vit soudain devant lui l'image d'une grande ville. Cette cité était magnifique, les tours et les murailles ne cachaient pas sa richesse et les maisons, ornées d'ors et de pierreries, semblaient briller de mille feux. Un dôme dépassait, qui devait être celui du palais du maire. La douce voix de la créature sans nom dit à Christos :

«Vois cette belle ville, et contemple sa richesse ! Si tu voulais, tu pourrais en devenir le maire, avec les talents que tu possèdes. Car en vérité, tu as été capable de jeûner durant toutes ces journées, ainsi que de résister à la fatigue et aux femmes ; ta force de caractère pourrait t'emmener très haut ! »

Alors Christos lui répondit, sans se mettre en colère : «Va-t-en, Esprit malin, qui veut me perdre dans l'orgueil, l'envie et l'avarice. Je résisterai aussi à ces péchés-là, car il est petit, celui qui cède à ses pulsions. »

Alors la créature sans nom dit : «Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les plus forts de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J'ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous, les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l'esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu'en sachant apprécier les plaisirs de Sa création ? »

Mais Christos lui rétorqua : «Va-t'en, tentatrice! Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n'es pas Sa préférée. Il t'a reléguée dans l'ombre, car tu t'es détournée de Sa lumière. Il ne t'a laissé la parole qu'afin d'éprouver la foi des humains. »

Et il ajouta : «Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t'a pas donné ce titre, vile créature, car tu n'as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c'est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l'a enseignée le prophète Aristote nous permet d'apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché. »

Il conclut enfin : «Car le péché est la négation de la perfection divine. L'abandon total aux mille plaisirs s'accompagne du détournement de l'amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l'amour de son créateur. Alors va-t-en! »

Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. Il avait traversé ce pays de tentations durant quarante jours.


Prenant une petite pause, le Franc referma le Livre puis le posa pres de lui .
Dans la minute qui suivit , son esprit se plongea dans une longue meditation se rememorant son passé , ses missions et bien d'autres .....

le Franc etait destiné a servir la Sainte Eglise ,vie qu'il avait choisie avec fiertée pour porteger la veuve et l'orphelin ,les opprimés ,les clercs et defendre les valeurs Aristolicienne.

Vie palpitante qui lui fut offert de part son choix il voyageait dans tout le Royaume et le Saint Empire ou il pouvait se joindre au peuple toutes provinces.

Giova reprit ses esprits ,vit que le temps passait bien vite
le moment etait venu pour lui de reciter le Credo avant de reprendre son chemin .


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Adelphe
Adelphe entra dans l'église et se mit sur un banc les main croisées sur son front et prier à Dieu.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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