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[RP CULTE] Église de Verdun

Allessia
Je faisais face notre bien aimé Diacre et je le regardais les mains joints
je lui dit....


merci frère Uriel pour cette belle médaille elle ne me quittera jamais

merci pour le cierge, oh..
Oh mais je suis Baptisé alors, ouaie, ouaie...merci, frère Uriel,


je déposais un baiser sur sa joue, heureuse d'être enfin Baptisé...
je me retournais vers notre nouvelle Diaconesse pour la félicitée..


Tout mes félicitation Diaconesse Melly, j'espère recevoir de bon conseille de votre part, merci de finir mon Baptême, je vous en serai toujours reconnaissante, je suit les préceptes de nos pères et je connais toute mes
prières par cœur, ma marraine est là pour le dire...
je suis gentille et obéissante...

je restais les mains jointe, en attendant la suite, je priais doucement dans ma tête, pour que cette cérémonie se termine et enfin...

Je vis ma Marraine par très loin de moi, et cela me rassura, j'eus moins peur de la suite....
Maximin
Uriel sourit à Soraya ; il fut surpris de recevoir une bise, mais en apprécia la juste valeur.

Ce fut un plaisir pour moi.
A toutes fins utiles voici votre certificat.

Et si jamais vous avez le moindre problème, vous pouvez toujours venir me voir à l'archidiocèse.

Il regarda la jeune fille souhaiter tous ses voeux à Melly, qui allait avoir du pain sur la planche avec sa licence ...
Rozenn.
Elle sourit à la nouvelle baptisée qui la félicitait. C'était une gentille attention de sa part.

-Merci beaucoup à vous. J'espère aussi que je donnerais des bons conseils à suivre. J'dis bravo si vous connaissez tout par coeur, moi j'suis obligée de réviser mes prières tous les soirs pour pas oublier ! J'ai une mémoire de poulet pour cette chose là c'est très bizarre d'ailleurs.

Et..Oh chouette... Le truc qu'elle avait finit par apprendre par coeur pour pas dire de bêtises tellement elle pouvait en dire : Le partage du pain et du vin.

Elle invita donc tout le monde à le partager ce pain et ce vin que le Frère Uriel avait déjà préparé.



_________________
Allessia
Après avoir communier, je me repris et je m'adressais au gents qui m'entourais...

Merci, frère Uriel, ainsi que Melly, pour votre gentillesse a tout les deux..

je regardais ma médaille fièrement, je la trouvai joli...

voila, alors je suis baptiser, maintenant, j'en suis bien contente..

oh mon certificat de baptême il est pour moi, je doit le garder précieusement
tout le temps que je vivrais...

je peu l'accrocher au mur dans ma chambre ca fera joli dans un beau cadre..
C'est ce que je vais faire, tout le monde pourra le voir, comme çà...

je vous remercie et vous souhaite une bonne soirée ainsi qu'une bonne nuit
a vous qui avait insister a mon Baptême...
j'embrassais affectueusement ma Marraine qui avait été présente
tout au long de la Cérémonie....

_________________
Maximin
Uriel sourit à Soraya, qui avait été très agréable pendant son baptême, elle s'en repartirait avec un bien beau certificat.

Enfin, il vint pour partager le pain et le vin, moment de communion entre tous les fidèles.

Il prit alors la parole.


En ce jour aussi, je voudrais rendre un hommage à trois êtres qui nous ont récemment quitté.
Il s'agit de Dame McChipie et de sa fille Léa. Et hélas il y a aussi le petit Théo, qui s'en est allé.

La mort, injuste, frappe à l'aveuglette autour de nous, prenant sans se soucier, et ne faisant aucune concession ...


Il pria alors silencieusement pour les disparus ...
Elisette
Elisette écoutait en silence depuis le début de la cérémonie à laquelle Lavania l'avait invitée. Elle avait regardé avec émotion la jeune Soraya rejoindre la Grande Famille, et s'était rappelé son baptême à elle, qu'Uriel avait officié au début de sa carrière dans le domaine. Sa marraine était là...Alistryna. Elle avait quitté ce monde il y a peu, sans l'avoir revue depuis son départ de Lorraine. Elle lui manquait tant, elles qui avaient été si proches ! Proches...Oui...Tous ses proches la quittaient l'un après l'autre. Théo...Son fils, celui qui avait été en elle, qui était une partie d'elle, qu'elle avait aimé et chéri pendant huit années...Oh ! Comme elle l'avait pleuré. Comme elle pleurait encore de voir tout le monde plaindre Fiha d'avoir perdu son fils, et l'ignorer elle alors que c'était elle qui l'avait mieux connu...Elle savait que certains la voyait comme coupable d'avoir laisser son fils seul durant ces quelques jours, mais elle l'avait tant cherché, sans arrêt, sans succès...Elle même s'en voulait tant...

Elle laissa une larme couler en entendant les dernières paroles d'Uriel, et commença à prier pour son fils bien-aimé.
Allessia
Moi aussi j'était très triste de ces disparitions,
notre ancienne Mairesse Dame Mcchipie avait été très aimable avec moi
ma bien accueillie quand je suis arrivée avec du pain et un grand sourire
je me souviendrais toujours, de se soutien et de toute cette gentillesse pour moi...


Je regardais le Père Uriel et je prenais exemple sur lui je récitais le Crédo
en sa mémoire, ainsi qu'a tout les siens...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Rozenn.
L'annonce d'Uriel lui jeta comme un froid, elle venait de reprendre conscience que son travail de Diaconesse lui demanderait de s'occuper, non seulement de mariages et de baptêmes, mais aussi d'enterrements....

Elle ne trouva rien d'autre à dire que ceci.


-Prions pour que leurs âmes trouvent le chemin jusqu'au Soleil...

Comme les autres, ce f u t une prière intérieure qui commença pour la Jeunette. Les deux mains jointes et les yeux clos.
_________________
Maximin
Et oui, hélas, les enterrements faisaient aussi partie des sacrements.
Et c'étaient de loin les moins drôles ... voir tous ces gens tristes lui fendait à chaque fois le coeur.

Il se leva alors et soupira en pensant aux disparus.


Bien, Melly, vous voici diaconnesse.
Nous nous retrouverons pour la messe de dimanche ? Je vous laisse faire, et je serai aux premiers rangs ...


Il se pencha alors vers elle.

N'oubliez pas votre séminaire à Trèves.
Maintenant que vous êtes membre du clergé, il devient impératif de de compléter dans les meilleurs délais ...

Rozenn.
La Brunette retroussa le nez. La messe ? Mouarf ! Le truc qu'elle n'avait jamais fait et qu'elle n'avait jamais compris dans quel sens il fallait le faire. Groumpf..... Elle se débrouillerait.. Se rappellerait les messes du Frère Bender.
Punaise que ça remonte à loin ça wow !

Héhé... Le Séminaire ..


-Vi vi j'serais là pour la messe. Mais ouais.. Resez au premier rang, on sait jamais..... J'ai jamais fait, j'vais p'tetre avoir des trous..

-Pour le séminaire... J'fais c'que j'peux, j'suis encore entrain d'prendre mes marques en Lorraine en fait.. Alors j'prend pas trop d'temps pour faire ça encore.. J'ai un peu honte j'avoue.....

_________________
Rozenn.
Nous étions donc Dimanche ! Dimanche..... Le jour de la messe et précisément ce Dimanche qu'elle redoutait assez de par le fait qu'elle n'avait jamais fait de messes.
Ceci dit, elle était tout de même pressée un tantinet.
Ce matin, elle arriva assez tôt à l'eglise et grimpa les marches pour aller sonner la cloche !

Elle redescendit une fois que ceci fut fait, afin d'accueillir les fidèles dans la bâtisse.




Une fois qu'elle eut accueillit un certain nombre de personnes, elle se rendit à sa place derrière l'autel et entama donc la messe.

-Pour commencer, confessons nous, car nous avons pêché. Le seul moyen pour que le Très Haut nous pardonne est de se confesser. Alors allons y.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

AMEN


Ensuite, elle tenta de se souvenir de ce qu'il fallait faire... Hum oui le sermon ! Heu.... Elle avait pas préparé ça.. Bon ben, à la one again !

-Vous devez savoir chers fidèles, que cela fait plus d'un mois que vous avez élu le Conseil Ducal. Ce qui veut dire bilan de mi-mandat. Pour le moment, cela n'a rien de bien méchant, sauf quand certains de ces conseillers se pensent supérieurs à vous. Alors qu'il est Homme tout comme vous, et qu'il n'a la possibilité de se croire supérieur que parce qu'il a un pouvoir temporel supérieur au votre. Cependant, ce pouvoir il ne l'a que grâce à vous ! Il ne tient qu'à vous de le lui retirer mes chers Fidèles. Vous n'êtes en aucun cas obligés d'être rabaissés par qui que ce soit du moment qu'il est ce qu'il est grâce à vous. Si vous avez des remarques à faire à ce conseil ducal, vous pouvez les faire parvenir par l'intermédiaire du Frère Uriel ou de moi même qui sommes soit disant les plus habilités à comprendre ce qu'il peut bien se dire au niveau ducal. Même si certains peuvent prétendre que je ne suis pas une représentante de l'Eglise, je le suis bien évidemment. Sinon je ne vous ferrais pas cette messe ce matin. Alors n'hésitez certainement pas.

Alors après..... c'était le crédo.. Alors oui.... Le Crédo.

-Ensemble, récitons le Crédo à présent.
Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


La petite Melly, continua sur un passage du Livre des Vertus. Elle l'avait choisi, un peu en rapport avec le début de la messe, mais pas tout à fait. Enfin vous verrez...

Je vais vous faire la lecture du Chapitre Quatre du Livre de la Création du Livre des Vertus.

Citation:
1- Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

2- Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées était doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

3- Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier ?

4- Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

5- Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

6- Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

7- Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

8- Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.


-Dans ce passage, on voit que l'espèce humaine se plaint et pleure de n'avoir été doté d'aucun don particulier par Dieu. Mais d'après vous chers Fidèles... Qui Dieu nomme-t-il Ses Enfants à part nous ?
N'est-ce pas déjà une belle chose que d'être les Enfants de Dieu ?
Comprenez que vous ne devez pas vous plaindre sans comprendre pourquoi Dieu ne vous a pas fait ce don.
Cela n'étant pas valable que pour cette chose là. Vous ne devez en aucun cas vous plaindre, ou geindre tant que vous n'avez pas compris le pourquoi du comment vous vous plaignez.
Il y a une chose que vous pouvez faire pour essayer de comprendre ce qui vous échappe encore, c'est de venir comme ce matin, de venir à la messe et peut être trouverez-vous une réponse.
Ou vous pouvez aussi venir me voir à la fin de la cérémonie, je pourrais peut être vous guider sur la voie de la compréhension.


Et maintenant.. La fin ! Ce pour quoi beaucoup de gens venaient finalement.... Elle invita tout les gens présents à venir partager le pain et le vin.



-Sur ce, mes chers Fidèles, je vous dis à Dimanche prochain si je ne vous revois pas avant !

Tout d'un coup, elle fut comme abandonnée seule en elle même par la petite présence qui l'avait habitée pendant tout le long de la cérémonie. La tête lui tournait légèrement et elle ferma les yeux quelques minutes afin de se calmer.
C'était assez étrange....


[HRP : Désolée si fallait pas tout faire en un post. Mais aujourd'hui j'ai pas trop de temps pour faire pleins de RPs ]
_________________
Lavania
Lavania entendit les cloches sonner en ce dimanche matin. Il y avait longtemps qu'elle ne les avaient pas entendu. Elle n'allait pas rester là à rien faire, la messe allait commencer et pour une fois, elle aimerait bien ne pas arriver en retard.

Elle alla réveiller ses enfants, les habillants de leur habit du dimanche, installa la petite à la table avec une pomme et un morceau de pain avant d'aller se préparer elle-même. Une fois toute la petite famille réunit, enfin presque toute la petite famille puisque l'un d'eux manquait à l'appel depuis quelque temps, tous se rendirent à l'église. Elendra insistant pour marcher sans tenir la main de sa mère.

Monter les marches de l'église sans tenir la main de sa mère s'avéra une autre paire de manche, mais à quatre pattes on peut arriver à tout. Et tant pis pour la petite robe...

Ils entrèrent dans l'église et juste au cas, Lavania les fit assoir au fond de l'église, près de la porte, avec des enfants on ne sait jamais quel "drame" peut survenir et il faut toujours être prêt à envisager la possibilité de partir très rapidement.

Une nouvelle diaconesse, c'était la première fois qu'elle allait assister à une de ses messes, mais selon la façon dont cela commençait, cela ne semblait pas bien différent des autres auxquelles elle avait assister.

Tenant toujours le petit Ike dans ses bras, elle se pencha vers Elendra lui récitant la prière du pardon en lui expliquant, tout bas bien entendu, qu'elle devait apprendre ce passage par coeur et le dire quand elle venait à l'église pour que Dieu lui pardonne toute les fois où elle avait taper son petit frère, toute les fois où elle avait lancé des choses à ses parents et fait toute sorte de bêtises dans le même genre.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

AMEN


La petite qui était bien jeune encore, ne devait pas comprendre la signification de ce que récitait en coeur les fidèles, mais elle connaissait quelques mots qu'elle récita avec un grand sourire.

.... Namis
....Namis..... moua!

MEN!!!


Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la jeune mère, glissant à l'oreille de sa fille.

Amen...

Namen....

Aaaaaaamen.....

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAMEEEEEN!!!! S'écria la petite avec beaucoup de conviction, ce qui fit sourire de nouveau sa mère, qui vit quelque tête se tourner en leur direction. Elle camoufla son sourire et reporta son attention sur ce que la diaconesse disait.

Au moment du sermon, la petite s'était couché sur le ban de l'église, la tête appuyé sur sa mère et au moment du crédo, elle venait de quitter la salle pour aller rejoindre Morphée.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Elle se réveilla en sursaut juste à temps pour marmonner un "Namen..." et se rendormir aussitôt. Pendant que Lavania écoutait le passage du livre des vertus, le petit Ike venait d'ouvrir les yeux et la regardait l'air de se demander ce qui se passait, elle lui sourit, caressant doucement sa joue, puis reposa son attention sur la messe, pourvu que ça finisse bientôt...

En écoutant ce que la diaconesse dit après avoir lu le passage du livre des vertus, Lavania baissa les yeux vers son fils. Il lui ressemblait tellement...

... pas vous plaindre sans comprendre pourquoi Dieu ne vous a pas fait ce don.
Vous ne devez en aucun cas vous plaindre, ou geindre tant que vous n'avez pas compris le pourquoi du comment vous vous plaignez.


Avait-elle une raison de se plaindre... Elle glissa son doigt sur la joue du petit.

Il y a une chose que vous pouvez faire pour essayer de comprendre ce qui vous échappe encore, c'est de venir comme ce matin, de venir à la messe et peut être trouverez-vous une réponse.

C'est exactement pour cette raison qu'elle était venu. Ou alors pas exactement, elle n'était pas venu pour comprendre, mais bien pour prier Dieu de protéger son mari et de le lui rendre le plus vite possible. Il avait prier pour elle quand elle avait été malade, c'était maintenant son tour de prier afin que tout se passe bien.

La messe tirait à sa fin, Lavania en profita pour adresser une prière en espérant qu'elle soit entendu.

Puissiez-vous veillez sur notre famille,
Gardez le en vie... permettez lui de revenir, après tout ce que nous avons fait pour y arriver... Permettez moi de le voir au moins une dernière fois, ne serait-ce que pour lui dire au revoir...

Amen...


Elle réveilla sa fille qui allait sûrement vouloir aller partager le pain avec les autres. Elle se leva, guidant sa fille en la tenant par le main cette fois, la menant devant l'autel, que la petite regardait impressionnée.

Félicitations pour votre messe.

Madame... Madame la diaconesse, elle n'en avait aucune idée alors elle préféra s'abstenir.

Ils quittèrent donc tous l'église, la petite Elendra bien reposée, le petit Ike affamé et Lavania le coeur un peu plus léger.
Anais_ambrosia
Ana avait eu vent de la première messe de Melly. C'est amusée qu'elle s'y rendit, ayant hâte de savoir comment elle allait se débrouiller. Elle se souvenait de l’impatience qu’avait Mellyssa, lors de leur voyage, à aller à la messe. Quand cette dernière n’était pas célébrée elle avait toujours cet air tristounet sur le visage qui faisait grimacer sa blonde de sœur. Maintenant, c’était elle qui les célébrait et ça allait probablement être drôle.

En s’asseyant et en regardant sa jumelle, Ana ne lui trouvait pas de signe d’inquiétude particulier même si elle se doutait qu’à l’intérieur d’elle la brunette avait le trouillomètre à zéro. La frangine débuta la messe et rapidement on passa à la confession. Ana comme les autres répéta après Mellyssa qui dirigeait le « navire ».


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

AMEN


Elle écouta ensuite son sermon aux nuances un poil politique mais néanmoins très intelligent. En parlant d’intelligence, Ana nota que sa sœur ne s’exprimait pas comme d’habitude. Son élocution était plus évidente et compréhensible, et la blondinette se douta que cela devait être l’effet du Très-Haut. Vint ensuite le moment de réciter le crédo,

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Dans un silence quasi-parfait, la cérémonie se termina sur l’explication du texte et sur le partage du pain et du vin. Tout c’était très bien déroulé et Ana était fière de sa sœur, pour une première messe il n’y avait selon elle aucun problème. Tout comme Lavania, elle alla voir Mellyssa , le sourire sur les lèvres

- Félicitations pour la messe, pour une première c’est réussi. J’espère qu’Uriel sera satisfait.
Maximin
Arrivé au début de la messe, Uriel s'assit dans les premiers rangs et l'écouta avec intérêt.
Il salua Lavania et les enfants, se demandant si Zeiss allait bien, puis vint Anaïs, la soeur de Melly, il avait peu entendu parler d'elle et ne la connaissait pour ainsi dire pas.

Maintenant que la petite avait été nommée diaconesse, fallait qu'elle assure.

Il tiqua un peu au discours semi-politique, mais bon c'était pardonnable, car au vu du comment le nase de Gnaaz lui avait parlé, elle avait gardé de la rancoeur.
D'ailleurs, il se demandait comment un tel gars avait pu arriver au CD, sans doute qu'il était tombé là par hasard ...

Le Premier archidiacre récita la prière de la confession, puis enfin, le Crédo



Waow, quel souffle, Melly enchainait phrase sur phrase, tout en direct.
Faudrait qu'il lui dise de faire une pause car sinon, elle finirait la prochaine messe toute bleue, faute de ne pas avoir respiré !

Il était assez satisfait de la messe, car c'est en forgeant qu'on devenait forgeron et en forquant qu'on devenait ... enfin bref ...
Tout cela venait avec la pratique et l'écoute des autres.

Il se rappela tout à coup la messe faite avec Monseigneur Bender.B.Rodriguez, où ils avaient chanté le Crédo ...
Maximin
Uriel avait attendu que l'office soit terminée avant de prendre la parole. Il se leva et vint se placer face à l'autel.

Bien.
Après ce que je viens d'entendre, il est de mon devoir de clarifier certaines choses.
Certaines paroles innocentes peuvent être mal interprétées et nos oreilles troublées par les murmures du Sans-Nom.

Ainsi, il ne s'agit nullement d'un appel à la révolte, tout le monde l'aura compris.

Ce que la Diaconesse Melly a voulu dire, c'est que parfois, les hommes emploient des mots déplacés, blessants.
Beaucoup d'entre nous prennent ces paroles comme des coups, et cela - à juste titre - les perturbe énormément, ils sont déstabilisés et marqués.
Mais chaque homme, chaque femme est bien égal devant l'Eternel au moment de sa mort, cela, avec humilité, nous ne devons point l'oublier.

Mais chaque société, comme l'a montré Aristote, a besoin de personnes pour les guider, que ce soit dans le domaine du spirituel, ou dans le domaine des affaires temporelles.
Les deux doivent bien entendu collaborer, au mieux, et main dans la main, ils sont les deux côtés d'une même pièce, chacun œuvrant pour le bien du peuple.
Ces deux faces sont complémentaires.

Ainsi, si les personnes de Foi sont désignés entre elles et parfois par Dieu ; le choix est autre pour les guides temporels.
Ce choix revient au peuple, et il faut choisir judicieusement, prendre le temps de connaître les gens, de savoir ce qu'ils ont fait pour le bien de tous et ce qu'ils comptent faire pour faire progresser la société.

Il y a quelque temps, nous avons vécu des heures sombres, révoltes, changement de pouvoir, notre conviction en nos dirigeants a été affaiblie.
Mais fort heureusement, la stabilité est de nouveau retrouvée depuis plus d'un mois et c'est je le pense, en ce sens que doit évoluer la Lorraine.

L'Eglise Aristotélicienne a couronné le Duc, je vous le rappelle ; et de facto, il possède donc, tacitement, notre assentiment.
Et si cela devait changer, nous le ferions savoir, mais - à cette heure et pour le futur - il n'y a absolument aucune raison que ce soit le cas.



il soupira puis attendit que les gens aient quitté la messe pour se retourner vers la diaconnesse.


Vous avez perdu la tête ou quoi ?
Je ne veux plus entendre de discours à connotation politique pendant les messes ou les sacrements !

Nous sommes des représentants de l'Eglise et force spirituelle, mais nous ne sommes pas là pour juger le pouvoir en place, quand bien même ce serait juste - et pour l'heure il ne convient pas de le faire car je ne vois pas en quoi il serait critiquable.
Cette intervention était déplacée.

Votre charge ne vous le permet plus ! Vous devez peser chaque mot, chaque phrase, afin qu'elle soit claire et dénuée de double sens.
Encore un peu, cela ressemblerait à une rébellion. Si Gnaaz a blessé votre orgueil, je le comprends, ces choses seront discutées en temps et en heure, mais n'associez pas un seul homme à tout un groupe.
Vous devez faire preuve de tempérance et de sagesse. Vous avez une responsabilité morale, vous devez prendre garde à vos paroles.
N'oubliez pas que vous ne parlez plus en votre nom propre, maintenant.

Le ton du premier archidiacre était dur, mais dépourvu de colère. Il expliquait les choses clairement et sainement, et même si les mots étaient parfois tranchants, il le fallait, afin qu'ils trouvent leur chemin dans les esprits et qu'ils les marquent.
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