Cassian_darlezac
[De l'utilité de la femme]
Des bonnes femmes le jeune paon de Bourgogne en côtoyait plusieurs au quotidien. Et pour bien les apprécier à leur juste valeur et tirer le bon profit de chacune, il les avait rangé en plusieurs catégories.
Il y avait tout d'abord les femmes d'expérience, les mères. Marie-Alice en était surement le meilleur exemple mais d'autres pouvaient elles aussi être rangées dans cette case, Jusoor, la Duchesse Angélyque, Breiz... D'elles il retenaient leurs conseils avisés, les laissait le tartiner de leur bonne morale, et parfois même les écoutait.
Il y avait ensuite les surs, ces espèces de dilettantes impuissantes qu'il lui fallait parfois contre leur gré protéger et instruire contre le monde extérieur. Là se trouve Alycianne et Griotte en priorité bien sûr, mais également la jeune Yolanda ainsi que toutes gamines non essayables ayant retenues son attention.
Nous passerons enfin outre les pintades, mégères, pleurnicheuses, laiderons, gueuses et toutes autres représentantes du sexe faible qui ne lui inspirait que dédain pour nous intéresser directement à celles qui ne sont ni trop jeunes, ni trop surs, ni trop mures, ni trop moches pour être classées dans les essayages potentiels.
Car l'adolescent avait très vite compris l'intérêt qu'il y avait à charmer donzelle, une bonne femme séduite étant un réservoir à égo intarissable. Un coup de blues, vous vous sentez mélancolique ? Donner donc de vos nouvelles à cette douce Ygerne qui vous trouve si magnifique. Mais une bonne femme, comme toute belle plante, a besoin d'être arrosé fréquemment si on veut qu'elle s'épanouisse et donne le meilleure d'elle même. Friande de mièvrerie, il convient de lui en balancer de temps à autre à la tronche afin de partir sur des bases constructives et prometteuses. Là est la différence fondamentale entre une femme et une plante ; il s'agit de ne point se tromper d'engrais, aspergez là de purin que la bougresse serait capable de vous en tenir rigueur quand la plante, elle, s'en délecterait.
C'est sûr de ces certitudes que notre apprenti jardinier se décida enfin : il lui fallait cultiver son propre jardin. Deux missives furent donc écrites et envoyées, une pour Ygerne, une pour Isaure. Et une troisième également, mais pour qui vous demanderez vous ? Pour la bavouilleuse, pardi ! La jeune Yolanda qui bien que guère essayable compte dans son environnement une proie de choix...
Des bonnes femmes le jeune paon de Bourgogne en côtoyait plusieurs au quotidien. Et pour bien les apprécier à leur juste valeur et tirer le bon profit de chacune, il les avait rangé en plusieurs catégories.
Il y avait tout d'abord les femmes d'expérience, les mères. Marie-Alice en était surement le meilleur exemple mais d'autres pouvaient elles aussi être rangées dans cette case, Jusoor, la Duchesse Angélyque, Breiz... D'elles il retenaient leurs conseils avisés, les laissait le tartiner de leur bonne morale, et parfois même les écoutait.
Il y avait ensuite les surs, ces espèces de dilettantes impuissantes qu'il lui fallait parfois contre leur gré protéger et instruire contre le monde extérieur. Là se trouve Alycianne et Griotte en priorité bien sûr, mais également la jeune Yolanda ainsi que toutes gamines non essayables ayant retenues son attention.
Nous passerons enfin outre les pintades, mégères, pleurnicheuses, laiderons, gueuses et toutes autres représentantes du sexe faible qui ne lui inspirait que dédain pour nous intéresser directement à celles qui ne sont ni trop jeunes, ni trop surs, ni trop mures, ni trop moches pour être classées dans les essayages potentiels.
Car l'adolescent avait très vite compris l'intérêt qu'il y avait à charmer donzelle, une bonne femme séduite étant un réservoir à égo intarissable. Un coup de blues, vous vous sentez mélancolique ? Donner donc de vos nouvelles à cette douce Ygerne qui vous trouve si magnifique. Mais une bonne femme, comme toute belle plante, a besoin d'être arrosé fréquemment si on veut qu'elle s'épanouisse et donne le meilleure d'elle même. Friande de mièvrerie, il convient de lui en balancer de temps à autre à la tronche afin de partir sur des bases constructives et prometteuses. Là est la différence fondamentale entre une femme et une plante ; il s'agit de ne point se tromper d'engrais, aspergez là de purin que la bougresse serait capable de vous en tenir rigueur quand la plante, elle, s'en délecterait.
C'est sûr de ces certitudes que notre apprenti jardinier se décida enfin : il lui fallait cultiver son propre jardin. Deux missives furent donc écrites et envoyées, une pour Ygerne, une pour Isaure. Et une troisième également, mais pour qui vous demanderez vous ? Pour la bavouilleuse, pardi ! La jeune Yolanda qui bien que guère essayable compte dans son environnement une proie de choix...
Citation:
A ma belle Ygerne,
Chambretière de la foutrement célèbre Fermeline*rature* Bierreldwin.
Bien du Bonjour pimpant !
Des lustres ont brulé, depuis la dernière fois que nous sommes vu, moult cire a ploqué violemment sur le sol depuis la dernière fois que je t'écrivasse, mais jamais mon esprit n'a pu se défaire de ce doux nom aux consonances si féminines. Ce nom c'est le votre, palpitante Ygerne ! Pourquoi ne pas t'avoir écris plus tôt alors ? La morale, tudieu, la morale ! Comment pouvais-je couvrir de reproche une créature agonisante, baignant dans son sang ? Marinant dans ses tripes ? Car oui je suis conscient de la souffrance que tu as du enduré et j'espère que t'en es bien remise, Dieu soit loué, j'ai ouï dire que toi et Karyl allaient mieux.
Mais je ne puis toujours pas imaginer ta délicate cheville en rêve sans voir aussitôt s'y superposer la tête de cet affreux minus ! Oui, comme mon rêve en fait l'attestation : je suis déçu. Je te faisais confiance douce Ygerne pour éviter le pire, malgré tout le pire est arrivé. Et alors que me voilà rassuré sur votre état de santé à tout deux l'inéluctable demeure ; le temps des reproches arrive.
Je me souviens comme si c'était hier de cette journée d'hivers effroyable. Cette journée où; alors que je batifolais nu dans la rivière comme se doit de le faire tout homme viril à cette époque de l'année alors que je frémissais de frissons, que mes moult muscles faisaient de la resplendissante contraction, l'on est viendu me déranger. Sortant majestiquement de l'eau et secouant avec l'ardeur des braves ma mince chevelure, j'accueillais en mes mains une missive qui m'était destinée. Je renvoyais alors le page qui s'en reculait aussitôt, ses yeux s'ébahissant devant un corps si bigrement bien scultationné par des heures de combats d'épiques aux prenances face à moult marauds activité qui m'est à présent journalière. Que ne ferai-je pour protéger mes semblables si bouseux soient ils ?!
Bref j'humationnais alors la missive avec attention, tentant d'y reconnaître ton si délicieux parfum, ne sentant rien de particulier je l'ouvris donc. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir là l'écriture de minus de mon exquis joyau de sur. J'en étais ravie de tout les tréfonds de mon âme : elle me donnait enfin de ses nouvelles ! Mais le désespoir ne tarda pas à me lacer le cur, comme on lace de la fichue godasse. C'est cela, mon cur si pur deviendait de la fichue godasse sous mes yeux impuissants comme ils pouvaient même pas le voir, à cause que j'ai de la peau.
Alycianne m'annonçait alors qu'elle s'était fiancé avec se sale minus de Karyl, malgré toute mes interdictions. J'ai donc su que tu avais échoué. Mais si je t'écris maintenant que vous voilà rétablis, c'est bien que tout n'est pas encore perdu. Il reste de la chance je pense pour les faire reviendre sur leurs engagements. Tu ne connais pas Papa, mais moi je sais, je sais dans quelle colère il va être quand il va apprendre ça. Il va vouloir leur faire de l'étripance ! Et il n'hésitera pas, s'il avait avant de la réputation d'être le bourreau le plus cruel de France ce n'est pas parce qu'il épluchait fichtrement bien les patates. Voulez-vous être responsable de la mort de deux être insouciants tendre Ygerne ? Laisserez-vous mon père terminer le travail que cette odieuse armée a déjà commencé sur Karyl ? Agirez vous avant qu'il ne soit trop tard ?
Que des oreilles malintentionnées apprennent que ma noble sur s'est marié avec du vulgaire plouc et s'en est fini de nous. Tout nos espoir repose sur toi, ma vie mais surtout celle de 'Cianne et de l'autre. L'heure est bougrement grave, n'entends-tu point au loin le glas des funestes couvrir le doux carillon des fiancaillements ? Il est temps d'agir, il faut qu'ils reviennent sur leurs engagements, tel est la tache que je confie !
Avec mes prudes caresses et moult baiser de chaste,
Je te souhaite de la bonne journée en espérant apprendre bientôt que cette histoire est réglée.
Cassian d'Arlezac de Blanc Combaz, le Resplendissant et Intrépide Paon et petit Duc burgonde.
Chambretière de la foutrement célèbre Fermeline*rature* Bierreldwin.
Bien du Bonjour pimpant !
Des lustres ont brulé, depuis la dernière fois que nous sommes vu, moult cire a ploqué violemment sur le sol depuis la dernière fois que je t'écrivasse, mais jamais mon esprit n'a pu se défaire de ce doux nom aux consonances si féminines. Ce nom c'est le votre, palpitante Ygerne ! Pourquoi ne pas t'avoir écris plus tôt alors ? La morale, tudieu, la morale ! Comment pouvais-je couvrir de reproche une créature agonisante, baignant dans son sang ? Marinant dans ses tripes ? Car oui je suis conscient de la souffrance que tu as du enduré et j'espère que t'en es bien remise, Dieu soit loué, j'ai ouï dire que toi et Karyl allaient mieux.
Mais je ne puis toujours pas imaginer ta délicate cheville en rêve sans voir aussitôt s'y superposer la tête de cet affreux minus ! Oui, comme mon rêve en fait l'attestation : je suis déçu. Je te faisais confiance douce Ygerne pour éviter le pire, malgré tout le pire est arrivé. Et alors que me voilà rassuré sur votre état de santé à tout deux l'inéluctable demeure ; le temps des reproches arrive.
Je me souviens comme si c'était hier de cette journée d'hivers effroyable. Cette journée où; alors que je batifolais nu dans la rivière comme se doit de le faire tout homme viril à cette époque de l'année alors que je frémissais de frissons, que mes moult muscles faisaient de la resplendissante contraction, l'on est viendu me déranger. Sortant majestiquement de l'eau et secouant avec l'ardeur des braves ma mince chevelure, j'accueillais en mes mains une missive qui m'était destinée. Je renvoyais alors le page qui s'en reculait aussitôt, ses yeux s'ébahissant devant un corps si bigrement bien scultationné par des heures de combats d'épiques aux prenances face à moult marauds activité qui m'est à présent journalière. Que ne ferai-je pour protéger mes semblables si bouseux soient ils ?!
Bref j'humationnais alors la missive avec attention, tentant d'y reconnaître ton si délicieux parfum, ne sentant rien de particulier je l'ouvris donc. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir là l'écriture de minus de mon exquis joyau de sur. J'en étais ravie de tout les tréfonds de mon âme : elle me donnait enfin de ses nouvelles ! Mais le désespoir ne tarda pas à me lacer le cur, comme on lace de la fichue godasse. C'est cela, mon cur si pur deviendait de la fichue godasse sous mes yeux impuissants comme ils pouvaient même pas le voir, à cause que j'ai de la peau.
Alycianne m'annonçait alors qu'elle s'était fiancé avec se sale minus de Karyl, malgré toute mes interdictions. J'ai donc su que tu avais échoué. Mais si je t'écris maintenant que vous voilà rétablis, c'est bien que tout n'est pas encore perdu. Il reste de la chance je pense pour les faire reviendre sur leurs engagements. Tu ne connais pas Papa, mais moi je sais, je sais dans quelle colère il va être quand il va apprendre ça. Il va vouloir leur faire de l'étripance ! Et il n'hésitera pas, s'il avait avant de la réputation d'être le bourreau le plus cruel de France ce n'est pas parce qu'il épluchait fichtrement bien les patates. Voulez-vous être responsable de la mort de deux être insouciants tendre Ygerne ? Laisserez-vous mon père terminer le travail que cette odieuse armée a déjà commencé sur Karyl ? Agirez vous avant qu'il ne soit trop tard ?
Que des oreilles malintentionnées apprennent que ma noble sur s'est marié avec du vulgaire plouc et s'en est fini de nous. Tout nos espoir repose sur toi, ma vie mais surtout celle de 'Cianne et de l'autre. L'heure est bougrement grave, n'entends-tu point au loin le glas des funestes couvrir le doux carillon des fiancaillements ? Il est temps d'agir, il faut qu'ils reviennent sur leurs engagements, tel est la tache que je confie !
Avec mes prudes caresses et moult baiser de chaste,
Je te souhaite de la bonne journée en espérant apprendre bientôt que cette histoire est réglée.
Cassian d'Arlezac de Blanc Combaz, le Resplendissant et Intrépide Paon et petit Duc burgonde.
Citation:
A Isaure de Morvilliers,
A la servante, de Duchesse Guyennoise, la plus élégante,
A une charmante Pintade au demeurant.
Bien du bonjour respectueux.
Très chère amie, tendre comparse d'entraînement, si je prends de la plume aujourd'hui c'est belle et bien pour avoir de vos nouvelles. Je ne puis tolérer plus longtemps de me faire manger, ronger, engloutir tout cru par de la maudite incertitude pour ce qui vous concerne. Allez vous toujours bien ? M'en voulez-vous encore ? Vos yeux sont-ils toujours aussi profond que de l'océan sans fond ? Et vos lèvres délicieuses... toujours aussi pulpeuses ?
Vous rappelez vous ces après midi sous du soleil radieux où nous vivions de concert ? Ô que douce était l'herbe dans ce temps là ! Il y a quelques jours, alors que je batifolais nu dans la rivière comme se doit de le faire tout homme viril à cette époque de l'année alors que je frémissais de frissons, que mes moult muscles faisaient de la resplendissante contraction, m'est reviendu à l'esprit toute ses journées passées ensemble au collège. Sortant majestiquement de l'eau et secouant avec l'ardeur des braves ma mince chevelure, je pris ma décision : il fallait absolument que je t'écrive. Je renvoyais alors le page qui m'attendait, mes vestures plein ses bras, avant de m'allonger toujours le corps à poil dans l'herbe gelifiée par de la gelée matinale. Je ne pouvais guère supporter plus longtemps ses yeux ébahis devant un corps si bigrement bien scultationné par des heures de combats d'épiques aux prenances face à moult marauds, activité qui m'est à présent journalière. Que ne puis-je exterminer tout ces bouseux sans le sous qui se croient tout permis ? !
Bref le page s'en alla et je restais là, coucher sur l'herbe les yeux rivés vers le soleil levant. Et je me demandais ce que j'allais bien pouvoir t'écrire. Que je m'excuse ? Je l'avais déjà fait. Faire dans la taquinerie pour t'énerver un peu et avoir de tes nouvelles était tentant, mais il viendait l'heure de la sincérité je le sentais comme si j'avais une pendule particulière qui me le murmurait dans l'oreille. Je devais bien m'avouer que ta présence me manque légèrement, parfois, quand j'ai rien d'autre à fiche. Certes il y a toujours Natsuki avec qui je file le parfait amour, bien évidemment moult pucelles, gueusailles de bas étage me courtisent tout les jours, mais il n'empêche que je voulais savoir ce que toi tu deviendais.
Papa m'a d'ailleurs dit que tu allais accompagner la Comtesse en Bourgogne pour venir nous rendre visite, est-ce vrai ? Es-tu toujours hideusement recouverte de pustules comme me le comptait ma sur ? Ta soeur t'a-t-elle trouvé un jeune noble pour te passer bague au doigt ? Ton office au près de la Comtesse te satisfait-il ?
Bref je m'arrêterais là pour ne pas trop te fatiguer.
En te souhaitant de la bonne journée,
Avec mes salutations de distingué.
Cassian d'Arlezac de Blanc Combaz, le Resplendissant et Intrépide Paon et petit Duc burgonde.
A la servante, de Duchesse Guyennoise, la plus élégante,
A une charmante Pintade au demeurant.
Bien du bonjour respectueux.
Très chère amie, tendre comparse d'entraînement, si je prends de la plume aujourd'hui c'est belle et bien pour avoir de vos nouvelles. Je ne puis tolérer plus longtemps de me faire manger, ronger, engloutir tout cru par de la maudite incertitude pour ce qui vous concerne. Allez vous toujours bien ? M'en voulez-vous encore ? Vos yeux sont-ils toujours aussi profond que de l'océan sans fond ? Et vos lèvres délicieuses... toujours aussi pulpeuses ?
Vous rappelez vous ces après midi sous du soleil radieux où nous vivions de concert ? Ô que douce était l'herbe dans ce temps là ! Il y a quelques jours, alors que je batifolais nu dans la rivière comme se doit de le faire tout homme viril à cette époque de l'année alors que je frémissais de frissons, que mes moult muscles faisaient de la resplendissante contraction, m'est reviendu à l'esprit toute ses journées passées ensemble au collège. Sortant majestiquement de l'eau et secouant avec l'ardeur des braves ma mince chevelure, je pris ma décision : il fallait absolument que je t'écrive. Je renvoyais alors le page qui m'attendait, mes vestures plein ses bras, avant de m'allonger toujours le corps à poil dans l'herbe gelifiée par de la gelée matinale. Je ne pouvais guère supporter plus longtemps ses yeux ébahis devant un corps si bigrement bien scultationné par des heures de combats d'épiques aux prenances face à moult marauds, activité qui m'est à présent journalière. Que ne puis-je exterminer tout ces bouseux sans le sous qui se croient tout permis ? !
Bref le page s'en alla et je restais là, coucher sur l'herbe les yeux rivés vers le soleil levant. Et je me demandais ce que j'allais bien pouvoir t'écrire. Que je m'excuse ? Je l'avais déjà fait. Faire dans la taquinerie pour t'énerver un peu et avoir de tes nouvelles était tentant, mais il viendait l'heure de la sincérité je le sentais comme si j'avais une pendule particulière qui me le murmurait dans l'oreille. Je devais bien m'avouer que ta présence me manque légèrement, parfois, quand j'ai rien d'autre à fiche. Certes il y a toujours Natsuki avec qui je file le parfait amour, bien évidemment moult pucelles, gueusailles de bas étage me courtisent tout les jours, mais il n'empêche que je voulais savoir ce que toi tu deviendais.
Papa m'a d'ailleurs dit que tu allais accompagner la Comtesse en Bourgogne pour venir nous rendre visite, est-ce vrai ? Es-tu toujours hideusement recouverte de pustules comme me le comptait ma sur ? Ta soeur t'a-t-elle trouvé un jeune noble pour te passer bague au doigt ? Ton office au près de la Comtesse te satisfait-il ?
Bref je m'arrêterais là pour ne pas trop te fatiguer.
En te souhaitant de la bonne journée,
Avec mes salutations de distingué.
Cassian d'Arlezac de Blanc Combaz, le Resplendissant et Intrépide Paon et petit Duc burgonde.
Citation:
A Yolanda Isabelle de Josselinière,
Exquise bavouilleuse ducale,
Filleule préférée de Sa Majesté Béatrice première de France.
Bien du bonjour Douce amie,
Si ma plume caresse le vélin ce jour d'hui, c'est hélas parce que cela fait bien longtemps que j'ai n'ai guerre eu de tes nouvelles. Évidemment Aimbaud m'en donne de temps à autre, mais il y a là rien de comparable avec le plaisir que j'aurai à discutailler avec toi en personne. D'autant plus que dernièrement je fis un rêve.
J'étais là, batifolant nu dans la rivière comme se doit de le faire tout homme viril à cette époque de l'année et, alors que je frémissais de frissons, que mes moult muscles faisaient de la resplendissante contraction, une idée, un songe délicat rêve s'il en est est viendu perturber mes pensées. Je nous voyais là tout trois, votre marraine, vous et moi nous gaussant en cur tout en se bâfrant de macarons jusqu'à s'en faire éclater la panse. En somme nous étions heureux, un peu comme si nous étions pris d'un bonheur bigrement agréable. Malheureusement j'ai bien peur et cela me brise fichtrement le cur que ce délicat instant ne se produise jamais, tant notre reine doit être continuellement occupée et tant je dois être insignifiant à ses yeux.
Ah ! Si vous pouviez partager mon songe charmante Yolanda et faire en sorte qu'il devienne réalité ! Mais non je t'ennuie avec cela, sans doute t'es-ce pas possible non plus ! Ainsi faute de nous retrouver tout trois j'espère au moins te voir toi prochainement.
Avec mes amitiés, et mon chaste baiser sur ta main, comme on se doit le faire à toute grande Dame.
Cassian d'Arlezac de Blanc Combaz, le Resplendissant et Intrépide Paon et petit Duc burgonde.
Exquise bavouilleuse ducale,
Filleule préférée de Sa Majesté Béatrice première de France.
Bien du bonjour Douce amie,
Si ma plume caresse le vélin ce jour d'hui, c'est hélas parce que cela fait bien longtemps que j'ai n'ai guerre eu de tes nouvelles. Évidemment Aimbaud m'en donne de temps à autre, mais il y a là rien de comparable avec le plaisir que j'aurai à discutailler avec toi en personne. D'autant plus que dernièrement je fis un rêve.
J'étais là, batifolant nu dans la rivière comme se doit de le faire tout homme viril à cette époque de l'année et, alors que je frémissais de frissons, que mes moult muscles faisaient de la resplendissante contraction, une idée, un songe délicat rêve s'il en est est viendu perturber mes pensées. Je nous voyais là tout trois, votre marraine, vous et moi nous gaussant en cur tout en se bâfrant de macarons jusqu'à s'en faire éclater la panse. En somme nous étions heureux, un peu comme si nous étions pris d'un bonheur bigrement agréable. Malheureusement j'ai bien peur et cela me brise fichtrement le cur que ce délicat instant ne se produise jamais, tant notre reine doit être continuellement occupée et tant je dois être insignifiant à ses yeux.
Ah ! Si vous pouviez partager mon songe charmante Yolanda et faire en sorte qu'il devienne réalité ! Mais non je t'ennuie avec cela, sans doute t'es-ce pas possible non plus ! Ainsi faute de nous retrouver tout trois j'espère au moins te voir toi prochainement.
Avec mes amitiés, et mon chaste baiser sur ta main, comme on se doit le faire à toute grande Dame.
Cassian d'Arlezac de Blanc Combaz, le Resplendissant et Intrépide Paon et petit Duc burgonde.
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