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[RP]Place publique du Cloaque : "L'humiliation d'un Lézard"

--Masao



Sur le coté, le vieux commençait à fulminer … Quelle idée aussi de laisser l’honneur des lézards aux mains des larbins !


Qu’est ce t’attends l’barbu ? T’as peur d’abimer tes ongles !!!
Sunaomi
Elle boue de l’intérieur alors que cet esclave de malheur évite son attaque et en profite en plus pour claquer son arrière train....
Il en fallait peu pour l’énerver et toucher son corps en faisait parti.

L’autre sourit de toutes ses dents pourries et elle soupire...Ce n’était pas lui qu’elle voulait humilier, ni lui qu’elle voulait défier...Il n’était qu’une vermine en travers de son chemin...
Un nuisible qui l’empêchait d’en coller une directement au Sculo...

La bouteille avait volé et elle était encore sobre, le Sculo semblait réfléchir avec autant de conviction et de sérieux qu’un intellectuel et son Scharpey encourageait l’esclave alors qu’elle s’attendait à mieux de sa part...Le monde part en cacahuète...
La seule chose qui l’intéressait à ce moment précis c’était de savoir où était l’autre esclave...

« Chacun sa merde », c’était sa propre devise et voilà qu’elle allait devoir se débrouiller par elle-même...encore une fois.
Foncer tête baissée sur l’esclave serait inutile, elle le laissera venir et puis après tout, elle n’avait aucune envie de se battre...Elle ne désirait qu’une chose, Sculo et qu’il achève sa parole.

Sculo....En plus de ne pas avoir de paroles, tu envoies plutôt ton chien se battre à ta place...es tu donc si couard que ça ?....Les lézards sont tous ainsi ?...
Le titiller sur « l’honneur » des lézards..
Ce mot qu’elle ne connait pas, qu’elle n’a jamais voulu respecter et dont une pouilleuse se fou éperdument..
L’honneur ?..A quoi bon, encore une chose qui pousse les individus a agir comme des sots...

Pourtant..certains ne sont pas comme toi, pour ce que j’ai pu côtoyer...Peut être..Es tu le seul lâche parmi les bons ?

Les poings serrés, elle observe l’esclave et reste très vigilante. Il lui avait déjà emporté la mâchoire, toucher l’arrière train il ne fallait pas non plus qu’il abuse de trop...

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Créatrice de bannières.
--Masao



Pffffffffff ...



Et l’autre qui souriait toujours tel un benêt … comme s’il attendait gentiment qu’elle vienne lui cracher en pleine face …

S’en était trop ! L’vieux refila un nouveau coup de coude à son voisin.


J’mise sur le laid’ron, 50 kobans ! … Tu m’suis ?


Comment aurait-il pu refuser ?


Urusai Konokuzo !!!

Hey, la sorcière, tu vas l’laisser s’foutre de ta gueule encore longtemps ?

Ferme-la et bats-toi baka !!!
Marumaru
Non elle ne s’y attendait pas.
Qu’Esculo se défile et en vienne aux poings, ça, elle le lui avait pronostiqué avec précision.
Mais que l’agression vienne de l’esclave, devait la faire enrager. Elle devait se demander où son « esclave » à elle était passé. Son esclave, vraiment...?

Pas tout de suite.
Elle devait bien essuyer un ou deux coups avant que l’on ne s’immisce entre eux.
Après tout, il lui faisait payer la durée du plaisir qu’elle avait pris à toiser et à provoquer le Vil du haut de son muret, autant que la satisfaction de bouter du pied l’homme au chapeau de paille dans la terre vaseuse.

Allons. Il lui fallait honorer sa parole, maintenant.


- - -

La scène figure une ruelle obscure. Au lointain, nous entendons le bruit continuel du sac et du ressac de la marée heurtant les berges du port.
La nuit. Marumaru se tient debout, appuyé d’une épaule contre le mur du fond, dans la partie droite de la scène, tapi dans l’obscurité.
Durant tout le jeu, une lumière froide et découpée, figurant le clair-obscur lunaire, apparaîtra par fondus en contrepoint à une lumière chaude, par zones ambiantes, figurant les lampions de la rue.
Sunaomi entre par la gauche en titubant légèrement et longe le fond de scène, se dirigeant à l’opposé. Arrivée à mi-distance de Marumaru, sans le voir, elle prend appui sur le mur, comme prise d’une nausée subite. Un temps pendant lequel elle laisse le malaise passer.


SUNAOMI, en apercevant l’homme, se remémore qu’elle avait un rendez-vous de quelque sorte :
Hé, toi ! Tu es le pauvre type qui me cherche ?

MARUMARU, se dégage du fond et s’avance : Et toi ? Tu es la gueuse qui en veut à la dignité d’un ami ?

SUNAOMI : Dépend... Si t’es l’ami de l’autre cave qui as une dette envers moi, alors oui.
(avec fierté) C’est donc toi qui voulais me dissuader d’humilier 'Sculo ? T’as l’air bien sûr de toi.

MARUMARU, affichant un sourire mitigé : Dissuader ? J’en doute. Discuter, plutôt. Dis-moi, tout d’abord. D’entre tous les hommes, qu’est ce que la langue du Vil a de plus excitant ?

Sunaomi cale son dos contre le mur de fond, dans un mouvement très lent, presque sensuel, comme pour ancrer son assurance.

SUNAOMI, sourire ironique : Jamais testé. On a fait un pari, il a perdu. Son humiliation est mon dû.

MARUMARU, son visage est redevenu neutre : Tu connais bien mal le bougre si tu penses qu'il se laissera salir, sans dénuder ses lames. M'étonnerait fort... S'il lèche tes panards, c'est le Lézard entier qui lèche tes panards. Il ne le fera pas.

SUNAOMI, comme pour elle même : C’est un homme. Un homme a ses points faibles.
(elle refait face à Marumaru, froide et impassible) C’est en femme qu’il veut me voir, c’est son problème. Il le fera.

MARUMARU : Et c'est au bout d'un pied crasseux qu'il goûtera ta féminité?

SUNAOMI: Non, s'il respecte ce pari, j’en respecterai un autre. Si je venais a perdre, il aurait de quoi satisfaire sa curiosité. "Si" je viens à perdre...

MARUMARU : Toujours les paris.... (direct) Tu ne réponds pas à ma question. A quoi te sers ta féminité face à un homme qui a sorti le couteau ? Parce que, côté féminité, va falloir que tu fasses mieux que ça. (Un temps) Ou avoir une solution de rechange.

Sunaomi quitte le mur pour s’approcher calmement de Marumaru. Elle s’approche du visage qui la fixe.

SUNAOMI, le toisant, incrédule : Qui ...es tu ?

MARUMARU, sans ciller : Un gars qui déteste les paris sur l’honneur.
Tu vois, dans le secret d’une chambre, comme pour un jeu avec une concubine, tu aurais pu le faire plier. Peut-être. Il aurait pris sur lui, c’est certain. Mais tu y aurais goûté, à sa honte. Au lieu de ça, tu affiche sur la place public l’humiliation d’un Lézard. (avec franchise) Aussi subversif soit-il, un clan reste un clan. Son code d’honneur est établi par des hommes. Et c’est à ce code qu’obéira le Vil lorsqu’il aura tiré la lame.
(il marque une pause) Pour l’honneur d’un clan.

Sunaomi pose un doigt sur les lèvre de Marumaru, lui signifiant insolemment de se taire.

SUNAOMI, lassée : Ferme-la, tu veux. Je n'en ai que foutre de son honneur et de ses états d'âme. Un pari reste un pari. J’ai pris autant de risques que lui. S’il croit que cette humiliation est lourde pour sa petite personne, a t-il même pensé ce qu’elle serait pour moi si j’en venais à devoir me déshabiller devant lui ? Lui révéler mes formes et mes contours... Oui, tais-toi, pauvre homme.

Sunaomi éloigne son doigt de la bouche de l’homme. Elle recule d’un pas et le considère avec mépris.

Pourquoi es-tu là ? Tu dois bien avoir une raison qui m’échappe....tu veux le défendre ? Tu tiens à son honneur ? Si tel est le cas, tu vas devoir te faire violence. En revanche, tu m’as aussi parlé de la sienne, de violence. Alors...

Elle tire la bouteille accrochée à son ceinturon et boit une longue rasade, comme pour espacer une réflexion intense.

(Finalement)
Faisons comme ça. Si jamais il vient à me nuire, tu seras là pour prendre les coups à ma place. En échange, je me raviserai au dernier moment, laissant son honneur sauf. Tu y gagnes son respect, et moi, je m’assure la vie. Et crois-moi, je préfère être en vie avec des pieds sales, que morte avec un pied passablement lapé. Je gagnerai bien ma vengeance un autre jour, va.
(sourire vicieux) Et ce jour-là, je la lui ferais manger au creux de ma main...

MARUMARU : Ah, quand c'est pour ta peau, ça cogite d’avantage, hein ? Soyons clair, je ne défends pas tout à fait l’honneur du Vil, mais surtout, je ne m’offre pas pour les beaux yeux d’une gueuse. Je ne viens pas d’un clan, mais d’un quartier. Et comme l’honneur du Cloaque tire son sang de l’honneur du Lézard...
On a un accord. Du reste, vos batifolages de jeunots, je m'en carre...

SUNAOMI : Je me fiche bien des raisons que tu défends. L'honneur, je n'en ai cure...
Des batifolages, tu dis ?

MARUMARU, se rectifie, visiblement amusé par le malentendu :
Façon de parler. Vos jeux, vos paris. Tout ça…

SUNAOMI, un temps, sérieuse, puis détendue : Je préfère ça. On a un accord, donc.

MARUMARU : Tu as tout compris. Tu te retiens au dernier moment. Tu ne perds pas la face. Lui ne perd pas de son honneur, ni celui du quartier avec... Et si ça merde, je sauve tes miches.

SUNAOMI : Bien, bien. (elle approche son visage de l’oreille de Marumaru et lui susurre) Tu feras un très bon chien-chien pour le Sculo. Son deuxième... (elle poursuit son chemin).

Marumaru, indifférent, prend la direction opposée.

MARUMARU : Allez. Me saouler le gosier pour toutes ces heures à poireauter en t’attendant.
A dans deux jours, la pouilleuse.

Sans le voir, Sunaomi lève la bouteille restée dans sa main, en guise de salut. Ils sortent, chacun de leur côté. Noir.

- - -

Il bouscule son chemin à travers la foule excitée. Débouchant dans l’arène, les hostilités allaient bon train. Un homme vient s’écraser à ses pieds, qu’il piétine dans la foulée, alors que se brise au sol une bouteille, à quelques pas de là. Un claquement sec résonne sur le fessier invisible de la pouilleuse. Sunuke révèle des chicots contents alors que la vengeresse enrage de plus belle.

« Barre-toi. » lance-t-il froidement à la crasseuse.

Elle se retire, non sans haine. Il fait maintenant face au duelliste.
La donne avait changé.

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Akire
Mais il était trop tard.

Au Cloaque, nul ne se retire d'un combat, sauf s'il bénéficie d'un statut exceptionnel. C'était le cas du Vil. Ce n'était pas celui de Su. Lorsque le nouvel arrivant se permit de l'écarter un instant, une vague de protestations et d'injures s'éleva de la foule qui s'était amassée pour assister à l'affrontement. Au coeur de celle-ci, une voix vint souffler à l'oreille du vieux crabe qui s'élançait avec joie dans les paris.

"
Cinquante kobans sur le laidron... et sur moi. "

Et ça se pousse, encore, pour laisser pénétrer dans l'arène un nouveau pion bien décidé à pimenter la partie. Le Rustre se place aux côtés de l'esclave, le torse bombé de fierté comme de confiance, roulant des muscles à chaque pas pour impressionner les nombreux simplets qui l'accompagnaient du regard. Il pète plus haut que son cul, sûr, mais il faut dire que sa carrure en intimidait plus d'un. Derrière la gueuse, les rangs se resserrèrent pour empêcher un éventuel retrait. Elle était coincée. Condamnée à se battre en sachant qu'elle n'aurait pas son du. L'atroce sourire de Sunnuké fut bientôt affirmé par celui - tout aussi laid mais bien plus glacé - du brigand qui prenait un évident plaisir à s'incruster parmi eux.

Alentours, les vivats remplacèrent les insultes. Quatre concurrents lors d'un seul duel. De quoi provoquer plus d'un frétillement parmi les spectateurs. Quelqu'un se permit même de gueuler " Vas-y, 'Kire, écrase-lui la tronche ! ". Mais de qui parlait-il ? Peu importait, en fait. D'un coup de pied, le salaud propulsa son allié dans les bras de Marumaru. Un quart de seconde plus tard, il obéit à la volonté du peuple.

Son poing fusa vers la trogne de celui qui avait osé changer la donne.

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Kuan
Des petits pas suivis d'éclats de rire perturbèrent l'ambiance tendue qui se déroulait là. La bande des Tueurs, comme ils s'appelaient, venait de les dépasser à toute allure, courant pour échapper à quelques personnes furieuses de leur blague. Kuan, le sourire aux lèvres, s'arrêta en entendant le nom de son oncle, laissant la bande faire diversion. Il se faufila dans la masse, courbé, se servant de sa petite taille pour éviter les coudes collés les uns contre les autres. Sa petite main délia les noeuds de quelques bourses au passage, s'engouffra dans des poches trop peu garnies, et marcha sur quelques pieds rien que pour le plaisir.

Sa petite tête surgit entre deux crados du Cloaque. Il était évidemment tout sourire, et salua d'un grand geste de la main les deux personnes qu'il admirait le plus au monde. Sentant l'occasion de se faire un peu de blé, il tira sur la manche du gars à sa droite.


'Kire y va gagner pasque lui l'plus fort. J'y parie - Il sortit une des bourses fraichement volées - tout ça !

Puis s'adressa à la manche de gauche.

'Sculo sait s'battre aussi. J'y parie - Il dégaina un bijou en sa possession depuis peu - ça !

Et son sourire innocent s'élargit.

Qui y parie ?
C'moi qui fait !


Inutile de préciser qu'une fois l'issue du combat achevée, soit il deviendra riche honnêtement, soit ce sera de manière moins noble, en se barrant avec l'argent des paris.
Paris furent fait, et toute son attention fut dédiée au combat. Il allait être sanglant.

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Sunaomi
Impossible de s’échapper alors que l’esclave se présente et l’invite à dégager.
La populace la bloque et désormais c’est une véritable arène qui se forme autour des trois combattants...
Le vieux l’encourage à sa façon et les paris augmentent.

La Pouilleuse avait comme une impression de déjà vu, comme ses combats qu’elle réalise le soir dans les quartiers miteux pour s’entrainer et pour s’enrichir également, mais là, pas de Kobans en jeu pour elle, "l’honneur" était en jeu pour les Lézards et elle, s’était ses miches qu’elle devait à tout prix sauver.
Ils ne déconnaient pas avec leur clan ces bouseux.
Elle était dans une brave merde, c’était le cas de le dire. La cerise sur le gâteau de riz était l’arrivée d’Akire...Un corps musclé, des épaules larges et une habitude au combat..En somme un bon adversaire.
Elle essuie une goutte de sueur sur son front et retrousse les manches de son kimonos.
Alors que Marumaru se trouve prit pour cible, la jeune besogneuse sort de ses poches des bandages pour entourer ses fines mains.
Pas de saké pour l’aider à encaisser les coups, elle allait les savourer un par un...
Son cœur frappe sa poitrine, l’adrénaline du combat la motive désormais et efface de son esprit tordu, cette peur de ne jamais se relever.

[Des ploucs dans l’arène]

Marumaru, allait s’en sortir avec l’autre esclave...en principe.
Elle est prête et s’élance directement sur Akire.

Trop occupé avec l’esclave, la Pouilleuse se rapproche de lui et profite de la situation pour lancer son poing gauche vers les tripes du Lézard.
Elle lance l’offensive et choisit son adversaire.

Réaliste, elle sait éperdument qu’il ne sera pas facile à battre, voir même qu’elle n’y arrivera pas...Mais qu’importe, elle n’a ni fierté, ni orgueil...et ceci dit en passant, elle n’a pas le choix...

Il lui faudra ou perdre, ou gagner pour quitter l’arène...Mais qu'importe la solution, elle allait se donner a fond, car elle était ainsi, une chienne enragée et douée uniquement pour les combats et pour boire....

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Créatrice de bannières.
--Sunuke



Si le sourire de Sun avait quelques peu terni après la volte face et les aboiements du vieux crabe, il retrouva son plein éclat en voyant le Rustre débarquer à sa rescousse.

Quel honneur que de combattre à ses coté !

Enfin … du moins jusqu’à ce que le pied du géant le propulse sans ménagement vers son nouvel adversaire. La joue écrasée sur la poitrine de Marumaru, il se retrouva aux premières loges pour voir l’énorme poing du lézard s’abattre sur la tronche du gros barbu.

La pouilleuse sauta dans la mêlée, éloignant le Rustre de quelques pas. Les deux esclaves se retrouvèrent face à face, Marumaru encore sonné.

Sunuké choisit d'en profiter et projeta immédiatement son pied droit dans les airs, mettant toute sa force dans un coup puissant, visant la tempe de son adversaire …
Esculo
Esculo n'en demandait pas tant.
Si il avait su que finalement la journée deviendrait bonne, il aurait accepté de se lever sans maugréer.

Une bonne bagarre, quoi de plus tentant.
Sauf que lui n'y était pas, la faute à son humeur qui lui avait fait envoyer Sunuke face à son adversaire plutôt que de retrousser ses manches.

Mais voilà que la perspective de sang, de sueur, de bleu et d'adrénaline prenait le dessus sur le souvenir dégoutant du pied pourri à lécher.


Raah, j'peux pas rester là sans participer.


En deux enjambées il fut à coté de Kuan, lui refilant tous les kobans qu'il avait récolté pour les paris.


Tiens gamin, j'te laisse ca.

Il avisa un mastodonte avec un sourire carnassier et sans laisser le temps au gamin de le remercier, il s'approcha. Alors que Su passait dans le coin, il poussa l'homme vers elle de toutes ses forces.

En souvenir du vieux temps.dit il en ricanant.

Sauf que monsieur muscle n'était pas dupe. Contrairement à ses congénères, il semblait qu'il avait plus de deux grains dans la tête. Il se retourna, grogna et fonca sur 'sculo.


Ouuups !
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"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"
Marumaru
Emmené par une acclamation hystérique, alors qu’il rejoint le rang adverse, le Rustre aligne son rictus de pierre sur le sourire mauvais du premier duelliste.

Le silence se fait à l’intérieur de Maru.
Le temps de s’oublier, et voilà que s’écrase un Sunuke, lui-même surpris, contre son torse en lui coupant passablement la respiration. La montagne de muscles ne lui laisse pas le luxe de reprendre son souffle, quand, chargeant à allure de taureau, le faciès criblé de veines et le regard injecté de sang, il lui envoie la masse contondante de son poing lourd et accéléré contre la face droite de son visage.

Emmené sur quelques pas sous la violence de l’impact, un réflexe conditionné lui fait freiner sa presque-chute de son pied arrière. Ses jambes le lâchent un instant, l'obligeant à poser un genou au sol.
Dans le brouillard, il distingue une ombre charger sur lui, avec ce qui ressemble à une attaque de jambe adroite. Un autre réflexe vient suppléer sa lucidité neutralisée. Son tronc se recule et sa paume cogne contre l’axe d’assaut pour en dévier la trajectoire. Ripostant, par automatisme plus que par sagacité, de l’autre paume durcie en visant ce qui aurait dû être une côte médiane, son bras rencontre le vide tandis que son assaillant le dépasse sur la droite, emporté dans son propre élan. Il prend aussitôt recul pour se laisser le temps de clarifier sa vue trouble, une main posée contre son cou rendu douloureux après la meurtrissure musculaire du premier choc.

Percevant que la silhouette du duelliste charge de nouveau, il lui lance de plein fouet un coup de pied en direction du pelvis.

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--Sunuke



Arghhh …


Son élan venait d’être coupé net …


Le souffle coupé, les fesses sur le sable, Sunuké ne pouvait qu’adresser un regard noir vers son adversaire.

Par reflexe plus que par calcul, sa main ramassa une pierre sur le sol. Il attendit que l’autre revienne à la charge et la projeta de toutes ses forces dans sa direction …
Marumaru
Juste à côté, le deuxième duel s’ouvrait avec hostilité sur un échange de coups vivaces.
D’un bond agile, Maru s’élança à la suite de l’homme au sol avec l’intention d’en piétiner la poitrine en fin de trajectoire par une talonnade ciblée.

Ggh !

Il fut violemment heurté en plein vol par un projectile non identifié.
Défait, il termina sa chute par une roulade désordonnée, les deux mains désormais pressées contre une cinglante douleur au dessus de la tempe.
Gisant recroquevillé sur un parterre sale, aveuglé par le choc, il était à la merci de son adversaire.
Et la riposte ne tarda pas...

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Akire
Sans prévenir, un choc lui percuta le ventre, coupant net le brigand dans son élan. Il se tourna vers la pouilleuse, plus énervé que meurtri. Elle n'avait décidément pas froid aux yeux. Rien de tel pour plaire au Rustre. Tout en laissant Sunuké avec son adversaire, il répondit sans attendre à son hargneuse ennemie, tandis que des encouragements fusaient de toute part afin de pousser les duellistes à donner davantage de spectacle. Son pied tenta de la faucher, sans résultat, alors qu'il avançait pour tenter de l'attraper. Son poing rencontrant avec force le visage féminin, puis son crâne, encore et encore... et malgré la violence de ses frappes, elle ne lui lâchait rien, se refusant à se soumettre. Rapidement, les deux ennemis se retrouvèrent à combattre sur le sol, poussés par une furie commune.

Le cercle qui s'était formé autour d'eux rétrécit sensiblement, car tous ne voulaient perdre une miette de la scène. Certains rirent lorsque Su lacéra la chair d'Akire en lui accrochant le torse de ses griffes, le mordant parfois, le cognant souvent. Il avait l'impression de se battre avec un fauve. Poussé par sa colère, il l'écarta d'un coup de tête, avant de se relever au plus vite pour lui faire face. Essoufflé comme jamais, son regard rivé dans celui de l'ivrogne femelle, il ne se rendait même pas compte que des filets de sang s'échappaient de ses nombreuses blessures. Rapidement, il mit fin à ce léger battement pour se jeter sur elle.

De tout son poids, il la renversa encore dans la poussière en poussant un cri rauque. Elle s'écrasa brutalement avec lui, alors qu'il se laissait aller à la folie coutumière qui lui valait d'être tant redouté lors des combats. Elle faiblissait. Il le sentait. Qui pouvait ne pas s'épuiser à un corps-à-corps contre ce genre de colosse ? Très peu d'élus pouvaient se vanter de donner du fil à retordre au Rustre à mains nues. De ses paumes, il attrapa la tête de la mercenaire et y abattit la sienne. Un geste qui valut l'exclamation d'une bonne vingtaine de personnes, au-dessus d'eux. Son front rougi par le heurt, il s'écarta et revint une nouvelle fois, avec d'autant plus de force. Il ne voyait plus rien, n'entendait plus rien, confus par la brutalité qui les imprégnait jusqu'à l'os. Bientôt, ce n'est plus que le "clac" sourd de la peau contre la peau qui rythma les deux luttes...


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Sunaomi
Le combat est lancé et les coups fusent...Elle se concentre au mieux pour parer des attaques, esquiver et donner quelques coups mais, la force du Lézard est là.
Son poing s’écrase sur son crane et elle recule de quelques pas, restant dans le flou pendant un temps, recevant alors une série de coups qui n’arrange pas sa prise de conscience...
Elle en chie et elle encaisse...Jamais lâcher, toujours rester concentrée pour éviter un coup fatale.
Le combat se poursuit au sol, et malgré la série de griffures, de morsures, et de torgnoles à gogo, ces frappes même marquées par la fatigue restent plus puissantes que les siennes.
Sa carrure, son poids et sa puissance sont de bons alliés mais la persévérance de Su et son habitude aux combats à mains nues l’aide à ne pas tourner de l’œil...même si elle en est pas loin.
Son corps sur le sien, son crane percutant le sien, la Pouilleuse n’arrive plus à se concentrer...Troublée, épuisée et sonnée, son corps n’est plus qu’un morceau de viande ensanglanté que le Lézard tente d’attendrir par la force..

La chienne devait s’éviter de finir à la fosse ou mieux de pourrir sur place.
Sa main tremblante se pose sur le visage d’Akire et marqué par un regard plein de hargne, elle plante ses ongles dans sa chair et longe sa joue... Le seul ongle qui avait survécu à la bagarre arracha la chair tendre ....Une marque, Sa marque de désespoir et de conviction à la fois...

Il cri et relâche son crâne...enfin...
Ses doigts en sang viennent alors heurter les yeux du Lézards...Une attaque à la besogneuse...moins prévisible qu’un coup de pied dans les parties, et tout aussi efficace...
Son poing heurte alors sa gorge pour lui couper le souffle et le sonner et elle pousse son corps sur le côté avec le reste de force en réserve...Elle est à bout..Vidée.

[Un pas vers l'humanité...et la reconnaissance...]

Su ferme les yeux un instant, son corps entier la lance et pourtant elle sourit niaisement...
Elle ricane, crache un filet de sang mêlé à de la bave et tourne son visage vers son adversaire...
Un regard qui devient alors marqué par le respect...Jamais, elle n’avait connu pareil combat, ou les coups étaient donnés avec la même rage qu’il s’agisse d’une femme ou non, et il avait tenu...
Un bon adversaire et un redoutable salaud...

Le sang coulant de son arcade sourcilière masque sa vue et elle relève sa main pour la laisser s’abattre sur le torse griffé du Lézard...

Essoufflée et entre deux crachats elle s’adresse à lui...

...éga...lité....merci...pour....ce combat.....

Merci..Oui, cela peut surprendre mais elle avait aimé en prendre ainsi plein la trogne de la part d’un bon adversaire...Cela la remettait aussi en place, l’entrainait et surtout lui remontait le moral...Elle avait tenu, tout comme lui...La Besogneuse avait progressé pas de doute, mais son corps tremblant et fébrile lui rappel alors qu’elle est loin d’être encore parfaite...Trop de coup lui avait été donné...

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Créatrice de bannières.
--Masao



Et un de plus, puis un autre !


L’vieux était vert de rage … ou rouge, enfin, comme vous voulez …


Durant tout le combat il avait fait pleuvoir tout son répertoire d’insultes sur le Rustre. Nan mais c’est vrai quoi ! Ya rien de plus énervant que de voir tout le monde venir s’interposer comme ça et perturber les combats. Il ne savait même plus sur qui étaient ses billes ou qui encourager.

Après avoir du jouer des coudes pour conserver sa place, et voyant le Rustre dominer, il se mit à gueuler, l’air plutôt paniqué …


Baka !!! z’ont rien à foutre là eux !!!

Tous les paris sont nuls !!! Tous les paris sont nuls !!!




Bein quoi ? L’avait quand même 50 kobans en jeux le bougre …
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