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[RP]Place publique du Cloaque : "L'humiliation d'un Lézard"

--Sunuke



Le rictus venait de réapparaitre sur le visage de Sunuké. La pierre avait fait mouche …


Il se rua sur son adversaire toujours au sol et enchaina, plus ou moins au hasard dans la région du torse et du visage. Un violent coup de pied, puis un autre, et un autre, et encore un quand … sa frénésie fut stoppée net par la réplique irréelle qui venait de heurter ses tympans …


...éga...lité....merci...pour....ce combat.....


Il demeura une petite seconde bouche bée puis se mit à rire, d’un rire sonore et spontané. Décidemment cette pouilleuse ne manquait pas d’aplomb …



Après un dernier coup de pied rageur sur un Marumaru grimaçant, recroquevillé sur lui même, il recula de quelques pas …
Marumaru
L’assaut prit fin sur un coup de savate bien placé dans les côtes.
Il n’avait pas gémi.
Un temps, recroquevillé dans cette position, il ne bougeait pas.

Puis son corps tressaillit par saccades et se déploya par à coups abrupts. Seul quelque chose sur son visage avait changé. Il ne grimaçait plus de douleur, mais de quelque expression profondément plus dérangeante qui déformait des traits auparavant calmes. Il se hissa du sol sur ses genoux, difficilement, et se remettait sur pieds par mouvements discontinus. Le sang poisseux s’écoulait en longs filets entre ses dents rougis, par ses lèvres tuméfiées. Son regard n’état plus le même. Plus dilaté, plus fixe. Un sourire figé était gravé sur ses traits difformes.

La foule acclamait le challenger des Lézards et réclamait la mise à mort de celui qui lui faisait de nouveau face. Le freluquet qui encensait tout à l’heure le Rustre, ne s’était pas départi de son agressivité à l’endroit de Maru.

« Allez l’esclave ! Finis le, ouais ! Brise lui l’crâne ! »

L’aime les projectiles ?
Se déroulant comme un fouet, son poing alla choir avec fracas contre la pomme d’Adam du jeune impudent, à deux pas derrière lui. Son corps à lui n’avait pas bougé. Le gaillard, de stupeur frappé par ce coup fatal, entamait une lente agonie. Le poing s’ouvrit et empoigna le col de la victime. Arraché d’une foule restée interdite, la masse inerte de ce corps suffocant fut tiré contre l’homme, comme un vulgaire sac de blé.

Puis en une fraction de seconde, la victime se retrouva en suspension dans les airs après qu’une balayette eût fauché ses appuis. Réarmant sa jambe, genoux contre ventre, pied contre masse suspendue, Maru propulsa d’un geste puissant cette ombre de jeune homme en direction de son adversaire.

Le sourire de contentement quitta de nouveau Sunuke lorsqu’il vit le corps du spectateur, ainsi projeté dans les airs, piquer droit sur lui. D’un reflexe prompt, il se décala de la trajectoire de chute de l’aéromasse, s’en tirant avec une épaule bousculée quand celui-ci vint s’abattre au sol. Mais c’était sans compter l’homme au visage dément qui, lancé à la suite de sa diversion, surgit au devant de son duelliste. En moins de temps qu’il ne faut pour reprendre sa respiration, il enchaîna à un coup de paume sous la mâchoire, un poing contre le plexus solaire, un revers de coude contre la tranche gauche du visage, un crochet dans les côtes et un pied déstabilisant l’intérieur droit du genoux, avant de sortir rapidement de la garde ouverte et en essuyant au passage un puissant overhand au menton lancé aveuglement par l’opposant.

Ayant robustement accusé les coups, Sunuke chassa l’étourdissement de la mêlée d’une secousse de tête. Il cracha un magma de glaire et de sang en fixant d’un air assassin son adversaire.

Ils se toisaient, haletant tous deux, comme fous.

Les deux hommes se ruèrent de nouveau dans un corps à corps serré avec une hargne inouïe. Maru multipliant avec une rapidité extrême les coups brefs et précis dont il criblait l'autre combattant à travers autant de failles qu’il put trouver dans sa vigilance. Sunuke, d’une endurance démesurée et d’une corpulence de pierre, encaissant aisément l’avalanche de pieds et de poings, et brisant son ennemi par des frappes lourdes et puissantes. La horde surexcitée de soudards qui les encerclait hurlait de transe.

D’aucuns pouvaient dire qui, des deux duellistes, avait l’avantage sur l’autre à ce moment précis.

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Esculo
Un poing qui s'écrase sur la joue, suivi d'un coups de tête et un genoux dans le ventre et Esculo s'écroule à terre, le souffle coupé.

A quatre patte, du sang s'écoulant le long de sa bouche pour terminer sur le sol en formant des petits cercles rouges, Le Vil rigolait.


Toi moi gros, tu m'as mis de bonne humeur.

Le Lézard souffrait évidemment, mais il en avait déjà vu d'autre et l'adrénaline et l'habitude vous faisait oublier le mal pou vous concentrer sur l'adversaire.

Alors que le tas de muscle était perturbé par les rires de son adversaire, Esculo se saisi d'une de ses chevilles et déséquilibra l'homme.

Le cul du gros à terre, la vivacité du jeune reptile lui permit de se redresser en premier et de donner un coups de pied en pleine face de Mr Muscle.
Et vlam ! Une dent qui vole pour atterrir quelque part dans la foule.
Esculo tapait de toutes ses forces sur le corps allongé sur le sol. Il fallait faire mal et donner des coups réguliers et rapides. Laisser une seule seconde l'initiative à son adversaire et il ramasserait de nouveau.


Alors le gros

ANH

T'penses quoi

Anh !

Des exercices du matin

ANH !

Que j'propose ?


Et à chaque coups de pied, la foule jubilait et criait pour encourager l'autre à se relever histoire de prolonger l'échange musclé.

Un divertissement de si bonne heure ne pouvait que proposer une bonne journée aux habitants du Cloaque. C'est pourquoi ils étaient si nombreux, et de plus en plus, à former un cercle autour des différents combattants.

Les paris allaient évidement bons trains. Kuan devait remplir ses poches...

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"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"
Akire
Un combat s'était terminé. Les deux autres, pourtant, continuaient sans faiblir. Une marée humaine dépassa bientôt le Rustre et la pouilleuse pour s'approcher des duels qui avaient encore cours. Le brigand s'était donc écarté de son adversaire, non sans passer une main sur ses lacérations diverses, jurant à voix basse tandis qu'une voix s'écriait dans la foule :

"
Tous les paris sont nuls ! Tous les paris sont nuls ! "

Une seconde plus tard, le monde s'était arrêté, chacun regardant son voisin avec l'air benêt du simplet qui ne sait plus quoi faire. Un premier gars eut l'idée d'arracher des mains d'un autre la mise qu'ils avaient chacun parié. Puis un troisième se dit qu'il valait mieux récupérer son pognon avant que ça ne dégénère, stoppé net par le poing d'un malin qui avait anticipé la chose. Bientôt, l'arène entière fut animée par une trentaine de silhouettes qui se frappaient, vociféraient et hurlaient de douleur pour récupérer les sommes qu'ils avaient placées entre des mains inconnues. Aucun ne fut épargné, tous recevant leur part de coups, et ce même s'ils n'avaient rien dans les poches... Ils étaient là, et ça suffisait pour se faire faucher les jambes.

Après cette exclamation fatidique, nombreux furent ceux qui se mirent à chercher Masao.

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Sunaomi
Une marée humaine s’abat sur eux, et désormais il n’y a d’yeux que pour les autres...
Ils avaient déjà fait leur temps..Déjà usés et jetés. Dans la seconde ils étaient des combattants adulés pour leur animation, et maintenant...ils n’étaient que des loques incapable de se relever sans grimacer.

La jeune pouilleuse crache un dernier glaire de sang et tente de se relever. Elle serre les dents, encaisse la douleur alors que ses jambes tremblent sous l’effort.
Elle qui était lessivée, devait faire l’effort de ne pas se faire piétiner alors que désormais c’était une véritable bagarre générale qui était lancée. Quelle idée de lancer des paris et de les annuler...Sont fous ces


« Son » esclave, elle n’arrivait plus à le voir...ni Esculo d’ailleurs. Elle aura sa vengeance sur cet idiot c’était une chose certaine. Pour le moment, Su devait rentrer..

Un pas devant l’autre, une main sur le ventre, l’autre sur les parois des ruelles...le pas se fait lourd, hésitant et faible.
S’il y a bien une chose dont elle rêvait à ce moment précis..c’était bien de s’endormir sur sa couche..

[Retour au Bercail]

Désormais loin de la foule, des coups et des cris, La Pouilleuse repose l’arrière de son crane sur le mur poisseux. D’un geste, sa main vient essuyer sa tempe et se rhabille comme elle peut. Aucune forme ne devait être montrée, surtout que dans son état, la faire plier serait aisé. Elle prend soin de se faire encore plus pourri que d’accoutumé, étalant le sang sur son visage, laissant couler un filet de bave rougeâtre au coin de ses lèvres..
De sa place, Su ricanait intérieurement. Jamais elle n’avait bouffé autant de coups aussi violent en un combat....Il était temps pour elle, de se remettre sérieusement aux entrainements..

Arrivée chez elle, fermant alors la porte à clef, elle s’étala telle une bouse liquide sur ses draps. Sans vie, sans un bruit...La douleur la tient au tripe et pourtant...Elle s’endort...

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Créatrice de bannières.
--Sunuke




Sunuké chancelait, le souffle court et la langue pendante. Son visage était couvert de sang. Le pauvre, tout comme son adversaire, était à deux doigts de s’effondrer pourtant, les deux hommes ne se lâchaient pas du regard, chacun cherchant encore à déceler la faille, tout deux encore prêts à se ruer l’un sur l’autre à la première occasion.

Le combat allait reprendre, cela ne faisait aucun doute, et beaucoup se languissaient d’en connaitre l’issue. Mais, c’était sans compter sur les spectateurs qui, dans un brusque mouvement de foule, s’interposèrent entre les combattants. Une gigantesque mêlée éclata, les coups fusant de toutes parts au milieu d’une pluie de kobans volant en tous sens.


Durant quelques minutes, Sunuké lutta, écartant désespérément les corps qui lui obstruaient la vue dans l’espoir de retrouver son adversaire. Puis, il finit par abandonner, se laissant glisser le long de ce même muret sur lequel plus tôt la pouilleuse pavoisait.


Il resta là un moment, le cul dans le sable et les bras ballants, récupérant peu à peu de l’effort fourni. Puis devant ce fabuleux spectacle auquel il assistait, la lueur dans ses yeux se remit à scintiller et un nouveau sourire fit son apparition sur ses lèvres meurtries, un sourire peut être un peu plus amer mais néanmoins amusé.

Il leva difficilement la main et balbutia, d’une voix à peine audible …



10 kobans sul’Rustre … 10 !
Kuan
...éga...lité....merci...pour....ce combat.....

Oula oula ! La seconde suivante, Kuan avait disparu de la circulation. Il n'y avait plus trace du gamin nulle part, qui s'était barré avec la plupart de l'argent des paris. Histoire de bien mettre le foutoir, il avait rendu ses paris à une seule personne, et une seule.
L'éclat de rire enfantin emplissait encore les oreilles de ceux qu'il avait roulé, que sa trogne d'ange était déjà deux rues plus loin. Quelques bleus parsemaient son corps, car il avait du jouer des coudes pour sortir de la mêlée, mais son visage rayonnait de joie.
Quand il allait raconter ça aux copains...

C'est trop chouette les bagarres !

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Marumaru
Maru se maintenait sur deux jambes précaires qui flancheraient sans crier gare s’il en détournait l’attention.
Barbouillé d’humeurs et de sable comme l’homme dont il soutenait encore la joute de regard, il écorchait par chaque souffle une gorge enflammée. Son corps offrait à la vue une alternance de boursoufflures que criblaient des veinules éclatées, tachetant sa musculature malmenée de zones bleutés.
Au travers du filtre dissipant qui mitigeait sa vue, sans relâche, son cerveau pourtant comptait encore les coups, anticipait de nouvelles attaques adverses, s’émancipant peu à peu d’une carcasse qui n’aspirait naguère plus qu’à la trêve.
Ses chairs se souviendraient quelques temps de cette rossée...

Cà et là, des heurts verbaux s’entrechoquent et des empoignades s’embrasent.
Les deux combattants tentent de se rejoindre pour un ultime échange de coups, mais en vain : une foule en colère afflue rapidement entre eux et les échoue de part et d’autre, sur des ilots de rémission.
Il s’effondre à son tour, à la périphérie des esclandres et des pugilats. Comme content d’exister par la douleur. Comme déçu de n’avoir pu s’achever.

Un bras, surmonté d’une main démesurée se dresse, surnage les remous humains et empoigne le veston le plus proche. En contrepoids de se hisser, il envoie le malheureux propriétaire, contenu dans ledit veston, mordre la poussière. Le Rustre.

D’un moulinet brutal du revers, il inanime trois marins qui se chamaillaient trop près du chemin qu’il se fraie. Il lorgne avec une face exécrable vers le foyer de dispute le plus proche. Au centre, un petit rougeaud trappu, défend à cor et à cris son innocence outrée contre les accusations des parieurs.

Un sourire fatigué rehausse la gueule amochée de Maru.

Le dernier récipiendaire de la raffle des paris, après Kuan, était en mauvaise posture.

Tu vas déguster, le gros.

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--Masao



Une zori fendit l’air jusqu’à l’autre bout de la pièce, aussitôt suivit par sa jumelle à la semelle un peu plus usée … Le vieux crabe venait de regagner ses pénates, et ce, sans la moindre difficulté …


Il s’affala de tout son long sur le tatami, devant sa cheminée, et étendit le bras pour saisir une bouteille de saké à moitié vide qui trainait dans le coin.


Il s’était fait 20 kobans facile et il venait d’assister à une bagarre dont les minces murs du Cloaque résonneraient pendant encore longtemps … Une bonne journée en somme …


Ah … Le Cloaque !


Il s’enfila une bonne rasade pour fêter ça …



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