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[RP] Fragments de mémoire et révélations

Zeiss
[Castel de Nancy]

Comme cela avait été remarqué en un autre lieu,le poste de connétable,on est libre ou surchargé...Tout ou rien...Cette fois ci,c'était rien.Ainsi,s'ennuyant quelque peu,Zeiss s'était amusé à fouiner dans les archives et autres documents du même genre.
Anciens bilans ducaux,procès,et autres documents tous plus inintéressant les uns que les autres.Mais en fouillant bien,le jeune homme finit par retrouvé quelques petites choses à consulter.

Deux choses en particulier avaient attiré son attention: Les arbres généalogiques et des rapports militaires.

Zeiss se retrouva donc bien vite assit contre un mur,quelques feuilles posées à côté de lui,et d'autres dans ses mains.Il commença par les familles.Von Frayner...Y en avait du monde là dedans...Von Strass aussi d'ailleurs...Les d'Acoma,nombreux aussi...


Ha?S'interrogea le jeune homme.

Il posa son doigt sur la feuille à un endroit ou manquait un nom.Il y avait la date de naissance.1433.Mais pas de date de mort,ni de nom...Les parents étaient Louise pour la mère,et Seth d'Acoma pour le père...


Tiens,même année de naissance,ça pourrait être moi!Lâcha-t-il avec un petit rire.

Il était vrai que Zeiss n'avait jamais rien connu de son passé.Tout ce qui avait pu lui arriver,la vie qu'il avait mené avant son arrivée à Verdun,tout était tombé dans l'oublie.Ainsi,son arrivée en cette belle ville fut une sorte de renaissance.D'ailleurs,il était satisfait de cette nouvelle vie,et c'était certainement pour ça qu'il n'avait jamais cherché à savoir ce qui avait été sa vie avant.Il avait bien voulu chercher ses parents une fois,mais jamais il n'avait entamé de recherche,et ce n'était pas vraiment un désir de connaitre son passé.C'était pour une toute autre raison un peu étrange.

Il continua à parcourir les arbres généalogiques,puis finit par s'intéresser aux rapports d'armée.C'était surtout des attaques de brigands,en fait.En fait,ce n'était pas vraiment des rapports...C'était des plaintes...Non,des signalisation plutôt.Oui,des gens avaient signalé avoir assister à des attaques,et ces témoignages avaient été retranscrits sur ces parchemins.Quelques uns portaient la mention "Résolu",mais ils étaient rares...C'est fous ce qu'il pouvait y avoir comme blessés sur les routes.
L'une des signalisations avait attiré son attention.Un couple avait été tué pour leurs richesses,et l'enfant avait été laissé là...L'enfant...Bon,il avait 16 ans à l'époque,et les gens qui avaient assisté à la scène sans pouvoir intervenir sous peine d'être tués avaient transporté le survivant à Verdun.


Tiens,peut-être que je le connais!

Zeiss lu avec plus d'attention et remarqua un détail...Un détail du genre frappant...Normalement,on ne remarque pas ce genre de chose,mais là,ça lui avait sauté aux yeux.C'était arrivé en 1449,dix an auparavant.Et donc,les dates correspondaient parfaitement.
Son arrivée à Verdun...Il avait bientôt 17 ans à cette époque...C'était peut-être un hasard...Le jeune homme jeta un nouveau coup d'oeil à l'arbre des d'Acoma,et remarqua que les parents du fils inconnu étaient décédés...Il décida d'aller voir un d'Acoma,quelqu'un qui devait certainement bien connaitre sa famille.
Il se leva,rangea les documents dans sa poche et se dépêcha de quitter le castel.



[Castel de l'Ost Lorrain]

Le seul endroit où Zeiss était sûr de trouver celui qu'il cherchait: L'Ost.

Il parcourut plusieurs couloirs,mais il ne le trouva pas.Ni dans les baraquements,ni dans la cour d'honneur...Le jeune homme avait vérifié chez les recrues au cas où,mais il n'y était pas non plus.Il finit donc par aller à l'Etat Major et finit par le trouver en train de discuter avec d'autres personnes.Il salua tout le monde d'un signe de tête,et comme ça n'avait pas l'air d'être très important,il prit la parole.


Nico,je peux te parler un instant?
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Niconoss
[Castel de l'Ost Lorrain]

Après tant d'épreuves, le Lieutenant pouvait enfin se réjouir de se retrouver en lorraine dans sa ville, celle qui lui avait largement manquer pendant presque ces huit mois passés sur les routes, entre guerre et tentative d'un renouveau. Un boucle avait été parcouru l'emmenant de la Provence à l'Alençon en revenant par la Savoie comme si le destin était la. Lui qui était pourtant si heureux en lorraine essayait souvent de s'échapper de se monde, de son retrouver dans un tourbillon de violences et autre pour retrouver ses esprits. C'était la le salut d'un militaire, et d'un impérial confirmé, mais surement aussi celui d'un homme blessé à la recherche de son passé et de son présent. En effet le d'Acoma, bien qu'ayant nombre d'amis, passé chaque moment quand il avait du temps pour lui à rechercher des liens familiaux disparu, les d'Acoma avaient un arbre généalogique bien remplit mais il n'en restait que très peu qu'il connaissait et qu'il savait en vie, il y avait donc forcement eu des disparitions et c'était de son devoir de les retrouver. Il fouillait souvent dans les archives et profiter de ces nombreux voyage pour rechercher des informations aussi. Lui qui avait retrouvé un frère il y a peu de temps et une famille maternelle, commençait à ressentir à nouveau le joies familiales.

C'est donc en ce jour de Février, œuvrant comme toujours à l'ost puisqu'il n'avait à présent pas d'autre affectations que son grade et métier de Lieutenant, que quelque chose de bon pour lui et sa famille allait se passer, il ne le savait pas encore et était présent dans son bureau à rédiger différente lettre et réfléchissant sur plusieurs projets. Il ne pensait à rien en cette fraiche matinée et rien n'aurait pu venir troubler son calme, il était plutôt détendu, et il fallait en profiter tellement c'était rare, habituellement le stress et tout autre sentiments de la sorte se mêler à sa condition. Jetant un œil au dehors, il vit toute l'agitation qu'il régnait comme toujours dans les couloirs de l'ost, il aimait cela et ne pu esquisser un sourire. Se sentant de bonne humeur, et même de bonne heure, il sorti une bouteille de mirabelle qui trainait dans son bureau, il ne saurait dire depuis combien de temps mais en humant le parfum, elle avait l'air des meilleurs cuvées possible. Il se servit un verre et en bu tranquillement le breuvage, c'est alors que l'on frappa à la porte, un sergent le demander pour une affaire pour une petite affaire de matériel a priori, enfin le Lieutenant n'avait pas tout compris, le sergent semblait un peu sur les nerfs. Ils sortirent donc tous les deux du bureau et allèrent dans un des offices d'armes pour régler le problème. Ne sachant pas trop quoi faire avec la disparition de 2 épées et 1 arc des registres, il pris la peine d'aller en direction de l'EM afin d'y trouver si possible le connétable. Le sergent resta sur place et retourna vaguer a ses occupations sur ordres du Lieutenant.

Il pris alors la route du baraquement des grands officiers de l'ost, ou il souhaitait voir le Connétable Zeiss. Entrant dans les locaux, il se dirigea immédiatement vers son bureau, il y frappa mais personne ne répondit. Surement encore au castel de Nancy se dit il. Arpentant les couloirs pur essayer de le trouver, il croisa deux lieutenants avec qui il commença une discutions des plus basiques sur les dernières opérations, les risques que pouvait encourir la lorraine, et de comment on c'était remis de la dernière prise du château. La discutions menait bon train mais n'était pas des plus importants, c'est pourquoi quand il vit le connétable s'approcher de lui et l'appeler, il ne comprit pas comment il pouvait être au courant de l'affaire, puisque lui même ne l'avais dit a personne pour ne pas obliger son ami à se ramener au plus vite ici, ce n'étais certainement qu'une petite affaire pas des plus importantes.

S'excusant auprès des deux lieutenants, il se mit au garde à vous en approchant vers le connétable et le salua comme il le devait, même si il avait connu Zeiss simple soldat et sous officiers, il devait respect à sa fonction et fit son salut sans même rechigner un instant.


Mes respects, Monsieur le connétable, Lieutenant Niconoss, à vos ordres.

Ne sachant que faire, il enchaina directement avec son affaire.

Je ne sais pas comment vous avez été mis au courant, mais je présume que vous venez pour l'affaire que ce Sergent m'a apporté plus tôt dans la journée, je vous cherche depuis quelque temps pour régler cela.

En fait, il ne savait même pas si il était la pour sa, mais quoi qu'il arrive il devait le lui demander.
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Zeiss
Obnubilé comme il l'était par ce qu'il avait trouvé,Zeiss en oublia tout respect militaire.
Il lui rendit un bref salut.


Affaire?Sergent?Non non,je suis pas au courant.En fait,ce dont je veux te parler n'a rien à voir avec l'Ost.

Le jeune homme sortit les documents de sa poche,les déplia,et les tendit à Niconoss.

Nous parlerons de cela plus tard.Regarde plutôt ça.

Le jeune homme croisa les bras et attendit une réaction du lieutenant.Ce qu'il avait trouvé pouvait n'être qu'une série de coïncidences,mais c'était trop troublant pour ne pas en tenir compte.
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Niconoss
[Castel de l'Ost Lorrain]

Une intervention très limite sans respect des statuts de l'ost, et un homme qui semblait agité. Mais que ce passait il chez le Connétable Zeiss. Lui si souvent féliciter pour sa discipline, son calme et son sérieux. Tout changer d'un coup dans cette situation. Enfin Niconoss ne bougea pas et regarda avec le plus grand sérieux, son supérieur et ami, si cela ne concernait pas l'ost, les deux feraient mieux de ne pas rester dans les couloirs comme cela, se pourrait être mal vu mais surtout pas très agréable. Il demanda alors calmement à son ami qui lui tendait déjà les parchemins si il voulait bien se donner la peine de rejoindre son bureau. Sans même vraiment attendre de réponse, il se mit en route, et il voyagea sans dire un mot, jetant de simple coup d'œil au parchemin qu'il tenait maintenant dans les mains. A vrai dire il ne comprenait pas vraiment tout ce qu'il se passait, mais il ne donnait rarement de mine étonné et rester toujours mettre de lui. En entrant dans le bureau, il vit la bouteille de mirabelle et son verre qu'il n'avait pas eu le temps de ranger. Alors que le Connétable s'installer dans la chaise qu'il avait montrer, il alla sortir un autre verre.

Je te sers un petit verre de mirabelle ?

Sans vraiment attendre de réponse non plus, il servit un verre, dans le pire des cas cela ne serait pas perdu. Puis il s'installa à son bureau étudiant dans le silence et patiemment les parchemins qu'il avait face à lui. Il y voyait l'arbre généalogique des d'Acoma, dans une version assez ancienne, surement celui qui trainait encore dans les bas fond du castel de Nancy. Il y avait des rapports d'armées, signalant des attaques. Et une précisément, annonçant la mort de son oncle Seth. Il savait que c'était lui, mais c'était la première fois qu'il voyait se document, son nom était bel et bien indiqué, mais pour le Lieutenant, il avait tout simplement disparu, trop jeune a l'époque surement pour être mis au courant par ces parents. Mais tout cela le laissait apercevoir une jeunesse tronquer par les disparitions, entre des cousins qu'il avait perdu de vu très jeune, la perte de ces parents, de sa demi sœur, etc ... Les d'Acoma n'était pas maudit, mais cela y ressemblait. L'année 1457 avait été catastrophique ... même sa femme était passer à trépas ... Que voulait voir Zeiss vis a vis de sa famille, il ne comprenait pas vraiment, et lui demanda.

Heu tout cela parle de la mort de mon oncle et de sa femme ? et alors ?
Sa parle aussi de leur fils qui revenu à Verdun n'a jamais donné de nouvelles. Que puis je faire pour toi?


Indécis, il but une gorgée de mirabelle et ne dit rien de plus, fixant Zeiss.
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Zeiss
C'est vrai que discuter de ça au milieu des couloirs de l'Ost n'était peut-être pas la meilleure idée qui soit.Ainsi,Zeiss suivit Niconoss jusqu'à son bureau,repensant à son arrivée à Verdun...Enfin,c'était plus son réveil à Verdun,lui qui n'avait jamais su comment il était arrivé dans cette ville.Oh,il n'était pas mécontent de ça.Une jolie petite ville calme où il avait trouvé son âme soeur,avec une forêt dans laquelle il vivait et avait fondé une famille avec sa femme.Que demander de plus?Rien.D'ailleurs,jamais il n'avait chercher à connaitre son passé.
Mais là,par hasard,il était tombé sur ce qui était peut-être un indice,et il ne pouvait laisser ça sans essayer d'en savoir plus.

Le jeune homme s'installa dans le siège indiqué par Nico et accepta un verre de mirabelle.Il le remercia et le laissa consulter les documents silencieusement,buvant quelques gorgées de mirabelle en attendant.Le Lieutenant finit par relever la tête et interroger Zeiss sur ce qu'avait de spécial ces parchemins.Le Connétable avait quelques peu oublié qu'il n'avait pas donné tout les éléments nécessaires.


Regarde les dates.J'ai 26 ans.Je suis arrivé à Verdun à 16,presque 17 ans,et je n'ai aucun souvenir de ce qu'était ma vie avant cela.

Il bu une seconde gorgée de mirabelle et poursuivit.

Il y a des correspondances...Peut-être que ce ne sont que des coïncidences,et que je me fais des idées,mais je préfère en avoir le coeur net.

Il termina son verre et le posa sur le bureau,attendant une réaction de Niconoss.
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Niconoss
La dans le bureau, assis l'un face à l'autre, buvant tranquillement de la Mirabelle, Niconoss commençait à jauger son ami du regard, cherchant des failles, des indices dans son regard qui le mènerait à étayer sa thèse. Le baron quelque peu surpris, chercher quelque chose à dire, à faire, à vérifier encore et encore sur les papiers pour être sur. A priori tout ce tenez, mais comment il pouvait croire l'homme en face de lui, il ne savait rien de cette histoire à vrai il ne savait même pas comment il n'avait pas pu chercher lui même un Verdunois arrivé à cette époque. Il était perdu et ne savais vraiment pas quoi dire.

Tu aurais des informations, des souvenirs, un objets, n'importe quoi pourrais confirmer tout cela ?

A priori tout à l'air concordant, mais ce ne sont aussi que des faits. Je ne connais pas bien cette histoire, je connaissait mal mon oncle et la tante, à vrai on les voyait peu, même si on était tous en Lorraine.


Alors que dans leur jeunesse les deux frères était très proche, le temps et les affiliations avaient changé, leur éloignement en était devenu que plus grand. Niconoss avait alors perdu de vu un cousin dont il avait même ignorer l'existence avant l'arrivé dans son bureau. Il ne savait plus quoi penser. Et écouta la réponse.
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Zeiss
Des souvenirs,ou autres objets capables de confirmer l'éventuel lien familial...Non,il n'y avait rien.Il s'était réveillé à Verdun sans rien,ni objet,ni souvenir.Les seuls vestiges de son passé étaient ses haillons et un horrible mal de crâne.

Non,il n'y a rien...Pour moi,c'est comme si je n'avais tout simplement pas vécu avant mon arrivée à Verdun.

Le jeune homme se mit à réfléchir.Comment pouvait il réussir à se souvenir?Cela faisait des années qu'il n'avait jamais essayé de se rappeler quoi que ce soit.
Peut-être y avait-il un autre moyen de confirmation,aussi.Mais lequel?Les souvenirs,il n'y parvenait tout simplement pas.Et ce qu'il venait de sortir du castel de Nancy étaient les seuls documents donnant quelques indices.


Il n'y a pas une...caractéristique physique dans la famille?Un truc que tout le monde a...Par exemple mes yeux.Il doit pas y avoir beaucoup d'yeux bleus clairs comme les miens en Lorraine.Ou même juste une ressemblance avec certains membres de la famille.

Le Connétable essayait vraiment de trouver toutes les solutions possibles pour clarifier la situation.

Ou p'tet un moyen de forcer les souvenirs à revenir...
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Niconoss
Il était la face à lui, persuadé car rien n'était sur que les d'Acoma était sa famille, mais il n'y avait que ces bouts de papiers, c'est vrai assez précis pour confirmer son récit, mais comment prouver réellement qu'ils étaient cousins. Niconoss était un peu perdu, c'est vrai qu'il avait repris les choses en main pour sa famille, mais il n'était pas vraiment un expert dans ce domaine, il avait pourtant déjà retrouver quelques personnes.

Mais la perdu dans les idées vagues et même saugrenu de son interlocuteur qu'il ne savait plus quoi dire, il mis le verre à sa bouche, mais celui ci était déjà vide, il ne s'en était pas rendu compte et était maintenant en train de vouloir boire dans un verre vide. Il reposa le verre comme si de rien n'était, et commença à tapoter le bureau du bout de ces doigts. Cela lui arrivait rarement, mais la il était vraiment complétement perdu.

Il fallait à son avis trouver un héraut pour en être sûr.


Il n'y a pas de signes particuliers non, ce ne sont que dans les histoires de nos troubadours cela ...
Il faudrait dont faire attester ces documents par un héraut.


Il le regarda toujours pas convaincu en fait, si seulement il pouvait avoir des souvenirs, de ce qu'ils c'étaient passé avant son arrivé à verdun, qu'il puisse grâce à cela retrouver un médaillon ou autre, enfin les signes habituel d'une appartenance à une famille. Les grandes familles comme l'était les d'Acoma, reconnu impérialement, avaient pour habitude de déposer leurs sceaux, leurs couleurs un peu partout ... Sur des malles, des armes, des étendards, etc ...

Tu n'a aucun souvenir tu est sur ? Avec un peu de mirabelle en plus, sa pourrait revenir.

Il sourit, il avait sorti cela naturellement, comme pour détendre une atmosphère qui aurait était pesante, alors qu'elle ne l'était pas, la situation était juste compliqué.

A tu déjà fouillé de fond en comble tes affaires, nos couleurs sont généralement un peu partout quand on est dans la famille ...

Ces suppositions posaient plus de questions quelles n'en résolvaient mais il n'avait pas mieux sous la main. Faute de quoi des suppositions pouvaient aider.

Il avait dit forcer les souvenirs, que voulait ils dire par la ?

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Zeiss
C'était un véritable casse-tête,cette histoire.Zeiss avait beau chercher,il ne trouvait aucun souvenir,et la seule chose qu'il avait sur lui lors de son réveil à Verdun,c'était une cinquantaine d'écus.La cinquantaine d'écus qui lui avait permis de recommencer,ou commencer selon le point de vue,sa vie en Lorraine,et d'en arriver là où il en était actuellement.

Il n'y a rien...La seule chose que j'avais à mon arrivée,c'était mes cinquante éc...

Le jeune homme s'arrêta net,immobile et replongé dans sa réflexion.Si,il y avait un objet...Peut-être qu'il n'attesterai pas de l'appartenance à cette famille,mais c'était la seule chose.Et il ne savait pas si il l'avait gardé.Comment n'y avait-il pas pensé plus tôt.

Mon dieu quel imbécile je suis!Il me reste quelque chose.La petite bourse qui contenaient mon argent!

Dans l'excitation,il prit son verre et voulu le finir d'une seule traite,mais c'était chose déjà faite un peu plus tôt.Donc il reposa le verre sur le bureau comme si il ne s'était rien passé et sans faire attention au fait que Niconoss avait fait la même chose quelques minutes avant.

Mais je sais pas si je l'ai encore...Il faudra que je fouille ma maison.J'y vais de ce pas!Si on a besoin de moi,tu diras que j'avais une affaire urgente à régler!

Le Connétable se leva et sortit de la pièce en lâchant un "Merci pour le verre!" avant de fermer la porte derrière lui.


[Epinal,demeure de Zeiss et Lavania]

Pressé,Zeiss entra brusquement dans la petite maison,espérant y trouver sa femme.

Lavania,mon amour?

Il commençait déjà à fouiller les placards de la maison avant d'avoir une réponse de sa bien aimée.Il aurait bien voulu avoir de l'aide dans ses recherches,et puis il pouvait pas ne pas lui raconter tout depuis le début.
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Lavania
[Epinal, Demeure de Zeiss et Lavania]

Lavania était tranquillement à la cuisine, les deux mains dans la pâte à pain, le tablier autour de la table, les cheveux remontés dans un chignons dépeigné, de la farine sur le visage, les manches remontées jusqu'au coude, une boulangère à l'ouvrage quoi, lorsque quelqu'un entra en trompe dans la maison.

Il s'agissait peut-être de ses enfants qui avait trouvé un crapeau ou une autre bestiole dégoutante dans le genre. Cependant, ses enfants ne l'appelait pas "mon amour" et avaient une voix un peu plus aiguë que celle de son mari.

J'arrive mon coeur un moment,
répondit-elle à l'appel.

Car elle avait reconnu la voix de son amoureux, qui semblait pressé. La jeune femme laissa donc tomber son pain, essuyant ses mains sur son tablier en se dirigeant vers l'entrée afin de retrouver son mari en train de fouiller dans toutes les armoires et les placards.

Houla... Mon coeur doucement tu vas mettre le désordre partout!
dit-elle avec un sourire s'approchant de lui, posant sa main enfariner dans la bas de son dos. C'est qu'il était rentré en plein milieu de la journée c'était étrange.

Alors... tu me dis ce que tu cherches, peut-être que je peux t'aider. finit-elle par lui demander.
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Zeiss
Zeiss n'eut pas à attendre longtemps avant d'avoir une réaction de sa douce.

Ah!Tu es là!Dit-il en fouillant nerveusement dans toutes leurs affaires.

Quand je suis arrivé à Verdun,j'avais 50 écus,d'accord?Ils étaient dans une bourse.Il faut absolument que je la retrouve!

Le jeune homme tirait les tiroirs un par un,en retournant le contenu à chaque fois.

Je me suis amusé à consulter les archives au castel,pendant un petit moment de libre que j'avais.Et j'ai finis par retrouver des...Ah!Il sortit une escarcelle de cuir.Non...Il la remit à sa place,ce n'était manifestement pas ce qu'il cherchait...Des documents,donc,qui parlaient de gens qui se sont fait attaqués,pis ils avaient un fils,qui a été ramené à Verdun.Le fils,il avait bientôt 17 ans,comme moi à mon arriver!

Il fit une pause,fouillant toujours un peu partout,puis reprit.

T'as compris ce que ça veut dire!Le truc,c'est que ça peut être du hasard.Et y faut un truc pour le prouver.A part la bourse qui contenait mon argent,j'avais rien d'autres,donc y faut absolument que je la retrouve!

Le problème,c'est que je sais pas si je l'ai encore.Je pense pas que je l'avais balancée,mais faut voir si on l'a ramené de Verdun.Si non,c'est perdu à jamais...


Zeiss se dirigea vers leur chambre,et poursuivit sa fouille.

Tu sais pas où elle peut être?
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Lavania
Sitôt Lavania arrivée, sitôt Lavania bombardée par les paroles de son mari. Elle tentait de suivre l'histoire tant bien que mal.

Il parlait d'écus, d'une bourse qu'il devait absolument retrouvé visiblement, d'attaques, de fils rammené à Verdun, de passer du temps à s'amuser à consulter les archives du Castel. Eh bah... Ça travaillait fort un connétable...

Mais bon pas le temps d'autres supposition dans le genre: "Il passe vraiment son temps libre à fouiller les archives du castel?! Aaah bah ça doit être vrai qu'il a pas de maitresse..." Mais Lavania ne passait jamais son temps à se poser ce genre de question, puisqu'elle savait que son mari n'avait pas de maitresse! Qu'on se le tienne pour dit!

Le problème était que Zeiss parlait tellement vite que la pauvre jeune femme avait du mal à suivre son histoire, sans compter le bruits horrible qu'il faisait en vidant tous les tiroirs mettant la maison sans dessus-dessous!

Il finit enfin par lui demander si elle savait où elle était. Moment de réflexion... Pas trop long afin de limiter les dégâts qui ne cessait d'empirer.

Une bourse, une bourse... Ça lui disait vaguement quelques chose... Elle savait avoir vu une bourse... Mais où?!

Je... commença-t-elle en attrapant le poignet de son mari en le serrant doucement histoire de le freiner dans ses ardeurs bordéliques.

Attend.... Laisse-moi me souvenir ça me dit quelque chose... dit-elle en fermant les yeux tentant désespérément de se souvenir, mais bien souvent quand on force les souvenirs, quand on a vraiment besoin d'eux, ils sont quelques peu récalcitrant à se montrer... Les vilains...

Elle lâcha donc la main de son mari, commençant à ranger le désordre qu'il avait causé, laissant une petite pause à son cerveau, ça allait lui revenir quand elle n'y penserait plus se disait-elle.

Bon pendant que j'essaie de me souvenir, tu m'aides à ranger ça Zeiss, lui dit-elle d'on ton frôlant l'autoritarisme (Ça existe vraiment ce mot! :O). Elle se doutait bien que cela aurait le don d'agacer Zeiss, mais elle avait tenté de faire comprendre dans son ton que c'est pas en vidant le contenu de tous les tiroirs de la maison qu'il allait trouver ce qu'il cherchait!

OH! s'exclama-t-elle soudain en laissant tomber ce qu'elle tenait dans ses mains, filant rapidement vers leur chambre.

J'espère que...

Elle fouilla dans le sac qu'elle avait préparer, qui n'avait pas encore était défait complètement, contenant des vêtements à elle principalement, qu'elle ne mettait plus pour le moment. Aussitôt, elle le tourna à l'envers, le secouant vigoureusement pour faire tomber tout son contenu sur le sol.

Elle le secoua encore, pour être certaine qu'il ne restait rien, le laissa par terre sur le sol et s'agenouilla, éparpillant les vêtements, les soulevant à la recherche de la, semblerait-il, précieuse bourse.

Ben... Voyons... Il me semblait que.... dit-elle à voix haute, attrapant une autre fois le sac et plongeant sa main, enfin tout son bras, à l'intérieur, tâtonnant à la recherche d'un objet ayant été laissé à l'intérieur.

Ooooh..... murmura-t-elle tout bas en serrant quelque chose dans sa main, qu'elle sortie doucement du sac, se retournant vers l'entrée de la chambre pour voir si son mari l'avait suivit.

En le voyant, elle lui tendit doucement l'objet, toujours agenouillée sur le sol.

Est-ce que c,est ça que tu cherches...? lui demanda-t-elle doucement, l'espérant de tout son coeur.

J'ai trouvé ça dans l'armoire en ramassant tes vêtements à Verdun... Avant de partir... Je savais pas à qui c'était, mais que si c'était là, il devait bien y avoir une raison... alors je l'ai prise...

J'ai bien fait...?
finit-elle par demander timidement, en se relevant doucement, n'étant pas encore trop certaine de l'importance qu'avait cette bourse.
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Zeiss
Zeiss fouillait, désespérément les tiroirs afin d'y trouver ce qu'il cherchait,mais en vain.Son épouse dû l'arrêter dans son élan de façon ferme.Un peu trop ferme au goût du jeune homme,peut-être.Mais à ce moment,il ne pensait pas du tout à ça,c'était à peine si il avait remarqué,en fait.Il commença donc doucement à ranger le "léger" bordel qu'il venait de mettre tout en réfléchissant.Déjà que dans son ancienne maison,il n'aurait su dire où cette bourse avait été cachée,alors là...
D'ailleurs,il ne savait pourquoi il voulait tant la retrouver,cette bourse.Il se souvenait très bien de l'apparence qu'elle avait,et il n'avait jamais rien vu de particulier.Il espérait sans doute y trouvait une toute petite marque qu'il n'avait pas remarqué avant,ou quelque chose du même style.

Alors qu'il remettait doucement les choses à leurs places,il tourna la tête vers Lavania.


Dis mon amour,t'arrive à te souvenir de quoi elle a...

Zeiss fut couper avant de finir sa phrase par un "OH!" qui semblait annoncer le retour des souvenirs de la jeune femme.Elle se dirigea vers leur chambre avant qu'il n'aie le temps de lui demander quoique ce soit.Il finit de ranger son tiroir avant d'aller la rejoindre,mais à peine s'était-il relevé et était-il arrivé à l'entrée de la chambre qu'elle revenait déjà.
Avec la bourse dans les mains.


C'est celle là...Dit-il doucement en la prenant avec délicatesse.

Il se mit à la lumière et l'examina avec précision,mais ne trouva rien.Il réitéra l'examen,mais ne remarqua rien de plus.

Mmmh...Nan..Bah y a rien...
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