Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Un huitième anniversaire riche en rebondissements ! Pour tous ceux qui aiment voir le bonheur de petites filles, et le reste.

[RP] Le huitième anniversaire

--Romane_de_sevillano


[Un après-midi au Château de Sinard]

La fille du Seigneur de Sinard gambadait gaiment dans les jardins. Elle s'amusait à courir partout obligeant sa gouvernante à faire de même. Elle adorait courir, se rouler dans l'herbe et faire de bon gros bouquet de fleurs. Elle adorait les fleurs et s'évertuait chaque jour à en diséminer en vase ou à même le sol partout dans le chateau. Cela mettait un peu de couleur et de gaité dans ce manoir un peu sinistre par moment.

Cela ressemblait donc à un après-midi comme les autres, mais en faite cela était tout autre. Romane finit par s'arrêter de jouer un peu essouflé et parce que pour parler c'est mieux tout de même.


- Dites moi Rose, vous savez vous qui va venir demain?
- Non mademoiselle, votre père ne m'a rien dit.


Long soupir de la demoiselle qui regarde sa gouvernante.

- C'est vrai?
- Bien sûr pourquoi vous mentirais-je?


Haussant les épaules, l'enfant lâcha.

- Je ne sais pas. Mais... j'ai mon idée la dessus mais je suis pas sûr.
- Il va vous falloir attendre demain mademoiselle.


Un grand sourire apparut sur le visage de l'enfant.

- Je ne tiendrais pas jusque là!!!!!!!!

Cria l'enfant en se mettant à courir tenant à deux mains sa robe pour éviter de tomber. Elle foncait droit sur les portes du château. Sa gouvernante, pauvre Rose, se mit à courir à son tour, mais son âge ne l'aidait pas. Elle n'avait plus la fougue de la jeunesse de la petite demoiselle.

- Mademoiselle Romane! Pas si vite attendez moi!

Lança entre deux respirations la pauvre gouvernante. Alors qu'elle courait après la jeune enfant, elle ne vit pas cette marche et s'écrasa durement sur le sol. Cela n'avait rien de gracieux et encore moins d'agréable. Une grimace déforma sa bouche, elle se redressa tant bien que mal aidé par un valet qui passait par là. Pas le temps de voir l'état dans lequel elle était, elle se remit à courir.

Une fois dans le hall d'entrée du château, elle tenta de retrouver la petite. Se doutant qu'elle filait voir son père, elle alla dans la chambre de se dernier. Elle y retrouva la petite demoiselle sur les genoux de son père le suppliant de lui demander qui allait venir.


- Papa dites moi, oh dites moi qui vient demain.

Demanda l'adorable enfant hissé sur les genoux de son père lui faisant le plus beau de ses sourirs d'enfant.
La gouvernante préféra saluer rapidement le Seigneur et fit quelque remontrance à la jeune fille.


- Mademoiselle Romane, votre père à sans doute beaucoup de travail. Et courir ainsi n'est pas convenable.

L'enfant fusilla du regard la gouvernante et retourna ensuite son visage d'ange vers son père attentive à toute réaction et réponse.
_________________________________________
Pouilleux
Assis dans son fauteuil favoris, le rouge profond face à la cheminée, Antoine s'adonnait à la lecture d'Aristote, le cinquième tome d'Ethique à Nicomaque, qui traitait de la Justice. Evidemment, il ne comprenait pas grand chose au grec ancien, mais ses connaissances rudimentaires de la langue lui permettaient de saisir l'idée, même si les subtilités de la prose du Prophète lui échappaient encore.

En lisant cet ouvrage, le Seigneur de Sinard avait espéré trouver comment Aristote pourrait-il considérer les récents évènements qui avaient bercé la vie du Duché pendant le mois qui venait de s'écouler. Raté, il n'avait rien trouvé. Il n'avait peut-être simplement pas compris. Ainsi se promit-il de le relire une fois que sa connaissance du grec aurait été parfaite.

Fort heureusement pour ses pauvres méninges torturés, sa lecture fut interrompue lorsque Romane fit irruption dans la pièce et, négligeant le livre, sauta sur les genoux du paternel, toute souriante, toujours débordante de vie.


- Papa dites moi, oh dites moi qui vient demain.

C'était donc ça qui occupait ainsi l'esprit de la petite fille ! Antoine, comme chaque fois lorsqu'il voyait son enfant, ne put réprimer un sourire attendri.

- Mademoiselle Romane, votre père à sans doute beaucoup de travail. Et courir ainsi n'est pas convenable.

Il releva la tête vers la gouvernante, et lui répondit amusé.

- Allons Rose, laissez donc vivre cette enfant ! Comprenez son excitation à l'approche de son anniversaire !

Il pencha ensuite la tête vers Romane.

- Demain, il y aura la duchesse Arwel - avec son fiancé j'espère !-, le vicomte Phelim, le couple Gaudemar, la cousine Cecilia et son époux ... Je compte sur le bouche à oreilles pour ramener encore plus de nos amis !
Huit ans, c'est important, après tout !


Antoine fit un sourire encourageant à sa petite fille, son Soleil, son paradis à lui ...

_________________

Vous me manquerez
--Romane_de_sevillano


[Un après-midi au Château de Sinard]

Sur les genoux de son père, Romane écoutait la réponse un sourire s'élargissant sur son visage au fur et à mesur des noms qui sortaient de la bouche d'Antoine de Sevillano. Une fois cela fait elle se leva et tapotant dans ses mains elle se mit à tourner toute contente dans la pièce.

Oh merci, merci papa! Il va être superbe! Je suis certaine que ce sera le plus belle anniversaire du Duché!.

Puis faisant la moue, se reprit.

- Mais non je dis n'importe quoi moi! Le plus belle anniversaire du Royaume!

Puis revenant vers son père en sautillant tenant à deux mains sa robe.

- Oh oui c'est certain! Nos invités n'en croiront pas leur yeux. N'est-ce pas papa?

La discussion continua un bon moment discutant décoration. Parfois Romane tentait une question pour connaître la composition du présent que lui offrirait son père. Mais en père habille, le Seigneur de Sinard ne se fit pas avoir et ne révéla à aucun moment celui-ci.

Bien que totalement excité, Romane finit par se coucher et s'endormir paisiblement rêvant du lendemain et de ce merveilleux anniversaire.


[Le Lendemain matin : Jour J]

Les premiers rayons du soleil pointant entre les rideaux de la jeune fille la réveillèrent dès l'aurore. Elle se releva d'un bond, repoussa ses couvertures et courut vers la chambre de son père. Elle sauta alors sur le lit pour le réveiller.

- Debout papa! Debout! Il faut être prêt! Il faut que tout soit parfait! C'est mon anniversaire!!!!!!!!!!!

Et dans un dernier saut elle se laissa retomber les fesses sur le lit. Puis à quatres pattes elle se rapprocha de la tête de son père et lui faisant un bisou sur la joue déclara.

- Vous dormez?
_________________________________________
Pouilleux
[Au jour J, quand on ne le sait pas encore]

"Quel joli dauphin ! Quelles galipettes gracieuses ! Quel soleil luisant, et quels reflets dans cette eau bleue ! Quelle île paradisiaque se dessine à l'horizon !
Quelle calme, quelle harmonie dans la nature ! Le dauphin saute au dessus de ma tête, et semble me dire quelque chose ..."


- Debout papa !

"Je suis le père d'un dauphin ? Qu'est-ce que cette histoire encore ?"

- Debout ! Il faut être prêt !

"Mais que me chante cet animal ?"

- Il faut que tout soit parfait ! C'est mon anniversaire !!!!!!!!!!!

"Pfff ... Maintenant qu'il ma réveillé, autant se lever."

- Mais que racontes-tu ? Les dauphins n'ont pas d'anniversaire, voyons !

Ce n'est qu'après avoir prononcé ces mots ridicules que le Seigneur de Sinard ouvrit les yeux pour voir le visage surpris de sa fille. Ce n'était donc pas un dauphin qui lui parlait ...

- Oh, pardon mon ange, je faisais un rêve.

Elle le regardait encore ... Que voulait-elle ? Ah ! Oui !

- Bon anniversaire Romane !

Un devoir paternel accompli, ça fait toujours chaud au coeur.

- Laisse ton père se préparer maintenant, et nous descendrons au rez-de-chaussée superviser les préparatifs.

Antoine saisit sa fille en dessous des bras pour la faire descendre du lit jusqu'à la terre ferme, et lui adressa un sourire attendri.

_________________

Vous me manquerez
--Romane_de_sevillano


[Le Lendemain matin : Jour J]

En temps normale la petiote aurait probablement pesté, hurler, crier à l'injustice. Sauf que la non mais attendez c'est son anniversaire! Elle prend un an de plus elle se doit donc de devenir un peu plus grande. Et quoi de mieux pour devenir plus grande cette année que d'essayer de faire moins de caprice? Quoi vous croyez qu'elle allait plus en faire? Vous rigolez la? Ah non? Ben vous pouvez toujours rêver!! En attendant c'était son anniversaire et rien ne pourrait gâcher sa joie.

Malgré qu'elle se soit retrouver en bas du lit. Elle fit un petit salut à son père et tourna les talons. Refermant délicatement la porte de la chambre de son père. Elle se mit à courir dans le couloir. Elle fonça vers la chambre de Rose. Elle entra sans frapper bien sûr et trouva le lit vide. Romane posa ses poings sur ses hanches froncant les sourcils dans une intense réflexion, ou bien elle étiat juste perplexe. Après un rapidement grognement, elle fit demi tour et retourna dans sa chambre. Elle y fut accueillit par un :


- JOYEUX ANNIVERSAIRE!!!

Elle sursauta et se retourna en faisant face à sa Gouvernante. Elle lui sauta au cou et lui fit un gros bisou sur la joue.

- Merci Rose! Cela me fait penser que j'ai oublier de remercier papa.

Lâcha le petite ange en froncant les sourcils. Elle décida qu'elle le remercierait au petit-déjeuner dans ce cas. En attendant elle plongea dans sa malle, après avoir tout bien virer de cette dernière et en petite fille bien fille, elle mit une bonne vingtaine de minute à choisir sa tenue.

Une fois ce dure et ô combien délicat choix fait, elle enfila la dite tenue avec l'aide de sa Gouvernante, puis elle se fit coiffer devant sa jolie coiffeuse. Quand elle fût prête, elle descendit en sautillant l'escalier pour aller déjeuner avec son père. Elle ne manqua pas, cette fois-ci, de le remercier de lui avoir souhaiter un "Bon Anniversaire". Et tous deux déjeunèrent tranquillement discutant de cette journée qui serait au combien fantastique et génial. D'ailleurs elle tenta encore un peu de connaître le cadeau que son père lui avait choisi mais c'était encore une fois peine perdu.


_________________________________________
Pouilleux
Une fois l'enfant partie, Antoine releva sa couverture et s'en extirpa rapidement. Il se vêtit de son habituel habit bleu, mais y ajouta cependant des nuances dorées, principalement au col et aux manchettes, on y retrouvait ainsi toutes les couleurs qu'il allait encore représenter, en tant qu'hôte durant cette journée à Sinard.

Une fois correctement vêtu, il descendit jusqu'à la salle à manger où, assis, il attendit l'arrivée de sa fille pour commencer son repas. Celle-ci se fit bien entendu attendre, mais entra enfin dans la salle, le remercia et ils se mirent à manger. Antoine put déceler dans la voix et dans l'expression de Romane de nombreuses marques d'excitations et d'impatience, qu'il se faisait un devoir de ménager consciencieusement.

Lorsqu'ils eurent terminé, ils se levèrent tous deux de tables et se dirigèrent au salon pour constater l'évolution de la décoration. Au passage, le père glissa à la famille un ordre concis, accompagnée d'un regard ferme.


Interdiction de te rendre au jardin ce matin. C'est très important.

_________________

Vous me manquerez
--Romane_de_sevillano


[Fin de matiné : Jour J]

Le petit déjeuner prit, Romane suivit son père dans le salon où se déroullerait la fête. Elle ouvrit de grands yeux rond en voyant la pièce et n'entendit que succintement la demande de son père. Elle avait quand même comprit la demande et opina de la tête tout en admirant tout partout.

- Ô Papa comme c'est magnifique.

Puis lâchant sa main et allant vers les tables disposées dans le fond de la salle.

- Ô et comme les dessus de table sont bôôôôôôôwwwwwww.

L'enfant se retourna tout sourire vers son père. C'est alors qu'elle avisa des petites bougies de couleurs positionnés sur le manteau de cheminé. Elle y fila droit et s'exclafa ainsi devant tout ce qui décorait la salle. On peut qu'elle n'était pas une spectatrice des plus critiques, ou alors elle l'était de manière fort positive, en admiration devant la moindre fleurs, le moindre papier...

- Et si on allait voir le gâteau?

Demanda la gourmande ayant déjà l'eau à la bouche à l'idée de voir ce fameux gâteau qui risquait d'être des plus merveilleurs vu la décoration de la salle.
_________________________________________
Arwel
[Jour de l'anniversaire de Romane. A Clérieux.]

Par une belle journée, Arwel se réveilla de fort charmante humeur... Cette belle matinée n'était pas une matinée comme les autres, mais une matinée importante pour une petite fille exceptionnelle à ses yeux, enfin, la jeune femme espérait qu'elle était toujours aussi exceptionnelle, cela faisait un certain temps qu'elle l'avait vue... Et étant donné que son père, le Seigneur de Sinard, avait des idées un peu étriquées sur l'éducation de sa fille, la Duchesse de Clérieux craignait de retrouver une petite jeune fille guindée par une éducation ridiculement rigoriste...

Malgré ces quelques craintes, ce fut cependant en chantonnant qu'Arwel se plongea dans le baquet qui avait reçu l'eau parfumée de son bain... Chaque jour, la jeune Duchesse commençait sa journée par une petite baignade parfumée à l'eau de rose... Une fois ses ablutions achevées, la petite damoiselle, arrondie par la vie qui grandissait en elle, enfila une belle robe printanière... Toujours bleue comme le blason de Clérieux... Brodée de fils d'or... des clefs et des dauphins... Une des servantes de Clérieux vint aider la jeune femme à passer son habit et à le ceindre d'une ceinture dorée, juste au dessus de son ventre désormais immanquable...
Une autre servante, douée pour la coiffure, vint peigner la longue chevelure ondulée de la Duchesse... Elle tressa les cheveux de la maîtresse de maison, y mêlant de fins rubans bleus et or... Quelques gouttes d'eau de rose furent dispersées sur la chevelure et la robe de notre dame... Une cape légère pour achever l'habillement, il ne fallait pas que la future maman prît froid...

Pendant ce temps, Mirandor, son fiancé, s'était préparé de son côté et c'est avec un sourire enjôleur qu'Arwel le rejoignit dans la cour du château où il l'attendait patiemment... C'était bien connu que les hommes étaient plus rapides que les femmes pour se préparer... L'homme prit la main de sa fiancée pour la mener jusqu'à la voiture qui avait été préparée pour les conduire jusqu'à Sinard... Certainement que chemin faisant, il l'avait complimentée sur sa tenue, sur sa coiffure, sur son teint frais, malgré son état, mais cela, vous ne saurez point...

Le voyage fut fort agréable... Le cocher savait qu'il devait faire avancer les chevaux avec prudence, s'il ne voulait pas se faire enguirlander par le promis de la future mère...


[Arrivée à Sinard]

La voiture portant blason de Clérieux fit une entrée discrète dans la cour de la propriété d'Antoine, vu le précieux chargement qu'elle renfermait, pas question d'une arrivée au triple galop ni de dérapage au freinage ou à l'arrêt... Le cocher soupira, c'était d'un triste de conduire une femme enceinte ! Cependant, il descendit afin de prêter main forte au fiancé pour extirper la duchesse de son moyen de locomotion... Non non, elle n'était pas devenue énorme, c'était simplement qu'un tel ventre, ça rendait somme toute moins agile...

Sitôt un pied à terre, un homme en livrée se dirigea vers eux... Il venait certainement voir qui il devait annoncer... Histoire de faire ronchonner le maître des lieux, Arwel alla à la rencontre du jeune page et, un sourire légèrement moqueur aux lèvres, lui ordonna gentiment :


Veuillez annoncer au Seigneur de Sinard et à sa fille l'arrivée de la Duchesse de Clérieux et de son éternel fiancé...

Un regard vers Mirandor :

S'il formule tel que je l'ai énoncé, je suis certaine que notre ami va beaucoup aimer...

Léger rire, puis, la petite Duchesse accrochée au bras de son amoureux, emboîta le pas au page, enfin, suivit les traces qu'il avait laissées, parce qu'il était plus rapide que le vent, ce page...
_________________

Somica
So' avait confectionné un tricot qui a la base devait ressembler a un petit bout de femme, mais au final il s'agissait plus d'un bout de chiffon a longs bras et jambes. Mais peu importe le geste était là. Enveloppé dans un joli papier, so' partit en direction de l'anniversaire de Romane.

Sur place, elle rejoignit Wel qui attendait déjà.

Coucou toi ! Tu m'as l'air en forme, comme se passe tes derniers moments de femme enceinte?

Elle informa la personne présente à l'accueil, de son nom et attendit qu'on vienne les accueillir.
_________________
Pouilleux
Souriant en voyant sa fille toujours émerveillée par ce qui l'entourait, Antoine ne remarqua pas tout de suite l'arrivée du portier. Cependant, lorsque ce dernier manifesta sa présente en se raclant bruyamment la gorge, le seigneur de Sinard daigna enfin détacher le regard de son enfant.

- La duchesse de Clérieux, son fiancé et la demoiselle Somica attendent aux portes du domaine.

- Portez leurs montures aux écuries et menez-les au salon, nous les y retrouverons. Vous y inviterez également tous ceux de la liste que je vous ai donnée.
Puis, après un instant de réflexion ... Occupez-vous aussi de leurs éventuels cadeaux, mettez-les dans la remise en attendant le moment.

Il se tourna ensuite vers sa fille.

- Le gâteau n'est pas prêt, mais en revanche, trois de nos amis sont déjà arrivés. Tu m'accompagnes au salon ? Je suis certain qu'ils brûlent d'impatience de te souhaiter un joyeux anniversaire.

_________________

Vous me manquerez
--Romane_de_sevillano


[Arrivé des invités : Jour J]

La jeune fille se tourna vers le serviteur qui venait d'entrée et sourit tout grand en entendant l'annonce. Chouette, chouette, chouette!! La jeune fille sourit tout grand et se mit à trépigner d'un pied sur l'autre. Elle écouta succintement les ordres que donnaient son père au serviteur oubliant au passage son désir de voir le gâteau.

Heureusement, le géni partenel rappela l'envie de la jeune fille. Romane regarda son père déçu. Mais elle se dit que dans le fond le gâteau était probablement fort avancé et que c'était une ruse afin de l'empêcher de voir ce dernier. Tant pis, on ferait avec.

Bon par contre la proposition de rejoindre les invités au salon n'était pas mauvaise. Elle avait hâte de tous les revoir. Elle n'arrivait même plus à se rappeler de quand datait la dernière rencontre.


- Oh oui je viens évidemment!

Lança la jeune fille d'un ton enjoué. Elle glissa rapidement sa main dans celle de son père et n'attendant pas qu'il réagisse, le tira vers le salon. Il finit surement par suivre le rythme car elle ne sentait plus un poid derrière elle. Une fois devant la porte, elle se stoppa. Relissa rapidement et machinalement sa robe. Ben quoi elle allait revoir la Duchesse de Clérieux c'est pas la paysanne du quoi non plus. D'ailleurs un truc lui revenait à l'esprit... Elle est enceinte au fait! Romane n'avait jamais vu de femme enceinte et c'est donc avec une nouvelle excitation différente de la première qu'elle franchit le seuil du salon. Tout en faisant cela, elle se demandait qu'elle attitude adopté : sauter au cou de tout le monde ou appliquer ce qu'on tentait de lui apprendre? Pfffffffffffffffff quel choix difficile.

La porte s'ouvre finalement sur Romane et son père ou sur la Duchesse de Clérieux, Dame Somica, le fiancé de la Duchesse et Sire Nopus. A peine fini d'etre ouverte, Romane attrape le bas de sa robe et saute au cou des invités. Je précise : un par un évidemment hein, elle va pas sauter sur tout le monde en meme temps, elle a pas envie de se tuer non plus. Et puis ce serait un peu accrobatique tout de même. Ah et elle a lâché la main de son père entre temps évidemment. Sinon pauvre Antoine...

_________________________________________
Nynaeve87
[Domaine des Gaudemar le jour J]


Les Gaudemar avaient reçu l’invitation d’Antoine depuis plusieurs jours déjà et se préparèrent se matin là à descendre à Sinard.
Rémi sautillait partout depuis le matin à l’idée de retrouver son compagnon d’aventure.
Nyna n’avait pas tout compris, mais il semblait que la remise du le manteau d'académicien du grand fauconnier avait été quelque peu … mouvementée.

La vicomtesse avait fini par choisir une tenue de cavalière d’un vert profond qui avait l’avantage de lui donner l’allure d’une Dame…
Pas question pour eux de prendre la voiture même si elle aurait été bien plus pratique, à son avis, pour emmener le « cadeau » que Géro avait ramené de Vincennes la veille au soir.








Salut moi c’est Rémi de Gaudemar, le fils de Gérault et Nyna si vous ne savez pas.
Enfin bref ce matin Maman m’a débarbouillé de mon dernier rapt de confiture dans la cuisine de Margaux. Il parait qu’on va voir Antoine le vilain qui oublie le gouter !!
Apparemment c’est l’anniversaire de sa fille … J’espère qu’il a pensé au gâteau cette fois ci.

En tout cas c’est moi qui ai choisi le cadeau et Toc !!

Feutre visse jusqu’aux zoreilles je file en bas, Joli cœur était tout appareillé, je saute sur mon poney et le fait tourner en rond.


YOUHOUUUUUUUUU !!!!





Gérault poussa la porte et découvrit son fils entrain de faire tourner en bourrique son poney.
Ralala décidément incorrigible sur un équidé, comme sa mère.


Rémi !!! Ne l’épuise pas sinon c’est toi qui vas devoir le porter jusqu’à Sinard !!

Allons bon, il avait dans un baluchon le cadeau pour la fille d’Antoine. Rémi avait tenu à le choisir lui-même …





Nyna sourit en enfourchant à son tour sa jument qu’Alexian lui amena alors qu’elle était sur la dernière marche des escaliers de la cour.
Un moment, elle observa le baluchon que Géro devant lui, juste sur son ventre.
Bon il était temps de partir.

La ballade dura bien deux bonnes heures pendant lesquelles il leur fallut se relayer pour répondre aux questions du petit garçon qui avait hérité de la curiosité de son père…
On parla de la course des nuages, de la croissance des fleurs, des longues pattes arrière des lièvres, des arbres centenaires, du temps qui passe… du printemps… des sabots des chevaux… puis… devant eux la porte du domaine de Sinard qui les attendait grande ouverte…

Passant le porche, tout trois de front Gérault les annonça d’une voix forte…

_________________
Pouilleux
Alors que Romane s'occupait - fort bien par ailleurs - d'accueillir les invités, le portier pénétra de nouveau dans la pièce pour annoncer les Gaudemar ... Les trois Gaudemar.

- Gasp ...

Antoine avait encore en travers de la gorge la manière dont cet enfant de cinq ans l'avait embarrassé devant la Souveraine, et, à vrai dire, il craignait que son château ne devint après le passage de cette tornade brune un véritable champ de bataille.


- Eh bien ? Je vous avais dit d'amener immédiatement tous les invités ici.

- C'est que, Messire, messire Rémi de Gaudemar n'est pas sur votre liste.


Il marquait un point. A dire vrai, ça l'aurait bien arrangé qu'on ne le fasse pas entrer, mais bon.

- Rappelez-vous que la vicomtesse est ici chez elle et qu'elle y invite qui elle souhaite.

L'employé s'en retourna chercher les trois nouveaux venus. Antoine mit à profit ce temps précieux pour saluer les trois qui se trouvaient déjà là, se débrouillant pour qu'ils l'entendent malgré la papouilles de sa fille.

- Je suis ravi de vous voir tous les trois, mais je crois que ma joie n'est pas comparable à celle de Romane !

Puis, après avoir avisé le ventre rebondi d'Arwel, il poursuivit, se rappelant qu'il valait mieux éviter tout mot déplacé si on ne voulait pas qu'elle explose dans une crise de bouderie.

- Je vois que vous rejoindrez bientôt tous deux le cercle très fermé des parents non mariés. Vous verrez, on y trouve quelques avantages !

A vrai dire, en son cas, il n'en connaissait aucun, mais il valait mieux présenter la chose sous un jour plus agréable.

Sa réflexion fut interrompue par l'arrivée de deux parents, mariés ceux-ci, et de leur enfant démoniaque. Antoine se précipita pour faire l’accolade à ses deux suzerains, avant de se pencher conséquemment pour serrer la main du jeune garçon.


- Ainsi, le jeune Gaudemar a pu venir. Je suis ravi de te revoir dans un contexte moins gênant pour moi, jeune homme.

Il se tourna vers sa fille.

- Tu vois, Romane, c'est le garnement qui m'a mis dans un sacré embarras sous la coupole ! Je t'avais raconté, tu te souviens ?
Tu pourras certainement jouer avec lui après le repas, si ses parents sont d'accord.


Le groupe s'épaississait peu à peu. On n'attendait plus que la famille : cousins et parrain. Pour ce dernier, l'attendre n'était pas nécessaire, on avait l'habitude de prévoir sans lui et de sauter de joie pour peu qu'il vînt.

_________________

Vous me manquerez
Mirandor
[Jour de l'anniversaire, Clérieux]
Mirandor sortit de son sommeil au moment où Arwel quittait le lit... Il tenta de la retenir quelques instants pour la prendre dans ses bras, mais il ne fut pas assez rapide... Aussi, il se contenta de l'observer, et d'apprécier sa silouette et son joli ventre rebondi lors de son passage devant la fenêtre... Les beaux jours était de retour, Mirandor avait presque oublié ce que c'était de se réveiller avec le soleil... La journée commençait pourle mieux ! Arwel aussi semblait de bonne humeur, car elle chantonnait en se dirigeant vers son bain parfumé... Il paressa quelques instants supplémentaires dans le lit avant de se diriger vers son propre bain... Ce fut toutefois beaucoup plus rapide que pour sa charmante fiancée, qui avait encore une longue chevelure à parfaire...

Après avoir pris une collation, le fiancé de la Duchesse s'occupa de donner quelques directives pour le voyage à Sinard... Il s'assura qu'ils avaient leurs malles, sans oublier les cadeaux pour la jeune Romane ! Puis il fit le tour de la grande bâtisse, sachant qu'il avait encore un peu de temps devant lui avant qu'Arwel ne se montre... Il profitait généralement de ce parcours pour noter les travaux d'entretiens qu'il convenait de faire... Après les problèmes de toiture de l'hiver, il préférait anticiper afin de ne pas avoir à traiter d'urgence !

Alors qu'il finissait de donner des consignes, la jeune Duchesse fit son apparition dans la cour du château... Avec sa tenue et son beau sourire, elle réussissait toujours à faire fondre le coeur du médecin... Charmé, il lui prit la main pour l'accompagner dans leur voiture... Et après un dernier mot au coché, ils partirent pour Sinard !



[Domaine de Sinard]
Ah ! Sinard... Il connaissait bien la route entre Clérieux et Sinard, pour l'avoir fait de nombreuses fois lors de la maladie d'Antoine... Mirandor était bien content d'y revenir pour une toute autre raison... Il aimait beaucoup la jeune Romane, et c'est vrai que le couple s'y était beaucoup attaché... Mais cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient vus, et l'on pouvait s'attendre à du changement... La jeune de Sevillano avait sept ans... Non, huit ans même d'après la belle Duchesse... Que le temps passe vite, pensa le médecin... Oui, bien vite...

La voiture s'arrêta, puis il descendit en premier pour mieux aider Arwel... La jeune femme les annonça d'une manière fort amusante, ce qui ne manqua pas de faire rire "l'éternel fiancé" en question... Bras dessus, bras dessous, ils suivirent le portier à l'intérieur... Ils furent rapidement rejoints par Somica, avant d'être tous conviés au Salon...

Après quelques minutes d'attentes à parler grossesses et enfants, une porte s'ouvrit sur une adorable créature qui se jeta au cou des invités... Quand vint son tour, il la prit dans ses bras avant de lui faire une grosse bise sur la joue... Puis il s'exclama :


Oh ! Comme tu es grande ! Je ne suis pas sûr que ton cadeau te plaise du coup... On avait acheté un tout nouveau berceau... Mais tu ne dois même pas rentrer dedans !

Mirandor tenta de garder son sérieux et prit un air faussement gêné, jetant quelques regards malicieux à Arwel, puis reposa l'enfant pour observer sa réaction... Le père ne tarda pas à se manifester pour les accueilir... Mirandor sourit à sa remarque, et salua son ami de longue date...

Cher Antoine, tu as l'air en pleine forme ! Pourtant, ta fille ne semble pas te ménager !

Ils plaisantèrent quelques instants, puis Nyna, Géro et leur jeune fils Rémi entrèrent à leur tour dans le salon... Ils formaient une belle petite famille, et Mirandor en était très heureux pour sa marraine...
_________________
--Romane_de_sevillano


[Arrivé des invités : Jour J]

Alors que Romane bisouillait l'assemblée dans son ensemble et même plus car beaucoup d'affinité. Quand vint le tour de messire Mirandor, Romane se retrouva soulevé dans les airs. Ah elle avait pas prévu le coup quand même. Ben tant pis allez hop la! Une bise sur chaque joue. Elle le fit après lui évidemment sinon ca allait etre commique encore cette histoire. Non mais vuos imaginez deux personnes qui essayent de faire une bise sur la joue de l'autre en même temps. Un peu comme ces chiots qui courent perpétuellement en rond essayant d'attraper leur queue ne comprenant pas qu'elle est à eux et donc que c'est impossible ou en tout cas pas de cette facon.

Mais les bises à peine fini, l'éternel fiancé voulait déjà dévoiler la nature du cadeau. Romane pas curieuse pour deux sous ouvrit grand ses écoutilles. Par contre elle changea un peu de tête en entendant ce que serait sûrement le fameux cadeau. Elle jeta un regard surprise et triste à la Duchesse de Clérieux l'air de dire : "pitié dites moi qu'il rigole". Non parce que pour le coup ca ne la faisait pas rire du tout la petite de Sevillano. Un berceau?? Non mais elle était grande maintenant! Dans 5 ans elle serait même en âge de se marier et on voulait lui offrir un berceau.

Rejoignant le sol elle tenta de rattraper la mine déconfite qu'elle avait et lanca un :


- Oh superbe. Cela sera parfait pour le bébé de la jument de papa.

Mais déjà de nouveaux invités entraient. Romane reconnu le suzerain de son père. Petit instant de réflection se demandant comment faire. Petite moue sur le visage de la môme et regard vers son père. Bon apparement ils ont droit au même tarif. Du coup Romane attrape de nouveau le bas de sa robe et saute sur le Suzerain et la femme du Suzerain pour les bisouiller. Une fois cela fait, elle regard son père accueillir le fils Gaudemar. Froncement de sourcils. Oh non le sale môme...

D'ailleurs en entendant son père parler qu'elle jouerait avec lui, elle tourna son regard vers ce dernier et lui lança un regard mi-choqué, mi-outré. Non mais ça va pas la tête?? Romane se contenta donc de le saluer de la tête rapidement. Pffff les gosses je vous jure!

_________________________________________
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)