Angie.

Nom: Angeluna dict Angie Roselière

Âge: 14ans

Née à : Rohan - Bretagne, le 2 décembre 1446

Parents : Mère – Clotilde Roselière : Père – Inconnu

Cheveux : Brun ondulé dépassant légèrement les épaules

Yeux : Ambre mordoré, brillant de douceur et de malice

Taille : 1m49

Marques/Cicatrices : Un point de beauté en forme distinctif de cœur sur le haut de l’épaule droite.

Une ossature délicate, des traits fins, jolie mais sans plus.

TRAITS MARQUANTS ET AUTRES DÉTAILS

Mais quel caractère… Tantôt douce et joviale, tantôt colérique et boudeuse. La bourgeoise fille unique de sa mère qu’elle vient de perdre d’ailleurs, aux suites d’une longue et pénible maladie. Son père, elle ignore qui c’est mais sa mère lui a remis une chevalière avant de mourir, lui expliquant qu’il ignore tout au sujet de sa naissance… Bouleversée, évidemment, elle entreprendra des recherches ( plus tard ). Dès lors, elle porte la chevalière au cou, dans le creux de ses minuscules pommes qui commencent à peine à naître, suspendu à une petite chaîne de peu de valeur.

Les obsèques de sa mère furent pénibles. Elle eut beau pleurer, crier, frapper… Rien ne pouvait ramener sa précieuse et tendre maternelle. Résignée, elle se laissa guider par sa nounou pour ce qui restait des choses à faire. Elle-même, n’avait guère la force psychologique de réfléchir convenablement. Elle trouvait que sa mère était partie trop tôt… 

La nounou, Florabelle de son prénom… Femme douce et aimante… Femme autoritaire et déterminée… Blonde bien enrobée, une véritable matrone vu sa taille de géante à côté d’Angie. Une voix forte et imposante… Voilà qu’elle lui annonçait son départ pour le Lyonnais-Dauphiné, chez l’amie d’enfance de sa mère ; Elina Valbony. Angeluna se souvient d’elle vaguement, la dernière fois qu’elle l’avait vue, elle ne devait avoir que cinq ou six ans.

UNE NOUVELLE VIE, UN PREMIER VOYAGE

Les malles ouvertes sur le lit… Les emplir de tout ce que contiens sa courte vie et surtout, un portrait de sa mère dont tous proclame que la jeune fille lui ressemble en tout point. Elle-même trouve rassurant de lui ressembler tant, c’était une femme belle et gracieuse avant la maladie, d’une douceur qui lui valait l’amabilité de tous. Florabelle a prit les dispositions, pour qu’une charrette tirée par une mule avec banquette pour qu’on s’y installe, soit payée et prête à être chargée. Voilà que la jeune fille faisait le tour de la maison une dernière fois, touchant tel ou tel meuble, versant une larme devant sa propre chambre où tant de souvenir doux et affectueux entre elle et sa mère… Un long soupire… La mule chargée et un départ effectué.

Traverser de part en part un royaume ne fut pas aisé, ni une parfaite partie de plaisir. Le temps était long, entouré d'étranger où la matrone veillait à ce que personne ne l'approche et autant dire qu'elle avait réussi. Seule quelques escapade solitaire qui lui valait des réprimandes et recommandations de tout acabit par la nounou. D'ailleurs, elle lui avait fait sa liste ... Sa liste de bonne manière à avoir en arrivant chez la Valbony. 

La nervosité lui broyait le ventre... C'était demain qu'elle arriverait à Lyon après des semaines et des semaines de route. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était qu'elle soit conforme à son souvenir... Et non pas une copie conforme à la Florabelle avec son autorité et sa voix à faire dresser les cheveux sur la tête.

LYON SOUS L'ASTRE SOLAIRE DE LA NOUVELLE VIE

C'est le 29 mai qu'elle arriva enfin à Lyon, le popotin en bouilli et le moral dans les talons. La belle est nerveuse, un peu effrayer et un tantinet agressive... Si Flo' s'était tue pendant le dernier tronçon du voyage, la gamine s'en serait porté mieux.