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Bertal, est décédé en juillet 1457 dans une forêt poitevine, à l'âge de 24 et 7 mois.
Il est né le 17 décembre 1432. Il a une sœur Ellisal qui vit avec sa cousine Calenwen à Fribourg. Même s'il ne l'a jamais su, il a également une demi-soeur, Audixia de Marcossey, issue du second mariage de sa mère.
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Je suis arrivé dans ce charmant village le 17 février 1454 après un long voyage.
Deux mois plus tôt, le jour de mes 18 ans, mon père m'a demandé ce que je préférais : rester travailler la terre avec lui où partir tenter ma chance ailleurs. Il m'a précisé que si je choisissais de partir il faudrait que j'aille loin car il ne supporterait pas que je lui fasse concurrence et qu'il ne me viendrait en aide en aucun cas.
Il m'a également informé que mon départ ne le dérangerait pas, qu'il restait ma sœur ou qu'il trouverait rapidement quelqu'un pour me remplacer et que par conséquent, en cas d'échec, ce n'était pas la peine de revenir le voir...
Je n'ai toujours pas compris pourquoi il avait été aussi dur avec moi. Il m'a toujours dit qu'il m'aimait et que je lui était utile au travail du champ, pas comme mon aîné qui avait fuit pour aller soit disant "servir Dieu". Je pensais qu'il était fier de moi mais il m'a pratiquement mis à la porte ! En tout cas ce que j'avais compris c'est qu'il fallait que je parte.
J'ai emballé une miche de pain, pris un couteau ainsi que mes économies personnelles ("pas question qu'on te donne de l'argent" avait dit mon père, "tiens, et ne dépense pas trop" avait dit ma mère en essuyant ses larmes), embrassé ma famille et je me suis lancé sur la route au petit matin, faisant les premières traces dans la fine couche de neige fraiche de cet hiver coriace.
Cela fait maintenant quatre mois que je me suis installé dans ce village et je dois dire que j'apprécie de plus en plus ses habitants toujours le cœur sur la main.
Mon cœur est pourtant meurtri en ces jours sombres car celle que j'aime m'a quitté pour un autre. J'entreprends un voyage qui j'espère me redonnera goût à la vie.
Je suis actuellement en route pour Montélimar afin d'y retrouver ma sœur. Je fais un petit détour par La Rochelle m'offrant les vertus revigorantes de l'air marin. Mon ami Stannis semble au plus mal et requiert mon aide.
J'ai quitté la Rochelle en direction de Thiers quand je me suis trompé de chemin. J'ai dû faire demi tour et m'arrêter dans une ville que je ne devais que traverser sans m'arrêter. Le destin fait parfois bien les choses car j'y fit une rencontre exceptionnelle le 20 Aout 1454.
Rochechouart compte pour l'instant un couple de plus. Mais ma tendre Katiana et moi ne comptons pas nous installer ici et préférons parcourir les chemins au gré de nos envie et de notre amour, en attendant de trouver l'endroit idéal.
Je nage plus que jamais dans un immense bonheur que seule une femme comme elle a su m'apporter.
Il semble que le sort s'acharne sur moi quand celle que j'aime doute de ses sentiments et préfère partir sans m'avertir... Te reverrais-je un jour ma chatounette ? Et ce jour là m'aimeras-tu encore ?
Mon cœur t'appartient à jamais, j'attendrais ton retour aussi longtemps qu'il le faudra.
Je crois que le temps a fait son affaire, les vieux souvenirs sont moins douloureux...
Les tavernes comptent un pilier de plus mais il semblerait que je sois trop occupé pour attirer les donzelles !
Pour cette nouvelle année, je devrais devenir animateur de la Halle du village. Je travaille également d'arrache pied sur le chantier de reconstruction de l'Église.
Finalement je fus nommé gratte-papier, et la venue imminente de l'évêque Monseigneur Alino devrait clôturer le chantier de l'église dont les cloches retentiront bientôt dans tout le village pour la gloire du Très-Haut et d'Aristote.
Monseigneur Alino est arrivé il va pouvoir officier dans notre belle église toute neuve !
Me voilà baptisé, Alino est mon parrain ! Le chantier a aussi permis de nouer des liens entre les ouvrier qui resterons toujours dans notre mémoire et celle du village.
Les vieux souvenirs refont surface au hasard d'une rencontre en taverne. Maintenant que je connais la vérité sur son sort, peut-être pourrais-je véritablement "faire le deuil" comme on me l'a dit...
Il semblerait que le Très-Haut soit décidé à m'accorder à nouveau une chance en amour...
Me voilà vigile de première classe du SIS pour avoir vaillamment combattu les flammes lors de l'incendie du lavoir. Bilan: une chausse brûlée, trois seaux d'eau sur la tête et un bel uniforme récolté !
Décidément Aristote désire me garder seul à ses côtés, quel jaloux ! Je vais finir par me faire moine...
Mais loué soit-Il, ma sœur est arrivée saine et sauve à Fribourg après avoir infligée une bonne correction à un brigand ! Qu'elle et ma cousine passent d'agréables moments, maintenant que les voilà réunies dans la même ville. Et si je partais moi aussi ?
Maintenant commandant en second du SIS, je réalise en entrant dans mon nouveau bureau que je suis gratte-papier depuis 4 mandats ! Quelle longévité ! Je me suis également engagé dans la coopérative des forgerons et de la filière maïs-bouchers-éleveurs de cochons, advienne que pourra.
La vie est belle, je fais de nouvelles rencontres à chaque fois que je vais en taverne.
Il semble que mes prières incessantes à Aristote aient enfin été entendues. Voilà quelques jours que j'ai rencontrée la lumière qui manquait à mon existence. Tant qu'elle est à mes côtés, mon chemin est tout tracé: rester près d'elle aussi longtemps que possible en espérant que cela dure toujours. Être toujours près de toi mon cœur, voilà mon seul désir.
Je ne crois pas qu'il soit possible que je trouve chausse à mon pied de façon durable. Le Très-Haut se joue de moi en me retirant éternellement l'élue de mon cœur à chaque fois que ce dernier enfin un peu guéri, jette son dévolu sur une charmante demoiselle.
Voilà que mon travail de forgeron semble intéresser une certaine personne, peut-être n'est-ce pas que mon travail qui l'intéresse après tout. En tout cas je ne peux nier que sa compagnie m'est pour le moins agréable. Dois-je y voir un signe du Très-Haut ?
Alors que le Très-Haut me refuse encore le bonheur auprès de la gente féminine, ma vie prend un tournant. Devenu étudiant, je me consacre désormais à la voie de l'armée et entre au service de mon ami Davor.
Perpétuel impardonnable, me voilà dans l'attente du retour de Davor, tandis que mes études piétinent et que mes finances s'effondrent. Cependant peut-être bientôt du neuf, je devrais représenter la filière maïs dans le nouveau conseil municipal de Boulgakov.
Davor revenu n'a pas chômé pour constituer son armée qui s'agrandit encore. Mes études piétinent toujours, mais mes finances se portent bien mieux, j'ai d'ailleurs acheté un deuxième champ. De maïs bien sûr ! Car me voilà effectivement responsable de la filière maïs. Malgré le marché mouvementé, j'espère bien pouvoir continuer mon travail lors des prochains mandats, assisté bien sûr de mon fidèle Hérisson.
Depuis une semaine me voila à Poitiers pour défendre la ville suivant les instructions de Davor. Le comptoir se porte bien, sous la responsabilité de mes deux assistants Prucia et Le Herisson.
Toujours à Poitiers. D'après ce que je sais, on devrait rentrer chez nous, sans qu'il y ait de casse.
Le Seigneur Davor va un jour pouvoir anoblir à son tour, et il m'a dit qu'il penserait à moi à ce moment là. Seigneur Bertal ! J'ai toujours sur que La Trémouille me prédestinait à quelque chose de grand ^^.
Un mouvement de troupe et nous voilà intégrés depuis le 13 de ce moy, à la prestigieuse Armée Poitevine. Après une brève escale par Thouars, nous arrivons aux portes de l'Anjou, au pied des murailles de Saumur.
La nuit du 16 au 17 Septembre fut une nuit sanglante qui vit périr nombre d'angevins ainsi que quelques poitevins dont Lorryus, mon ami trémouillois.
Cette nuit là, alors que je tâchais de comprendre comment monter les machines de jet ramenées par Jehan, une ombre furtive passa derrière moi.
Avant d'avoir pu esquisser un geste, une garde d'épée s'abattit sur mon pauvre crâne. Abasourdi, je me fis traîner un peu à l'écart de mes compagnons afin d'y être proprement éliminé. J'essayais de me défendre tant bien que mal, mais le bougre eut raison de moi et me porta un coup brutal qui traversa ma garde et m'infligea une profonde blessure.
[17-09-2008 04:34 : Ytann34 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.]
Retrouvé inconscient par Jehan, j'appris à mon réveil que Ducho avait occis mon agresseur déjà bien amoché car, paraît-il, le malheureux se serait blessé sur mon arme après m'avoir laissé sur le carreau.
J'en fus quitte pour cinq jours de convalescence au cours desquels je m'empressais d'aller me soigner en taverne dès que je fus en état de tenir debout une minute. Au terme de ces cinq jours, je découvre que mon groupe est parti sans moi...
Me voilà chargé d'une nouvelle mission, je suis désormais transporteur.
Après la livraison un très bref passage à La Trémouille avant de repartir en mission à Angers qui tombe elle aussi après une victorieuse prise d'assaut des poitevins.
Nous sommes actuellement sur le chemin du retour.
Deux grands évènements ont eu lieux: Jehan et Davor se sont mariés (respectivement à Willemina et Elliandra, ma filleule). J'ai également appris deux bonnes nouvelles, mon ami Bloodlovin que je croyais mort ne l'est pas ! Quel soulagement ! Mais aussi mon ami Jehan à été élu maire du village au début de ce mois ! Félicitations !
Me voilà de retour au village ...
Troublé par mes expériences, je suis comme dirait ce cher Honoré, à la recherche de moi-même.
Il me faut du temps.
Un petit passage inopiné en taverne et me voilà embarqué pour une tournée de la bière à Thouars. L'objectif est de goûter la bière tant vantée des thouarsais.
Une chose que je ne pensais plus possible s'est pourtant produite. Une visite enchanteresse de la chapelle de Saint-Généroux, au cours de laquelle le Très-Haut semble m'avoir pardonné.
Aussi longtemps qu'Il me le permettra, je resterais avec Kali.
Malheureusement, je suis très occupé en ce moment, et ne peut consacrer autant de temps que je le voudrais à ma douce. Mais un jour nous serons à nouveau réunis, et là... un petit voyage peut-être ?
Ça y est enfin ! Nous pouvons nous retrouver tous les deux ! Quelle joie de partager tous ces tendres moments en ta compagnie ! Une chose est sûr, je suis le plus heureux des hommes. Aristote semble enfin satisfait de moi, et m'accorde l'objet de mes vœux les plus chers. Pourvu que ça dure !
Elliandra ma filleule, feue épouse de Davor, Dame de Millac et j'en passe nous a quitté dans une sombre histoire d'enlèvement. Que les auteurs de ce crime abject ne s'avisent pas de croiser mon chemin si la vie leur est chère. Je leur ouvrirait les portes de l'enfer.
Mina a pendant ce temps mis au monde une merveilleuse petite fille du nom de Diane. Bienvenue parmi nous à la petite dernière de la famille comtale ! Bonheur et prospérité à ses parents !
Une attaque de brigands contre le Comte Jehan de Proisy, entre Thouars et Poitiers qui tourne mal... Fatalement blessé, je me meurs, en attendant de retrouver mon village dans lequel, et nulle part ailleurs, je rendrais mon dernier souffle.
Adieu et merci à tous ! Aristote vous protège.
Le domaine de la famille de Fortunat
L'entraînement à l'épée:
P1: Chez Jehan
P2: La rivière
La mort d'Elliandra de Pouzauges: