Masquer le menu |
Nom: Sieur Brennach (né Pierre)
Age: XXXI ans
Taille: V pieds III pouces
Poids: CXXVIII livres
Description Physique:
Les cheveux bruns et soyeux coupés courts. Un soin certain est mis à sa toilette, lavé et rasé de près notamment, yeux marrons, nez légèrement épaté, il a un visage chaleureux et un corps musculeux quoique d'apparence fragile.
Possessions sur lui:
Il garde avec lui un vieux luth en bandoulière, quand il n'est pas aux champs pour gagner son pain.
Son autre plus grand trésor hérité de son passé est un cadeau fait par son précepteur, troubadour itinérant Sire Eldarion de Navarre: une plume d'oie et un rouleau de parchemin sur lequel il griffonne quelques vers en tant que trouvère.
Sur une chaîne d'argent pend une médaille bleu-cyan, portant la croix aristotélicienne, symbole de son appartenance à la communauté des baptisés.
Une autre décoration avec un ruban rouge portant un taureau héraldique béarnais orne son poitrail, symbole de son appartenance à l'Ordre du mérite béarnais.
Histoire:
En l'an de grâce MCDLVIII, naquit dans le Comté du Bearn, dans une ferme isolée de la vallée d'Ossau, près du village d'Arudy le fils de Sieur Albérich métayer et de son épouse Eglantine. Le nom de baptême du nouveau né était Pierre, car son père espérait ainsi en faire un bâtisseur, un homme profondément ancré dans les réalités de ce monde, comme le sont les pierres de fondation d'une maison dans la terre meuble. Mais en ce jour du treize janvier Mil quatre cent cinquante huit, à la veille de son trentième anniversaire, premier jour de sa nouvelle vie et de son arrivée à Orthez, l'enfant devenu homme et trouvère se fait nommer Brennach, nom de plume qu'il se choisit lui-même en hommage à une légende méconnue issue du cycle arthurien, inspiration de nombre d'auteurs et de conteurs que le jeune homme appréciait par dessus tout.
Tout petit déjà, il faisait le désespoir de son père. Chétif et malingre, il manqua ne pas passer son premier hiver et en grandissant, son humeur rêveuse n'aida en rien à développer une musculature déjà peu encline aux travaux des champs. Néanmoins, Pierre se rendait utile autant qu'il le pouvait et ne renâclait pas trop à la tâche, même si les sermons de son père le caressant dans le sens inverse du poil l'amenait à mal faire, juste pour le faire entrer en rage. S'il n'y avait eu sa mère, il serait parti tenter sa chance sur les routes du royaume de France depuis longtemps déjà. Mais elle était là et apaisait les conflits entre les deux hommes de sa vie.
Ils vécurent ainsi pendant vingt longues années. Sur la fin, Albérich désespérait de ne pouvoir jamais léguer sa ferme à son fils. Il parlait de le déshériter au profit de Jean, son apprenti, de dix ans l'aîné de Pierre et son portrait inversé: consciencieux dans son travail, amoureux de la terre, fort comme une vraie bête de somme, bêtes avec qui il s'entendait parfaitement bien d'ailleurs.Cette menace n'atteignait même pas Pierre, qui n'éprouvait aucun ressentiment à l'encontre de son géniteur. Il le comprenait même très bien, trop bien et il se désespérait de ne pouvoir réussir à le satisfaire. Mais Dieu l'avait pourvu d'une âme rêveuse et il ne parvenait point à renier ses penchants spirituels.
Le principal refuge de Pierre durant ses années de jeunesse était l'officine du monastère aristotélicien, proche de la ferme de quelques heures de marche seulement en prenant la voie des chèvres. Il y avait ses entrées grâce à son amitié avec le frère portier, alimenté à grands coups de fromage de brebis. Là, en ce lieu de méditation et de savoir, il avait appris à lire auprès des moines et il déchiffrait avec plaisir les manuscrits calligraphiés à grands soin par ses précepteurs improvisés , qui devant l'enthousiasme et la soif d'apprendre dont témoignait le jeune homme, ne lui refusait point l'accès aux ouvrages mineurs. Le Frère Supérieur avait autorisé cet entorse à la Règle, estimant que Dieu l'avait mis sur leur route pour qu'il apprenne et que nul ne peut pénétrer les voies du Seigneur et encore moins les remettre en cause. En outre, le jeune homme payait son instruction en rendant divers services à l'abbaye et en faisant nombre de commission pour les moines à l'extérieur.
L' autre passion de Pierre, c'était les histoires de toutes sortes, de celles de la grand-mère Marie sur les hivers d'autrefois à celles des marchands ambulants de passage, contant leurs voyages et les choses fabuleuses qu'ils avaient vu en terres étrangères. Il les apprenait par coeur et savait également les agrémenter de détails inédits quand venait son tour de les contait à un repas de fête ou à une veillée au coin du feu. Son père trouvait qu'il avait la langue trop bien pendue et que cela le mènerait au gibet. Mais Pierre n'en avait cure et la querelle entre les deux hommes était de toute façon consommée depuis longtemps.
Quand Pierre entra dans sa vingt-cinquième année et qu'il se désespérait de ne jamais trouver sa place en ce bas monde, un trouvère de passage, Sire Eldarion de Navarre s'en vint quémander le gîte et le couvert par une nuit d'hiver. Il s'était laissé surprendre par la nuit et la neige qui tombait drue. Ses pas l'avaient conduit à se réfugier dans l'abri le plus proche. Il recherchait le monastère mais avait trouvé la ferme d'Albérich. En bons chrétiens, la famille ne lui refusa point l'hospitalité.
Il paya son séjour, qui se prolongea quelque temps l'hiver ayant été particulièrement rude cette année là, par le récit de ses voyages, la déclamation de rondeaux et une aide ménagère. Ses histoires étaient fort bien venues par ses longues soirées d'hiver au coin du feu.
Pierre buvait ses paroles et une admiration croissante se lisait dans ses yeux. Tant et si bien que lorsque le voyageur reprit la route, il décida de l'accompagner pour apprendre son métier. Albérich accepta tout en prédisant une fin funeste et un avenir de mendiant à son fils. Eglantine bien qu'emplie de chagrin de voir son fils partir était heureuse qu'il ait enfin trouver sa voie.
Pendant trois années, Eldarion enseigna son art à Pierre qui se rebaptisa Brennach, car tout trouvère à un nom de plume, lui avait affirmé Eldarion. Ils vécurent une vie de bohème, se nourrisant plus souvent de rimes et d'eau fraîche que de pâtés en croûte, mais toujours parvenant à trouver un abri par gros temps et ne mourant jamais de faim. Pierre apprit beaucoup de cette vie de voyage, tant sur un plan matériel que spirituel. Son vocabulaire ainsi que son répertoire d'histoires s'étoffa. L'amour courtois lui dévoilait ses secrets grâce à son précieux guide et mentor.
Puis vint le moment des adieux et alors qu' Eldarion partit vers le Nord, il remit à son apprenti son vieux luth en gage d'amitié, ainsi que quelques velins, une plume affûtée et une petite fiole d'encre de noix de galle.
La vie d'errance ne fut guère aisée dès lors. Là où son maître se voyer ouvrir des portes de par ses connaissances ou sa réputation, Brennach trouvait souvent porte close. Et le ventre creux n'aide guère à l'imagination. Sa muse se faisait muette face à l'adversité, Il devait donc souvent travailler comme journalier pour pouvoir manger à sa faim.
Après avoir arpenté durant deux ans l'Aquitaine et le Comté de Toulouse, il décida de revenir en Béarn, plus proche de sa famille. Néanmoins, il n'était pas question de retourner sur le domaine familial sans avoir réussi auparavant. Réussir quoi, là restait le mystère, mais il ne voulait pas donner la satisfaction à son père de lui jeter à la figure un " je te l'avais bien dit".
Ses pas le conduisirent donc dans la cité d'Orthez, Pierre se disant que quitte à être malheureux, autant l'être à proximité d'une taverne, plutôt qu'en ermite dans la montagne à boire du lait de chèvre. Dès son arrivée, il fut chaleureusement accueilli. Dépensant ses maigres économies à la taverne, il se lia d'amitié avec des artisans du coin. Il se sentait bien ici. Il prit donc la décision de poser quelque temps son baluchon en ces lieux. On verrait bien ce que l'avenir réserverait...
========================================
Chronologie des évènements importants survenus après son installation:
XIV janvier de l'an MCDLVIII: Arrivée à Orthez. Rencontre de personnes chaleureuses et sympathiques.
XVI janvier de l'an MCDLVIII: Rencontre avec un astre descendu du ciel dont il tombe éperdument amoureux dès le premier regard.
XVII janvier de l'an MCDLVIII: Rencontre avec son ami Garret, généreux mécène qui lui donna de quoi s'installer et cultiver un champ.
VII février de l'an MCDLVIII: élection municipale et reconduction de l'équipe d'échevins de Dame Cooky. Brennach est nommé co-adjoint de l'animation avec son grand ami Desio.
XIII février de l'an MCDLVIII: Après un périple à Lourdes pour régler ses affaires ice lieu, Dame Meryline devient orthézienne et obtient une maison proche de celle de Brennach. Avec la bénédiction du père de son aimée, Brennach ne voit plus d'obstacles à leur amour, malgré leurs différences d'âge et de position sociale.
IX mars de l'an MCDLVIII: Voilà notre ami trouvère reparti pour un mandat de conseiller à l'animation sous la direction de Desio comme maire d'Orthez et en compagnie de son étoile comme tribun de la cité.
XI mars de l'an MCDLVIII: Sa douce étoile est en retraite spirituelle et ne peut donc assurer sa charge de tribun. C'est donc à Brennach qu'elle est échue et le voilà un peu plus impliqué dans les affaires terrestres quand il n'aspire qu'au monde spirituel.
XV mars de l'an MCDLVIII: L'absence de Merilyne lui pèse terriblement en ce jour de deuil où il apprit la mort de son maître trouvère Eldarion de Navarre. Jamais, ce dernier n'achèvera son pèlerinage onirique, jamais il ne verra la belle Eirin. Le monde perd un poète à nul autre pareil. Brennach quant à lui perd son inspiration pour un temps...
XXVI mars de l'an MCDLVIII: La foire du printemps que Brennach a chapeauté se déroule bien, ainsi que son quotidien de tribun. Mais tout cela s'éclipse face à la joie d'avoir pratiquement achevé sa pastorale, le trouvère n'attendant plus que l'aval de son tuteur Estaphios pour valider le dernier exercice et se faire baptiser. Brennach pense déjà à l'avenir, à son mariage enfin possible, à la poursuite de ses études spirituelles afin de devenir diacre. Le printemps s'annonce sous les meilleurs auspices...
XXXI mars de l'an MCDLVIII:
L'un des plus beaux jours de sa vie, celui de son baptême. Le père Estaphios lui a fait l'honneur et la joie d'accepter d'être son parrain. Brennach ne voyait personne de plus approprié que lui pour continuer à le guider dans la foi, lui qui fut l'envoyé de Dieu sur sa route afin qu'il tourne de nouveau ses pas vers le Très-Haut.
V avril de l'an MCDLVIII: La feste du renouveau de la foi aristotélicienne touche à sa fin et pour Brennach, s'achève dans quelques jours les mandats politiques.
Alors qu'il se tourne vers son chemin de vertus, des amis chers à son coeur quittent Orthez. Dame Cooky et ses enfants, Dame Angarad et son preux chevalier Sieur Edwarde partent en effet pour un voyage de plusieurs mois sur les routes de France. Avec le départ de Sieur Garret quelques semaines plus tôt, le trouvère ressent particulièrement la force de ce vers: " un seul être vous manque et tout est dépeuplé." Et quand ils sont plusieurs, les affres de la solitude sont plus grandes encore.
XIV avril mil de l'an MCDLVIII: rendez-vous avec Monseigneur Navigius, l'archevêque. En compagnie de son parrain Estaphios, ils discutent de l'avenir de Brennach en tant que diacre.
XVIII avril de l'an MCDLVIII: Baptême de la filleule de Brennach, Naeva. C'est un moment émouvant pour l'aspirant diacre qu'il est d'accompagner son amie dans son entrée dans la grande famille aristotélicienne.
XVI juin de l'an MCDLVIII:
Après une retraite spirituelle et un long isolement, Brennach revient à Orthez. Il n'est toujours pas diacre et accepte de reprendre la charge de tribun temporairement, pour aider Dame Mitzi qui a tant fait pour son aimée. Il a tout de mesme l'impression de revenir en arrière, mais ne peut laisser sa cité et ses amis dans le besoin.
XXIII juin de l'an MCDLVIII: Depuis son retour, Brennach constate les changements dans Orthez, de nombreux départs dont la mort d'amis proches. Si ce n'était les nouvelles rencontres fort sympathiques et les retrouvailles avec Fée, Angarad ou Cooky, le coeur de Brennach exploserait de chagrin. Mérilyne lui manque cruellement, elle qui est partie à Lourdes dans sa famille pour quelques temps.
XXVIII juin de l'an MCDLVIII:
La nuit dernière fut riche en enseignements. A l'Orthezienne, Sieur Minou, Dame Cooky et Brennach sont restés veiller tard et se sont contés leur vie avant leur arrivée sur Orthez. Le trouvère n'en a ressenti que plus d'admiration pour son amie de longue date et une vive sympathie pour une personne qui serait à l'avenir un ami fidèle, il n'en doutait point.
VII juillet de l'an MCDLVIII: les sentiments se bousculent dans le coeur de Brennach. Sa filleule est parti avec son nouvel amour et il en est triste et soulagé car Desio et Malgrace semblaient sur le point d'en venir aux mains. Féemélusine, l'une de leurs amis, fort affectée par tout cela est partie en retraite pour méditer, non s'en s'estre violemment querellée avec Naeva.
La mise en place d'un système de parrainage pour les nouveaux est une lourde tasche qui consume tout le temps de notre tribun. Le Bal de l'été est l'occasion de s'évader en danses et en chants et Brennach n'y manque pas. Mitzi, dont le mandat de maire s'achève quitte pour un temps la cité, lasse des dénigrements réguliers de sire Grmy à son encontre. Brennach en éprouve une peine profonde. Mais dans le mesme temps, son coeur déborde de joie, car Elle va revenir, et cette seule nouvelle suffit à effacer tous les tourments de l'asme du trouvère amoureux.
IX Juillet de l'an MCDLVIII: Mérilyne est revenue sur Orthez et le soleil brille de nouveau au firmament de l'horizon de Brennach. Il accepte de nouveau la charge de tribun sous le mandat de Sieur Vikinglord d'abord puis de Dame Yolaine, mandatée par le comté, une fois constatée que celui-ci n'assurait pas pleinement sa fonction de bourgmestre en raison d'une maladie que l'on nomme HRP.
XIV aout de l'an MCDLVIII:
Après avoir été nommé tribun en début de mois pour un second mandat estival sous la direction de Dame Yolaine, Brennach s'appreste à quitter sa charge, fatigué des élucubrations hautement perturbatrices du mauvais génie d'Orthez Sire Grmy. Il continuera d'aider du mieux qu'il le peut la cité qu'il chérit tant, mais plus en tant que tribun.
XXII aout de l'an MCDLVIII: Brennach est nommé diacre de la paroisse d'Orthez.
XXIV aout de l'an MCDLVIII:
Devenu Capitaine de la toute nouvelle équipe de soule d'Orthez qu'il a contribué à reconstituer depuis quelques semaines, Brennach est heureux de pouvoir inscrire l'équipe à la sixième coupe de soule royale.
XXIX aout de l'an MCDLVIII: Brennach organise sa première veillée de prière à l'Eglise d'Orthez. Il est fait Ecuyer de l'Ordre du mérite béarnais par le Coms Paddy de Ouïskai pour services rendus à la ville d'Orthez.
VIII septembre de l'an MCDLVIII: La première messe célébrée par le diacre Brennach. Ses pensées sont quelque peu troublées par une rencontre épistolaire avec une mystérieuse voyageuse.
X septembre de l'an MCDLVIII: Brennach vient de prendre l'une des plus douloureuses décisions de sa vie. Après avoir avoué sa faute à Mérilyne, tous ses échanges épistolaires avec cette autre femme, il décide de renoncer à l'amour terrestre pour se consacrer à l'amour de Dieu et pour tenter de racheter sa faiblesse. La rupture de leurs fiançailles est très douloureuse et Brennach porte difficilement le fardeau de sa culpabilité.
XII septembre de l'an MCDLVIII: Brennach enterre son ami Vikinglord. A la tristesse de la séparation d'avec Mérilyne s'ajoute la perte douloureuse d'un joyeux compagnon.
XVI septembre de l'an MCDLVIII:
Les jours se suivent et se ressemblent. Mérilyne semble avoir perdu l'esprit et la mémoire. Sa mère est gravement malade et sur son lit de mort. Brennach doit de nouveau enterrer une personne proche, Dame Agnesse, joueuse de soule et compagne de taverne irremplaçable.
XXX septembre de l'an MCDLVIII: Après le procès houleux et très suivi de Messire Grmy, ce dernier est condamné à mort, malgré la tentative de plaidoyer de Brennach pour lui éviter cette peine. Le diacre vient le voir dans sa prison et le convainc de se faire baptiser pour sauver son asme.
XXXI septembre de l'an MCDLVIII: Décidément la mort rosde auprès des habitants d'Orthez. Sieur Magicienne que l'on croyait parti en voyage est retrouvé mort, dans sa maison. Une cérémonie funèbre est organisée à la demande de Mitzi, qui est très affectée par la perte de son ami. Brennach désespère de voir ainsi mourir ses compagnons et de ne célébrer de part sa charge ecclésiastique que des enterrements.
III octobre de l'an MCDLVII:
Après les ténèbres, la lumière recommence petit à petit à percer dans le coeur du diacre. Il célèbre en ce jour le baptême d'une de ses très chères amies, Corenn. Il a appris en outre qu'elle était amoureuse et aimée de Novi. Voilà enfin des nouvelles réjouissantes. Mérilyne après un bref séjour sur Bordeaux a accepté de se rendre à Lourdes pour y retrouver sa famille. Elle semble se porter mieux, même si elle n'a point encore retrouver la mémoire.
X octobre de l'an MCDLVIII:
Bien que des histoires de dissensions semblent voir le jour à Orthez entre des amis qui sont chers à Brennach, que Dame Perle se voit contrainte de partir de la cité en raison d'un passé qui la rattrape, qu'Elytia à son tour semble décider à quitter la cité pour un temps, Brennach a quelques raisons d'espérer. Il célèbre un nouveau baptême, celui de Sieur Wilfred_Ivanohé, un citoyen très récent d'Orthez, fervent aristotélicien et amateur de soule. Brennach est donc devenu son parrain dans la foi et son capitaine sur le terrain. Mérilyne a lui a également écrit. Dame Fruitbasket sera bientôt entre les mains du Seigneur, mais elle a retrouvé la mémoire et est entouré des membres de sa famille bienveillants et qui la soutiennent de son amour.
XI octobre de l'an MCDLVIII:
Il s'était pourtant promis de ne se consacrer qu'à l'Eglise mais sa cité avait besoin de volontaires pour s'occuper des affaires courantes. Aussi Brennach devient adjoint au maire d'Orthez, dans l'équipe de Dame Cooky.
Mi-octobre de l'an MCDLVIII:
Des nouvelles proviennent de Lourdes. Mérilyne est en deuil de sa mère mais elle a décidé de continuer à vivre et de retrouver un nouveau fiancé. Brennach est heureux pour elle, mesme si la nouvelle l'affecte plus qu'il ne l'aurait pensé. Dans le même temps, alors que Godevin et Marylune quitte Orthez au grand dam de Brennach qui est d'ailleurs tombé malade, sujet à une forte fièvre, ce dernier apprend que ses amis Angarad et Garret seront bientost de retour sur Orthez. Ils ne voyagaient pas ensemble mais le fait que le frère et la soeur reviennent en la cité remet du baume au coeur au diacre.
XXIII octobre de l'an MCDLVIII: Brennach apprend qu'il va être ordonné vicaire dans la cathédrale de Tarbes. Il avance sur le chemin de la vertu. Une nouvelle page de sa vie se tourne et il ne pourra plus revenir en arrière.
IV novembre de l'an MCDLVIII: Brennach est officiellement enregistré en tant que vicaire dans les registres paroissiaux de l'évesché.
VII novembre de l'an MCDLVIII: Brennach célèbre son premier baptême en tant que vicaire. Il s'agit de son ami Novi qui en entrant dans la communauté aristotélicienne pourra bientôt se marier avec sa fiancée Corenn. Dans le même temps, Brennach assiste Cooky dans la douloureuse démarche d'annulation de son mariage d'avec Gehen.
Décembre de l'an MCDLVIII: les festivités de la Noël sont amères au vicaire qui sent le poids de la culpabilité et de son impuissance à lutter contre la misère de ses paroissiens. Heureusement, il peut s'appuyer sur Wilfred qui fera un excellent diacre pour Orthez!
XV mars MCDLIX: La langueur qui touche le vicaire est si forte qu'il abandonne sa charge ecclésiastique, celle de capitaine de l'équipe de soule et décide d'entreprendre une retraite au monastère de son enfance.
Juin de l'an MCDLIX: Voilà Brennach de retour sur Orthez, le coeur plus léger, désireux seulement de vivre la vie dans son instant présent, aidant ses amis et servant Aristote mais sans s'encombrer de responsabilités trop lourdes pour ses épaules.
XII juillet de l'an MCDLIX: Après avoir été reçu par le conseiller comtal, Brennach est officiellement élevé au rang d'érudit. Après moult tergiversations, il choisit d'embrasser la Voie de l'Eglise, seule qui puisse correspondre à ses aspirations profondes.
En l'état des vocations, il ne pouvait abandonner l'Eglise Béarnaise et les paroissiens orthéziens. Il serait donc curé. Il était illusoire d'envisager revivre son amour perdu.