Dobromir

  Dobromir "Besko" Nazarov

 37 ans

Cosaque

  Mercenaire

 Sale gueule et mauvais caractère

Né au delà des frontières humaines, fils de la prairie, Dobromir a grandi dans de vastes paysages où la nature est reine, où les hommes et les femmes qui vivent là n'ont pas froid aux yeux, où la loi du plus fort est maîtresse.

Fils de Pylip Ermack Nazarov et d'une esclave nordique, il a été mis de côté dès sa naissance un certain jour de mai, lorsque le printemps refleurit la prairie. Son père refusa de s'imposer le fardeau d'un enfant illégitime dans les tractations d'un éventuel mariage avec la fille d'un chef de clan voisin,  Dmytro, le chef de leur clan et frère de Pylyp, ne l'entendit pas de cette oreille. Estimant qu'un nouveau né n'avait pas à être marqué du sceau de l'infamie, il prit l'enfant sous son aile et l'éleva comme le sien. Ainsi Dobromir entrait dans la fratrie des grands Nazarov, les grands guerriers libres. 

Son enfance se déroula comme toutes celles des enfants du clan. Entre ramassage de bois, chasses de gibiers de plus en plus imposants, bagarres avec ses cousins ou autres petits merdeux du clan, domptage de chevaux sauvages pour lequel Torvar son cousin et lui-même eurent un véritable don. Puis à l'aube de l'âge adulte, Dobromir participa à son premier pillage. Et l'adieu à l'enfant se fit dans le sang. Ce garnement aux joues encore arrondies tua son premier homme et revint au village acclamé avec respect.

Dmytro fier de ce travail accomplit lui donna de plus en plus de responsabilités jusqu'à devenir le bras droit du Grand Torvar. Et jamais il ne lui fit défaut si ce n'est les dernières semaines de la vie de son cousin. 

Durant leur jeunesse, les deux hommes prirent part à de grandes guerres, de grands conflits comme d'autres plus insignifiants. Aux guerriers libres, rien ne résistait. Une marée humaine déferlait sur leur adversaire qui, mal préparés, ne faisaient pas un pli. Et Dobromir devint de plus en plus affûté, de plus en plus sanguinaire aussi. Et si son cousin avait des manières, lui était le rustre, celui qui met les pieds sur la table alors que tu n'as pas fini de manger, qui prend femme devant ses frères avec fierté, qui n'hésite pas à planter sa lame entre tes côtes avant le combat pour s'assurer l'avantage lors d'une bagarre à mort. 

Lorsque Torvar décida de partir vers d'autres contrées c'est tout naturellement que Dobromir le suivit. S'en suivirent des années de galères comme de bonheur. Mais de toute manière, aucun des deux hommes ne se plaignirent, trop heureux de conquérir le monde.

La France fut la perte de son cousin. De petits contrats de mercenariat  en rencontres hasardeuses, Torvar se perdit dans le coeur des femmes. Et lui, Dobromir, ne put que regarder, impuissant, seul témoin de la chute annoncée du grand homme. Il en voulut à la terre entière, il ne put que se fustiger de n'avoir pas été là au moment du dernier souffle de celui qu’il considérait comme son frère mais Torvar devinant sa fin avait envoyé Dobromir en mission loin de lui... Triste fin, infini chagrin...

De retour au pays, le fils de la prairie reçut l'ordre de faire son deuil. Et pour y parvenir, il parcourut ses terres natales de longs en large afin de suivre l'âme de Torvar aux confins du pays, dans les lieux les plus reculés où seuls les hommes de foi, les chamans, peuvent survivre. 

Une année s’ensuivit, puis deux, puis… Dobromir devint ascète, payant le prix de sa trahison car à ses yeux il s’agissait bien de cela même si les anciens lui répétaient que ce n’était en rien la vérité. Quelque peu obtus, il lui fallut des mois pour comprendre qu’il n’était en rien responsable. Le choix appartenait à celui qui sentait sa vie le fuir. 

Revenant à la réalité, marqué physiquement, spirituellement aussi, il fit le chemin à l’envers, retournant parmi les siens. A son clan, il ne raconta rien de ses voyages lointains ni de ceux de son âme partit à la rencontre des anciens. Il ne fit aucun commentaire sur la façon dont, Matveï, son chef de clan, prenait soin de son propre fils et demanda la permission de revenir en France afin de finir son voyage commencé afin d’obtenir le pardon tant désiré de son cousin. Devant une telle demande, Matveï ne put lui refuser, sentant l’homme au bord d’une souffrance infinie. 

Tel serait le chemin de sa rédemption...

    APPARENCE

✸ 1m78

✸ Le crâne rasé de près (il n'est pas chauve !!!!)

✸ Large d'épaules

✸ une balafre sur le visage

✸ des zébrures sur le dos dues aux coups de fouet reçus lors de la fuite de Percy.

✸ une longue cicatrice le long de sa cuisse droite faite par un ennemi sur un champ de bataille.

✸ Une marque de peau flétrie sur le flanc gauche due à des chairs qui ont été brûlées lors d'un pillage, il y a très longtemps.

✸ une marque de naissance sur le talon droit.

POSSESSIONS

✸ un cheval nommé Serko

✸ un molosse ayant appartenu à son cousin, Raspoutine

✸ une hache danoise qu'il a arraché des mains du guerrier qui lui a balafré la cuisse ceci après l'avoir éviscéré sur le champ de bataille.

✸ un sabre cosaque à la lame courbée

✸ une dague byzantine