Emery

Petit garçon d'une dizaine d'années. Assez petit et maigrichon, cheveux blonds, yeux claires (entre le vert et le marron). Souvent le visage sale.
Il est habillé de braies marron neuves, d'une chemise grise et d'une paire de chausses en cuire brun (un peu trop grandes), le tout est souvent recouvert de boue et de poussière. Il ne se sépare jamais de son épée de bois ni de son bouclier qu'il porte toujours sur son dos. Depuis peu, il se promène également avec un heaume (beaucoup trop grand).
C'est un petit garçon espiègle, fidèle rêvant de devenir un jour chevalier. D'ailleurs, il en parle souvent. Il est bavard (trop), se mêle des conversations des adultes, auxquelles, souvent, il ne comprend rien, ce qui peut donner lieu à des échanges équivoques. Souriant, il aime la bière (comme les grands qu'il imite autant que possible)... Il est illettré.

Né le 4 Février à Gaya. Nommé « Esteban Alejandro » dict Emery. Séparé de ses parents vers 1448, il était alors très jeune, lors de l'attaque de la ville par des hérétiques qui  pillèrent la région. Sa mère fût assassinée probablement en même temps que son père. D'eux, il n'a aujourd'hui qu'un bout de tissu sur lequel est brodé l'écusson de la famille et ses nom et prénoms.
Il survécu, par miracle, à l'incendie qui consumait la maison familiale, mais il fût considéré par tous comme mort. Sauvé par une des assaillantes qui soigna ses brûlures et l'éleva, non pas comme son propre enfant, mais comme un membre à part entière de la bande. Ainsi fût-il depuis son plus jeune âge entrainé aux vols et délestages de bourses de toute sortes.
Depuis sa plus tendre enfance, il fût amené à participer aux « camps », pendant lesquels le compagnon de Rachelle, Jean, demandait des cadeaux aux gens qui passaient. Sans doute, ne comprenait-il pas qu'en réalité, il assistait à des actes de brigandage.
Souvent sur les routes, il se perdit du couple lors de leur passage à Angoulême, alors qu'ils s'étaient rendus au marché. Loin de s'en inquiéter, le petit garçon s'était mis à apprécier cette liberté éphémère. Il chapardait ce qu'il lui fallait pour vivre et se faisait payer verres en taverne par les femmes qui le prenaient en amitié.
Jusqu'au jour où il rencontra la belle Orkaange. Cette dernière lui offrit bien vite tout ce qui lui avait manqué. Affection, attention, un toit et une vie d'enfant. Emery se pris très vite au jeu et d'une affection réelle pour elle. Elle ne fut d'ailleurs pas la seule, comment oublier Tonton Schumi et toutes les Gonzesses qui pendant toutes ses semaines l'avaient entouré et chouchouté.
Sauf, Louise. Parce qu'elle s'était une peste. C'est peut-être pour cela qu'il lui voue un amitié toute particulière. Même s'il ne l'admettra que difficilement.
Lorsque Jean réapparu dans sa vie, il l'obligeât à quitter Angoulême pour l'emmener à Cahors, c'est là qu'il retrouva la trace de ce père, qu'il croyait mort. Jean ayant mystérieusement disparu, il avait repris sa route, accompagné de Molosse, le chien, vers ceux qui jusque là avaient pris soin de lui.

[...]
[En devenir, donc en construction]