Erestie

Note : J'ai déjà joué le personnage d'Erestie auparavant mais je l'ai laissé mourir et mon compte fut supprimé. Je le reprends donc avec son histoire, comme si elle ne c'était jamais arrêtée...

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- SOMMAIRE -
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I.  Caractéristiques
II. Histoire

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- I. CARACTERISTIQUES -
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Force......................0
Intelligence...............0
Charisme...................0
Points de réputation.......5

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- II. HISTOIRE -
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Chapitre I : Origines
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Erestie dict « Le Perse » est un descendant de l’empire d’Hakhamanishiya (empire Achéménide) qui sombra il y a bien longtemps sous le règne d’Alexandre le Grand. Les descendants n’ont que leurs mémoires pour se rappeler et faire rappeler leurs origines, car c’est en 330 av. J-C que leur règne prit fin avec comme preuve de l’existence de celui-ci, trop peu d’écrits. C’est sur une des régions côtières de la mer Noire qu’il grandit, aidant son père dans un commerce de poisson des plus banales. Son village trop peu peuplé connut différent assauts et dominations de peuples divers. Et c’est avec vaillance et courage que les habitants, aspirants à la tranquillité,  prenaient les armes. Leurs nombres trop peu élevait vous laisses imaginer le nombre de victimes Perses que chaque bataille déploraient. C’est d’ailleurs dans l’une de celle-ci, pour ainsi dire la dernière, qu’Erestie vit son père mourir et bruler aux cotés de ses autres frères d’armes et de sang. Femmes et enfants furent mis à l’écart et faits prisonnier, c’est à cet instant qu’il vécut et vit le dernier souvenir et la dernière vision de sa mère…

C’est ainsi qu’il finit sa jeunesse et commença son temps d’homme, aux cotés de marchands d’esclaves.  Le maniement de l’épée lui fut inculqué comme à tout autre homme pouvant se battre et dont la vie insignifiante pouvait être sacrifiée. C’est à l’âge de 22 ans qu’il jura fidélité, malgré lui, au Seigneur Robert De Boissie, hommes de faits d’armes et Seigneur d’une modeste mais redoutée armée. Pendant 6 années il traversa différents royaumes, connaissant faim, fatigue et batailles incessantes…  On doit probablement à cette époque de sa vie sa légendaire froideur mais aussi sa loyauté sans limite.

En février 1456, il se voit affranchis par son maitre mourant. Et c’est aux portes du Royaume de France qu’il commença sa « nouvelle vie », une vie seule en terre étrangère…

Chapitre II : Un nouveau départ
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Briançon, c’est dans ce village que le Perse s’établit, et commença sa carrière militaire au sein de l’Ost. Son Chef de Lance, Akron dict L’Alsacien, se retrouva vite être l’homme pour lequel  le Perse servirait, sans raison évidente. Mais il était fait ainsi, après une vie d’esclave,  sa vie ne trouvait sens que dans le servage d’un Seigneur.

"Ce 16 février 1456, j'intègre l'OST en tant que Coutilier à la garnison de Briançon.  Entre temps, j'ai su acheter mes propres terres, je cultives du maïs pour subvenir à mes besoins. Tout porte à croire que je vais rester un moment à Briançon..."

Peu de temps après son enroulement dans celle-ci, il reprit malgré lui de vieilles habitudes… Il fut désigné pour participer à l’opération Dies Irae, opération menant les troupes du Roy en Bretagne pour combattre l’opposition. Des mois durant il traversa le Royaume et combattus auprès d’homme qu’il ne connaissait pas pour une cause qu’il ne comprenait pas, mais c’était le souhait d’Akron.

"Nous sommes le 19 juillet 1456, cela fait trois mois maintenant que je suis en Bretagne, en guerre. Trois mois loin de ma ville, de ma garnison, ... Une bonne nouvelle, j'ai été choisis pour être l'armurier de Briançon."

A son retour dans le Lyonnais-Dauphiné, il gravit un échelon de la hiérarchie et passa de coutillier à archer. Et de par ses faits d’armes, il devint armurier, puis passa homme d’arme…

"18 août 1456, je suis enfin rentré à Briançon, la guerre fut longue mais le principale est de revoir les miens! Quelques jours plus tard, le 24 août, je me vois promut Archer."

A la mort d’Akron, il se tourna vers le plus fidele ami de celui-ci, le Seigneur Argael. C’est donc vers cet homme que sa loyauté serait dorénavant dévouée.  Au  fil des mois, un lien fort se tissa entre les deux hommes, une grande amitié et un profond respect.

"Ce 6 octobre 1456, je continue mon bout de chemin en ces terres, la Perse me manque. Je suis toujours officiellement au service de l'Ost, je continue à payer ma dette à ce village et ce Duché qui m'ont accueillit. Mais ma réelle motivation est de servir mon Seigneur des Lances, Akron. Malgré ses origines Germaines, je vois dans ses yeux le sang Perse qui coule..."

"Ce 25 décembre, je décide de quitter mon poste d'armurier. Le départ d'Akron ne fait que m'affaiblir... Mes espoirs reposent sur Argael à présent..."

Après avoir quitté l’Ost, après un an de services,  suite à des désaccords hiérarchique, …  il devint l’homme de main d’Argael. Le servant, l’accompagnant, remplissant toute sorte de missions, il était devenu son ombre, avec toutes ses caractéristiques, … froideur, inhumanité, …  Il fréquentait les quartiers les plus malfamés de manière régulière, jusqu'à se mouiller dans des affaires de meurtres et de vols… Les mois passèrent, et c’est à Lyon qu’Argael fut le premier à bâtir un hôtel. Capitale qu'Erestie décida de quitter, pour aucune raison connues de ses proches, seul son Seigneur connaissait celle-ci mais avait juré de taire la chose…

"Fin février 1457, ma lettre de démission a été portée auprès du conseiller Samarel. Je ne suis donc plus membre de l'Ost, tout comme Argael, NDJ et Coco... Après un an de service je me retrouves à me faire traiter de couard et pour être honnête, personne n'a essayé de nous retenir à la garnison. Je me retrouves donc sous les ordres du Seigneur Argael, ce qui ne change pas vraiment d'auparavant, à la seule différence que nous agissons en hommes libres..."

Une lettre… une simple lettre avait changée tous ses projets.  L’homme qu’il avait d’abord maudis puis respecté avait rendu corps et âme. Le manuscrit annonçait les obsèques du Seigneur Robert De Boissie à Balikesir (Turquie), et rendait la présence d’Erestie obligatoire dû à un héritage de terre.  La durée du voyage étant trop longue, il décida d’écrire à son tour pour expliquer la raison de sa future absence, et signaler sa prochaine arrivée dans les mois qui suivraient. Une préparation attive, un dernier salut à Argael, une promesse de retour, et le voila partit pour une traversée des Royaumes. Bateaux, chevaux, charrettes, les moyens de transport les plus divers furent utilisés pour raccourcir cette route. Route qui dura plusieurs mois sous une chaleur des plus horrible, mais à son grand étonnement, sans incidents dramatiques. Une fois arrivée, c’est avec regret qu’il constata que hormis le bout de terre promis, il n’hérita d’autre chose et d’aucun mot à son attention, aucune demande ne lui fut faite par son ancien Seigneur. Une si longue route pour une si petite formalité, et ce n’est que quelques jours seulement qu’il s’attarda dans la cité. Sa place n’était plus de ce coté du continent, et il en avait bien conscience. C’est sous un hiver rude que la route du retour fut faite, les vivres manquaient cruellement, et tout moyen était bon pour rentrer au plus vite. Il s’engagea sur un navire marchand, en échange de ses services il accosterait sur le Royaume de France. Le sort jouait contre lui une fois de plus, c’est à l’autre bout de ses terres qu’il arriva, … à Brest ! Une nouvelle route se traçait à nouveau, un Royaume de plus à parcourir… Direction… Lyon !