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Je suis une fillette de 6 ans, ma chevelure est blonde et mes yeux sont bleus azur. Je sais lire et écrire depuis quelques mois grâce à ma maman qui sait combien j'aime les livres. Ma maman était en train de donner naissance à un petit frère ou une petite sœur, quand je décida comme à mon habitude de faire les quatre cent coups avec mon frère jumeau, Robin. Or, il refusa de me suivre pour une fois et je m'éloignais seule de la maison. Malheureusement, je m'étais un peu trop éloignée et je tombais sur des gens peu recommandables : trois hommes et une femme. Ils m'enlevèrent. J'ai eu beau crier, me débattre, personne ne m'entendit. Je réussis juste à décrocher mon médaillon pour donner une piste à ma famille et leur permettre de me retrouver. On galopa longtemps, fort longtemps, trop longtemps, je me suis endormie sur la croupe du cheval où un des ravisseurs me tenait. À mon réveil, j'étais dans une masure délabrée, seule, désemparée. Ne voyant personne aux alentours, je pris mes jambes à mon cou et je filais à l'anglaise ne m'arrêtant que près des ruisseaux pour boire ou près des baies pour me restaurer. Je traversais plusieurs villages, jusqu'à ce que j'atteigne Saint-Aignan où une missive me fut remise. Il s'agissait d'une lettre de bienvenue signée du tribun. Je lui contais mon histoire et elle me demanda de venir en taverne pour m'aider et m'expliquer ce que je ne comprenais pas. Je passais la première nuit dans la Maison d'Aristote où le prêtre m'offrit le gîte et le couvert et une piécette de 5 écus pour l'avoir aidé à nettoyer la nef. Je le remerciais chaleureusement. Nouch, la gentille tribun, me fit une proposition que je ne pus refuser : elle m'invita à demeurer chez elle jusqu'à ce que nous retrouvions ma famille. J'espère les retrouver et voir enfin mon nouveau petit frère ou petite sœur et ma maman bien entendu.
Après des mois sans nouvelles, il semble que Leonin me retrouve. Je pressens de mauvaises nouvelles, mais il ne veut rien me dire. Ses lettres semblent calquer sur le même modèle, heureux de me savoir en sécurité auprès de Nouch, ma bienfaitrice, mais me cachant quelques graves secrets. Mon malaise grandit, je me force de faire bonne figure envers mon entourage. Je pressens quelque chose de grave, comme si on m'avait poignardé en plein cœur, je me mets à faire des cauchemars, mon jumeau, maman... tous partis sans moi. Je ne savais plus quoi faire. N'y tenant plus, je questionne ma bienfaitrice, puis Leonin dans les missives que je lui envoie. Ils semblent tous faire des efforts pour garder le secret mais on ne me le fait pas, je sais qu'il se passe quelque chose et je vais sommer mon monde de me le dire. J'ai beau n'avoir que 7 ans, je suis à même de comprendre bien des choses.
Finalement, quelques mois passent encore, et Leonin, par on ne sait quel miracle s'arrête à Saint-Aignan. Il voyage avec une demoiselle, je sens au plus profond de mon coeur. Je me demande qui cela peut bien être... ils semblent très proches, trop proches à mon goût... n'y tenant plus, j'ai une longue conversation avec Léonin, ce que je craignais le plus était en train d'arriver, maman, aurore et mon jumeau avaient péri... maman en donnant naissance à mon petit frère Arthur, et ma sœur et Robin dans l'incendie qui ravagea Lausanne... Il est décidé que Léonin me reprendrait en repartant vers la Franche-Comté, Nouch acceptant de s'occuper de moi... Je tente tant bien que mal à gérer mon chagrin qui ravage mon cœur, mais rien n'y fait, même pas les cajoleries de Nouch qui m'aime comme sa fille et que j'aime comme ma deuxième maman. Je fais donc souvent retraite pour apaiser mon cœur, mais cela ne fonctionne pas.
Un jour, un drame sentimental ébranle Nouch, je le vois bien, je le sens. On décide de tout mettre en vente, champs, échoppe et de partir vers quelque destination inconnue. Je n'ai que de loin en loin des nouvelles de mon tuteur. Je sens qu'il m'oublie, qu'il oublie la promesse faite à maman avant qu'elle ne décède. Décidément, mon enfance est semée d'embûches...
Lors de notre voyage, Nouch doit aller secourir un ami pris dans la guerre, elle me confie à une amie. Seulement, quelques mois plus tard, j'apprends qu'elle est blessée et ne peut venir me rechercher. Le lendemain, je me fais sommer, moi une enfant de 9 ans, de déguerpir de la ville car les berruyers n'y sont plus les bienvenus... je n'étais pourtant qu'une gamine, non? Et bien la prévôt n'en tint pas compte malgré mes explications. Je me retrouve donc à Nevers où je travaille comme garde de la ville un bout de temps avant de me faire une fois de plus demander de quitter la ville malgré mes explications.
J'erre donc de ville en ville avant de revenir à Saint-Aignan où je décide de faire une longue retraite....
Ce ne sera donc qu'en janvier 1461, que je décide de refaire surface... une lettre d'un parfait inconnu m'aura touché au point de bien vouloir lui accorder mon amitié...
29 janvier 1461 : J'avais bien grandi... me voilà 6 ans plus tard, refaisant surface et laissée toujours à moi-même. Je suis devenue une jolie jeune fille de 15 ans, du moins c'est ce qu'on prétend... Malgré les nombreuses promesses de mon tuteur et beau-père, il n'était jamais venu me rechercher. Il n'aura donc pas tenu la promesse faite à maman de veiller sur moi. Lui en voulais-je toujours? Oui... car je le considérais comme mon papa... celui qu'on m'avait ravi alors que je venais de naître avec Robin... mon jumeau aussi me manquait... sans compter mes autres frères et sœurs... d'ailleurs Arthur devait avoir 9 ans maintenant... et Léonin n'avait tout simplement pas cru bon de me le présenter... j'aurai pu m'en occuper... mais non il était trop accaparé à courir les jupons après le décès de maman! Grrrrrrrrr finalement oui je lui en voulais encore! Pourquoi...POURquoi... POURQUOI???????????? m'avait-il oublié?
6 mars 1461 : rencontre de l'auteure anonyme de mes présents reçus depuis mes quinze printemps : Oriane. de Quingey, la soeur de feu mon père Faross de Quingey.
Les jours, les semaines passent, Léonin m'envoie son garde fidèle pendant qu'il prend le large pour une contrée mystérieuse que j'apprends de la bouche de son garde que je renvoie en l'invectivant. Je désire reprendre le nom de feu mon père Faross, surtout après ma rencontre avec Oriane.
Je reçois d'ailleurs sa visite assez souvent. Je lui montre la dernière lettre de Léonin qui prétend avoir entrepris les démarches pour me transmettre les terres de mon père, celle de Dame Idril que je venais de retrouver dans mes affaires et qu'elle m'avait écrit à 6 ans pour m'informer que j'hériterai des terres de Faross selon le testament de Fleur à l'âge de 14 ans et pour lesquels Léonin avait été nommé régent, je lui raconte que selon le garde personnel qu'il m'avait envoyé, il avait pris le large pour une contrée lointaine. Je lui présente également Annaba, qu'elle apprécie de suite. Tous les deux m'encouragent à partir pour la Franche-Comté face au silence de mon tuteur.
20 mars 1461 : Annaba et moi prenons la route pour Dole.
26 mars 1461 : Nous voilà enfin dans la capitale Franc-comtoise
Beaucoup me confirment que Léonin serait absent de Franche-Comté. Je décide que nous irons à Poligny, le temps de notre séjour, ville qui m'a donné le jour un 5 décembre.
27 mars 1461 : je me mets en quête de l'Hérauderie. Oriane. doit m'y rejoindre pour assurer mes intérêts et surtout pour s'assurer que les terres de Quingey me reviennent comme feu mon père le désirait en dehors de Robin. Elle a semble-t-il peu confiance en mon tuteur même si je l'assure que Léonin semble avoir entrepris les démarches.
Quelle surprise après avoir rencontré Dame Idril, le Héraut qui m'avait écrit quand j'avais 6 ans, de voir débarquer dans son bureau Oriane. et Léonin en même temps. J'en reste sans voix un instant.
Oriane. et Léonin ne semblent pas du tout s'apprécier, je ne peux en vouloir à ma tante après lui avoir raconté l'abandon que Léonin avait fait preuve à mon égard. D'ailleurs, il semble la prendre pour une personne usurpatrice, dont l'appât du gain semble l'attirer vers moi. S'il savait comme il se trompait. Au moins, Oriane. était là pour moi maintenant et c'est tout ce qui comptait car elle m'apportait le réconfort qui m'avait manqué ces dernières années. Entre ma tante et Annaba j'étais choyée. Annaba avait décidé de me laisser régler seule cette question d'héritage avec ma tante, il ne savait pas encore de quoi il en retournait.
La baronnie de Quingey m'était enfin revenue. J'inspectais mes nouvelles terres pour voir si tout était en ordre. À ma grande surprise, le fief avait bien été entretenu. Je pris tout de même un appartement à Dole pour m'assurer un pied à terre dans la capitale lors des levées de ban.
Les mois passèrent et je sentis Annaba s'éloigner complètement de moi, il ne me donnait plus aucune nouvelles. Je n'insistais pas. Il m'avait reproché lors de la dernière levée de ban de s'ennuyer et de ne pas trouver un travail même si la mine à Poligny était ouverte ou encore celle de Dole quand on s'y trouvait. Au bout de quelques jours, il décidais de quitter la FC pour retourner seul à Saint-Aignan, m'assurant de son amour et qu'il m'attendrait... oui mais bien sûr... il m'a reproché dans une dernière missive d'avoir été racketté en chemin. Une chance que je lui avais conseillé de ne pas prendre la route seul, mais il n'en avait fait qu'à sa tête et ne m'avait même pas avertie de son départ alors trop c'était comme pas assez et ce fut le début de la fin. Je pense avec le recul qu'il ne supportait pas de me voir aller possiblement guerroyer lors des levées de ban dont j'avais le devoir de répondre dû à mon nouveau rang. Puis, je partis en retraite suite à des ennuis de santé et là plus aucune nouvelles. Une année avait passée. Une nouvelle levée de ban et bang! à mon arrivée elle était terminée, ce fut la plus courte de l'histoire de FC, si je ne m'abuse. Tant pis, je resterai quelques temps pour inspecter mes terres... j'appris alors que ma tante venait d'être élue maire de Poligny. Je poussais donc mon cheval jusqu'à Poligny où je resterai le temps que je souhaiterais.
février 1462 : nouvelles allégeances à la Franc-Comtesse Héloise-Marie. Aparté avec Spa qui ne manque pas de piquants malgré l'interruption incongrue de Léo. Pas à dire le vicomte mettait toujours les pieds dans les plats!
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Gains fabuleux au jeu de l'oie ce 18 février 1461 : 2180 écus et 3900 tokens grâce à 12 lancers de dés que je ne me souvenais pas avoir. Elle est belle la vie ^^
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RP en cours sur le forum secondaire : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=653413
Un autre est en préparation pour la halle de Saint-Aignan
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Connaissances :
Maîtrise du latin : 10%
Maîtrise du grec : 4%
Maîtrise des langues modernes : 22%
Maîtrise de l'arabe : 0%
Bases de biologie : 100 %
Éléments d'anatomie : 100 %
Bases de la médecine : 47 %
Chimie de base : 0 %
Premiers secours : 0 %
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Voyage entrepris avec Annaba le 20 mars 1461, villes visitées :
*Bourges
*Sancerre
*Cosne
*Sémur
*Dijon
*Dole
*Poligny
*Vesoul
*Pontarlier
Retour à Saint-Aignan le 22 mai 1461
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25/05/1461 13:35 : Félicitations ! Vous maîtrisez parfaitement une nouvelle connaissance !
19/02/1462 23:45 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Sainte Boulasse, priez pour moi, hips !.
Title | Information |
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[RP] Quand le passé refait surface... | |
[RP] Deux mois sont passés et ..... Nouvelles Allégeances !! | |
[RP] Sur les bords du Doubs , un gage de confiance... |
Title |
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La vie de Flora |