Johanara

Johanara Bérénice Montbazon-Navailles d'Ambroise.
Duchesse de Deneyra.
Baronne de Lignières et de Palluau sur Indre.
Dame de Saint Lys et de Ferrassieres.

24 ans.
Nièce de Georges le Poilu.
Epouse de Balian de MontBazon-Navailles.
Mère de Darria Madelaine d'Emerask , Joy-Anne, Liam Loras et Sarah Opale de Montbazon navailles.

*DESCRIPTION*


Johanara Bérénice d'Ambroise est de ces rousses flamboyantes qui arborent leur crinière comme une merveilleuse couronne. Stupéfiante de beauté, sa chevelure bouclée semble si abondante et si lourde qu'il parait miraculeux qu'un cou aussi délicat puisse supporter son poids.

Son minois de madone ciselé dans l'albâtre le plus pur bien que moucheté de quelques audacieuses tâches de rousseur, est dévoré par d'immenses prunelles vert de mer pâle tantôt limpides comme un lac de montagne, tantôt houleux comme la vague se brisant sur les falaises..

L'éclat de son teint marmoréen est rehaussé par le carmin d'une lippe gourmande et bien dessinée qu'elle vient souvent mordiller par gêne ou par jeu, torturant la pulpe amarante en une moue à la fois ingénue et ravissante.

Grande, plus grande que bien des hommes, mais aussi droite et altière qu'un roseau, elle a la taille fine et d'autant plus marqué que les hanches sont généreuses et chaloupées voire un peu grasses. La jambe est fine, interminable sous la soie et la dentelle. La cuisse plus charnue n'accueille jamais la main légère ou la frivolité d'une aventure nocturne. 

Alliant la jeunesse éclatante de ses vingt-quatre printemps à d'épanouissantes maternités, le sein est victorieux, le poitrail des plus opulents. Cette silhouette en sablier aux arrondis exquis et aux lignes élancées aime à se parer des plus beaux affiquets : taffetas, velours azuréen ou mousseline purpurine, rubis et fils d'or ...

Johanara avec ses longs cheveux écarlates, sa bouche aguicheuse,ses hanches à la volupté charnelle, et la rondeur d'une poitrine délicieusement galbée peut de prime abord faire penser à ses courtisanes lascives et sensuelles alanguies sur des paillasses couvertes de fleurs exotiques. Mais elle a le port altier et le menton fier d'une noblesse ancienne et argentée. Elle possède ses airs de reines, de ses manières emplie de grâce et de délicatesse même en pleine tempête qui ne s'acquièrent point, qui ne s'imitent jamais et qui confèrent à sa beauté déjà rayonnante, une harmonie et une élégance rare. Même quand elle jure comme un charretier.

A la fois la sainte et à la catin, à la fois la douce et l'impétueuse, à la fois la reine et la femme brisée, elle laisse pour qui la contemple des impressions inaltérables.