Krystel_van_hoedezee

Krystel est née un 12 avril dans une famille bourgeoise. Sa mère, malade, l'a emmenée chez les Moniales avant de mourir. Ce sont les gens de l'abbaye qui l'ont élevée. Elle eut une belle enfance, parsemée de punitions pour avoir mis des grenouilles dans le bénitier ou pour avoir dessiné des moustaches à la Mère Sup' alors qu'elle piquait un roupillon pendant la messe.

Mais il arrive un temps où finit l'enfance. A 12 ans, l'envie de voyager et de découvrir le monde la prit. Elle décida donc de rentrer chez elle, en Flandres. Elle savait que son prénom rendait hommage à son père, et que son nom de famille, Van Hoedezee, venait de lui. N'étant pas faite pour le couvent (dixit la Mère Sup' qui la mit dehors à ses douze ans), elle partit donc à la recherche de son géniteur.

C'est à Tournai, par hasard, qu'elle retrouva sa piste. Il serait bien flamand, il s'appellerait Kristof et vivrait à Dunkerque.

Lors de sa visite à Dunkerque, elle rencontra une amie de sa mère, Dame Kaelle, qui lui transmit la paperasse de sa pauvre mère.

On apprit à Krystel que son père était parti en mission dans le Nord. Elle s'en alla donc à Anvers, où elle rencontra une dame rigide, très à cheval sur la propreté et qui lui fit prendre un bain dont elle se souvient encore.

Au détour d'une conversation, elle apprit la mort de Dame Kaelle. Ayant lu les écrits de sa mère, elle comprit la véritable nature de son père, à qui elle imputait la mort de sa mère. Parviendrait-elle un jour à lui pardonner d'avoir vécu sans elle ?

Treize ans !

Alors que le cortège Royal visitait les Flandres, une grande dame qui avait connu sa mère la prit discrètement sous son aile. En une rencontre, la voilà bombardée Intendante de la baronnie d'Ath. Par Aristote ! Que allait-il advenir de tout ceci ?

Baptisée par le diacre Renoan, la jeune fille se lança plus ou moins adroitement en politique avec les Lions Renaissants.

Quatorze ans

Quatorze ans, l'âge de tous les possibles, de toutes les bêtises... Les menaces de guerre contre la Hollande, les élections... tout cela la lassait. Mais qu'Aristote en soit témoin, elle resterait fidèle à son Roy !

Enlèvement, puis récupération de Sa Dame par de solides soldats, cérémonie d'allégeance assez enlevée (enfin, bon, non)...

Nommée Secrétaire d'Etat en charge des Flandres, ses liens avec son père se détendaient peu à peu. Elle ne se sentait guère d'atomes crochus ave lui, et portait son nom plus par convenance que par réel attachement à sa famille. Le retour en politique de son père signa un arrêt définitif des relations. Devenue Krystel Martin, la famille de sa mère devint importante aux yeux de l'adolescente. Savait-elle quelle drôle de famille elle avait hérité ?