Maeve Alterac, dicte la Flamme.
Fière cadette de Marie-Alice et Flaiche Alterac.
Adolescente rouquine aux yeux bleus.
Cicatrice qui part de l'oeil droit pour arriver au coin de sa lèvre.
Soeur d'Aleanore.
Grande soeur de Karyl.
Ange de Muad.
Dame de Saint-Sornin Lavolps.
Ecuyère de Snell, l'Infame borgne de Bourgogne.
Ecuyère personnelle du Chevalier de la Licorne Ethan Newton.
_______________________________
***Ce que vous pouvez voir selon les occasions… ***
Une jeune fille plutôt discrète. Boucles rousses attachées dans son dos par une barrette d’argent à l’emblème de serpent, quelques mèches rebelles qui s’en viennent caresser son front parsemé de taches de son, comme le reste de son minois. Sur sa joue droite, une balafre nette qui court de l’œil au coin des lèvres. De même, ses cuisses sont habillées d’estafilades, et ses paumes mutilées.
Adolescente, elle est encore mal à l’aise avec ce corps qui change. Cependant, la silhouette de Maeve présente quelques particularités pour une noble de son âge : les muscles des bras, surtout le gauche, sont plus développés que la moyenne, ceux des jambes ont été dessinés par des années d’équitation et d’entrainement. D’environ 1m55, elle pèse une quarantaine de kilos, mais n’a pas fini sa croissance encore.
Habillée de rouge et noir, aux couleurs de sa seigneurie et de son blason, elle porte le plus souvent des braies noires, d’un cuir aussi usé que ses bottes de la même couleur, trop courtes. Sa chemise de soie rouge porte les marques de plusieurs rapiècements et la teinte en est légèrement passée. Par-dessus, elle arbore un plastron de cuir bouilli, élimé, sur lequel ont été brodées les armes de St Sornin. Lorsque le temps le réclame, elle se couvre d’une cape de laine foncée, boueuse au bas, avec broche frappée d’une Licorne sur la poitrine. Sur sa cuisse droite, une dague est retenue par une lanière de cuir souple, à son côté une épée loin d’être neuve oscille dans un fourreau tressé. Dans son dos, selon les moments, elle porte une hache forgée à sa taille, de très bonne facture, ou un arc, un peu petit pour elle, démontable. L’autre se trouvant alors attaché à sa selle. De même, une besace l’accompagne presque partout, dans laquelle elle promène un sucre d’orge, du velin, une plume, de l’encre, son scel, de la cire rouge, du jambon, une bouteille de Bourgogne. Dans sa poche, une bourse qui contient ses écus, et un crouton de pain clairement moisi.
Cavalière, elle arrive juchée sur un petit cheval alezan brulé, doté d’une liste et de deux balzanes imitant des chaussettes sur les postérieurs. Le filet et la selle ont été cousus dans du cuir noir, brodés de rouge, le tapis de selle porte un W dans un coin. De larges sacoches pendent sur les flancs, comportant du change, du pain, du parchemin, des flèches, et plusieurs bouteilles de Bourgogne empruntées à la cave de sa mère, ainsi que deux couvertures de grosse laine.
***Ce que vous ne pouvez savoir si elle ne vous l’a pas dit…***
Fille cadette et légitime de Marie Alice et Flaiche Alterac, elle a suivi ses études en Normandie, de ses quatre à ses huit ans, sous la férule de Muad_dib, alors Grand Aumonier de France. C’est dans une taverne de Dieppe qu’elle rencontre Leandre Lazare de Valfrey, presque aussi jeune qu’elle, qui la ramène chez ses parents en Bourgogne, lui faisant traverser la France et ce malgré la poursuite par des armées menées par Alcalnn. Rentrée chez elle, elle n’y reste que peu, rejoignant le Limousin alors que Leandre s’en va vers la Provence avec son père. A Limoges, elle se trouvera celui qui s’avèrera son premier maitre d’armes. Un géant blond nommé Klesiange qui lui apprendra l’arc et lui offrira celui qu’elle trimballe partout.
Alors qu’elle s’entraine dans une clairière limousine, elle est agressée par un Coquillard, Uriel l’Ange déchu lui taillade la joue et les cuisses. Elle aurait pu y laisser la vie, si deux chevaliers n’étaient pas arrivés à point nommé : Cerridween de Vergy et Ethan Newton la sauvent des canines acérées d’Uriel et la soignent, renforçant s’il en était besoin sa conviction et son objectif, pourtant déjà bien définis : devenir à son tour chevalier.
Quand elle rentre à Louhans, elle passe deux ans recluse dans le château, en compagnie de sa mère quand cette dernière n’est pas retenue à Paris, et de Gaspard, pupille de Marie Alice. Jusqu’à réapprendre à sortir. C’est dans une taverne de Joinville qu’elle accepte enfin d’attacher ses cheveux qui masquaient jusque là la balafre qui habille désormais sa joue droite, grâce à Lucie de Clairveaux et Felina, la première nouant les boucles à l’aide de la barrette à l’emblème zokoiste offerte par la seconde.
Maeve apprend ainsi que le manichéisme n’a aucune raison d’être. Les méchants peuvent s’avérer meilleurs que certains gentils qui se révèlent sadiques… De sa mère, elle intègre à la même occasion le respect de l’adversaire et de l’humain.
Leandre, son chevalier, revient de provence. Les deux enfants ont vieilli, et au mariage de Belialith, vicomtesse alençonnaise, se sont promis le mariage. Pour éprouver leurs sentiments, ils partent tous deux en Lorraine, contrée proche de celle de l’Impérial. Là bas, Maeve intègre l’Ost lorrain, sous le commandement de Crusader qui couve un peu la fillette. C’est ainsi qu’elle perfectionnera l’arc et l’équitation, et découvrira la balistique. Elle ne le sait pas encore, mais c’est une passion qu’elle partage avec son oncle, Enguerrand de Lazare. Seulement voilà, elle s’ennuie loin des siens, et son chevalier est de plus en plus absent…
Elle décide donc de rentrer en Bourgogne. Un passage en Franche Comté, une entrevue avec le Comte de Beaufort, un coup de poing, ses premières règles, une gifle. L’enfant devenue femme une première fois n’en a que plus hâte de retrouver sa famille. D’autant plus que Nore, son Etincelle, sa sœur aînée, est enfin sortie de son couvent.
Si Maeve est devenue une future chevalier, Aleanore quant à elle s’est découvert une passion pour la Cour, les robes, bijoux et chiens miniatures. Dissonances qui ne troublent pas outre mesure les retrouvailles ceci dit… Et ensemble elles se rendent au bal du Roy, avant que leurs routes ne se séparent de nouveau. La Flamme ne comprend pas tout, mais s’en moque, Aleanore est et restera son Etincelle.
Sa mère, jusque là dubitative sur les capacités de Maeve, la trouve bien grandie depuis l’expérience impériale, et la juge capable, une fois la majorité sonnée, de gérer des terres. Aleanore devient dame de Concèze, Maeve reçoit la seigneurie de Saint Sornin Lavolps. La cérémonie qui avait pour but de récompenser sa maturité la renforcera, ce qui n’était pas prévu… Nore, perdue, enchaine les mauvaises surprises, Marie et Flaiche déçus, et la cadette qui prend désormais le poids de la perfection sur ses épaules afin d’enorgueillir ses parents… et mesure l’écart creusé entre Leandre et elle. D’une lettr
e émue, elle rompt leurs fiançailles.
C’est ainsi qu’elle rentre en Bourgogne, pour devenir l’écuyère de l’Infame Borgne nommé Snell, qui lui apprendra la hache, après lui avoir enseigné à monter et dresser un campement, confectionner du gruau pour nourrir les troupes, entretenir et soigner le matériel… Une fois démobilisée, elle profite pleinement de la présence à ses côtés de Gaspard, Cassian, Karyl et Alycianne… Gaspard, son presque frère, son ami de toujours, son cadet, qui vient la trouver une après midi pour tenir une longue discussion à l’issue de laquelle ils se découvrent des sentiments transformés. Ouvrant sur les yeux sur le jeune Nerra qui a bien grandi, elle se laisse aller à la confiance et ils sont maintenant fiancés –avec sa morale aristotélicienne, pas d’amour réel et profond sans mariage pour la rouquine, de toute façon. Karyl quant à lui passe ses nuits à ses côtés, lui racontant Paris et autres anecdotes, prenant la place de frère que Gaspard avait laissée vacante en devenant l’amoureux.
Un soir, dans une taverne sémuroise, elle devient femme une seconde fois. Sa dague rougie de sang ressort des côtes d’un zokoiste qui s’affale au sol et mourra quelques heures plus tard. Elle a tué, pour protéger le blondinet qu’elle appelle son frère et un borgne nommé Maleus qu’elle considère comme son ami. Depuis, elle est encore plus décidée à devenir chevalier, surprotectrice avec les siens, le sourire encore affadi.
Sur une route, autour d’un feu de camp, elle prête serment comme Alycianne, Cassian, Karyl et Gaspard. Ainsi se forme le Club des Cinq, autour d’un pacte de sang.
Peu après, elle se présente à la herse de la Licorne avec son promis. Malgré leur jeune âge qui ne permet pas d’intégrer l’Ordre Royal, ils sont acceptés en tant qu’écuyers personnels. La Flamme servira le Ténébreux Ethan. Elle s’en va le rejoindre, après un détour à Paris pour ses premières joutes, là où elle découvrira une épistolaire amie, Elianor de Vergy, nièce de son modèle Cerridween.
*** Les traits de caractère…***
- Discrète, souvent.
- Responsable, consciente des conséquences.
- Sérieuse, un peu trop.
- Sage, la plupart du temps.
- Eduquée, connait la lecture, l’écriture, la géographie et la religion.
- Perfectionniste.
- Taquine, avec ceux qu’elle connait.
- Droite, du moins s’y essaie.
- Curieuse, adore poser des questions gênantes.
- Franche, mais a appris à se taire sous le regard courroucé de sa mère.
- Adoratrice de ses parents, à les excuser de tout et les défendre constamment.
- Régulièrement de mauvaise foi.
- Peu patiente.
- Peut occulter la réalité si elle concerne des gens qu’elle aime.
*** Les compétences…***
- Très bon niveau à l’arc
- Se débrouille avec sa hache.
- Se débrouille avec sa dague.
- Notions à l’épée.
- Gauchère, mais ayant été considérée comme droitière, elle est aussi habile des deux mains.
*** Ce qu'elle possède en propre...***
- une collection de coquillages colorés ramassés sur la plage de Dieppe.
- l'Etoile de haut dignitaire du Saint Esprit de Muad_dib.
- un mouchoir en dentelle brodé d'un T tissé et offert par Timonstre, de Dieppe.
- un tapis de selle finement brodé offert par Wallan de Caumont, de Bayeux.
- un chapelet de gros mots enseignés par Belialith Ypriex, alors duchesse d'Alençon.
- la confiance d'Arthur Dayne, de Moulins, pour veiller sur Gabrielle de Hennfield et Gaspard de Nerra.
- une broche en métal en forme de fleur, offerte par Anyenka Varthak, de Moulins.
- une épée en bois d'olivier, offerte par sa maman à Moulins, offerte depuis à Alycianne.
- de petits coquillages enroulés offerts par Suniva, à Limoges.
- un crouton de pain offert par Klesiange, à Limoges, conservé précieusement dans sa bourse de cuir.
- un sucre d'orge donné par Lea à Tulle.
- une poupée aussi rousse qu'elle, répondant au nom d'Anne-Charlotte, offerte par Lea, également à Tulle, confiée aux soins de Nayenna.
- un arc démontable offert par Klesiange à l'occasion d'un cours secret, dans une clairière de Limoges.
- une poupée de chiffons nommée Marie-Lou offerte par Cathycat dans une taverne de Limoges.
- Une épingle à cheveux en argent frappée d'un serpent, offerte par Felina Rastignac à Joinville en Bourgogne.
- Une dague, offerte par sa mère.
- un cheval, Fernand, alezan brulé, une liste, deux balzanes, offert par sa mère à son anoblissement.
- une hache forgée à sa taille par son oncle Enguerrand, le blason Alterac sur la lame et deux bombardes canons vers le ciel sous la poignée de cuir.
- une armure fine forgée également par son oncle.
Bien sur, toute son histoire, ses capacités, son caractère, ses défauts, ce qu’elle sait ou pas faire, ses possessions, tout a été défini et raconté au cours de RP, soit en taverne, soit rassemblés (pour la plupart) dans les livres suivants.