Priam

Priam a donc actuellement environ 19 ou 20 ans.
Il est grand, avec des cheveux noirs mi-longs souvent attachés ou nattés.
Il a des yeux vairons, l'oeil droit est vert, l'oeil gauche est bleu.
Une fine cicatrice zèbre sa joue droite, souvenir d'un coup de fouet reçu lorsqu'il était gamin et mousse.

Il a une marque de naissance dans le cou, à la base de la nuque.

Allure fluide et agile, gagnée à force d'arpenter des ponts de bateaux et des gréements.

Il se sépare rarement de son fouet et de son épée.

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Mon plus lointain souvenir est lié à celui d'un pont de bateau, Le revenant. Et de son capitaine.
Je devais avoir à peu près 5 ou 6 ans.
Comment avais-je atterri là ?
Certains affirmaient que j'avais été acheté sur un marché, comme main d'oeuvre.
D'autres qu'ils m'avaient trouvé sur le quai et m'avaient pris avec eux dans l'équipage.
D'autres que j'avais été recueilli suite à un naufrage...

La vérité, je ne la connaitrais surement jamais. Je n'ai donc pas de famille, pas de racines. Je suis libre.
J'ai une marque dans le cou, une sorte de tâche de naissance.

J'ai grandi, chahuté par la houle, les cris et les fouets, j'ai survécu à des batailles.
J'ai cependant eu la chance d'attirer les faveurs du Capitaine dès mon arrivée, enfant. Homme érudit, il s'est mis en tête de m'inculquer son savoir et les bonnes manières. Il a pratiquement réussi, ce qui me permet d'user d'un langage soigné quand je le souhaite en mettant de côté celui plus corsé des marins, de savoir lire, écrire et d'avoir quelques connaissances diverses, dont le maniement de certaines armes.

Après 10 années en mer, il était temps que je reprenne pied sur la terre ferme. J'ai quitté l'équipage, ma seule famille jusque là. Mes seuls amis et ennemis.

Cela fait quatre ans maintenant que je parcours les routes, apportant mon aide contre rémunération et profitant de mes errances pour parfaire ma culture.