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Savoie


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Chapitre I : Sa naissance franciscaine


Le jeune Robert naquit à Montmirail, dans une famille modeste et pieuse. Marié très jeune, puis veuf tout aussi jeune il fut très vite encouragé par le Père Episkopos -qu'il poursuivra au péril de sa vie ensuite- à se rendre à Bruz ou il y fut remarqué par FrèreNico, fondateur de l'ordre franciscain, pour son esprit vif et son empathie pour ses semblables. Le jeune Robert se présenta ainsi :


“Je souhaite m'inspirer des fondements franciscains pour rétablir la paix renaissante dans le nouveau royaume de France.

Les ordres me semblent la voie à tenir afin que je réalise mon rêve, je pense qu'ils vont dans le même sens.

Je souhaite rénover la vielle abbaye de Montmirail, et y établir une petite chapelle franciscaine.”


Baptisé par la Mère Kdoduciel, le jeune garçon entama son noviciat, qui fut sa première experience spirituelle, et manifesta très tôt son désir de recevoir l'ordination, afin de dédier sa vie à Dieu.

Au sein de l'ordre franciscain, il décida de se dédier aux novices, c'est lui qui serait chargé de former les futurs frères franciscains.


Chapitre II : Robert Savoie, le petit frère des pauvres : la fondation de l'abbaye Saint Louis


Robert Savoie compris très tôt l'importance pour l'Eglise de s'occuper des pauvres et des vagabonds. On dit que Saint François de Gênes lui même lui apparut en rêve, la nuit suivant son ordination de prêtre, pour lui donner la mission de dédier sa vie aux pauvres et aux vagabonds.


C'est ainsi que le curé Savoie entrepris de mettre en oeuvre ce qu'il considérait comme sa mission et qui fut sa plus grande oeuvre : l'abbaye Saint Louis. Ce serait le lieu ou tout les pauvres et les vagabonds de sa paroisse pourraient trouver une miche de pain, un peu d'eau, et du reconfort pour son âme, décida-t-il.

L'abbaye Saint Louis, située dans la campagne environnant Montmirail, n'était plus qu'une ruine branlante lorsque Robert entrepris sa rénovation. Celle ci promettait d'être longue et fastidieuse et Robert n'avait que peu de moyens personnels.


Cependant Robert Savoie savait toucher les coeurs. Il entreprit de faire appel à la générosité de ses paroissiens. La réussite fut au dela de toute espérance, très rapidement, plus de 2000 écus en dons et en promesses de dons d’écus et de denrées de toutes sortes. De même, les pénitants furent mis à contribution et prêtèrent leurs bras à la rénovation de l'édifice.


Avant même que la construction soit terminé, l'abbaye commenca à accueillir ses pauvres et ses vagabonds, et devint un comptoir à pain réputé dans tout le comté de Tourraine, et même au dela. Le 6 novembre 1454, la mission Saint Louis était inaugurée. Chapelle, monastère, marché, cours, salons, appartements, moines, convers, vagabonds et notables, champs, ateliers, et fours étaient prêts. On rapporte que Robert Savoie eut ces mots :


“Pour donner, recevoir, échanger, partager, apprendre et enseigner, il n’est rien que l’abbaye et sa communauté de frère ne sont prêts à faire. Venez, entrez, partagez, l’abbaye est toujours ouverte, et ces moines, toujours accueillants.”


Chapitre III : Un curé à tout vent


Robert Savoie contemplait l'abbaye devenu une véritable fourmilière. Le succès était complet, mais deja il se demandait tout haut :


“Cette abbaye aidera les vagabonds, et elle aidera la communauté de Montmirail en lui offrant moultes services, mais pourrait-elle ne pas faire plus? Pourrait-elle ne pas être encore plus présente dans la communauté Montmiralaise? Effectivement, si des moines venaient à s'y installer, ne pourrait-on pas avoir encore plus grande emprise sur cette communauté dont la foi est facillante?”


Avec le temps, de nombreux moines venus de partout s'installaient dans l'abbaye, des templiers vinrent en assurer la défense, l'importance sur la vie paroissiale et comtale ne cessait de croitre.


Robert Savoie entreprit de créer l'orphelinat de la Reine Blanche, ou étaient accueillis les enfants abandonnés afin de pouvoir leur trouver père et mère adoptifs.


“Notre mission est d'offrir aux enfant qui n'ont plus cette chance de connaître une vie meilleure, entourée d'un père et d'une mère, dans un environnement aristotélicien. La vertu entraine la vertu, et ainsi, comme le dit notre dogme, ce n'est pas aux enfant de payer pour les pêchés des parents. Ils pourront donc, en toute circonstance, tenter d'atteindre le paradis, comme chacun de nous”


Il mena également une action importante dans le cadre de la diffusion de la foy. Il fut ainsi l'un des pionniers dans la mise en place de pastorales, alors qu'un séminaire fit également son apparition dans les murs de l'abbaye, afin de former les futurs clercs et tout aristotélicien désireux d'élever sa connaissance.


“Nous avons établi, en parallèle aux missions sociales, des installations pour servir autrement les paroissiens. Servir le pain est nécessaire. Éduquer les paroissiens l'est tout autant.” affirmait-il.


Interessé par tout ce qui composait la société de son temps, et inquiet des conflits militaires entre le Maine et la Bretagne, Robert Savoie entrepris d'entrer en contact avec l'armée mainoise. Il lui fit adopter un code éthique à appliquer en cas de conflit entre deux provinces aristotéliciennes : protection des civils, interdiction de combattre le dimanche, sont autant de principes que Robert Savoie permit de voir inscrit dans le marbre.


Les visites du maire de Montmiral, de l'Evêque du Mans, ou encore de l'Archevêque de Tours se multipliaient, on venait de partout pour voir cette abbaye et c'est désormais jusqu'a Rome que l'on entendait parler de ce curé, ce Robert Savoie qui accomplissait tant de choses.


Chapitre IV : De Montmirail à Rome


Robert Savoie connu dès lors une assenssion fulgurante au sein de la hierarchie ecclesiastique : évêque du Mans, Archevêque de Tours, Primat de France, puis enfin Cardinal.


Il s'illustra particulièrement dans sa gestion rigoureuse de ses charges, et dans sa recherche permanente de la paix entre aristotéliciens.


“Je souhaite offrir aux négociations de paix qui font actuellement face à ce qui pourrait être le dernier cycle de discussion toutes mes prières et toutes les chances de réussite. Il importe que celle-ci aboutissent correctement et bellement. Nous y sommes presque, faisons tout en notre pouvoir pour que la paix durable, bonne et respectueuse de tous et chacun voit finalement le jour de manière concrète, et correcte, dès demain, si possible.”


Pacifiste engagé dans les relations entre aristotéliciens, il n'en était pas moins un fer de lance de la lutte contre l'hérésie, y compris par le fer. C'est à ce titre qu'il travailla d'arrache-pied à contribuer à la mise sur pied de la croisade contre les Lucioles.


Chapitre V : La disparition de Robert Savoie


Alors que la prospérité de l'abbaye Saint Louis et de l'Eglise de France étaient à leur zénith, Son Eminence Robert Savoie fut pris d'une maladie aussi soudaine qu'innatendue.


Le duc de Tourraine Grimberdine informa rapidement la Curie en ces mots :


“Tout le diocèse de Tours est sous le choc. Alors que nous sommes à 4 jours des élections ducales, alors que le nombre de clercs et de fidèles de l’EA à graviter autour du conseil ducal n’a jamais été aussi grand, alors que nous avons tout à gagner à développer maintenant l’Eglise en Touraine, la mort de Savoie couperai en plein élan toute nos aspirations et nos espoirs.

C’est le coeur brisé par le doute et la confusion que j’implore le Tout puissant de m'indiquer la marche à suivre.

Je suis perdu.”


Il semble qu’empli de désespoir, Robert Savoie aurait achevé, avec ses dernières forces, d'écrire une lettre pour ses frères de l'Assemblée épiscopale de France, dont voici une copie :


"Mes amis

C’est avec la plus grande tristesse que j’écris cette lettre. C’est aussi avec la plus grande des difficultés.

Je me bas depuis un certain devant un mal étrange. Je côtoie tantôt, la famine, tantôt l’état squelettique. Depuis quelques semaines, je ne sais plus comment penser. Je pense que le Très Haut va bientôt me reprendre.


Ainsi, si vous lisez cette lettre, c’est qu’effectivement, il aura fait son travail.

Je mets tous mes efforts à vos écrire quelques mots, car je crois que cela est d’importance.

D’abord, je voudrais m’adresser à mes fidèles de mon archidiocèse de Tours.

Nous avons fait ensemble un incroyable bout de chemin ensemble. La force que le Créateur nous a donnée nous a permis d’entreprendre un travail incroyable. Il vous faudra désormais le terminer sans moi, de toute évidence. Si jamais je n’avais pas la force de le faire moi-même, j’espère que vous pourrez fêter grandement nos héros qui reviendront de Croisade. J’énonce ici le souhait que toutes les ex-Lucioles, grâce à leur participation à la Croisade, se voient exonérées des crimes commis dans leur ancienne vie. Je souhaite que vous les réintégriez comme il se doit parmi vous, et qu’ils puissent enfin participer pleinement à la vie de Tours, remords, sans peine, et avec tout l’honneur qu’ils pourront amener à notre archidiocèse qui sait pardonner, et avancer ensemble dans la Foi. Puisse cela être mon ultime témoignage de la Grandeur du Très Haut.

Je souhaite également que vous complétiez ce sur quoi je travaillais depuis longtemps : offrir la Cathédrale de Tours au nom de la mémoire de notre bienheureux Père Girtan, qui fut un constructeur de notre vie spirituelle. Je compte sur chacun de vous pour terminer son travail, et d’amener pierre au mur afin de voir cette réalisation collective et grandiose. Vous pourrez compter sans aucun doute sur mes frères franciscains pour y parvenir.

Enfin, j’espère que vous donnerez à tous l’envie d’avancer dans notre église, en continuant à démontrer un investissement dans notre Sainte et Belle Institution Aristotélicienne.

À mes amis de la province, je rappelle que Tours n’est pas archevêché tricoté serré; si la Bretagne ne touche à la France que par sa religion unique, l’Anjou est un autre mouton noir du Royaume de France, en quelque sorte. Puissions-nous tous, au travers des valeurs aristotéliciennes, apprendre à vivre ensemble, à mettre nos différents temporels de côté, et à réussir à vivre ensemble dans le royaume que le Créateur nous a livré : un royaume pour vivre en paix, dans la joie, et le travail. La solution n’appartient plus à nos dirigeants : mais à chacun de nous, fidèles de notre église, qui seuls, il semble, pourront établir cette paix durable.

À tous mes amis de France, qui m’ont si bien supporté durant mes longs mandats de Primat de France. Il semble que ce travail m’a demandé plus d’énergie que je ne le croyais.

Avant de vous laisser pour la toute dernière fois, j’aimerais adresser un mot à tous les clercs de France. Votre travail est si bon. Si grand. Si important pour chacun de vos fidèles, si important pour la cohésion du Royaume. Investissez-vous de votre plus grand cœur dans votre tache. Mais si j’ai un message à vous livrer, il sera celui-ci. Je n’attends pas la mort : je n’ai rien à craindre d’elle. J’attends la vie. La plus grande joie que le Créateur pourrait m’offrir serait de pouvoir revenir parmi, en me confiant une petite chapelle, toute simple, dans laquelle je pourrais recevoir tranquillement les fidèles offrir leur dévotion sans fin. Les charges, le travail d’évêque, de cardinal, ne sont rien, devant le ministère d’une paroisse, d’une chapelle. Les charges seront la fin de Rome, car elle nous éloignent de notre raison première : notre ardeur infinie à saluer le passage de nos prophètes sur notre Terre. Clercs de France et de tout le royaume, méfiez-vous d’une ascension trop rapide dans l’administration des affaires de Rome. Elles ne sont pas mince sénicure. Ma nomination au titre de Cardinal à sue elle aussi m’épuiser, et c’est avec regret que je constate la chose. Il ne s’agit pas d’un club sélect, mais bien d’une charge à plein temps, en plus de celles qu’un Cardinal doit aussi mener : les siennes, d’avant sa nomination. Bonne chance à tous.

Je terminerai par un mot à mes frères franciscains. Vous avez là pour moi depuis le premier jour; je vous dois tout. Notre fraternité m’a permis de m’épanouir dans le chemin divin. Nous avons, je pense, permis au rêve de Fère Nico de perdurer : la fraternité que nous sommes est, je pense, fidèle à son souhait. Frère Anguille Rusé, Frère Maisse Arsouye, Frère Scarpia, mais aussi tous les autres qui ont passé et qui continuent à passer au couvent de Bruz, merci, et bonne continuation.

Je ne crains pas le paradis; je pense y mener bonne vie. Je crains le passage pour m’y rendre… j’ai peur d’oublier mon savon…

Ainsi, je vous dit au revoir pour la dernière fois, amis, qui tout au long de ma vie, en Maine, en Tours, à Rome, à Bruz, m’ont aidé, encouragé, et grâce auxquels nous avons fait de si belle chose pour la France, ainsi que pour le Très Haut.

Comme à vous tous, d’ailleurs, Éminences, Monseigneurs, et fidèles de France.

Je continuerai à vous aimer de là où je me trouverai.

Et peut-être reviendrais-je bientôt parmis vous…


Robert Sav…


Lors des funérailles de Robert Savoie et des multiples messes en son honneur qui furent prononcés dans tout le Royaume de France, on dit que les pauvres sont venus en masse dans les églises, afin de rendre un hommage à celui qui fut toute sa vie surnommé Le Petit frère des Pauvres, et qui restait dans leur coeur.


Cependant, une tournure innatendue des derniers évènements allait permettre une nouvelle lecture des derniers instants de sa vie…

 

écrit par S.E. Rehael

 



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Découverte de S.E. Savoie
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