¤==¤ Fille de Feu Aleksendr dict "Dege" et de Feue Lola dicte "TibouLola".
¤==¤ Nièce d'Aella Jagellon dicte "Marie Alice" et Enguerrand de Lazare.
¤==¤ Grande Soeur d'Ilia et des jumeaux Nikolaï et Anna.
¤==¤ Tante d'Enguerrand (fils d'Anna)
¤==¤ Vicomtesse de Bellegarde en Marche
¤==¤ Dame vénale des Billanges
¤==¤ Mariée (bientôt divorcée) à Boskdeportkar, Seigneur des Billanges
¤==¤ Mère de Galaad
¤==¤ Adresse à Bourganeuf : 2 rue des Pélerins, Bourganeuf
°oO° Ma jeunesse °oO°
J'ai vu le jour le 5 Août 1442 (1454) à Bourganeuf pour le plus grand
bonheur de mes parents. Le Vicomte Dragonet et Anyaka sont mes parrain
et marraine.
J'ai vécu une jeunesse très agréable dans le domaine familiale. Mes
parents ont tenu à ce que j'ai une éducation irréprochable dans tous les
domaines. Moults précepteurs sont passés pour m'apprendre les mystères
de l'arithmétique, le français, l'histoire, tous ce qui peut être très
ennuyant.
D’un autre côté, mon père m’appris l’art de monter à cheval, la chasse, les armes.
Tandis que ma mère me fit une éducation plus féministe en m’apprenant la
vie d’une femme, les avantages et les inconvénients. Et la manière de
m'y défendre.
Quand j’avais une minute de libre, je passais mon temps avec les
servantes dans les cuisines ou dans les jardins. C’est comme ça que j’ai
appris les secrets des plantes.
Mon frère étant trop petit, je jouais souvent avec les enfants des
domestiques. Certains garçons vous direz que j’étais cruelle de jouer
avec leurs sentiments mais je dois avouer que j’aimais ça.
°o0° Ma vie °oO°
Mes seize ans atteint, mon frère, Ilia, ayant quitté la maison pour
rejoindre un Seigneur en tant qu’Escuyer, je décidai de prendre en
charge ma vie. Mes parents étaient occupés par leurs diverses charges,
les jumeaux animaient la maisonnée, je ne me sentais plus à ma place.
Après en avoir longuement discuté avec mes parents, ils acceptèrent de
me laisser faire à ma guise, de vivre ma vie.
Quelques mois d’une douceur de vie, la guerre grondait dans le royaume,
mon père parti rejoindre les rangs de l’Ordre Saint Michel ou il s’était
engagé depuis de longues années. Comment aurais-je pu me douter que
c’était la dernière fois qu’on le voyait.
En Limousin, les soldats étaient partis suite à l’appelle de la Comtesse
du coup le Comté n’avait plus personne pour le défendre. C’était mon
devoir de citoyenne de répondre à l’appel de Bombardes et Châtaignes.
Cette « armée » fut créée suite aux risques extérieurs. Je créai une
lance ou plusieurs volontaires me retrouvèrent. Parmi eux, le Sieur
Boskdeportkar se démarqua des autres. Il prenait à cœur la défense puis
m’équipa pour que je puisse me défendre. Il me vendit une épée ainsi
qu’un bouclier. C’est ainsi que pendant plusieurs jours nous passâmes
nos journées à surveiller Bourganeuf et ses villageois. Ce temps passait
avec lui me permit de le découvrir et mon cœur battait la chamade
chaque fois que j’étais avec lui. Mais il n’avait pas l’air de
s’intéressait à moi, son cœur, son esprit était ailleurs. Pendant
quelques jours, je pris mes distances, le cœur gros mais cela ne dura
pas longtemps. J’avais besoin de sa présence, de sa voix, de son odeur
qui m’envoutait.
La fin du siège de Chateauroux venait de sonner, je revins après
quelques jours de convalescence à Guéret ou je me remis d'un coup d'épée
au ventre lors de la bataille. Les soldats rentrèrent, la lance se
dissout. Sofja n’avait qu’une crainte, qu’ils se séparent, qu’ils
reprennent leur vie sans lui dire ce qu’elle ressentait. La Damoiselle
devait empêcher cela, je le retrouvai un soir au lac cristallin. C’était
le moment mais il fallait que je l’approche, que je l’ais autour de mes
bras, que je l’embrasse.
C’est ainsi que je me jetai dans l’eau et l’invita à en faire de mesme.
Il me rejoignit sans difficulté et nous discutèrent un long moment. Il
me raconta sa vie, son histoire, cet amour perdu, la difficulté de
tourner la page. Et moi je l’écoutais attentivement. C'était le moment,
je lui avouai mes sentiments, mes craintes. Quelle ne fût pas ma
surprise quand il me prit dans ses mains, me leva vers le ciel pour me
serrer contre lui et m’embrasser. Jusqu'à présent il c'était fixé des
œillères dès qu’il m’avait rencontré. Pour rester concentrer sur ses
tâches. Il a failli réussir, tenir ses promesses de rester de glace...et
puis, si la raison l'aidait, le corps et le cœur le tiraient dans une
autre direction, donc à deux contre un, tout était joué d'avance."
Maintenant leur devise était de vivre au jour le jour.
Du temps est passé, son père ne revint jamais, un paysan d’une contrée
voisine était venu leur apprendre la triste nouvelle. Sa mère ne se
remit jamais de cette nouvelle et se laissa mourir à petit feu. Comme
l’avait prévu leur père, à leurs douze ans, Nikolaï parti chez un
Seigneur et Anna chez la cousine Hermine pour parfaire leurs éducations.
Ilia et Sofja vivait hors du domaine, elle n’avait plus aucune raison
de rester à vivre. C’est à son retour d’un nouvel appel à mobilisation
contre une attaque probable contre le Limousin qu’elle apprit le décès
sa douce mère, le 9 avril 1459. Ce fut très douloureux pour elle, il lui
fallut beaucoup de temps pour s'en remettre. Parallèlement, elle devenu
l'héritière du Domaine de Bellegarde en Marche. Il a fallu qu'elle
apprenne à gérer, à investir, à prendre de bonne décision.
Les mois passèrent aussi tristement qu’un rude hiver. Elle était seule,
sans parents s’étaient retrouvés au paradis, ses frères et sœur étaient
loin d’elle, sa moitié répondait à divers appels du Comté. Après
quelques semaines à déprimer, elle décida de se ressaisir. Elle n’avait
pas était éduquée à baisser les bras, il fallait faire honneur à son
domaine.
Un nouveau projet la prit : celui de faire un vignoble sur ses terres en
jachères pour y planter des ceps de vigne, ainsi, le 24 mars 1460, est
né le Vignoble de Bellegarde en Marche ou les vilains du Comté y
trouvèrent du travail.
Une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, voilà que son cher Bosk pointa
son nez après une longue période d'absence pour aider le Comté
militairement et administrativement. Alors qu'ils profitèrent de cette
soirée pour se raconter les dernières semaines, se retrouver, il décida
de faire sa demande en mariage. Le 16 mai 1460, elle peut enfin se
libérer, croire à une vie à deux, officiellement.
Un beau jour de juin 1460, un homme entra dans la mairie de Bourganeuf
pour avoir des renseignements sur les champs de maïs. Sofja fut
stupéfaite quand elle vit l'homme, il lui faisait affreusement penser à
son frère, Ilia. Ils n'eurent plus de nouvelle, ni du frère, ni du
Seigneur. Pour la famille, Ilia était mort ! Cela avait cogité dans sa
tête toute la journée et c'est en rentrant chez elle le soir, qu'elle
décida de l'inviter chez soi pour en savoir plus. L'homme accepta
l'invitation.
Alors qu'ils discutaient, l'invité lui expliqua qu'il avait eu un
accident et qu'il avait perdu la mémoire. La seule chose qui le
rattachait à son passé était son pendentif ou le portrait de ses parents
y étaient représentés. Lorsque la Vicomtesse le vit, son cœur s'arrêta
de battre et elle s'évanouit. Lorsqu'elle reprit connaissance, quelques
minutes plus tard, c'était son frère qu'elle avait auprès d'elle. Quelle
émotion, quelle retrouvailles, ils ne se sépareraient plus !
Le mariage a été célébré en septembre 1460, la famille était presque
réunie, ses parents veillaient à elle d’en haut, sa tante Marie Alice
Alterac et son époux étaient présents ainsi que ces deux frères sans
compter des amis du couple. Dragonet de Castelserf leur fit même la
surprise d'être présent. Les mariés étaient aux anges de cette journée
des plus sublimes.
En octobre 1460, une missive annonça le retour de sa soeur Anna. La
vieille cousine Hermine reposait en paix, l'éducation d'Anna était fini,
cette dernière pouvait enfin goûter à la vie. Chose que Sofja comptait
bien lui faire découvrir.
« Il existe deux soleils qui se lèvent, l'un et l'autre... L'un se lève
sur les regards, l'autre se lève sur les cœurs. » Galaad a pointé son
petit nez le 01 juin 1461
Après ses relevailles, la voilà en route avec son époux pour Murat afin
de répondre à la levé de ban du Roy Eusias. Malheureusement au premier
combat fut blessé gravement, cela la motiva pour engager un combat plus
que féroce pour le venger.
De longs mois sont passés, pendant lesquels Sofja se concentra à la
politique du Limousin en occupant divers postes (juge, procureur, etc…).
Pendant ce temps, son époux se consacra à son nouveau domaine des
Billanges. En début d’année 1462, une jeune fille trouva refuge chez son
époux. Quelques mois plus tard, les parents arrivèrent. Le choc quand
Sofja compris que Bosk venait de retrouver son amour de jeunesse,
Heloïse, la mère de la jeune fille. L'amour qu’il avait si longtemps
enterré perça à nouveau, alimenté par le fait d'apprendre que Louise
était sa fille. Tiraillé entre deux femmes dont il aime, des enfants de
chacune, Bosk décide de quitter Sofja. Malgré le soleil de ce mois de
juillet 1462, la douleur fut immense, tellement qu’elle fit une fausse
couche les heures qui suivirent.
Elle venait de perdre son mari et son enfant. Son cœur mourrait à petit feu…
°o0° Le 1er jour du reste de ma vie °oO°
A écrire…
°o0° Mes charges °oO°
♦♦ Mairesse de Bourganeuf ♦♦
♦ 25 septembre 1456 (élue avec 66.2%)
♦ 25 octobre 1456
♦ 24 novembre 1456 (élue avec 62.3%)
♦ 24 décembre 1456
♦ 17 Mai 1460 (élue avec 81%)
♦ 17 juin 1460 (élue avec 100%)
♦ 17 juillet 1460 (élue avec 64.3%)
♦ 21 octobre 1461 (élue avec 52%)
♦ 20 novembre 1461 (élue avec 100%)
♦ 19 décembre 1461 (élue avec 100%)
♦ 19 janvier 1462 (élue avec 100%)
♦ 18 février 1462 (élue avec 100%)
♦ 20 mars 1462 (élue avec 100%)
♦♦ Poste au conseil ♦♦
♦ CAC du Limousin Marche : 20 mars 1457
♦ Juge du Limousin Marche : 17 janvier 1461 et 25 février 1461
♦ Procureur du Limousin Marche : 22 avril 1461 au 30 mai 1461 (démission pour la levé de ban)
♦ Conseillère à l'animation : 20 octobre 1461
♦ Sans poste : 20 novembre 1461
♦♦ Chef d'armée "Les titans de Bourganeuf" du 26 mai 1460 au 13 avril 1461 ♦♦