Twacorby

Al cap del set cent ans, verdejara lo laurel (Guilhem Bélibaste 1309)

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" Père saint,Dieu juste des bons esprits
Toi qui jamais ne te trompas,ni ne mentis
Ni n'erras,ni ne doutas
De peur que nous prenions la mort dans le monde du dieu étranger
Puisque nous ne sommes pas de ce monde et que ce monde n'est pas de nous
Donne nous à connaître ce que tu connais et à aimer ce que tu aimes "

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Corby, dit le subtil, c'est comme ça que je me nomme.
Enfin, de mon nom en entier : Twa Corby de Pereilhe dict. le renard (de Normandie)
Ma première devise : Dans la force & dans le sens  du vent
Ma seconde : Nothing gonna change my world > personne ne changera mon monde.

Je suis d'origine Cathare.
Mes ancêtres ont beaucoup voyagés pour fuir le grand massacre de notre famille. Une vieille histoire de plusieurs siècles dont on parle encore maintenant.
Un long exode du pays Occitan vers la Suisse et un rattachement restreint sur la Normandie.

Ma mère a rencontré un anglois lors de leur présence en Normandie pendant près de 50 ans.
Ils ont eu trois enfants.
Moi, l’ainé, né en 1430. Mon frère Jack Davy, né deux ans après moi et ma petite sœur Princess…. Parti dans les cieux il y a moins d’une année à l’âge de 18 printemps.

Mon nom, quelques uns s’en étonnent, est donc d’origine angloise via mon père qui se nommait Davy corbie. Il est décédé lors d’une embuscade un an après la naissance de Princess.
Son nom symbolisait ses origines et son blason familial. Deux grands corbeaux.

Je n'ai pas d'attrait particulier pour le catharisme et je n'y attache pas vraiment d'importance.
Mais le sang qui coule dans mes veines garde encore la trace d'une colère que nous avons contre un -Innocent- pas si innocent que ça.
 Une "hérésie" bien arrangeante au nom d'une (non) croyance.

"Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens" Un dicton qui forge ma haine contre l'inquisition.

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Toujours prêt à rendre service, d'humeur joviale et bon enfant, je suis un opportuniste bien tranquille.

Fanfaron du dialogue et rimeur de mot, il parait que je me débrouille assez bien dans l'art de la poésie.

J'ai du caractère (oui, oui) et malgré le sourire que j'affiche, je peux devenir subitement très bougon.
Je ne suis pourtant pas du tout de nature violente, mais il m'est déjà arrivé de me débarrasser d’un gênant en l’envoyant valdinguer au loin…

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Mon aspect est celui d'un homme simple, banal qui fait son bout de chemin. Modèle standard quoi.

D'une taille raisonnable, on dit que je possède un dos large avec de larges épaules.

D'ailleurs, certains peuvent penser que mes talents de troubade ne sont pas compatibles avec mon air patibulaire (mais presque)
L'un de mes jeux favoris est "le jeter de tronc", activité que j'entreprends tout en chantant.

Visage et traits fins, sourire en coin, je donne l'aspect de quelqu'un de calme et de paisible.

Je possède une petite barbiche que j'entretiens soigneusement, et un anneau en or qui donne l'impression du pirate des hautes mers. Mais je vous rassure... Je ne suis jamais allé plus loin que quelques brasses.


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Mes rencontres :

J'ai eu l'occasion de rencontrer des gens fort sympathiques avec qui j'ai partagé de bons moments dans les auberges d'Honfleur et ailleurs.

Une petite pensée pour ma sœurette qui me manque beaucoup et que je considère comme la plus jolie des princesses. Doté du même caractère que moi, nous ne nous quittions plus et passions notre temps à nous chamailler… Comme frère et sœur ! Elle est partie faire son bout de chemin tout là haut. Elle me manque.

Plus le temps passe et plus mes amis deviennent nombreux. Je ne pourrai malheureusement pas tous les citer, mais je les garde bien au frais au fond de ma petite caboche.

Sur les chemins pendant plusieurs mois, j’ai été accompagné d’une merveilleuse renarde avec qui je passais tout mon temps.
Mystérieuse, farouche, caractérielle (comme moi) et si fantastique, elle était depuis quelques temps l’étoile vivante du renard.
Elle était celle qui le motivait, le calmait, le rassurait.
Anathema
Marié le 6 mai 1459 et veuf le 8 mai 1459
La plus grande douleur de son existence… Avoir perdu ce qu’il considérait comme le St Graal


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Grâce à la célérité de certains, je me suis aperçu que mes ouvrages de chanson initialement réalisés sur la gargote normande, n'avaient pas disparus.
Je les aie retrouvés dans la bibliothèque de la ville...
http://cmhonfleur.actifforum.com/l-allee-honfleuraise-f41/ouvrages-ecrits-par-les-honfleurais-t901.htm#14777

Ce fut une merveilleuse nouvelle de retrouver ces documents sur lesquels j'avais mis tant de mon temps.
Il faudra que je remercie Jamie et Antiope pour ce travail d'archive.

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"En avant l'aventure, la vie jamais ne dure, j'ai eu longue vie rut et la mort ne me bat pas"
(A.Brand.)

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Toute bonne chose à une fin, même une vie...
Il fallait un jour que je disparaisse vraiment.
Ce jour est peut être arrivé...

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citation :
"Ceux qui ont le mieux parlé de la mort sont morts" (Jules RENARD)