Avant tout hein... Un personnage, ne lit pas les fiches, seul le joueur derrière le perso le peut. Bonne lecture !
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Petite Description :
Yunette est une jeune femme de moins d'une vingtaine de printemps, pas très grande et plutôt fluette.
La brune a les pommettes saillantes, les yeux cernés et le teint plutôt pâle, ses vêtements aux teintes discrètes semblent flotter autour d'elle bien qu'ils aient l'air d'avoir été à sa taille il fut un temps.
Elle porte le plus souvent un col qui lui masque des épaules au menton, si par hasard il venait à glisser, on pourrait voir une cicatrice courir le long de sa jugulaire.
Ses mains, autrefois douces et à la peau immaculée portent les stigmates d'un feu violent et de multiples traces de coupures. Une large entaille aujourd'hui refermée traverse la paume de sa main droite.
Un léger boitement de la jambe gauche rend sa démarche unique depuis peu, souvenir d'une armée croisée en Champagne. Sous sa chemise, une cicatrice de bonne taille barre ses côtes.
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Biographie... pas finie :
Rencontre de Philippe Von Frayner et Marthe Fernaux en 1437, deux ans d’idylle au terme desquels nait Yunette. En 1439 donc. La petite se fait baptiser, puis le père doit partir pour l’armée dont il fait partie, laissant un petit pécule à la mère qui, encore un peu tête en l’air le laisse fondre bien trop vite. 1441, elle n’a plus un écu et, un soir, un homme passablement éméché lui propose de l’or contre ses bons soins. Affamée, un regard sur sa fille, elle s’exécute bon gré mal gré. Et de soir en soir, elle a continué, de passe en passe, elle est devenue plus exigeante envers ses amants, ses clients.
1451. Les hommes commencent à voir en la fille de la Mathi de quoi passer leurs pulsions. Et de la douce Mathi il ne reste pas grand-chose. Elle aussi regarde sa fille d’un autre œil. Sa fille, la cause de sa situation. Si elle ne l’avait pas eu, elle aurait trouvé une autre solution pour survivre, du moins en est elle convaincue. Chaque fois qu’elle pose les yeux sur elle, elle imagine les écus que pourraient lui rapporter sa virginité. C’est que ça se monnaie cher ces choses là. La gamine, 12 ans, est discutée lors de soirée arrosées. Son oreille traine, à la mioche, ses nuits sont peuplées des soupirs et autre cris de plaisirs que les murs non insonorisés laissent filtrer. Chaque soir elle craint que le vainqueur des enchères n’entre dans sa chambre. La Mathi plait toujours, elle sait user de ses charmes, ses clients sont de tous horizons, sa renommée, bien que bonne ne l’est pas assez pour qu’elle les choisisse vraiment. Elle compte bien que le bien que sa fille cache entre ses cuisses redore le blason de son établissement. Un soir, un prix est fixé. Le lendemain, l’homme entrera en possession de la fleur, pour la nuit. La mère entre dans sa chambre au matin, pour la prévenir et la préparer, il lui faut la baigner l’apprêter… Mais la gamine n’est plus là. Elle est partie dès que la décision a été prise.
Yunette a fuit. Perdue, éperdue, hagarde. Lorsque l’homme a laissé éclater sa joie d’avoir gagné le droit de la déflorer, elle eut un haut le cœur. Elle savait très bien ce qui l’attendait, et elle n’en voulait pas. Pour avoir trop vu les hommes se vider en sa mère, pour l’avoir trop souvent vue boire ses tisanes de crainte qu’un être ne croisse-t-en elle. Pour l’avoir trop souvent entendue geindre de douleur sous les assauts de rustres inconnus, et pour la peur de la bestialité des hommes, elle n’en voulait pas. Certains s’étaient comportés comme il faut avec l’enfant qu’elle était encore, qui lui demandait un baiser sur une joue, qui lui faisait une caresse sur la sienne, qui passait une main dans ses cheveux. Ceux là ne voyaient pas encore en elle la femme qu’elle deviendrait plus tard. Mais dans les hommes qui la prenaient sur leurs genoux il n’y avait pas que cette catégorie, il y avait aussi ceux qui lui embrassaient la bouche, ceux dont la main se faisait exploratrice. Elle rêvait de leur crever les yeux, leur broyer les mains, mais un regard de sa mère et elle se laissait faire, craintive. Sauf que… sauf que là c’était au dessus de ses forces. L’homme que sa mère avait choisit n’était pas des plus mauvais, mais il était de ceux dont la main s’était parfois égarée jusque sous son jupon et le contact de ce membre à cinq branches la dégoutait. Elle ne voulait pas de cette vie, une vie simple, un époux, une terre, des enfants. Un époux à qui elle offrirait ce bien qu’elle cachait entre ses cuisses, un époux qu’elle choisirait et non pas un client qui monnaierait ses faveurs.
Elle est partie, prenant dans son bagage de simples vêtements de paysanne, ne touchant pas à ceux qui lui étaient destinés. Des habits de courtisane. Elle n’en voudrait pas dans ses pires cauchemars. Tout ce à quoi elle aspirait était une vie simple, elle aurait même préféré être telle la vagabonde à qui sa mère versait quelques piécettes chaque dimanche. Un reste de piété sans doute, jamais elle ne l’avait menée à la messe.
Elle prit donc la route cette nuit là, quelques écus en poche, rognés ça et là, une demi-miche de pain et une tenue de rechange. Et elle marcha, elle marcha tant qu’elle put, l’aube arriva, la voyant encore en route, lorsque le soleil fut au zénith elle s’arrêta, cherchant du regard un endroit où se reposer. Et chaque jour fut semblable, chaque nuit elle avançait, chaque jour elle dormait, à partir de midi. Ses repas se faisaient rares, quelquefois elle volait des œufs, un quignon de pain, s’aventurant dans un verger ou un jardin… quand il n’y avait pas de chien. Son sommeil était agité, léger. Il ne lui fallait pas se faire découvrir lorsqu’elle s’installait dans une grange, le plus souvent, les nuits de beau temps elle se blottissait entre les racines d’un arbre. Racines qu’elle avait d’ailleurs appris à décortiquer. Quelquefois malade de n’avoir pas su manger des baies comestibles, d’autres fois de n’avoir tout simplement pas mangé.
Son voyage dura tout l’hiver, elle n’avançait pas bien vite. Elle voulait faire comme les oiseaux, aller vers le sud, là où le soleil brille et où sa mère ne la retrouverait pas. C’est ainsi qu’un beau matin de printemps, elle arriva, pieds nus, en haillons, sans un écu en poche, dans la ville de Toulon. Le ventre creux elle est allée travailler à la mine, croisant quelques miséreux et d’autres dont la mise correcte ne lui faisait que regarder la sienne plus honteusement encore. Ainsi passèrent les jours, certaines fois elle allait servir le seigneur, ne sachant trop qui il était, mais on lui avait dit que c’était là qu’il fallait travailler. Un soir, elle rencontra le conseiller du comte, un homme plutôt brusque dans ses propos, mais qui lui remit les clefs de sa nouvelle demeure et lui désigna une parcelle. Un chez elle, un chez elle rien qu'à elle. Il fallait fêter cela. Elle s'est alors aventurée au Cigalou Chouc, là elle y a rencontré nombre de gens sympathiques, certains disparus depuis, d'autres encore là. Pour la première fois, elle a gouté la bière... et a aimé ça... en a même légèrement abusé, au point de se retrouver bien malade au moment de rentrer dans son chez elle. Première cuite, premières rencontres. La sauvageonne se fit quelques amies, mais toujours, toujours, évitait le contact masculin.
L'avenir était devant; elle décida que désormais, elle serait heureuse.
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Et elle le fut... Jusqu'au soir de ses quinze ans où elle se mit à avoir peur des revenants. Quelqu'un lui avait laissé un cadeau... un cadeau qui prenait de la place dans sa tête et surtout, dans son corps.
Depuis, elle déménagea dans un quartier plus animé qu'auparavant, plus habité aussi.
Elle y vécut des jours heureux avec Minilya son amie. Elles adoptèrent Zéphyr, un petit d'Avtsa et Tiloup, respectivement chien et loup.
Minilya est décédée. Un énorme coup pour elle. Sa confidente qui lui avait promis d'être là, là pour elle et son enfant...
Enfin, un jour, ils osèrent, leurs cœurs se mirent à battre à l'unisson, la vie reprit son cours, et quel cours! Yunette était heureuse comme jamais elle n'avait été. Galuche, le seul homme à avoir réussi à passer la barrière qu'elle avait érigé pour protéger son cœur. (moment bisounours, violons et autres bienvenus)
Son fils répond au doux nom de Galaad. Nom qu'il dut à Kyluche (comprendra qui saura). Accouchement réussi pour un homme qui n'avait rien d'une sage femme... n'étant ni sage ni femme...
Nouvelle ombre sur sa vie, et pas des moindres. Chrysopale, son amie depuis son arrivée, décéda... Dark lui confia Célia pour un temps... indéterminé. La voilà donc, le cœur gros avec son amour naissant et deux enfants.
A la veille de son baptême, coup de théâtre, le vieil évêque, son ami, Aymé von Frayner, dict Uterpendragon, se trouvait être son grand père. Il la reconnut et elle devint alors une von Frayner, elle, la fille de la catin... Baptisée, sa marraine se trouve être une amie chère à son cœur, la Baroùna de Saloùn dou Prouvencao, Eavan de Gaelig... Eavy quoi. Fidèle d'Aristote, plusieurs baptême se firent autour d'elle, elle fut marraine de Galuche, Kylah, (feu)Darkbrice et Dahut.
Le temps passa, mairie, CC, sa vie s'écoula tranquillement, le soir dans les bras de son homme, elle vivait heureuse. Il la demanda même en mariage, ajoutant encore à son bonheur.
Puis, tout s'enchaina, elle subit les évènements, y participant malgré elle, parce qu'ils la concernaient, qu'elle en était au cœur. Galuche partit, loin, la laissant là, vidée de toute substance, il la voulait heureuse, donc loin de lui s'estimant incapable de lui offrir le bonheur qu'elle méritait. Elle tenta de rejoindre Aristote qui lui refusa l'oubli de la lâcheté, lui laissant la cicatrice qu'elle porte le long de la jugulaire. De délires en tristesse, elle s'en alla chercher réconfort auprès de la Mathi, sa mère arrivée peu de temps auparavant à Toulon. Bien mal lui en prit.
Sa mère la drogua, s'ensuivirent alors des actes inconsidérés. La jeune femme, loin de se plier aux exigences de sa génitrice qui la voulait soumise, prête à faire tout ce qu'elle voulait, la jeune femme donc défigura un homme, l'homme que sa mère avait appelé pour qu'il fasse "découvrir la vie" à sa fille. Chose que Yunette ignorait en fait, mais qu'elle perçut au fond d'elle même lorsqu'il posa les mains sur elle, cet homme était celui qui lui avait volé son innocence, le ... père de son fils. La mémoire du corps fut plus forte que la drogue, la sortant de sa torpeur, elle s'acharna sur l'homme qui de brute passa à loque... pétrifié, sa mère elle même n'osa réagir. Et, d'un calme olympien, toujours dans un état second, la brune s'en alla incendier sa taverne, leur taverne en fait, et la mairie.
Une descente brutale, amaigrie, diminuée physiquement, la jeune femme sombra dans l'alcool, procès, regard des autres et toujours, un brin d'espoir, la seule chose avec son fils qui la maintenait. Elle entreprit de détruire le lien qui la reliait à sa marraine, méthodiquement, froidement. Faire le mal, sa nouvelle habitude. Darkbrice disparut, peu de temps après son mariage. Mariage qui avait eu pour effet de lui enlever la petite Célia, ayant une nouvelle maman pour elle.
Un clash, encore, elle est partie, laissant son fils à une amie, Spada, il serait bien traité. Elle parait Le rejoindre, le seul qui pourrait aider son cœur à battre à nouveau correctement, ou à s'arrêter totalement, selon l'accueil.
Quelques "petites" péripéties plus tard, elle était de nouveau en ses bras. Elle ne pensait pas à l'avenir, profitant du moment présent, avec Lui, simplement. Son fils lui manquait, mais son filleul lui avait promis de veiller sur lui. Ne restait qu'à essayer de réparer le mal fait à sa marraine... "que" ça à faire... lourde tâche au vu de l'énergie dépensée à la détruire.
Au moment où je trace ces lignes, ils sont en convalescence, profitant pleinement des moments passés ensemble. Bientôt, la route les attendra. Ou pas. Galuche a rejoint le Très Haut ou le Très Bas, elle n'en sait rien. La demoiselle est perdue, encore plus qu'elle ne l'a jamais été. Elle tente, maladroitement, de se reconstruire, de bras amis en bagarres qui dégénèrent... Elle choisit la sagesse, allant déjà se refaire physiquement auprès de sa marraine.
Doute.
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Ex-Soldat de l'Ost Provençal
Ex-Tribun au peuple
Ex-Sergent au marché
Ex-Maire de Toulon
Ex-Proc' de Provence