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Membre de la garde royale 45
"Tocos y se gausos"
Membre des cavaliers d'Hermès
Damoiselle Polignac 1457
Métiers exercés :
- Tisserande
- Meunière
- Bouchère
- Boulangère
Etudiante en voie de l'état.
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Marraine de :
Grosminet
Mickail
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Mon enfance se passa sur les terres champenoises des De vauvre, dans les cépages champenois tout près de vertus.
Je grandis entourée de mon père, petit baron champenois et de mon frère Marcus.
Ma mère de nature fragile décéda en me mettant au monde et je grandis donc entourée d'hommes au grand dam de mes nourrices.
Un jour, alors que j'approchais de mes cinq ans,
mon oncle décida de spolier notre famille de ses terres et lança une attaque contre le château familial.
Mon père fut lâchement assassiné alors que de braves serviteurs nous cachaient Marcus et moi au fond d'un charriot de foin.
Je ne me rappelle plus guère les jeunes années qui s'en suivirent..Je sais juste que je grandis dans une famille bourgeoise de Compiègne,je passais mon temps en forêt, au point de nouer une relation particulière avec un loup, Tamah.
Séparée de mon frère avec pour unique relique de ce riche passé un médaillon gravé aux armes de notre famille.
Les années passèrent...
Je m'installais à Compiègne où mes talents en broderie et en couture me permirent d'ouvrir une petite échoppe,
puis un orphelinat avec mes deux meilleures amies : Judith et Toutankhamon.
Une belle journée printanière me ramena enfin mon frère Marcus, pour peu de temps...
Il devait décéder dans une attaque peu de temps après.
Quelques mois après n'ayant plus rien à perdre, je décidais de servir mon roy et sa famille et j'entrais au service de la garde princière
d'Armoria sous la bannière des 45 "Tocos y se gausos". Je fis une rencontre qui devait bouleverser ma vie.
La guerre éclate en Bretagne et les 45 sont appelés en renfort.
Je suis sans me douter que mon destin est en branle...
Un soir en taverne je découvre avec stupeur le même médaillon que moi au cou d'un mainois.
Il me dit s'appeler Jeflebeug fils bâtard d'un noble champenois...
Un nouveau frère!
Je ne cesse de me demander si mon père a semer d'autres bâtards à travers le royaume...
Mon coeur lui aussi s'ouvre à la douceur secrète d'un de mes frères d'arme...
Les choses ne sont pas simples et je préfère prendre du recul, c'est le coeur serré que je reprends la route vers Bayonne où j'avais emménagé peu avant. Sur le chemin du retour, je croise l'armée béarnaise...Mes blessures m'obligent à prendre plusieurs semaines de repos à Mimizan.
Les nouvelles de Bretagne me parviennent par ma nièce Mathilde (la fille de Marcus et Judith).
les choses ont changés aussi là-bas...
Il m'annonce qu'il rentre en BA...Seul! Et que si je veux venir le rejoindre...
Mon coeur se réveille enfin et je prends la route, direction Polignac...
Depuis je vis auprès de lui, nous sommes installés, nos champs, nos échoppes, notre taverne...
Il est mon beau seigneur, celui que j'aime plus que tout.
Son nom me direz vous...
Paillard de Condat évidement!
Je deviens Dame d'Aubiat le 3 juillet 1457 et prête allégeance à La duchesse Alivianne d'Azayes ma suzeraine.
Baptisée à Compiègne en mars 1455 par monseigneur Aaron.