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[RP] Cathédrale de Périgueux Saint Samoth l'Episkopos

Franckshinatra
La première rencontre du blond fut... une surprise ! Un curé, en périgueux. Une nouvelle réjouissante, en somme. Mais du coup, cette novelté officinale était peut-être malvenue. Pour se faire bien entendre, donc, le maigre fagot fervent offrit un sourire et s'inclina avec respect devant son confrère.

Mon frère, je suis le Père Franck, de Sarlat... Ne vous méprenez pas sur ma présence, ici. Elle est purement confessionnelle. Mais je serais navré de vous voler un office... Alors, mon frère, convenons-nous que vous autorisez cette messe ? et que vous acceptez de seconder ma piètre prestation ?

et comme les fidèles, amusés, sinon poussé par la ferveur aristotélicienne, s’amoncelaient déjà pour entendre l’histrion venu d'une cité de péquenots, le maigre vicaire ne put que s'avancer, en compagnie du prêtre local. IL y avait tout de même un messe en jeu... Non ?
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Astorius
Il sourit en entendant le Père Franck…

Je suis enchanté de faire votre connaissance… Je ne vois aucun mal à ce que vous officiez icelieu et vous n'avez pas à me demander l'autorisation… ma paroisse, c'est un peu plus loin, à Puy Saint Front… la grosse église qu'on aperçoit à droite avant d'arriver à la cathédrale…

grand gestes des bras pour mimer la taille de l'église dont il est si fier et la direction du dit édifice…


à la limite c'est à Monseigneur l'Evèque qu'il faut demander… mais après tout, la maison de Dieu, c'est fait pour célébrer le Très Haut … pas besoin d'autorisation pour ça

et si vous souhaitez que je vous seconde, ce sera avec grand plaisir…

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curé de Périgueux… et picétou
Franckshinatra
Alors nous ne serons pas trop de deux, mon frère !

Le sourire blond était toujours aussi angélique. Non pas qu'il était de nature solaire - lui qui avait plutôt des couleurs lunaires - mais le maigre vicaire aimait que les choses divines allassent de soi ! Il invita donc son coreligionnaire à le suivre, et ils préparèrent de concert la dicte messe. IL demeurait néanmoins un doute... Quel était le vin, ici ? Pas le temps de le gouter... Tant pis...
Au moins, pour le pain, les talents boulangers du maigre religieux, eux, étaient surs !
Sur qu'à son côté le père Astorius était prêt, le blond fagot entama son office extra-dominical.

Mes enfants, bienvenus. Oui, bienvenus dans la Maison du très Haut. Et laquelle ! Car vous imaginez bien qu'il en a, des pied-à-terres ! et voyez l'honneur qui vous est fait, ce jour, à vous !

Entré en matière flatteuse, comme toujours. Le blond aimait rendre hommage aux fidèles volontaires qui bravaient toujours la paresse pour se rendre à l'office.

Et croyez moi, mes enfants, qu'il saura bien retrouver chacun d'entre vous, pour vous remercier personnellement. D'autant qu’aujourd’hui, dans votre extrême chance, vous avez droit à deux officiants ! Le Très Haut n'est-il donc pas là pour vous ?

Et ses démonstrations étant toujours aussi limpides que brillantes, la main fine et veinée de bleu montra son acolyte. Le sourire était sincère et le salut religieux l'était tout autant. Il allait poursuivre, donc...
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Fleur_d_epine
Fauve se glissa à pas de velours au fond de la cathédrale. Elle cherchait depuis son arrivée une église, un endroit simple, petit, afin de se délivrer de ses pensées. Elle ne trouva que la grande cathédrale. Beaucoup trop grande pour elle...
Un office commençait. Mais elle s'abstint de s'avancer parmi les fidèles, et resta calée au fond sur un banc.
Plongée dans ses tourments, essayant de fuir sa mélancolie qui la rongeait encore, elle ferma les yeux si fort que des larmes en coulèrent. Il fallait qu'elle se vide de toutes pensées. Et qu'elle se repose enfin...

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Astorius
si seule la curiosité l'avait poussé à franchir les portes de la cathédrale, il se dit qu'après tout, ce petit péché avait du bon… il lui permettait de faire la connaissance d'un clerc du Comté et en plus d'officier en sa présence…
Qui aurait cru qu'il serait là en ce jour, dans la cathédrale… il n'avait même pas eu le temps de revêtir les habits qui allaient bien…
Bon tant pis… l'habit ne faisant pas le moine, il ne devait pas non plus faire le curé…

Une intro très théatrale de son collègue sarladais… et voilà que le spectacle commence…

s'avançant d'un pas, il entonna d'une voix forte… étonné tout d'abord de la résonnance du lieu, si différent de celle de Saint Front…

Mes Amis
Bienvenus dans la maison de Dieu en ce jour d'avril…
Commençons tout d'abord par confesser nos péchés à Dieu. Demandons lui pardon afin de retrouver la voie de la Vertu



puis se tournant vers le Sarladais diaphane… l'encourageant à poursuivre…

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curé de Périgueux… et picétou
Franckshinatra
Et comme le confrère spirituel prenait la main, si l'image était convenable, le blond écoutait la prière de contrition... Il était vrai que la plupart des clercs aimait à obéir sans trop se poser de questions à la règle. et la règle disant " confesse-toi" pour entendre la parole du Très Haut, comment ne pas confesser ?
Mais il en avait tant vu, des faux dévots, des fidèles du dimanche... Des professionnels de la dévotion à la semaine ! Il préférait donc se passer de leur donner l'idée qu'ils étaient réellement absous de leurs lascivité coupable. Non, il préférait, lui, fendre l'air de ces poumons fainéants.
Pourtant, le confrère prétocorien avait une aise qui plaisait au maigre fagot. et comme il lui rendait le témoin, il fit son office, à son tour.

et maintenant que nostre illustre père vient de vous purifier, vous êtes tout prêt à voir la lumière ! Et votre âme immaculée, pour l'occasion, sera donc toute ouïe aussi.

L'empire des sens... Un royaume de paraboles ! et le blond poursuivit.

Chers enfants de Périgord... Ceux qui me connaissent ne seront pas troublés, alors que vous autres serez sans doute déstabilisés. Mais en fin de compte, qu'est-ce qui fait le bon poids ?

Une bonne rasade d'eau bénite ? versée avec fluidité et à discrétion ?
Une grillade de foy, saisie à point pour ne pas secouer vos estomacs fragiles ?

Ou bien irons nous, sans fard ni masque - pour ne pas dire nu - plier le cou et le genou devant le Créateur ? Car en vérité, mes enfants, la lumière se trouve toujours dans les endroits les plus complexes, et jamais dans les recoins rassurants de nos vies simples.

La cathèdre, vide, tremblait pourtant. Certes les offices étaient globalement obéissants à la doctrine, mais le blond avait toujours fait selon son cœur ! et ce matin encore, il démontrait sa grande agilité à briller sans en avoir l'air. Heureusement que le diacre local avait d'autres chattes à fouetter. et heureusement qu'il était en tandem bien senti. Car ce sermon avait une allure...

Un chic !

Le sylphide prélat inspira un peu, le temps de reprendre une position plus intime. Son visage était rayonnant, et il lançait régulièrement une œillade amusée à son confrère. Mais ce qui comptait, par dessus tout, c'était de ne pas laisser la capitale dans l'ignorance facile et donner à tous la notion de l'implication.

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Fleur_d_epine
Fauve leva la tête un instant pour écouter ce qu'il se disait. Il lui semblait que l'un des deux hommes était le Père Astorius dont la Comtesse Brygh_ailean lui avait parlé, mais elle n'en n'était pas certaine...
Elle attendit que l'office se termine...

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Astorius
Certes le propos était loin d'être académique… pas toujours très clair non plus mais il parait que laisser planer le mystère sur les fondements de la foi, c'était tendance…
Le Sarladais y parvenait à merveille…
pas très coutumier de la chose, le Barbu… il était plutôt enclin à rester dans un académisme que l'on pourrait qualifier de froid…
une raison de plus pour continuer à écouter le blond vicaire… Celui ci semblait à son affaire…
Il lui tardait d'entendre la suite…

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curé de Périgueux… et picétou
Franckshinatra
Et quoi de plus complexe que la volonté du Créateur ?

en ce jour béni, mes enfants, en ce jour où nous commémorons la renaissance du prophète, prions la toute puissance du Très Haut !

Le blond, sans doute exalté par l'offrande qui finirait par venir, était aux anges.

Et notre illustre confrère, le Père Astorius, ne fera que confirmer, à sa façon, aussitôt mon prêche terminé. Cet office, contre toute attente, suit un autre, qui malheureusement n'a pas été conduit. Mais qu'à ma présence ne tienne : Prions !

Prions pour le saint Évêque qui fut en charge, ici, avant de monter plus au nord. Prions pour ses agresseurs, afin que leurs fautes ne soient pas le fardeau qui les attend pourtant devant le Tout Puissant.

Prions, mes enfants, pour que celui qui aimait à se définir comme le plus grand théologien de ce temps trouve la lumière à nouveau... Et que la volonté du Très Haut nous inonde, en accordant ce qui fut accordé en son temps à Christos !

Un genou en terre, cela valait bien pour ponctuer le propos.
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Franckshinatra
Visiblement, c'était la cathédrale elle-même qui était soporifique. D'abord une diaconesse, suivie de près par son évêque... et maintenant, un curé ! Le blond allait donc finir seul sa messe. Il se releva donc, et lissa sa robe immaculée. Puis il rompit le pain et versa le vin, et descendit les marches pour s'immerger dans la petite foule de fidèles, afin de distribuer lui-même a qui voulait communier sans préchi-précha. Libre à ceux qui voulaient, en plus, de saisir une part de poisson, tout un symbole...



Le partage, enfants, est toujours une joie. Mangeons donc, ensemble, le pain de la vie et buvons de même la passion. Qu'il nous en reste l'humilité et la grande gratitude envers notre Créateur !

Sans réveiller son confrère, le maigre religieux souriait, tout en mâchant.
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Franckshinatra
La silhouette sylphide du vicaire qui officiait à défaut, mais qui avait eu le plaisir d'être secondé un moment, passait d'un fidèle à un autre. Le sourire fin de ses lèvres suivait les mouvements de sa mâchoire, alors qu'il prenait soin de manger un petit morceau avec chacun...

Pourtant, comme par surprise, il entendit la rumeur extérieur au lieu consacré. Ha... Comme quoi, il finissait à temps, lui, son office. D'ailleurs il était temps de préparer celui de Sarlat. Après tout, il était le seul prélat capable, la bas.

Mes enfants, la vie terrestre étant ce qu'elle est, il est temps de nous séparer, et de reprendre, vous comme moi, nos missions ordinaires. Mais avant que vous ne quittiez ce lieu, associez vous avec moi, pour offrir au Saint Archevêque, et aux disparus qui suivent son exemple, une prière digne de ce comté.

Le blond reprit sa place devant ses fidèles et joignit les mains, avec une ferveur masquée. Puis, fermant les yeux, il entonna la prière qui lui semblait la plus approprié.

Que le Très Haut, assisté d'Aristote et de Christos, Seigneur, accueille avec paix l’âme de notre serviteur à tous, Odoacre de Corinthe, afin que, après avoir quitté cette terre, il vive enfin pour vous.

Qu'il efface les péchés que la faiblesse de la nature humaine lui a imputé, et, que dans son amour paternel infiniment miséricordieux, il lui accorde la vie éternelle, et à ceux qui ont médis... le pardon !

Par Christos, Aristote et le Très Haut, notre Créateur.

Amen.

Le maigre blond se signa et accorda une seconde bénédiction, la messe étant dite. Les paroissiens qui avaient résisté à l’excellence de son office prenaient désormais leurs routes propres, et le blond fit un brin de rangement...

Au cas où la cathédrale serve à nouveau...

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Brygh_ailean
La grande passa pour vérifier. Vérifier quoi ? Personne ne le savait pas même elle. Juste vérifier pour être sûre ne ne pas avoir oublié de vérifier. Réflexe de défense par rapport à un quotidien que l'on ne maîtrise plus. Réflexe de survie aussi. Etre vivante, c'est s'occuper. Truffe la suivait depuis que Pat lui avait amené. Entrer dans une cathédrale, avec un loup au pied, Bryn était trop absorbé pour se rendre compte de l'irréalisme de la scène.

A peine eut-elle dépassé le premier poteau qu'elle tomba nez-à-nez avec le maigre blondinet.


Frank, mon frère... Je ne vous savais pas en la capitale. C'est un réel plaisir de vous voir. Que faites-vous ? Vous nettoyez ?
Franckshinatra
et mince... voilà qu'il allait marcher, d'une sandale sure, sur un animal sans droit d'être dans une cité, malgré les lubies de certains, et encore moins dans un lieu consacré... Siège épiscopal qui plus était ! Mais alors qu'il allait laisser aller la dicte sandale admonester l'animal, qu'il reconnaissait pourtant, il fit face à la brune. Elle arborait un sourire courtois au minimum...Se départir de son rôle, ce n'était donc pas encore le moment...

Le blond s'inclina donc, avec le même sourire.

Votre Grandeur... vous me voyez surpris. Mais pour répondre à votre question, non. Je venais de terminer un office. Et vous ? Le maigre religieux que je suis peux oser une question à sa Grandeur, concernant sa présence icilieu ?

Le fagot s'avança donc , et lui montra les premiers bancs, pour que la dia-comtesse puisse choisir de s'asseoir... ou pas. Il lui offrit un autre sourire.
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Brygh_ailean
Elle sembla un instant interdite, devant l'homme qu'elle croyait connaitre et qui lui parlait comme s'ils ne s'étaient jamais croisés. Mais ses idées étaient ailleurs et rien ne pouvait réellement en cet instant la ramener à cette triste réalité. Elle poursuivit donc sur le même ton serein par le trop d'affliction.

J'habite Périgueux, mon frère, et même si je préfère l'humilité de St Front à cette immense et écrasante batisse... Je n'en suis pas moins toujours heureuse d'en fouler l'entrée. Je suis toujours aussi pour vous, soeur Ailean, non ? Sa Grandeur officie dans le temporel, ici c'est...

Elle leva les yeux pour se laisser happer par la magie qui pénétrait dans chaque lieu de culte par ses ouvertures.

autre chose...

De nouveau son regard lointain de chagrin se tournait vers le prêtre.

Personne ne nous a dit que vous donniez messe ici. J'en suis fort étonnée. Je serais venu pour communier avec vous si cela avait été annoncé...

La grande s'installa, là ou Frank lui avait montré... espérant qu'il la rejoindrait, juste pour parler ou pas, sans se soucier de ce qui vivait au dehors, ou de qui ne vivait plus... alas.
Franckshinatra
Je... Nous... Allez savoir qui est en fin de compte l'homme... ou la femme, n'est ce pas ?

Le blond tenait là l'occasion de démontrer ce que Pat avait pourtant juré que jamais n'arriverait. et pourtant, il n'en profita pas. Le regard de la grande bringue avait, au delà de sa nouvelle gloriole, le ton de la douleur vraie.
Il prit donc place un instant, à son côté, comme ils l'avaient fait, elle et lui, du temps où seuls la réalité comptait. Il lui prit même la main, doucement, de ses gestes aussi doux qu'une fougère qui s'éveille au soleil de juin...

Ma fille, je sais fort justement que vous vivez ici... Qui ne le sait, d'ailleurs ! Pourtant vous invoquez l'humilité. Êtes vous donc, vous aussi, de celles qui se masquent derrière des responsabilités ? permettez que j'en doute...

La légère pression qui suivit, sur les doigts de le brune, répondit au sourie discret mais sincère du vicaire.

Et puis, ma fille... Vous avez fait un choix. Qui suis-je pour répondre à votre question ? vous êtes Comtesse, par le scrutin des hommes. Je me navre simplement que vous passiez plus de temps à fanfaronner, à faire plier le genou de vos vassaux, avec aux commandes un histrion qui ne vaut pas votre éclat.

Mais...

Vouloir se contenir, et le blond en disait plus qu'il n'aurait souhaiter, vu les circonstances. IL cessa un instant ses paroles, pour remettre sa légendaire mèche, tout en ordre.

Mais... faire un spectacle de votre intronisation n'est pas digne de la bringue qui me demande si je suis encore en souvenir de ce qu'elle fut, avant. Alors, pour vous dire en personne ma pensée... Vous êtes toujours celle qui me fut plaisir à croiser, avant. Vous êtes toujours celle qui me fut une joie de contrarier, avant. Et aujourd'hui, je n'oublie pas cette grande perche que vous fûtes, ma fille.

Mais aujourd’hui, vous avez choisi de régner. Et les deux règnes qui vous concernent sont si différents. N'est-ce pas ?

Le blond se tut, cette fois... Hésitant sur sa conduite à suivre. Se lever ? et laisser la femme dans sa méditation ? Rester, et tenter de réconcilier les deux royaumes ? Ou simplement lui serrer la main, qu'elle sente qu'il n’était pas un ennemi comme ceux qui brayaient dehors ?
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