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[RP] Cathédrale de Périgueux Saint Samoth l'Episkopos

Astorius
Après avoir laissé à tout le monde le temps de faire la paix avec Dieu et avec lui même, il reprit la parole…

Mes amis, ce sont dans des moments si douloureux, où l'on pleure la dispartition d'un être cher, d'un ami que l'on pourrait le plus douter de la miséricorde de Dieu qui l'a ramené à lui…
Pourtant nous savons Ses actes parfaits et justes.
De plus tout le monde s'accordera ici à trouver le vicomte de Biron bon et juste. Nous n'avons donc rien à craindre pour lui à l'heure de son jugement dernier…
Pour nous rapprocher du Très Haut tous ensemble, je vous demanderais de réciter le credo… à voix haute ou dans votre for intérieur afin de renouveller l'expression de notre foi commune…






Je ne connaissais le vicomte de Biron que très peu, je ne me sens pas le mieux placé pour parler de lui…
D'autres que moi pourraient parler beaucoup mieux et je les invite, s'ils en éprouvent l'envie ou le besoin de venir dire quelques mots à mes cotés ou depuis leur place… nous parler de ce qu'ils ont partagé avec le défunt ou nous lire un texte de leur choix…

Il attendit, ne doutant pas, vu le statut et la réputation du disparu que de nombreuses personnes souhaitent s'exprimer…
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curé de Périgueux… et picétou
Flaminia
Flame, en uniforme impécable en raison de son engagement dans l'armée du PA se présenta à l'enterrement.

Elle n'avait pas eu l'honneur de connaitre le Capitaine Benduguesclin; mais elle se devait d'être là pour honorer sa mémoire.
Elle chercha quelqu'un qu'elle connaissait, mais ne trouva personne; ca lui apprendra à n'aller que très rarement en taverne.... Elle se mit dans un coin et écouta la cérémonie.
Elainedetroy
Année néfaste pour Elayne.

Après le décès de son grand-père, Giuseppe Cagliabrese, Baron d'Ischia, puis celui de son gendre préféré, Matpel, Vicomte de Verteuil, venait à disparaître un ami, BenDuguesclin, Vicomte de Biron. Décidément, Aristote était impitoyable.

Elle était entrée discrètement dans la cathédrale, n'osant venir troubler le recueillement de Bryn. Elle aurait tout le temps de lui apporter son soutien après la cérémonie. Comme tout un chacun elle écoutait l'oraison et reprenait les paroles du Père Astorius.


- Je confesse à Dieu Tout Puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nous péchés.

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Mariceleste
Mari écoutait et reprenait les paroles du Père Astorius.

Je confesse à Dieu Tout Puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nous péchés.

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melior
La main de Melior se posa sur celle de Bryn, furtivement, lorsqu'elle passa près d'elle.
Les deux femmes n'avaient pas besoin de parler en cet instant.
La brune aux yeux sombres suivit l'office, le coeur lourd.

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--_lucie


Elle courait... Elle pleurait et elle courait... Tout le monde avait essayé de l'arrêter mais elle était si petite. Après avoir échappé à Mélie, à maman, à ses frères, elle s'était faufilée dès que la grosse porte de la cathédrale avait été entrouverte par des fidèles qui y entraient. C'était grand... si grand... et froid aussi... Y'avait plein de gens, difficile de s'y retrouver, elle était une enfant la dernière fois, désormais elle avait plus de cinq ans et elle devait pouvoir la retrouver. Elle savait qu'on était à ses trousses, elle s'en fichait, les adultes se laissaient empêtrer par des rituels de politesse qui les empêchaient de courir à toutes jambes dans une cathédrale un jour triste, pas elle !

Elle voyait pas grand chose à travers ses larmes, mais elle connaissait assez le métier de sa mère pour reconnaitre un cercueil au bout de la grande allée, et la forme juste à côté ça ne pouvait être qu'Elle. Alors dans un dernier élan elle accélère et file comme le vent, ou un poney rose un matin de printemps, bouscule un homme sur son passage, marmonne un pardon et se jette sur la femme en train de se recueillir, serrant de ses petits bras la houppelande noire et dans un murmure étouffé par le tissu soyeux


Ma Fayenne je suis là...

Flax
Flax arriva à la cérémonie d'enterrement du capitaine, un homme dont il n'avait pu qu'entendre la valeur : en dehors de quelques aperçus à la caserne, quelques conversations, ils ne s'étaient jamais réellement parlés. Mais il ne lui avait encore jamais donné un ordre mauvais, et c'était trop tard pour changer... Le monde ne recelait que trop peu d'êtres tels, respectés par tous, et la disparition de l'un d'entre-eux était une perte sans doute irrattrapable.

Il se glissa dans la foule, essayant de se faire discret malgré sa taille, jusqu'à reconnaître Flamme, se mit à ses côtés, la saluant d'un regard silencieux mais chaleureux. Il était content de pouvoir partager le moment avec une amie, ce genre d'événement n'étais pas fait pour être vécu seul. Il pria le Très Haut pour le capitaine, que son âme trouve la paix à ses côtés, loin de son corps meurtri.
Jolius
Jolius arriva dans la Cathédrale, discrètement, il alla se mettre dans l'aile droite

Il venait rendre hommage à son ami Ben, un dernier hommage pour cet homme qui avait toujours été très droit

Il s'agenouilla et se mit à prier en pensant à son ami, lui qui manquait déjà à tant de personnes

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Je suis à toi pour toujours ma Bellaa d'amour
Brygh_ailean
L'enfant lui sauta sur les genoux sans crier gare. Par réflexe elle la réceptionna bras tendus avant de la serrer contre elle. Ma Fayenne... Bryn ne se rappelait même plus ce surnom échangé dans les heures de complicité partagée avec sa filleule, à lui expliquer à quel point elle l'aimait elle, mais elle l'aimait aussi lui, d'un amour bien différent. Ses yeux s'embuèrent à nouveau, tandis qu'elle resserrait l'étreinte. Déposant un baiser sur les cheveux soyeux de l'enfant, la grande en profita pour apercevoir tout ceux qu'elle n'avait pas encore vu, notamment les soldats et les sarladais, venus en masse rendre un dernier hommage à l'un des leurs.

Elle savait que bientôt, il lui faudrait se lever et aller vers Astorius pour parler : c'est ce qu'on attendait d'elle, qu'elle parle. Elle le savait. Mais il lui fallait juste encore un instant... un tout petit instant.
Astorius
En attendant que les proches du vicomte de Biron viennent témoigner de leur affection pour lui et de la douleur de l'avoir perdu, Il entama une prière plus circonstancielle laissant à chaque fois les fidèles répondre à chacune de ses phrases


Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le Tien, Ô Très-Haut.
Père, ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après l’amitié qu'il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde-lui l’amitié ultime qu’est la tienne, Toi Notre Créateur.
Père, ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Père, ne détourne pas ton regard de notre ami.

Père, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour des siècles et des siècles.


AMEN
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curé de Périgueux… et picétou
Brygh_ailean
Bryn se leva doucement portant l'enfant accroché à son cou, puis elle la déposa sur sa propre cathèdre, imaginant le regard confondu de sa mère, un peu plus bas, à voir Lucie des Mûres, assise, sur le siège comtal de la cathédrale.

D'un pas assuré pour l'extérieur, incertain pour elle-même elle se rendit près des cierges, en prit un qu'elle alluma et rejoignit Astorius au pupitre.


Chers tous, amis, confrères, frères et soeurs d'armes, je vous remercie de votre venue.

Je ne sais par où commencer... Comment vous parler de Benduguesclin ? Suis-je même celle qui saurait le mieux y faire ?

Même si je le croisais deci delà dans Sarlat, j'ai rencontré Benduguesclin pour la première fois à Angoulême, à l'aube de la guerre du Berry. Toute jeune députée de Sarlat, il était venu me féliciter, lui, l'ancien comte qui se faisait rare... Impressionnée je fus par sa simplicité. Émerveillée aussi devant son empathie envers son prochain.


Et de ce jour tu l'as aimé, dans le plus grand secret... te défendant corps et âme de tes sentiments, pauvre sotte. Bryn posa les yeux sur Pattricia seule à savoir tous les doutes qui avaient assailli la grande tant de fois.

Lorsque je devins présidente, il m'assura de son admiration car lui n'avait alors été que vice-président. J'étais conquise par ce souhait empreint d'humilité. Il ne cessa alors d'avoir ma plus profonde amitié.

Moultes fois, nous fûmes d'accord. Moultes fois, nous nous disputâmes. Sur les méthodes, ou les biais... jamais sur ce qui comptait : notre engagement, son engagement pour le plus beau des combats — la grandeur du Périgord Angoumois.

Il m'est facile de vous confier que j'aimais l'homme politique en lui, ses idées et sa façon de les défendre, sa diplomatie et sa délicatesse.

Il m'est facile de me souvenir avec tendresse de sa marotte guyennoise et de Bordeaux, qu'il m'avait promis pour notre lune de miel, avec dix milles soldats du PA...


Regard coulé vers Mélior avec un grand sourire.

Il m'est plus personnel d'expliquer que j'aimais aussi le guerrier farouche qu'il n'avait jamais cessé d'être, parfois sévère surtout vis-à-vis de lui même, extraordinairement solitaire, mais toujours là pour autrui. L'homme de devoir notamment envers ses hommes, à l'armée, ou sa mesnie.

Voilà l'homme que je perds... que nous perdons aujourd'hui.


Elle sentit le sanglot au fond de sa gorge. Il était temps pour elle de s'arrêter. Elle savait son discours sévère, sans doute froid, mais elle était ainsi. Ceux qui les avaient vus ensemble, ne serait-ce qu'une seule fois, comprendraient. Pour les autres, elle resterait sans doute la Comtesse sans coeur, malgré la douleur qui étreignait atrocement cet organe dans sa poitrine en cet instant.

Elle recula et vint placer le cierge devant la bière, ferma les yeux et rejoignit sa place.
Astorius
il aurait pu être un peu étonné de l'hommage qu'avait fait la Comtesse mais en réalité il n'en était rien… il commençait à connaitre la pudeur de son amie et savait qu'elle s'en tiendrait à son image de personne publique rendant hommage à un grand du comté…
Tout ce qui était de l'ordre du privé resterait donc … privé…
quoi qu'elle fasse, tout le monde pouvait néanmoins voir la douleur qui l'étreignait en cet instant.
S'approchant du lutrin il commença à feuilleter le livre des Vertus afin de rechercher le passage qu'il souhaitait lire en cette circonstance.
L'ayant trouvé il annonça à mi voix


Ultime chapitre de l'éclipse, deux premières strophes.

puis d'une voix posé il commença sa lecture, relevant à de nombreuses fois la tête comme pour mieux persuader son auditoire de l'importance de ce qu'il déclamait…

Citation:
Cette voix que j’entendis, alors que je me trouvais en compagnie d’Aristote et de Christos, était calme et pénétrante. Ils m’expliquèrent que c’était Dieu Lui-même qui allait me poser la question. J’allai enfin savoir laquelle était-ce. La voix divine me dit: “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples ?”

Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.”


Mes Amis…La mort n'est pas une fin...

Le Très-Haut, dans sa bonté, ne nous infligerait pas des épreuves sans raison. En fait, pour notre frère, c'est la fin de la vie terrestre, mais le début d'une vie éternelle et parfaite sur le soleil, tandis que pour nous, c'est l'occasion de nous rassembler et de nous rappeler l'importance de l'Amour. L'occasion aussi de nous tourner vers notre Créateur, de comprendre le sens de la vertu.

Ne pleurons pas celui qui nous a quitté, mais pensons à ce que nous pouvons faire pour honorer sa mémoire, finir ce qu'il a entamé ici bas.


après un long silence il termina son sermon par une prière.

Dieu
Daigne accueillir dans ton paradis solaire, notre ami Benduguesclin, vicomte de Biron, qui sa vie durant fut un sage, engagé de la vie de la cité. S'il a fait quelquefois preuve de maladresse ou de retenue dans l'expression de sa foi, il ne manqua jamais de vertu et rechercha toujours le pardon.
C'est pourquoi, Seigneur, je prie avec ferveur pour que l'âme de Ben rejoigne celles de nos glorieux qui ont l'honneur et la chance de vivre éternellement en ton paradis aux côtés de nos vénérés prophètes Aristote et Christos.
Amen

Prions mes Soeurs, prions Mes Frères afin que le Paradis solaire accueille pour les siècles des siècles notre cher disparu

Puis il prit son goupillon et le vase d'eau bénite… s'approchant du cercueil, il en aspergea les flancs en prononçant ces mots :

Que l'eau apporte bénédiction au repos de notre frère

puis il s'empara de l'encensoir et le balança devant la bière…

Que l'air apporte bénédiction au repos de notre frère…

enfin, désignant le cierge que venait de poser la Comtesse, il ajouta

Que le feu apporte bénédiction au repos de notre frère…

Amen…

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curé de Périgueux… et picétou
Ricco
[ Dans la cathédrale pendant l'office]

Ricco était déjà présent dans la cathédrale quand le cercueil du vicomte entra.
A son passage devant lui, il inclina la tête en guise de salut.

Ensuite il écouta le père Astorius faire l'office. Il y avait des amis du vicomte, il reconnue Elayne, et la comtesse Melior qui soutenait Bryn. Il n'était pas très célébration aristotélicienne surtout quand elle concernait la mort de quelqu'un.

On en était aux bénédictions. Il regardait le prêtre faire avec l'eau et l'encens. Il perdait un ami, et c'est le coeur serré que Ricco reprit dans son coin les dernières paroles d'Astorius: - Amen
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L'alcool ne résout pas tous les problèmes, mais bon, l'eau et le lait non plus.
- citation Amy Winehouse
Alceste
Alceste, ce matin avait revêtu une tenue des plus sobre et sans artifice ostentatoire.
Une journée contrastante commençait, le soleil brillait, les chaleurs de Mai avaient relégué les cols et autres lourdes étoffes dans les coffres. Le ciel était d’un bleu à peine laiteux, où quelques nuages moutonneux se mouvaient avec lenteur.

C’est avec un visage fermé qu’elle se rendit à la cathédrale de Périgueux, elle se devait de rendre hommage au Vicomte Benduguesclin, qu’elle avait côtoyé dans les salons de débats du château.
Elle avait toujours apprécié ses prises de paroles qui étaient courtoises même lorsque son avis différait, son calme serein, cette forme d’humilité que seul on les grands hommes.

En rentrant ses yeux mirent quelques secondes à s’habituer à ce qui semblait une obscurité, suite à la luminosité extérieure, un frisson la parcourue, était ce le moment ou la fraîcheur qui persistait souvent dans les lieux de culte aux murs si épais.
Elle avait prit place sur un banc au milieu de travée, elle pensa bêtement qu’elle aurait du apporter un carreau, et s’en voulu de cette pensée qui n’était pourtant pas habituellement dans ses considérations.

La cérémonie commença, les yeux baissés, elle communia et pria en silence, pour le repos de l’âme du défunt.
Pattricia
La procession lui avait paru durer une éternité. Sachi d'un côté, elle de l'autre, elles avançaient de front. La petite brune lorgnait sans doute toutes les personnes croisées d'un sale œil, prête à pourfendre qui oserait s'approcher. Pat ne voyait rien, elle était ailleurs. C'est étrange les pensées que l'on peut avoir, parfois incongrues, dans des moments de profondes tristesses.

Astorius aurait-il besoin d'aide ? Est-ce que Mélie arriverait à temps avec les enfants ? Où serait-il judicieux de s'assoir dans la cathédrale ? Mélie aurait-elle eu le temps de coudre des vêtements sombres aux petits ? Lucie serait-elle gérable ? A ce moment là, la Sarladaise grimace sans y penser, sa fille était un problème comme toujours. Mélie lui avait écrit la veille pour la prévenir que la petite était à la limite de l'hystérie, voulant aller sauver Tata Bryn du vilain Monsieur qui lui faisait de la peine. La pauvre nounou, ainsi que Floris, avaient dû faire œuvre de patience pour que "mini-chieuse" comprenne que le Monsieur n'était pas vilain, que c'était celui qu'elle avait vu embrasser la Comtesse, que non c'était pas sa faute, surement une grosse fièvre l'avait fait agir par imprudence, bla bla bla...

Elle connaissait sa blondinette, et elle savait que ce n'était pas encore gagné.
Je ne vais tout de même pas plaquée ma fille au sol pour l'immobiliser !
Oui, incongrues ces pensées, mais au combien salutaires quand on ne voulait pas songer à sa douleur à Elle... Lorsqu'elle arrivèrent devant la cathédrale, toutes les personnes présentes, et il y en avait beaucoup, étaient pratiquement entrées. Bryn avança... seule... et ensuite Sachi suivit. La Vindicative guettait le coche et c'est au son des sabots galopant dans la ruelle qu'elle su que tout se ferait dans l'ordre.

Ben avait été mené à l'intérieur, pratiquement tout le monde était entré, et c'est au moment où elle ouvre la portière du coche, et dépose le petit banc de descente devant Cantor, qu'elle voit la portière d'en face se refermer et une ombre à la tignasse blonde se faufiler sous le coche et filer comme l'éclair à l'intérieur de la cathédrale.


Non de Die...

Blocage dans son élan net, regard vers ses fils, les joues qui prennent la couleur rouge fureur et confusion, en raison du juron qu'elle vient d'étouffer, attrapage de la main de chacun, et entrée un peu trop rapide vue les circonstances, dans la maison d'Ari. C'est alors que du rouge elle passe au pale, très très pale même... Une petite silhouette court à toute vitesse vers le bout de l'allée principale et se jette sur Bryn.

Faisant fi de ce qui vient de se passer, la môme au loup avance un peu plus lentement, le plus dignement possible, et rejoint Sachi pour s'assoir avec les enfants. Mélie les rejoint, rouge de honte en raison des circonstances.
Pat pâlit un peu plus d'un coup et se tourne vers Mélie et murmure pour elle seule
Où est Truffe ??? Trop de tension, de choses à organiser, prévoir, et d'un coup elle avait complètement oublié son loup... son loup qui normalement avait ordre de ne pas quitter Bryn d'une botte...

Mais Bryn se lève et dépose Lucie sur le siège comtal, la mère déglutit et ferme les yeux un instant en se disant qu'elle va se réveiller, que tout cela n'est qu'un cauchemar, que tout le monde est à sa place, que tout est en ordre, que rien de dépasse, que personne ne manque à l'appel...
Respire...

Les prunelles vertes se fixent sur la silhouette en face d'elle, les paroles touchent, les regards se croisent, les mâchoires se serrent et les corps se tiennent droit.
La douleur est le plus exigeant des entrainements...

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